Beaulieu-les-Fontaines
Beaulieu-les-Fontaines est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
Beaulieu-les-Fontaines | |||||
Mairie de Beaulieu-les-Fontaines. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Compiègne | ||||
Intercommunalité | CC du Pays des Sources | ||||
Maire Mandat |
Robert Piechon 2020-2026 |
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Code postal | 60310 | ||||
Code commune | 60053 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bellifontains, Bellifontaines | ||||
Population municipale |
591 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 47 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 39′ 39″ nord, 2° 54′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 67 m Max. 106 m |
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Superficie | 12,6 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Noyon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Thourotte | ||||
Législatives | 6e circonscription de l'Oise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://www.beaulieu-les-fontaines.fr/ | ||||
Géographie
Description
Beaulieu-les-Fontaines est un village picard du Noyonnais situé à 11 km au nord-ouest de Noyon, 28 km au nord de Compiègne, 34 km au sud-ouest de Saint-Quentin et cinquante au sud-est d'Amiens.
Il est limité au sud-ouest par l'ancienne route nationale 334 (actuelle RD 934 reliant Amiens à Soissons).
Au XIXe siècle, Louis Graves indiquait « Le territoire de Beaulieu, qui a sa principale dimension dans la direction de l'est à l'ouest, est formé de coteaux. couverts par la forêt de Bouvresse, occupant toute la région septentrionale, et de terres labourables qui comprennent au plus un quart de la superficie. Plusieurs sources prennent naissance dans cette dernière partie du sol, qui est de nature glaiseuse. Il y a quelques mares, et l'on voit au nord du village, dans la forêt, un étang ayant environ deux hectares d'étendue[1] ».
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ribecourt », sur la commune de Ribécourt-Dreslincourt, mise en service en 1976[8] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[9] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 738,4 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 28 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,3 °C pour 1981-2010[13], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Beaulieu-les-Fontaines est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Noyon dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18] - [19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73 %), forêts (17,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %), zones urbanisées (3,4 %), prairies (0,1 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 260, alors qu'il était de 258 en 2013 et de 243 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 83,8 % étaient des résidences principales, 5,8 % des résidences secondaires et 10,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 87,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 12,1 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Beaulieu-les-Fontaines en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5,8 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 73,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].
Toponymie
Beaulieu-les-Fontaines est anciennement attesté sous les formes Beaulieu-le-Comte et Beaulieu-en-Vermandois, probablement en raison de son appartenance au territoire historique du Vermandois, qui était très vaste à l'époque du Haut Moyen Âge.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale de signification apparente « beau lieu » qui peut aussi avoir le sens d’« endroit agréable à habiter ». Albert Dauzat ne cite aucune forme ancienne, ce qui signifie qu'il n'en connait pas. En revanche, les autres Beaulieu sont souvent attestés au Moyen Âge sous la forme latinisée Bellus Locus[22], dont les éléments latins bellus et locus ont donné l'ancien français bel > beau et lieu. On note en gallo-roman BELLU et LOCU.
C'est aux environs de 1835 que le nom de Beaulieu-le-Comte disparait au profit de celui de Beaulieu-les-Fontaines en raison de l'existence de ses fontaines[23].
De nombreuses communes portent ce nom unique[24]. Pour éviter les confusions , on indique le département entre parenthèses: ce sont Beaulieu (Ardèche), Beaulieu (Cantal), Beaulieu (Côte-d'Or), Beaulieu (Hérault), Beaulieu (Indre), Beaulieu (Isère), Beaulieu (Haute-Loire), Beaulieu (Nièvre), Beaulieu (Orne), Beaulieu (Puy-de-Dôme). Certaines communes ont adjoint, pour se différencier, un mot indiquant leur situation: Beaulieu-les-Fontaines, Beaulieu-sur-Mer, Beaulieu-sur-Loire, Beaulieu-sur-Layon, Beaulieu-sous-la-Roche, Beaulieu-sur-Dordogne, Beaulieu-sur-Sonnette, Beaulieu-sur-Oudon, Beaulieu-en-Argonne, Beaulieu-lès-Loches, Beaulieu-sous-Parthenay.
Le gentilé des habitants de ces divers Beaulieu est très varié : Beaulieusard, Beaulieurois, Bellilocien, Bellieurain, Bellilocois, Belliloquois, Belliloqueteux, Belliquière, Berlugan, Beloudonien.
