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Beaulieu-lès-Loches

Beaulieu-lès-Loches est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Beaulieu-lès-Loches
Beaulieu-lès-Loches
HĂ´tel de ville
Blason de Beaulieu-lès-Loches
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Indre-et-Loire
Arrondissement Loches
Intercommunalité Communauté de communes Loches Sud Touraine
Maire
Mandat
Sophie MĂ©tadier
2021-2026
Code postal 37600
Code commune 37020
DĂ©mographie
Gentilé Bellilociens, Bellilociennes
Population
municipale
1 754 hab. (2020 en diminution de 3,15 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 452 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 07′ 45″ nord, 1° 00′ 58″ est
Altitude Min. 68 m
Max. 121 m
Superficie 3,88 km2
Unité urbaine Loches
Aire d'attraction Loches
(commune du pĂ´le principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Loches
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Beaulieu-lès-Loches
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Beaulieu-lès-Loches
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Beaulieu-lès-Loches
Liens
Site web beaulieulesloches.eu

    La ville est située dans la région naturelle de la Gâtine de Loches et l'aire d'attraction de Loches, commune avec laquelle elle a tendance à former un binôme, tant du point de vue des paysages, que du patrimoine, ainsi que des équipements, commerces et services[1]. C'est l'une des 67 communes de la Communauté de communes Loches Sud Touraine. Elle est incluse dans le réseau Natura 2000 et possède 13 Monuments Historiques[2].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[3].

    Communes limitrophes de Beaulieu-lès-Loches
    Ferrière-sur-Beaulieu
    Loches Beaulieu-lès-Loches
    Perrusson

    Hydrographie

    Réseau hydrographique de Beaulieu-lès-Loches.

    La commune est traversĂ©e par l'Indre sur son flanc ouest. Le rĂ©seau hydrographique communal, d'une longueur totale de 3,94 km, comprend en outre trois petits cours d'eau[4] - [5].

    L'Indre, d'une longueur totale de 279,4 km, prend sa source Ă  une altitude de 453 m sur le territoire de Saint-Priest-la-Marche dans le dĂ©partement du Cher et se jette dans la Loire Ă  Avoine, après avoir traversĂ© 58 communes[6]. Les crues de l'Indre sont le plus souvent de type inondation de plaine[Note 1]. Sur le plan de la prĂ©vision des crues, la commune est situĂ©e dans le tronçon de l'Indre tourangelle[8], dont la station hydromĂ©trique de rĂ©fĂ©rence la plus proche est situĂ©e Ă  Perrusson. La hauteur maximale historique a Ă©tĂ© atteinte en novembre 1770. La hauteur maximale mesurĂ©e s'Ă©tablit Ă  3,30 et a Ă©tĂ© observĂ©e le 21 dĂ©cembre 1982[9]. Ce cours d'eau est classĂ© dans les listes 1[Note 2] et 2[Note 3] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut ĂŞtre accordĂ©e pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle Ă  la continuitĂ© Ă©cologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonnĂ© Ă  des prescriptions permettant de maintenir le très bon Ă©tat Ă©cologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit ĂŞtre gĂ©rĂ©, entretenu et Ă©quipĂ© selon des règles dĂ©finies par l'autoritĂ© administrative, en concertation avec le propriĂ©taire ou, Ă  dĂ©faut, l'exploitant[10] - [11]. Sur le plan piscicole, l'Indre est classĂ©e en deuxième catĂ©gorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constituĂ© essentiellement de poissons blancs (cyprinidĂ©s) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[12].

    Trois zones humides[Note 4] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de l'Indre : de la prairie d'Oizay aux Anglées », « la vallée de l'Indre : environs de Loches », « Perrusson à l'Ile Auger » et « la vallée du Ruisseau de Boutineau »[13] - [14].

    Urbanisme

    Typologie

    Beaulieu-lès-Loches est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Loches, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 4 communes[18] et 10 264 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Loches, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (43,1 %), terres arables (39,9 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), prairies (5,8 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Beaulieu-lès-Loches est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Indre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2003 et 2016[27] - [25].

    Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Loches, est classée au niveau de risque 4, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[28].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Beaulieu-lès-Loches.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[29]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 69,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (90,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 908 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 741 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 82 %, Ă  comparer aux 91 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [31].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[25].

    Toponymie

    Beaulieu vient du latin bellus locus, « lieu beau », endroit agréable à habiter.
    De nombreuses communes portent ce nom unique. Pour éviter les confusions, on indique le département entre parenthèses : ce sont Beaulieu (Ardèche), Beaulieu (Cantal), Beaulieu (Côte-d'Or), Beaulieu (Hérault), Beaulieu (Indre), Beaulieu (Isère), Beaulieu (Haute-Loire), Beaulieu (Nièvre), Beaulieu (Orne), Beaulieu (Puy-de-Dôme). Certaines communes ont adjoint, pour se différencier, un mot indiquant leur situation : Beaulieu-lès-Loches, Beaulieu-sur-Mer, Beaulieu-sur-Loire, Beaulieu-sur-Layon, Beaulieu-sous-la-Roche, Beaulieu-les-Fontaines, Beaulieu-sur-Sonnette, Beaulieu-sur-Oudon, Beaulieu-en-Argonne, Beaulieu-sur-Dordogne, Beaulieu-sous-Parthenay.
    La gentilé des habitants de Beaulieu est très varié : Beaulieusard, Beaulieurois, Bellilocien, Bellieurain, Bellilocois, Belliloquois, Belliloqueteux, Belliquière, Berlugan, Beloudonien.

