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Saint-Avertin

Saint-Avertin est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement d'Indre-et-Loire en rĂ©gion Centre-Val de Loire. IntĂ©grĂ©e au sein de la mĂ©tropole de Tours, elle en est la cinquième commune plus peuplĂ©e avec près de 15 000 habitants en 2019.

Saint-Avertin
Saint-Avertin
Façade de la mairie de Saint-Avertin
Blason de Saint-Avertin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Indre-et-Loire
Arrondissement Tours
Intercommunalité Tours Métropole Val de Loire
Maire
Mandat
Laurent Raymond
2020-2026
Code postal 37550
Code commune 37208
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Avertinois
Population
municipale
15 075 hab. (2020 en augmentation de 0,6 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1 138 hab./km2
Population
agglomération
370 000 hab. (dans l’aire urbaine tourangelle)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 22′ 03″ nord, 0° 43′ 40″ est
Altitude Min. 46 m
Max. 98 m
Superficie 13,25 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Tours
(banlieue)
Aire d'attraction Tours
(commune du pĂ´le principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Pierre-des-Corps
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Avertin
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Saint-Avertin
Liens
Site web www.ville-saint-avertin.fr

    Essentiellement urbanisée, la ville est principalement constituée de quartiers pavillonnaires de classes moyennes et supérieures construits après la Seconde guerre mondiale.

    GĂ©ographie

    Hydrographie

    RĂ©seau hydrographique de Saint-Avertin.

    La commune est traversĂ©e d'est en ouest par le Cher (3,415 km). Le rĂ©seau hydrographique communal, d'une longueur totale de 6,95 km, comprend un autre cours d'eau notable, le Filet (0,194 km), et trois petits cours d'eau dont le petit cher (0,757 km)[1] - [2].

    Le Cher, d'une longueur totale de 365,5 km, prend sa source Ă  714 mètres d'altitude Ă  MĂ©rinchal, dans la Creuse et se jette dans la Loire Ă  Villandry, Ă  40 m d'altitude, après avoir traversĂ© 117 communes[3]. Le Cher prĂ©sente des fluctuations saisonnières de dĂ©bit assez marquĂ©es. Sur le plan de la prĂ©vision des crues, la commune est situĂ©e dans le tronçon du Cher tourangeau[4], dont la station hydromĂ©trique de rĂ©fĂ©rence la plus proche est situĂ©e Ă  Tours [Pont Saint Sauveur]. Le dĂ©bit mensuel moyen (calculĂ© sur 53 ans pour cette station) varie de 25,8 m3/s au mois d'aoĂ»t Ă  192 m3/s au mois de fĂ©vrier. Le dĂ©bit instantanĂ© maximal observĂ© sur cette station est de 1 000 m3/s le , la hauteur maximale relevĂ©e a Ă©tĂ© de 4,96 m le [5] - [6]. Ce cours d'eau est classĂ© dans les listes 1[Note 1] et 2[Note 2] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut ĂŞtre accordĂ©e pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle Ă  la continuitĂ© Ă©cologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonnĂ© Ă  des prescriptions permettant de maintenir le très bon Ă©tat Ă©cologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit ĂŞtre gĂ©rĂ©, entretenu et Ă©quipĂ© selon des règles dĂ©finies par l'autoritĂ© administrative, en concertation avec le propriĂ©taire ou, Ă  dĂ©faut, l'exploitant[7] - [8]. Sur le plan piscicole, le Cher est classĂ© en deuxième catĂ©gorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constituĂ© essentiellement de poissons blancs (cyprinidĂ©s) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[9].

    Le Filet, d'une longueur totale de 19,6 km, prend sa source dans la commune de Dierre et se jette dans le Cher Ă  Tours, après avoir traversĂ© 10 communes[10]. Ce cours d'eau est classĂ© dans la liste 1[Note 3] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Du fait de ce classement, aucune autorisation ou concession ne peut ĂŞtre accordĂ©e pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle Ă  la continuitĂ© Ă©cologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonnĂ© Ă  des prescriptions permettant de maintenir le très bon Ă©tat Ă©cologique des eaux[7]. Sur le plan piscicole, le Filet est Ă©galement classĂ© en deuxième catĂ©gorie piscicole[9].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Avertin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [11] - [12] - [13]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Tours, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 38 communes[14] et 358 316 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (65,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (55,4 %), zones agricoles hétérogènes (17,1 %), forêts (8,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,1 %), eaux continentales[Note 6] (5,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,3 %), prairies (2,9 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Avertin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Cher et le Filet. La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de Tours, un des 21 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂŞtĂ©s fin 2012 sur le bassin Loire-Bretagne et portĂ©s Ă  22 lors de l'actualisation de 2018. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂŞme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout système de protection)[23] - [24]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1992, 1993 et 1999[25] - [21].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Avertin.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[26]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 99,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (90,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 5 005 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 4983 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 91 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27] - [28].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990, 1992, 1993, 1996, 1997, 2005, 2011 et 2019, par des mouvements de terrain en 1999 et 2001 et par des éboulements et/ou chutes de blocs en 1998[21].