Histoire
Moyen Âge
Un gisement mésolithique est identifié sur le territoire .
Lieu assez considérable au Moyen Âge, Beaulieu portait le titre de bourg ou de ville[1]. Il y avait trois forteresses dont les traces sont encore visibles : un donjon octogonal (au centre du village), une autre près de la forêt de Bouvresse, au lieu-dit le Bouquet, qui portait le nom de fort de Namur, la troisième au lieu-dit le Vieux-Montel[1].
Il existait un prieuré fondé au XIIe siècle, dépendant de l'abbaye Saint-Crépin-le-Grand de Soissons, Auguste Lognon le fait dépendre de l'Abbaye Saint-Barthélemy de Noyon[25], et un couvent dépendant des religieuses de Sainte Catherine de Sienne .
En 1430, après sa capture, Jeanne d'Arc est enfermée dans le château de Beaulieu. Elle y est bien traitée et il lui est laissé son propre intendant, Jean d'Aulon. Incarcérée au premier étage d'une tour d'enceinte, elle pouvait quitter sa geôle pour aller prier dans la chapelle du château. Fin mai, elle réussit à déplacer deux solives du plancher et se laisse glisser jusqu'au rez-de-chaussée, probablement à l'aide d'une corde. Elle parvinet jusqu'à l'entrée du château mais une ronde la surprit. Ce fut la première des deux tentatives de fuite de Jeanne.
Le gouverneur de Beaulieu, Jacob Estobert renforce la garde, interdit les sorties et retient Jeanne dans un sombre réduit, avant son transfert pour le château de Beaurevoir.
En 1465 et 1476, Beaulieu est deux fois assiégé, pris et détruit par les Bourguignons[1]. La seigneurie appartenait à la maison de Nesle et fit partie du marquisat de ce nom, érigé au XVIe siècle[1].
La cure avait été constituée en paroisse au XIIIe siècle .
Les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem possédaient des terres du membre de Beaulieu qu'ils avaient obtenues de Germain-Louis Chauvelin, le , en échange de la commanderie de Santeny[26] - [27]. Le membre relevait de la commanderie du Plessis.
Les ruines du château ont perduré jusqu'en 1793, époque à laquelle elles furent démolies comme reste de la féodalité, par ordre des représentants du peuple en mission[1].
En 1850, la commune disposait d'une école, d'un presbytère, d'un lavoir public, ainsi que d'une place plantée et d'un jeu d'arc. On y trouvait deux fours à chaux et deux moulins à vent. Une grande partie de la population était alors employée aux travaux de la forêt, mais comprenait également des sabotiers et des tisserands. Des femmes s'occupaient « d'enfants trouvés qui leur sont amenés de Paris par des commissionnaires de la commune de Thiescourt »[1].
Le XXe siècle
Lors de la Première Guerre mondiale, le village est occupé par l'armée allemande dès le et une partie de ses habitants étant demeurée sur place, les hommes en âge de se battre sont faits prisonniers et déportés en Allemagne
La commune est libérée le 18 mars 1917 à la suite du repli allemand « Alberich » mais les habitants ont été déplacés, les "bouches inutiles" vers Noyon, les autres à l'arrière des nouvelles lignes. Les Allemands dynamitent l'église lors de leur retraite, afin de faire tomber le clocher pour barrer la route, mais celui-ci s'affaissa sur lui-même.
La commune redevient française pendant une année mais demeure en zone avancée sous contrôle militaire strict.
Le 24 mars 1918, trois jours après une offensive allemande au départ de Saint-Quentin, la commune est de nouveau envahie mais ses habitants ont eu le temps de fuir sur ordre de l'armée française et dans la crainte de vivre une nouvelle occupation. La commune est enfin libérée le 2 septembre 1918[28].
Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[29] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [30].
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Lassigny[31]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Thourotte
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Oise.
Intercommunalité
Beaulieu-les-Fontaines est membre de la communauté de communes du Pays des Sources, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 19976 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Liste des maires
Équipements et services publics
Enseignement
Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Candor, Ecuvilly, Ognolles et Solente par un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) L'école de Beaulieu accueille les classes de maternelles et de CP[34].
Une maison familiale et rurale (MFR) se trouve également à Beaulieu.
