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Geek

Un geek [ɥik][1] (de l'anglais : [ɥiːk][2] ) est une personne passionnée par un ou plusieurs domaines précis, le plus souvent pour les domaines liés aux « cultures de l'imaginaire » (certains genres du cinéma, les séries, la bande dessinée, les jeux vidéo, les jeux de rÎles les wargames), ou encore aux sciences, à la technologie et l'informatique[3]. Cette définition est celle qui ressort le plus souvent, bien qu'elle puisse varier d'un individu à l'autre. Au féminin, le terme « geekette » est souvent employé.

BanniĂšre de l'association Free Geek (en) et image gonflable de Tux, la mascotte du noyau Linux.

Du fait de ses connaissances pointues, le geek est parfois perçu comme trop cérébral[4]. Le mot a été peu à peu utilisé au niveau international sur Internet de maniÚre revendicative par les personnes s'identifiant comme telles. Le terme a alors acquis une connotation méliorative et communautaire.

Avec le succÚs commercial des gadgets de techniques avancées, une personne qui aime de tels objets voudra s'autoproclamer « geek », bien que cela ne corresponde ni au sens premier (passionné) ni au second (péjoratif) du terme[5]. Il y a souvent confusion entre les geeks, les nolifes, les gamers, les otaku, les nerds[3], voire les hackers[6].

Son comportement d'avant-garde peut en faire un lead user typique.

Cependant, bien que le geek ne soit pas à confondre avec le nolife ou le freak, il existe différents niveaux d'intensité du geek, qui rapproche parfois la personnalité de certains geeks de celle des nolifes ou des freaks.

Histoire

Origines du terme

Selon l’Oxford American Dictionary (en), l’origine du mot se trouve dans le moyen bas-allemand geck, qui dĂ©signe un fou, un espiĂšgle, et du nĂ©erlandais gek qui dĂ©signe quelque chose de fou (ik ben gek, littĂ©ralement « je suis fou »)[7].

Dans le nord et l’est de la France, le mot patois gicque dĂ©signe un fou de carnaval ; en Alsace, lors des dĂ©filĂ©s de carnaval, on porte des shellekapp, gickeleshut ou bien des bonnets de gicque, avec des pointes et des clochettes. Lors des bals du carnaval de Dunkerque, des rondes de gicques sont effectuĂ©es. Le gille dĂ©signe en France au XVIIIe siĂšcle un individu « niais, nigaud, benĂȘt », du nom de Gilles le Niais, acteur du thĂ©Ăątre de la Foire qui se produisait Ă  Paris dĂšs 1640[8]. Par extension, c'est un ancien personnage de la comĂ©die burlesque, reprĂ©sentant le type du niais ; il est dit « faire le gille », « jouer le gille », etc. Si le gicque peut ĂȘtre plutĂŽt assimilĂ© au nolife, le gille, figure de l'adolescent perdu dans son univers imaginaire (Pierrot de Watteau, anciennement appelĂ© Le Gille, ou Gilles) est plus proche du geek actuel. En Belgique, le gille est un personnage traditionnel du carnaval de Binche[9].

Au XVIIIe siĂšcle, dans l’Empire austro-hongrois, les cirques ambulants prĂ©sentaient dĂ©jĂ  des gecken, des monstres de foire (personnes avec des dĂ©formations, femmes Ă  barbe, etc.). De nombreux arrĂȘtĂ©s municipaux interdisaient Ă  ces bateleurs de pĂ©nĂ©trer dans les villes avec leurs monstres ou les obligeaient Ă  les faire coucher avec les bĂȘtes dans les granges. Vers la fin du XIXe siĂšcle, en AmĂ©rique du Nord, dans les foires, on a commencĂ© Ă  prĂ©senter des geek dans les side-shows, ces expositions annexes aux spectacles de cirque. On y prĂ©sentait souvent des freaks, c’est-Ă -dire des monstres de foire, des personnes ayant un handicap Ă©trange ou une dĂ©formation physique vraie ou fausse. Dans ce « bestiaire », le geek Ă©tait souvent une personne handicapĂ©e mentale (syndrome de Down[10]) ou bien un artiste de cirque ne pouvant plus participer aux numĂ©ros habituels. Il se tenait gĂ©nĂ©ralement nu ou vĂȘtu de peaux de bĂȘtes dans une cage, couvert de boue, et rugissait et secouait les barreaux de la cage pour effrayer les visiteurs ayant payĂ© pour le voir. Il Ă©tait prĂ©sentĂ© comme le « chaĂźnon manquant », comme l’« homme sauvage » capturĂ© en forĂȘt. Parfois on lui faisait Ă©gorger ou dĂ©capiter des poulets avec ses dents et le geek devait faire semblant de boire leur sang. Dans sa trilogie romanesque The Deptford Trilogy, l’auteur Robertson Davies dĂ©crit sa rencontre avec un artiste de cirque alcoolique forcĂ© Ă  faire le geek dans une cage.