    Toponymie

    Le premier nom attesté de la localité est Venciacum, selon la charte de Hugues, abbé de Saint-Martin, en 930. Le nom évolua ensuite en Vençay (autres formes : Venzay, Vinçay, Vançay), dénomination donnée en 1276[29]

    La commune prend le nom de Saint-Avertin au XIVe siècle. Selon la légende, saint Avertin serait né au XIIe siècle en Grande-Bretagne, de parents nobles et très religieux. Il aurait été le compagnon de Thomas Becket durant son exil en France puis serait devenu curé de Vencay où il serait mort et enterré. Aucun texte n'atteste ces faits mais la popularité du culte à Saint-Avertin se développe du XVe au XVIIIe siècle dans tout l'Ouest de la France[30].

    Saint Avertin, connu aussi sous le nom de saint Iverzin est honoré surtout dans le Finistère, à l'église Saint-Mathieu de Morlaix (la statue est désormais au musée départemental breton de Quimper), à Plouezoc'h (dans une chapelle disparue), à Kergloff où il est connu localement sous le nom de saint Libertin), mais aussi dans les Côtes-d'Armor, à Plestin-les-Grèves, à Trédaniel et à Coëtmieux par exemple. Le saint était souvent invoqué pour les maux de tête, mais parfois aussi contre la dysenterie[31].

    Au cours de la Révolution française, la commune reprit provisoirement le nom de Vençay.

    Histoire

    Domaine dans le parc du quartier de la Camusière.

    Lors de l'époque gallo-romaine, un hameau se développe dans la partie nord de l'actuelle commune, autour des carrières de pierres de l'Ecorcheveau. Sa production sert au développement de Caesarodunum (actuelle Tours) et plus tard pour la cathédrale Saint-Gatien[32].

    Au IXe siècle, le territoire de l'actuelle commune de Saint-Avertin appartenait à la collégiale Saint-Martin, ainsi dans un document daté du , le prince Hugues le Grand restitue Saint-Avertin (désigné en latin Venciacum) à l'abbaye Saint Martin de Tours après l'avoir usurpé pour son propre bénéfice (acte cité par E. Mabille, La Pancarte noire de Saint Matin de Tours, 1866). De fait, cet acte permet de comprendre que Saint Avertin faisait partie d'un important ensemble foncier relevant de l'abbate, appelé la Porterie, et en conséquence fortement convoité. Deux foyers de peuplement existaient : un village à l'emplacement du centre-ville actuel, et Bourg-Cocu, situé à l'ouest, vers la Rue de Grand-Cour[33].

    Le village au bord du Cher était un point de passage sur la route de Loches à Tours. Henri II Plantagenêt y aurait fait construire un pont en 1162. Durant, la guerre de Cent Ans, en , lors de la chevauchée du Prince noir le pont est coupé et le village brûlé sur ordre du maréchal Jean de Clermont-Nesle afin de retarder les Anglo-Gascons.

    Vue du moulin et de la cĂ´te de Saint-Avertin, par Charles-Antoine Rougeot.

    La ville apparaît dans le roman La Chambre des dames de Jeanne Bourin, dont l'action a lieu au XIIIe siècle, sous son ancien nom, Vançay.

    Quartier Château-Fraisier.

    La seconde moitié du XXe siècle a vu un triplement de la population, à la suite de la construction d'habitats pavillonnaires sur un territoire largement dévolu à l'agriculture. Au XXIe siècle, l'agriculture a pratiquement disparu, notamment les vignobles qui faisaient sa réputation[34]. La ville compte aussi quelques rares habitats collectifs, dont la cité Château-Fraisier, 154 appartements construits au début des années 1960 dans le nord de la ville. L'ensemble est rénové par le bailleur social en 2021, qui réalise la réfection des façades et leur isolation thermique[35].

