Éric Freysselinard
Éric Freysselinard, né le , est un haut fonctionnaire français.
| Directeur Institut des hautes études du ministère de l'Intérieur | |
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| depuis le | |
| Préfet de Meurthe-et-Moselle | |
| - | |
Philippe Mahé (d) | |
| Directeur des stages (d) École nationale d'administration | |
| - | |
Gilbert Payet (d) Pascal Sanjuan (d) | |
| Préfet de l'Aude | |
| - | |
Anne-Marie Charvet (en) Louis Le Franc (d) | |
| Préfet de la Haute-Saône | |
| - | |
Pierre-André Durand (d) |
| Naissance | |
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| Nom de naissance |
Éric Pierre Marie Freysselinard |
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activité | |
| Père |
Pierre Freysselinard (d) |
| Conjoint |
Bénédicte Freysselinard (d) (depuis ) |
| Site web | |
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| Distinctions |
En 2020, il est nommé à la tête de l'Institut des hautes études du ministère de l'Intérieur.
Biographie
Famille
Éric Pierre Marie Freysselinard naît le à Neuilly-sur-Seine du mariage de Pierre Freysselinard, cadre commercial, et de Christiane Maincent[1].
Il est l'arrière-petit-fils du président de la République Albert Lebrun, auquel il a consacré une biographie[1].
En 1986, il épouse Bénédicte Auberger. De ce mariage naissent quatre enfants[1].
Formation
Après des études secondaires à l'école Pierre-Brossolette de Châtenay-Malabry, au lycée Sainte-Jeanne-d'Arc de Sceaux, à l'institution Saint-Aspais à Melun, il poursuit des études supérieures à l'Université Paris-Sorbonne. Il réussit le concours de l'agrégation d'espagnol en 1986. Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (IEP)[1].
Carrière professionnelle
Éric Freysselinard commence sa carrière en tant que professeur d'espagnol au lycée de Chelles de 1986 à 1987, puis à Saint-Quentin-en-Yvelines de 1987 à 1991[1].
Il intègre ensuite l'École nationale d'administration (ENA) dans la promotion Antoine-de-Saint-Exupéry (1992-1994)[1].
À sa sortie de l'ENA en 1994, il est nommé directeur du cabinet du préfet du Maine-et-Loire, puis en 1996 secrétaire général adjoint de la préfecture du Rhône, inspecteur de l'administration en 1999. Il intègre en 2000 le ministère de l'Intérieur où il est nommé chef du bureau des services publics locaux puis directeur adjoint en 2002 et directeur du cabinet du ministre Patrick Devedjian. En 2004 il est nommé directeur de cabinet du préfet de la région Île-de-France Bertrand Landrieu, puis en 2007 directeur de cabinet du secrétaire d'Etat Roger Karoutchi. En 2008, il est nommé préfet délégué pour l'égalité des chances auprès du préfet de l'Essonne Jacques Reiller, préfet de la Haute-Saône en 2010, préfet de l'Aude en 2012. Il quitte la préfectorale en 2013 après avoir été nommé directeur des stages à l'ENA mais y revient en 2017 quand il est nommé préfet de Meurthe-et-Moselle[1] - [2] - [3] - [4]. Le , il est nommé à la tête de l'Institut des hautes études du ministère de l'Intérieur (IHEMI) nouvellement créé[5] - [6] et conséquemment vice-président associatif de Francopol [7].
En 2019, il est élu vice-président de l’association du corps préfectoral et des hauts fonctionnaires du ministère de l’intérieur et réélu en 2020[8].
Prises de position
Membre du Mouvement des jeunes giscardiens à partir de 1981, Éric Freysselinard crée à la Sorbonne une section du Collectif des étudiants libéraux de France. Il est élu aux conseils d'UER et d'université[9] - .
En 2012, préfet de l'Aude, il met en place et coordonne le dispositif de sécurité destiné à éviter des débordements autour du village de Bugarach[10], considéré alors par la rumeur comme étant l'un des seuls villages devant survivre à la fin du monde programmée le [11]. L'événement déclenche un engouement médiatique sans précédent dans la région[12].
Partisan de la ligne dure, il mobilise toujours d’importants moyens policiers lors des manifestations et rassemblements de Gilets jaunes dont il devient l'une des cibles régulières. En 2018, il est vivement interpellé par des manifestants[13]. En , il est mis fin à ses fonctions de préfet de Meurthe-et-Moselle et est nommé, en septembre, directeur de l'Institut des hautes études du ministère de l'intérieur (IHEMI). Le Réseau éducation sans frontières (RESF) lui reproche son intransigeance face à la situation des migrants[14]. Par ailleurs « lui dont les marqueurs se trouvent plus à droite »[14] et qui est réputé proche de l'ancien maire de Nancy Laurent Hénart, est témoin du basculement de la ville à gauche aux municipales de juin 2020[13].