Postes et télécommunications
Beaulieu-les-Fontaines dispose d'une agence postale communale[35].
Santé
La commune est, en 2021, dépourvue de médecin et pourrait bénéficier d'une maison de santé que créerait l'intercommunalité[36].
Une maison de retraite, la résidence Bellifontaine, destinée aux personnes âgées dépendantes et gérée par l’hôpital de Compiègne-Noyon, est implantée à Beaulieu. Elle dispose de 67 lits dont 12 en Unité Protégée Alzheimer[37]{{.}}[38].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[40].
En 2020, la commune comptait 591 habitants[Note 10], en diminution de 3,75 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,3 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 308 hommes pour 294 femmes, soit un taux de 51,16 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Vie associative
- Association des chasseurs de Beaulieu-les-Fontaines
- Association pour la valorisation des races d'animaux d'ornement
- Lors de certaines fêtes, l'eau de la fontaine de la place est remplacée par du vin.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Jean-Baptiste, dont le clocher avait été dynamité en 1917. Les parties subsistantes, qui dataient de la fin XIIe siècle, ont été détruites pour permettre la construction en 1928-29 de l’édifice actuel réalisé en sur les plans de l’architecte compiégnois Jean Stra. Son clocher de style art déco forme également le porche et passe d'une structure carrée au sol pour devenir octogonal sous la flèche. Les trois travées de la nef sont marquées par des pignons indépendants. Le baldaquin de l'ancienne église a été préservé[44]
- Fontaines[45] :
- La fontaine Saint-Jean (ou fontaine Cayeux) sur la rue du parc Saint-Jean, édifiée en 1834 et restaurée en 1977, et dont l'eau est issue d’une couche de lignite qui s’étend sous les terres de l’ancienne forêt de Bouvresse ;
- la Fontaiine Lematte, située en périphérie de Beaulieu. C'est une résurgence d’eau souterraine dont la fontaine, édifiée en 1833 et qui porte le nom du fermier qui acheta en juin 1791 les terres où s’érige toujours la fontaine, dont les eaux sont ferrugineuses. Elle a été restaurée en 2002 par un chantier jeunes, puis en 2015
- Fontaine Saint-Pierre, proche de la fontaine Saint-Jean. Elle a été redécouverte en 2015 à l'occasion des travaux de rénaturation du ru
- Fontaine de la Grand Place, qui, avant l'adduction d'eau potable dans les logements, était le principal point où les habitants pouvaient puiser de l'eau
- Vestiges du château féodal (une tour, restaurée au XVIIe siècle), située dans l'enceinte de la Maison Familiale Rurale).
- Ancien pigeonnier de trois étages.
- Ancienne gendarmerie (actuellement résidence privée).
- Statue de Jeanne d'Arc.
- Anciens blockhaus de la Première Guerre mondiale[46]
- Cachot de Jeanne d'Arc[46] - [47].
- Circuit de découverte du patrimoine du village, organisé avec une application sur smartphone[48] - [49].
- Le circuit des Arcs, circuit de promenade long de 6 km qui débute à la Grand'Place de Beaulieu-les-Fontaines et permet de découvrir également Écuvilly[50]
- Fontaine de la Grand-Place.
- L'église Notre-Dame.
- Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
- Jeanne d'Arc (1412-1431) est enfermée un mois au donjon (juin 1430) par les Bourguignons après sa capture à Margny-lès-Compiègne le 23 mai 1430 . Son cachot aurait été, soi-disant, l'oratoire souterrain de la chapelle du château .
- Le dernier seigneur de Beaulieu avant la Révolution française est Louis Joseph Augustin de Mailly, baron de Beaulieu et marquis de Nesle. Il fait partie des émigrés durant la Révolution[23].
- Pierre Eloy Sezille (mort en 1865), ancien curé de Beaulieu après avoir été soldat dans l'armée Napoléonienne où il participe à la campagne de Prusse, dont les victoires d’Iéna et d’Eylau puis instituteur à Noyon[46].
- Raymond Moritz, peintre (1891-1950), qui a réalisé dans la chapelle un ensemble consacré à Jeanne d'Arc, exécuté pour la commémoration de 1930.
Héraldique
Blason | D'azur à l'épée haute d'argent, garnie d'or, enfilée en chef d'une couronne du même et accostée de deux fleurs de lis d'or[51]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune de Beaulieu-les-Fontaines -60053) », Recensement général de la population de 2018, INSEE, (consulté le ).