    Histoire

    Le comte d'Anjou Foulques Nerra a fondé vers l'an 1007 une abbaye, confiée aux Bénédictins, au lieu-dit « Belli locus » pour se racheter de ses péchés. Foulques Nerra est enterré dans l'abbatiale. Autour de l'abbaye, une ville s'est développée. Elle bénéficia, chose rare à cette époque et dans cette région, d'une charte de fondation avec des droits de marché et de foire ; et pour l'abbaye celui de battre monnaie.

    Pendant la guerre de Cent Ans, la ville mal protégée fut occupée par les Anglais en 1359 et 1412. L'appellation de la rue Brûlée vient du souvenir de ce deuxième sac. Plus tard, en 1562, à l'époque des guerres de Religion, ce sont les Huguenots qui pillent les biens de l'Église[32].

    L’édit de Beaulieu est signé par Henri III de France et met fin à la cinquième guerre de Religion française, le . Très libéral envers les protestants qui voient leurs revendications satisfaites, il obtempère également aux demandes financières exorbitantes des princes. Il déclenche immédiatement la sixième guerre de Religion.

    Beaulieu avait une économie dynamique, au XIXe siècle, on considérait le Bellilocien comme plus entreprenant, plus apte au commerce que le Lochois son voisin[33]. La commune a fortement décliné à la fin du XIXe siècle. Aujourd'hui, elle est avant tout une cité dortoir.

    Selon l'Encyclopédie Universalis (2010), la charte de fondation de la ville utilisait pour la première fois (en l'an 1007) le mot « bourgeois » pour qualifier les habitants des villes.

    Politique et administration

    Beaulieu a été renommée Beaulieu-lès-Loches le 2 mars 1957[34].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1953 Raymond Patry
    1953 1954 Edmond Lucas
    1954 1955 Raymond Patry
    1955 1959 LĂ©onard Chaumeil
    1959 1971 Hélène Gaultier-Cellier
    1971 1977 Robert Pinard
    1977 1989 Jacky Porcher
    1989 mars 2008 Pierre Renard PS
    mars 2008 (démission) Sophie Métadier ] Urbaniste
    septembre 2022 Philippe Méreau Géomètre
    septembre 2022 en cours Sophie MĂ©tadier ] Urbaniste

    Politique de développement durable

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[35].

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].

    En 2020, la commune comptait 1 754 habitants[Note 7], en diminution de 3,15 % par rapport Ă  2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0122 1532 1342 1272 2221 9861 8871 9451 980
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8301 7731 7401 5861 6421 5911 6741 5941 640
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5931 5621 4431 2751 3421 3621 4431 6621 613
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 8271 7561 7691 7681 8641 7201 6901 6861 787
    2017 2020 - - - - - - -
    1 7671 754-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee Ă  partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Beaulieu-lès-Loches se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B). Une école maternelle publique et une école élémentaire publique accueillent les élèves de la commune.

    Culture locale et patrimoine

    Dans la ville

    L'Abbatiale
    L'abbatiale Saint-Pierre-Saint-Paul de Beaulieu-lès-Loches.

    Trois églises ont été bâties dans la ville : Saint-Pierre, Saint-Laurent et Saint-André ; aujourd'hui seules les deux premières sont encore debout, Saint-Laurent n'est plus utilisée pour le culte, mais pour des manifestations culturelles.

    Foulque Nerra a entrepris la construction de l'abbaye de la Trinité à son retour de croisade, vers 1010. L'abbatiale de la Trinité est construite par son fils Geoffroy Martel. La restauration du clocher entreprise à partir de 2016 a permis de trouver deux poutres datées par de 1163 et 1164, ce qui permet d'estimer sa réalisation dans la décennie 1160-1170[40]. Foulque Nerra y a été inhumé. L'abbatiale a été partiellement détruite au cours de la guerre de Cent Ans, elle a été partiellement reconstruite sous l'abbatiat de Guillaume III Moreau de Beauregard (1442-1458), puis de l'abbé Hugues III de Fumée (1485-1494) et de son neveu et successeur Hardouin de Fumée (1494-1521). Seules quatre travées de la nef ont été reconstruites. L'église est devenue paroissiale sous la dédicace à Saint-Pierre-Saint-Paul. La façade actuelle de la nef n'a été construite qu'en 1902-1906. Des bâtiments conventuels, il reste le bâtiment qui est occupé par la mairie dont la première pierre a été posée le 3 février 1700, et des arcades du cloître dans les jardins entourant l'abbaye.