Publications
Éric Freysselinard est l'auteur de plusieurs ouvrages sur l’apprentissage et la connaissance des langues espagnole et catalane ainsi que d'ouvrages historiques dont une biographie d'Albert Lebrun.
Ouvrages didactiques
- Ser y estar, Ophrys, 1990, — révisé en 1998 et en 2013 sous le titre Dictionnaire d'usage du verbe être en espagnol, 272 pages
- Les 3 500 Mots essentiels, Ophrys, 1997, 114 pages — manuel d'espagnol
- Le Mot et l'Idée, t. II, Ophrys, 1997, 205 pages — manuel d'espagnol
- Grammaire et vocabulaire du catalan, Ophrys, 2002, 224 pages
- Avec Jacques Caro, L'espagnol par la presse, Ophrys, 2013, 256 pages
- Grammaire de l'espagnol contemporain, Ophrys, 2015, 257 pages
Ouvrages historiques
- Avec Alain Chevalier et Bénédicte Freysselinard, Un décor pour la République : le château de Vizille dans les années 1920 et 1930, Lyon, Fage, 2011 (ISBN 978-2-84975-247-0).
- Albert Lebrun : le dernier Président de la IIIe République, Paris, éditions Belin, , 587 p. (ISBN 978-2701182445, BNF 43686062).
- L'ouvrage obtient le prix de l'Académie de Stanislas[16].
- Recension dans la revue Commentaire, 2014/4 (numéro 148) [lire en ligne]
- Recension dans le quotidien Le Berry républicain du [lire en ligne]
- Comment la IIIe République a sombré : journal de Marguerite Lebrun ( – ) (préf. Jean El Gammal), Presses universitaires de Nancy - Éditions universitaires de Lorraine, , 374 p. (ISBN 978-2814305106).
- Recension de Paul François Trioux dans la revue Historia le [lire en ligne]
- Recension de Bernard Dubois dans la revue La Jaune et la Rouge en [lire en ligne]
- Journal de guerre de Marguerite Lebrun, épouse du dernier président de la IIIe République ( – ) (préf. Nicolas Roussellier), Presses universitaires de Grenoble, coll. « Résistances », , 516 p. (ISBN 978-2706142628).
Distinctions
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Liens externes
- Site officiel
- Pierre Taribo, article consacré à Éric Freysselinard en janvier 2018, [lire en ligne]
Notes et références
Notes
Références
- Who's Who in France, Ă©dition 2015, p. 928.
- « Eric Freysselinard », sur le site du quotidien Les Échos, (consulté le ).
- L. V., « UN NOUVEAU PRÉFET POUR LA HAUTE-SAÔNE », sur le site du journal La Presse de Vesoul, (consulté le ).
- « Le préfet de l'Aude nommé directeur des stages à l'ENA », sur le site de France 3, (consulté le ).
- « Arrêté du 29 septembre 2020 portant nomination du chef du service à compétence nationale dénommé « Institut des hautes études du ministère de l'intérieur » »
- Marie Desrumaux, « Éric Freysselinard est nommé chef de l’IHEMI- AEFinfo », sur www.aefinfo.fr, (consulté le )
- « Nomination de M. Eric Freysselinard au poste de Vice-président associatif », sur francopol.org, (consulté le )
- « Le bureau de l'ACP », sur ACP (consulté le )
- « L’Archive du lundi n°72 – De l’espagnol à la préfectorale ! », sur le site de l'Institut d'études hispaniques (consulté le ).
- « Bugarach : le préfet justifie le déploiement des gendarmes », Le Figaro.
- « Fin du monde : pourquoi Bugarach est-il le refuge des believers ? », 20 Minutes.
- « Bugarach 244 journalistes attendent la fin du monde qui ne viendra pas », Rue89.
- Nicolas Zaugra, « Eric Freysselinard, préfet de Meurthe-et-Moselle va être remplacé par Arnaud Cochet », sur le site de Lorraine Actu, (consulté le ).
- « Le préfet Eric Freysselinard quitte la Meurthe-et-Moselle », sur le site du quotidien L'Est républicain, (consulté le ).
- Pierre Taribo, « Éric Freysselinard, nouveau préfet de Meurthe-et-Moselle, homme de dialogue », sur le site de l'hebdomadaire lorrain La Semaine, (consulté le ).
- Geneviève Kormann, « Rencontre avec Éric Freysselinard à Villers-lès-Nancy », sur associationplumesaconnaitre.com, (consulté le ).
- DĂ©cret du 2 avril 2010 portant promotion et nomination..
- DĂ©cret du 15 mai 2006 portant promotion et nomination..
- « Nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres - hiver 2019 », sur le site du ministère de la Culture (consulté le ).
- Arrêté du ministre de l'Intérieur du 16 juin 2019.