    Dans le centre, on trouve le quartier des Grands-Champs, soit 164 logements sociaux bâtis dans les années 1970 et réhabilités en 2017[36]. La ville ne compte toutefois que 12 % de logements sociaux en 2018[37], en infraction avec la législation, et est soumise à des amendes. La population est généralement aisée, Saint-Avertin étant la cinquième commune la plus riche du département[38].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1947 Marcel Boulme
    1947 1959 Henri Adam
    1959 1959 Henri Boulme Remplaçant Henri Adam
    1959 1965 Jean-Marie Boivin
    1965 1971 Maurice Pigeaud
    1971 1983 Daniel Huard
    1983 2001 Robert Pouzioux DVD Entrepreneur
    Conseiller général (1982-2001)
    2001 2016 Jean-Gérard Paumier UMP Ancien directeur des services départementaux
    Conseiller général (2001-2015)
    Conseiller départemental (2015-)
    Président du conseil départemental d'Indre-et-Loire[39]
    2016 2018 Alain Guillemin[40] UDI Vice-président de Tours Métropole Val de Loire
    2018[41] En cours Laurent Raymond UDI Vice-président de Tours Métropole Val de Loire
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2016, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[42].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[43] - [Note 7].

    En 2020, la commune comptait 15 075 habitants[Note 8], en augmentation de 0,6 % par rapport Ă  2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1801 2721 2671 1671 2961 3001 3071 3221 359
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3331 4571 5411 6041 7001 7311 8241 7061 723
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7391 7521 9052 1372 6082 8703 0094 0053 907
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    5 1467 4158 79510 11512 18714 09213 93114 46114 988
    2020 - - - - - - - -
    15 075--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee Ă  partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Source : EHESS[46]

    Enseignement

    Collège Jules Romains.

    Saint-Avertin se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Saint-avertin.

    La commune compte plusieurs Ă©tablissements scolaires :

    Écoles publiques

    • École maternelle LĂ©on BrĂ»lon
    • École Ă©lĂ©mentaire BrĂ»lon-Plantin
    • École primaire Henri Adam
    • École primaire Les Grands Champs

    Écoles privées

    • École primaire privĂ©e Montessori
    • École primaire privĂ©e Tilia

    Collège

    • Collège Jules Romains

    Transports

    Ancienne halte du tramway.

    Autrefois, un tramway desservait Saint-Avertin. Actuellement, la ville de Saint-Avertin est desservie par le réseau de bus Fil bleu avec notamment les lignes 3a, 10, 19, 35 et 36. Elle est aussi desservie par le réseau Rémi avec la ligne D et le réseau Fil blanc (dépendant du SITCAT).

    Vie associative

    La ville de Saint-Avertin accueille de nombreuses associations intervenant dans des secteurs variés : sports, loisirs et culture, nature et environnement, seniors, social et solidarité, enseignements, associations de quartiers, d'anciens combattants, unions professionnelles et autres partis politiques et syndicats[47].

    Patrimoine et culture locale

    L'Ă©glise Saint-Pierre.

    Le château de Cangé

    Ce château est le lieu dans lequel est installée la médiathèque de la ville de Saint-Avertin

    Le château de Cangé[48] a été édifié au XIIIe siècle pour une famille tourangelle, les d'Andigné. Il se situe au sein d'un parc de quinze hectares sur le coteau à l'est de la ville, dominant ainsi la vallée du Cher.

    Plusieurs dynasties de renom occupèrent successivement le château :

    Gilbert Imbert de Chastres, maire de Tours, occupa le château, ainsi que quatre maires de Saint-Avertin : Edmond Viot-Prudhomme (?- 1832), le baron Paul de Richemont (1832-?), Maurice Cottier (1870-?) et le comte Paul de Pourtalès.

    Durant de la Seconde Guerre mondiale, le château de Cangé fut réquisitionné pendant cinq jours par le président Albert Lebrun, ainsi que par les services de la présidence de la République. Deux conseils des ministres s'y déroulèrent les 12 et . Après la guerre, son propriétaire le laissa à l'abandon. Un incendie le ravagea dans la nuit du 20 au . La propriété est finalement rachetée par la commune en 1980.

    Après deux ans de rénovations, le château a été réhabilité en une médiathèque moderne tout en respectant l'architecture. Elle a ouvert ses portes le [49].

    Les dépendances ainsi que le vaste parc du château accueillent régulièrement le centre de loisirs de la ville, l'école municipale de musique ainsi que de nombreuses associations. Plusieurs événements y sont régulièrement organisés tout au long de l'année grâce à un grand nombre d'installations : circuit de bicross, jeux, etc.

