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Beaulieu (Orne)

Beaulieu est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 199 habitants[Note 1].

Beaulieu
Beaulieu (Orne)
Le clocher de l'église Notre-Dame.
Blason de Beaulieu
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Orne
Arrondissement Mortagne-au-Perche
Intercommunalité Communauté de communes des Hauts du Perche
Maire
Mandat
Emmanuel Le Secq
2020-2026
Code postal 61190
Code commune 61034
Démographie
Gentilé Belloquois
Population
municipale
199 hab. (2020 en diminution de 5,69 % par rapport à 2014)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 40′ 49″ nord, 0° 44′ 38″ est
Altitude Min. 188 m
Max. 234 m
Superficie 18,06 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction L'Aigle
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tourouvre au Perche
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Beaulieu
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Beaulieu
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Beaulieu
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Beaulieu

    Géographie

    Le territoire de Beaulieu est situé dans la région naturelle du Perche sur un plateau de faible altitude (100 à 250 m) au relief peu différencié. Le sol est composé d'une épaisse couverture d'altérites (roches formées par évolution sur place de formations plus anciennes : elles constituent des sols résultants au départ de matière par dégradation de la roche-mère (actions chimiques, gel) riches en silex, de 20 à 30 mètres d'épaisseur, masquant totalement le substrat crayeux.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 9,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 741 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1988 à 2020 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records BEAULIEU (61) - alt : 217 m 48° 40′ 06″ N, 0° 41′ 54″ E
    Statistiques établies sur la période 1988-2010 - Records établis sur la période du 01-11-1988 au 31-12-2020
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,8 0,6 2 3 6,5 9,1 11,1 10,9 8,1 6,5 3,1 0,9 5,2
    Température moyenne (°C) 3,6 4,2 6,7 8,6 12,5 15,4 17,6 17,6 14,1 10,9 6,4 3,6 10,1
    Température maximale moyenne (°C) 6,4 7,9 11,5 14,1 18,5 21,7 24,1 24,2 20,2 15,3 9,8 6,4 15
    Record de froid (°C)
    date du record
    −16
    02.01.1997
    −17,5
    11.02.12
    −14
    13.03.13
    −7
    08.04.03
    −3
    05.05.1996
    −3
    05.06.1991
    1
    11.07.1990
    0
    29.08.1989
    −2
    25.09.03
    −7
    30.10.1997
    −10,5
    30.11.1989
    −12
    04.12.10
    −17,5
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16,5
    27.01.03
    22
    27.02.19
    22,5
    30.03.17
    28,5
    20.04.18
    30,5
    27.05.05
    36,5
    20.06.17
    40
    25.07.19
    39
    06.08.03
    36
    14.09.20
    28,5
    01.10.11
    22,5
    01.11.15
    16
    17.12.15
    40
    2019
    Précipitations (mm) 84,6 72,4 62,5 58 59,6 57,3 55,5 47,1 57,2 79,3 78,8 95,3 807,6
    Source : « Fiche 61034001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Beaulieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [9] - [10] - [11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de l'Aigle, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 32 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12] - [13].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,2 %), forêts (17,7 %), prairies (12,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].

    Toponymie

    Beaulieu vient du latin bellus locus, « lieu beau », nommé ainsi pour sa beauté[16], endroit agréable à habiter.

    De nombreuses communes portent ce nom.

    Le gentilé est Belloquois.

    Histoire

    Tout comme les villages de Charencey, Moussonvilliers, Normandel et Saint-Maurice-lès-Charencey, La Trinité-sur-Avre dépendait au XIIIe siècle de la châtellenie de Châteauneuf-en-Thymerais[17] dont les seigneurs successifs régnaient sur le Thymerais et guerroyaient au nom des rois de France contre les ducs de Normandie et les Anglais.

    Le 30 juillet 1823, la commune de La Trinité-sur-Avre (ou simplement La Trinité, 166 habitants en 1821, au sud-ouest du territoire) est réunie à celle de Beaulieu (309 habitants)[18] - [19].

    Héraldique

    Blason de Beaulieu Blason
    Coupé : au 1er parti au I d'azur à trois fleurs de lis d'or et au II de gueules à deux léopards d'or ; au 2e d'argent à la fasce ondée d'azur en chef et à la fasce de sinople en pointe[20].
    Détails
    Les deux léopards d'or sur champ de gueules rappellent les armes de la Normandie.

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1941 1971 Jean Renouard-Larivière
    1971 1977 René Joui
    1977 juin 1995 Bernard Le Secq DVD
    mars 2014 Éric Quénardel FN[21] Agriculteur
    [22] En cours Emmanuel Le Secq[23] SE Agriculteur, président de la communauté de communes
    Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous.

    Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[23].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].

    En 2020, la commune comptait 199 habitants[Note 7], en diminution de 5,69 % par rapport à 2014 (Orne : −3,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Beaulieu a compté jusqu'à 422 habitants en 1836.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    327239352309422383399333358
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    331304312298305295276268280
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    307323264311329300251260243
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
    232213182186186205210211211
    2020 - - - - - - - -
    199--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Héraldique

    Blason de Beaulieu Blason
    Coupé : au 1er parti au I d'azur à trois fleurs de lis d'or et au II de gueules à deux léopards d'or ; armés et lampassés de gueules, l'un au-dessus de l'autre, au 2e d'argent à la fasce ondée d'azur en chef et à la fasce de sinople en pointe[20].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Fiche du Poste 61034001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de L'Aigle », sur insee.fr (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    15. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    16. Julien-Michel Gandouin, Dictionnaire universel françois et latin, 1732, p. 945.
    17. Chartes servant de pièces justificatives à la géographie du Perche par le vicomte de Romanet
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : La Trinité », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    20. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.
    21. Annuaire des Mairies de l'Orne (61), 183 p. (ISBN 978-2-35258-161-1, lire en ligne).
    22. « Emmanuel Le Secq, nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    23. Réélection 2020 : « Municipales 2020 à Beaulieu. Emmanuel Le Secq réélu et candidat à la CDC », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    27. « Œuvres mobilières à Beaulieu », base Palissy, ministère français de la Culture.

    Liens externes

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