- « Beaulieu-les-Fontaines », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Beaulieu-les-Fontaines » sur Géoportail.
- Carte spéciale des régions dévastées : 22 SO, Laon [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Ce maire est nommé sur le monument de la fontaine Saint-Jean en 1849
- Il rachète avec le Dr Dubois, médecin à Amiens, le domaine de Beaulieu le 23 juillet 1833
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Site de l'Insee
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Beaulieu-les-Fontaines » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Beaulieu-les-Fontaines - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Beaulieu-les-Fontaines - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Oise » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
- Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Lassigny, arrondissement de Compiègne (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 111 p. (lire en ligne), p. 43-46, sur Google Books.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Ribecourt - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Beaulieu-les-Fontaines et Ribécourt-Dreslincourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Ribecourt - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Beaulieu-les-Fontaines et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Noyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 62b et 63a.
- « Les Anciens Maires », Le conseil municipal, sur https://www.beaulieu-les-fontaines.fr (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
- Revue Mabillon, janvier 1989 sur Gallica.
- Archives nationales S 5092
- Mannier (1872) p. 26-27
- « Beaulieu-les-Fontaines dans la Grande guerre », Mémorial 1914-1918 des victimes civiles de l'Oise (consulté le ).
- Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
- Journal officiel du 18 février 1921, p. 2098.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Réélu pour le mandat 2014-202 : « Beaulieu-les-Fontaines », Cartes de France (consulté le ).
- « Compte-rendu du conseil municipal du 27 mai 2020 » [PDF], Publications municipales / compte-rendus, sur https://www.beaulieu-les-fontaines.fr (consulté le ).
- « Le RPI ou Regroupement Pédagogique Intercommunal », Les écoles, sur https://www.beaulieu-les-fontaines.fr (consulté le ).
- « Agence postale », Vivre dans la commune, sur https://www.beaulieu-les-fontaines.fr (consulté le ).
- Stéphane Le Barber, « Privée de généralistes, Lassigny veut des médecins salariés : Le Pays des sources et la municipalité lachenoise ont décidé de s’unir, après le départ à la retraite des deux docteurs du bourg : l’un cherche à attirer des praticiens rémunérés par la collectivité, l’autre propose des locaux aux libéraux tentés de s’installer », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Cette collectivité envisage de fonder sa structure là où le besoin sera le plus aigu : à Lassigny, donc, Beaulieu-les-Fontaines – où le médecin libéral n’exerce plus –, ou encore à Conchy-les-Pots ».
- « L’art-thérapie s’impose à la maison de retraite de Beaulieu-les-Fontaines », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « EHPAD Résidence Bellifontaine », Vivre dans la commune, sur https://www.beaulieu-les-fontaines.fr/ (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Beaulieu-les-Fontaines (60053) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
- Dominique Vermand, « Beaulieu-les-Fontaines, église Saint-Jean-Baptiste : Diocèse : Noyon », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, https://www.eglisesdeloise.com/monument/beaulieu-les-fontaines-eglise-saint-jean-baptiste/ (consulté le ).
- « Les fontaines », Patrimoine et tourisme, sur https://www.beaulieu-les-fontaines.fr (consulté le ).
- Marie-Christine Leroy, « Beaulieu-les-Fontaines, le village du cachot de Jeanne d’Arc, prend de la cote : Une association est née pour défendre le patrimoine de la commune où Jeanne d’arc aurait été emprisonnée. Les visites du cachot et du sanctuaire sont de plus en plus demandées », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Beaulieu-les-Fontaines au cœur des villes johanniques », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Beaulieu-les-Fontaines, un village à découvrir avec son smartphone : La commune a lancé un circuit permettant aux visiteurs de flasher des QR Codes pour pénétrer de façon ludique dans les secrets de son patrimoine historique », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Alexis Bisson, « A Beaulieu-les-Fontaines, le patrimoine se découvre sur l’écran de son smartphone : La commune de 600 habitants inaugure ce vendredi un circuit numérique permettant de découvrir son patrimoine. On y parle de Jeanne d’Arc, mais pas seulement », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Les randonnées : le Circuit des Arcs », Patrimoine et tourisme, sur https://www.beaulieu-les-fontaines.fr (consulté le ).
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.