    Effigies royales

    On cite près de Saint-Avertin, dans le salon du château de La Sogerie (?) "une sĂ©rie de 68 toiles anonymes du XVIIIe siècle reprĂ©sentant "les portraits de rois de France, le dernier Ă©tant Louis XV (mort en 1774) ; ces tableaux de 63 Ă— 53 cm Ă©taient groupĂ©s par six ou neuf"[50].

    Cet ensemble décoratif (disparu ?) est à rapprocher de quatre autres séries iconographiques, certaines de la région :

    • celle de la galerie des 327 portraits (55 Ă— 45 cm en moyenne) du château de Beauregard rĂ©partis sur trois niveaux en douze panneaux, initiĂ©e par le contrĂ´leur gĂ©nĂ©ral des Guerres et chancelier de l'Épargne Paul Ardier en 1617 et continuĂ©e par ses successeurs pendant 60 ans ;
    • celle des 44 portraits encadrĂ©s "reprĂ©sentant la cour de France et les cours Ă©trangères" qui dans le lambris de hauteur du vestibule central de la maison de campagne construite aux portes du Mans en 1678 par l'architecte SimĂ©on Garangeau (1647-1741) pour l'abbĂ© Michel le Vayer, grand doyen du chapitre de la cathĂ©drale de cette ville[51];
    • au XIXe siècle, les marquis de Biencourt constituèrent une collection de 300 portraits historiques (certains dus Ă  des maĂ®tres) dans leur château d'Azay-le-Rideau (Indre-et-Loire), qui Ă©tait montrĂ©e aux visiteurs, mais qui fut dispersĂ©e avec le mobilier lors d'une vente en 1898 (des Ă©lĂ©ments sont conservĂ©s au musĂ©e CondĂ© - château de Chantilly).
    • enfin le mur sud de la sacristie de l'Ă©glise de Beaulieu-Les-Loches, « recouvert de panneaux de 90 Ă— 60 cm sur lesquels sont peints les bustes de personnages ou de saints (dont saint François de Sales) sur fond noir »[50].

    Autres

    • Le manoir de la Grand'Cour.
      Le manoir de la Grand'Cour.
    • Le manoir de la Singerie.
      Le manoir de la Singerie.
    • Le manoir de la Sagerie.
      Le manoir de la Sagerie.
    • Le château de la Camusière.
      Le château de la Camusière.
    • Le lac de Saint-Avertin.
      Le lac de Saint-Avertin.

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-Avertin

    Les armes de Saint-Avertin se blasonnent ainsi :

    D'argent au pairle de gueules accompagné de trois feuilles de plantin de sinople[57].

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Le classement en liste 1 est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
    2. Ce classement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.
    3. Le classement en liste 1 au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    2. « Carte hydrologique de Saint-Avertin », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
    3. « Fiche Sandre - le Cher », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    4. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 19.
    5. « Référentiel hydrométrique », sur http://www.sandre.eaufrance.fr/ (consulté le ).
    6. « Station hydrométrique K6710910, le Cher à Tours [Pont Saint Sauveur] », sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
    7. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 1 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 2 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
    9. (id) « Décret no 58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    10. « Fiche Sandre - le Filet », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Unité urbaine 2020 de Tours », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
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    Annexes

    Bibliographie

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    • Michel Ramette, Saint Avertin serviteur de Dieu. Un saint armoricain. Iconographie, Saint-Avertin, imprimerie de la Plage, 1984, 221 pages (ISBN 2-902672-03-9)
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    • Michel Ramette, Le château de CangĂ© Ă  Saint-Avertin en Touraine, JouĂ©-lès-Tours, Ă©ditions de La Simarre, 2012, 427 pages (ISBN 978-2-36536-016-6)
    • Michel Ramette, Grand'Cour Ă  Saint-Avertin demeure de Jules Romains, Descartes, Ă©ditions Antya, 2016, (ISBN 978-2-37499-013-2)
    • Michel Ramette, Albert Lebrun PrĂ©sident de la RĂ©publique Française et les deux Conseils des ministres au château de CangĂ© (Saint-Avertin en Touraine. 10-14 juin 1940), Larçay, Ă©ditions de La Morelle, 2018, 351 pages (ISBN 978-2-91761-241-5)
    • Albert-L. Roy et Michel Ramette, Ă€ bâtons rompus sur Saint-Avertin, Saint-Avertin, imprimerie de la Plage, 1978, 185 pages (ISBN 2-902672-01-2)

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