Aux États-Unis, le terme est ensuite appliquĂ© aux gens dĂ©calĂ©s et bizarres, qui ne s’intĂšgrent pas dans la sociĂ©tĂ©. Dans les annĂ©es 1920, des auteurs comme Meyer Levin, Upton Sinclair ou Truman Capote utilisent le terme pour dĂ©signer des hommes solitaires et un peu fous que l’on peut voir rentrer chez eux les vĂȘtements nĂ©gligĂ©s, les cheveux en dĂ©sordre et absorbĂ©s dans leurs pensĂ©es[11]. Ce n’est que vers les annĂ©es 1960, avec le dĂ©veloppement des calculatrices puis des ordinateurs, que le terme a commencĂ© Ă  s’utiliser pour parler des « forts en maths » et autres « intellos » en sciences et technologies qui — dans les lycĂ©es et les universitĂ©s — ne s’intĂ©ressaient pas Ă  la plupart des activitĂ©s de leurs camarades. « Au dĂ©part, le terme vient de l’amĂ©ricain freak, monstre de foire », explique David Peyron, rĂ©alisant une thĂšse en sociologie sur la culture geek. « Dans les lycĂ©es, c’étaient les intellectuels mis de cĂŽtĂ©. Comme ils Ă©taient isolĂ©s, ils se sont rĂ©fugiĂ©s dans des mondes imaginaires »[12].

En 1981, le journal LibĂ©ration publie un feuilleton intitulĂ© Arnold, le Geek de New York de JĂ©rĂŽme Charyn et Michel Martens. Le terme de geek est alors employĂ© comme synonyme de monstre (freak) et son apparition dans un pays (qui dĂ©couvre tout juste le Minitel) a alors gĂ©nĂ©rĂ© des interrogations savantes sur le sens qu'il convenait de lui donner et les usages qu'on pouvait en faire. Plus rĂ©cemment, le terme « geek » a commencĂ© Ă  dĂ©signer des individus qui investissent beaucoup de temps dans une passion dĂ©vorante pour le domaine de l’informatique, parfois aux dĂ©pens de leur vie sociale ; ce qui pouvait apparaĂźtre effectivement comme un peu monstrueux dans des annĂ©es 1990 oĂč le nolife n'Ă©tait pas encore formulĂ©. Cependant les deux termes ont toujours tendance Ă  ĂȘtre confondus.

Terme actuel

Une visiteuse de Geek Picnic (Moscou) vĂȘtue d'une chemise Geek et d'un casque de rĂ©alitĂ© virtuelle.

Le terme s’est rapidement dĂ©veloppĂ© depuis l'Ă©mergence des nouvelles techniques Ă  la fin des annĂ©es 1950, ne dĂ©signant plus quelqu’un possĂ©dant une simple passion pour l’informatique, mais une passion pour plusieurs domaines parmi lesquels la science-fiction ou le fantastique[13] - [6]. Avec l'Ă©mergence de la gĂ©nĂ©ration Y, familiarisĂ©e en masse avec la culture du jeu vidĂ©o, cette culture geek, perçue jusque-lĂ  comme minoritaire et pĂ©jorative, tend Ă  se populariser auprĂšs de la population et des mĂ©dias[14] - [15].

Depuis le dĂ©but du XXIe siĂšcle, les multiples dĂ©finitions qui furent attribuĂ©es au terme geek peuvent se rĂ©sumer par leur point commun : le geek est celui qui s’évade grĂące Ă  son imaginaire, c’est-Ă -dire qui se divertit grĂące Ă  celui-ci, en se passionnant pour des domaines prĂ©cis (science-fiction, fantastique, informatique
) dans lesquels il aura une connaissance poussĂ©e, et en s’insĂ©rant au sein de communautĂ©s actives de passionnĂ©s[6].