    Rue Georges-Patry, il subsiste l'ancienne maladrerie.

    Il existait aussi un quartier aristocratique avec plusieurs hôtels dont la maison du Grenier à sel, la tour Chevaleau (aménagé autour de 1300, conserve des décors peints) et la Maison des Templiers. Cette dernière a conservé une partie de ses dispositions d'origines, dont une grande salle originellement couverte d'un grand berceau de pierre. Le départ d'une hôte de cheminée à la riche mouluration est encore visible[41].

    Le couvent des Viantaises, aujourd'hui disparu, a été fondé en 1643, par Catherine-Angélique et Rénée-Thérèse de Boursault, filles du marquis de Viantais, le seigneur de Bridoré. Les nonnes qui y vivaient étaient les chanoinesses régulières de l'Ordre de Saint-Augustin, filles de la mère de Dieu et elles étaient issues des plus grandes familles de la région. Isolé du monde par un mur de cinq mètres de haut, toujours visible, le couvent était situé dans une zone marécageuse, néfaste à la santé des religieuses dont un certain nombre mourait de fièvre, malgré leur jeune âge. Ce monastère a été dissous en 1791, à la suite de l'opposition des nonnes à la réorganisation de l'Église amenée par la Révolution française[42].

    Hors la ville

    Sur les hauteurs de Beaulieu existe le cromlech de la Croix Bonnin, monument mégalithique dont l'origine préhistorique semble cependant toujours être discutée.

    Une léproserie, bâtie au XIIe siècle, est encore visible hors les murs de la ville. De la maladrerie de la Madeleine ne subsiste que la chapelle. Le canal de Beaulieu était commandé par les moines pour drainer les eaux de l'Indre et faciliter la construction des moulins. Les remparts sont encore visibles mais les portes ont disparu à la fin du XVIIIe siècle car elles gênaient le transport du bois. Dans le bâti remarquable de la ville, vous avez la tour Chevaleau[41] datant du XIIe siècle. Un petit donjon sur la route de Jérusalem.

    Durant la Guerre de Cent Ans, la ville est assiégée, mise à sac et sert de quartier général aux troupes assiégeant la forteresse de Loches. De cette période difficile, la ville de Beaulieu ne se relève pas. Malgré le retour des rois en Touraine (Charles VII ayant vécu à Loches) et des installations de familles nobles dans la ville (maison d'Agnès Sorel), la situation ne s'améliore pas. Les guerres de religion ramènent les troubles dans la ville qui s'endort doucement.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Beaulieu-lès-Loches

    Les armes de Beaulieu-lès-Loches se blasonnent ainsi :

    D'argent à une fleur de lys de gueules, au chef d'azur chargé de trois étoiles du champ[43].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Une inondation de plaine se produit lorsque le niveau d'un cours d'eau, généralement à la suite de fortes précipitations, monte progressivement jusqu'à l'envahissement du lit moyen, voire du lit majeur, pendant une période plus ou moins longue[7].
    2. Le classement en liste 1 est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
    3. Ce classement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.
    4. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Rapport de Présentation, Plan Local d'Urbanisme de Beaulieu-lès-Loches, (lire en ligne), p. 6
    2. « POP : la plateforme ouverte du patrimoine », sur culture.gouv.fr (consulté le )
    3. Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Valençay, consulté le 15 août 2014.
    4. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    5. « Carte hydrologique de Beaulieu-lès-Loches », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Fiche Sandre - l'Indre », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    7. « Les inondations lentes », sur Observatoire régional de Risques majeurs en Provence-Alpes Côte d'Azur (consulté le ).
    8. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 19.
    9. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 62.
    10. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 1 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 2 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
    12. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    13. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
    14. « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 de Loches », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    25. « Les risques près de chez moi - commune de Beaulieu-lès-Loches », sur Géorisques (consulté le )
    26. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    27. « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur www.indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    28. « Atlas du risque de feux de forêt en Centre – Val de Loire », sur www.centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le )
    29. « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur www.indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
    30. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    31. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    32. Loches et la Touraine du Sud, Bernard Briais, CLD
    33. Histoire de l'abbaye de la ville de Beaulieu, L. Archambault
    34. « Commune de Beaulieu-lès-Loches (37020) », sur insee.fr (consulté le )
    35. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Beaulieu-lès-Loches, consultée le 27 octobre 2017
    36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    40. Gérard Fleury, Indre-et-Loire. Beaulieu-lès-Loches. Restauration du grand clocher ouest de l'abbatiale, dans Bulletin monumental, 2019, tome 177, no 2, p. 168-171, (ISBN 978-2-901837-78-7).
    41. Gaël Carré, « Trois exemples d'habitat aristocratique en Tourraine (XIIe-XIVe siècles) », in Bulletin Monumental, 1999-1, p. 43-62, (lire en ligne).
    42. Découvrir la Touraine, la vallée de l'Indre, Bernard Brias, CLD
    43. Le blason de la commune sur Gaso. Consultation : mars 2009.
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