Confusions

Il faut diffĂ©rencier le geek du nolife, du nerd, du gamer et du technophile (techie). Si nolife et geek sont parfois compatibles, ils ne sont pas pour autant synonymes. Le nolife est celui dont la passion (gĂ©nĂ©ralement le jeu vidĂ©o, en particulier le MMORPG) devient une dĂ©pendance, puisqu’elle occupe une part dĂ©mesurĂ©e dans sa vie, et va jusqu’à ĂȘtre un frein pour son emploi, sa vie sociale ou ses Ă©tudes[16] - [17]. Ce n’est pas forcĂ©ment le cas du geek. Une autre diffĂ©rence majeure entre les geeks et les nolifes consiste dans le fait que le geek entretient en principe des relations sociales communautarisĂ©es, se retrouvant sur Internet mais aussi dans le monde rĂ©el (on parle alors, dans le jargon d'Internet, de rencontre « IRL » pour In Real Life, c'est-Ă -dire dans la vraie vie). Le nolife, lui, n’entretient pratiquement pas ou plus de relations avec le monde extĂ©rieur, et il sacrifiera ses relations sociales pour se livrer Ă  son activitĂ©. On peut enfin noter que le geek aura le plus souvent des connaissances plus larges que le nolife, qui (de mĂȘme que le Gamer) n'aura de connaissances plus pointues que sur sa passion. Dans le domaine de l’informatique par exemple, quand le geek aura une connaissance prĂ©cise du fonctionnement d’un ordinateur et des programmes qu’il utilise, le nolife n’aura que des connaissances Ă©lĂ©mentaires, qui lui permettront simplement d’utiliser des jeux vidĂ©o et des fonctions peu poussĂ©es[3].

En outre, il est important de diffĂ©rencier prĂ©cisĂ©ment les termes nerd et geek. Ces deux termes peuvent parfois se recouper mais ne sont pas pour autant synonymes. En effet, le terme geek fait davantage rĂ©fĂ©rence aux personnes partageant une culture commune (la culture geek, composĂ©e de jeux de rĂŽle, de jeux vidĂ©o et d’Ɠuvres littĂ©raires et cinĂ©matographiques principalement de fantasy et de science-fiction) que le terme nerd, qui englobe d’autres passions de l’ordre de la science et du savoir principalement, de maniĂšre poussĂ©es. Le terme nerd est, depuis les annĂ©es 1990, plus nĂ©gatif et renvoie souvent Ă  un physique disgracieux, Ă  une inadaptation sociale et Ă  des centres d'intĂ©rĂȘt diffĂ©rents des centres d'intĂ©rĂȘt de la plupart des gens. Le nerd typique fait partie des clichĂ©s du microcosme Ă©tudiant amĂ©ricain, au mĂȘme titre que le joueur de football amĂ©ricain ou la pom pom girl, clichĂ©s entretenus par la fiction et, parfois, les mĂ©dias. À noter que la signification de ces deux mots varie en fonction du pays dans lequel ils sont usitĂ©s, allant presque parfois jusqu'Ă  s'inverser l'un et l'autre. Le freak geek aura quant Ă  lui tendance Ă  se dĂ©guiser rĂ©guliĂšrement entretenant sa passion publiquement mĂȘme Ă  l'Ăąge adulte.

La diffĂ©rence entre « geek » et « technophile » est simple, puisque radicale : le technophile est simplement celui qui apprĂ©cie l’usage d’un tĂ©lĂ©phone portable, d’un ordinateur, d’Internet, en bref, des nouvelles techniques (Ă  la diffĂ©rence du power user qui utilise les fonctions avancĂ©es de ces appareils). Or, si tous les geeks ou presque sont technophiles, un utilisateur de tĂ©lĂ©phone portable n’est pas nĂ©cessairement un geek[5]. De nombreux geeks aiment approfondir leurs connaissances en se tournant vers des logiciels libres et systĂšmes d'exploitation de type GNU/Linux, ou au contraire, vers du matĂ©riel considĂ©rĂ© comme obsolĂšte.

Enfin, le « techie » est un technophile qui affiche un grand, voire obsĂ©dant, intĂ©rĂȘt pour les technologies, les appareils Ă©lectroniques, et particuliĂšrement les ordinateurs.

Statut contemporain

Univers et activités

Un individu dit geek est souvent adepte d’un univers ou d’une activitĂ© en particulier. En gĂ©nĂ©ral, une activitĂ© peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme geek si elle entretient un rapport trĂšs Ă©troit avec les nouvelles techniques et/ou avec des univers fantastiques[18]. Des exemples non exhaustifs de ce type peuvent inclure : informatique et sciences, univers littĂ©raires, web-sĂ©ries, comics et bande dessinĂ©e franco-belge, jeux de rĂŽle (le plus souvent issus des univers prĂ©citĂ©s, ou d’univers spĂ©cifiques, comme pour Donjons et Dragons) et jeux de sociĂ©tĂ©, et enfin tout ce qui a trait Ă  la culture japonaise comme les mangas, la japanimation ou encore les arts martiaux[19]. Cependant, ce domaine est particuliĂšrement rĂ©servĂ© aux otakus.

« Rencontres Geek »

Il est difficile de fixer la limite entre une rencontre que l’on peut qualifier de « geek » ou une simple rencontre d’amateurs. En gĂ©nĂ©ral, seuls l’état d’esprit et l’idĂ©e qu’en retiennent les participants peuvent faire la diffĂ©rence. Quoi qu’il arrive, les manifestations qualifiĂ©es de « rencontres geeks » traitent des thĂšmes des techniques, de la science-fiction ou associĂ©s. Il s’agira d’un regroupement de passionnĂ©s profitant de la manifestation pour se retrouver et pratiquer ensemble leur activitĂ© favorite :

  • les rencontres du logiciel libre, qu’elles soient locales ou mondiales ;
  • les rencontres de jeux multi-joueurs de toutes sortes, les lan-parties, les prĂ©sentations ou les ventes de nouveaux jeux informatiques ne sont pas en elles-mĂȘmes des rencontres geeks, mais des rencontres de passionnĂ©s de jeux vidĂ©o. Cependant, il arrive souvent que ces manifestations soient un lieu de rencontre pour les geeks adeptes d’un mĂȘme univers ;
  • les conventions de jeu de rĂŽle grandeur nature, voire de reconstitution historique ;
  • les conventions et tournois de jeux de rĂŽle sur table ou de wargames ;
  • les grands rassemblements de passionnĂ©s, qui reprĂ©sentent un Ă©vĂ©nement majeur oĂč se retrouvent, souvent chaque annĂ©e, un grand nombre de geeks. Il peut s'agir d'Ă©vĂ©nements centrĂ©s sur un mĂȘme univers comme la Comic Con', la Japan Expo, la Convention des Alchimistes (France), Trolls et LĂ©gendes (Belgique), Geek FaĂ«ries, Polymanga (Suisse) ou des Ă©vĂ©nements gĂ©nĂ©ralistes comme Geekopolis (France).

Endroits dédiés

Les cybercafĂ©s sont des lieux de rencontre pour accĂ©der Ă  Internet ou jouer en rĂ©seau. Sur le mĂȘme schĂ©ma, les « manga cafĂ© », cafĂ©s oĂč on peut lire des mangas mis Ă  disposition et Ă©ventuellement jouer Ă  des jeux vidĂ©o, sont Ă©galement un lieu de rencontre de la culture geek. Originaire du Japon, les premiers cafĂ©s de ce type se dĂ©veloppent en France Ă  partir du milieu des annĂ©es 2000.

En 2012, Geek a ouvert Ă  Paris dans le quartier du ChĂątelet le dernier bar avant la fin du monde[20] consacrĂ© sur 500 m2 aux cultures de l'imaginaire, une maniĂšre pour la culture geek de s'inscrire dans la culture de masse.

Informatique

Bien que cela ne soit pas une gĂ©nĂ©ralitĂ©, la plupart des geeks ont un niveau plus Ă©levĂ© que la moyenne en informatique. En effet, la plupart des geeks, qu’ils soient particuliĂšrement adeptes de programmation ou non, entretiennent un rapport Ă©troit avec l’informatique et les nouvelles technologies, et sauront se servir d’un ordinateur Ă  un niveau plus Ă©levĂ© qu’un individu moyen. Cela entraĂźne parfois entre les geeks une certaine appropriation de l’informatique, chaque geek se reconnaissant une compĂ©tence dans le domaine, ce qui peut donner lieu Ă  de longs dĂ©bats sur le sujet. La fonction principale de l’informatique chez les geeks est en rĂ©alitĂ© de souder la communautĂ© des passionnĂ©s, par le biais par exemple de forums de discussion ou d’équipes de joueurs (dans le cas des jeux vidĂ©o). Cette pratique sociale informatisĂ©e se combine par ailleurs avec des rencontres bien rĂ©elles entre geeks, comme prĂ©cisĂ© plus haut.

Cette importance de l’informatique chez les geeks a donnĂ© lieu Ă  une conception erronĂ©e du geek, qui serait alors un simple adepte d’informatique ou d’outils techniques modernes. Cette conception est tout Ă  fait partielle puisque le geek ne se limite pas Ă  une simple utilisation d’outils Ă©lectroniques[5].

ƒuvres de fiction iconiques de la culture geek

Certaines Ɠuvres des genres fantasy et science-fiction , romanesques comme cinĂ©matographiques, sont Ă  la base de la culture geek[19]. Les geeks se les approprient et les utilisent dans le cadre des activitĂ©s qu'ils pratiquent. Une liste indicative et non exhaustive est prĂ©sentĂ©e ci-dessous.

Romans

ƒuvres de fictions ayant les geeks pour sujet

Bande dessinée

Web-séries

Webcomics

Films

Ici sont citĂ©s quelques films oĂč des informaticiens (souvent hackers) sont les hĂ©ros, mais aussi prĂ©sentant un ou plusieurs geeks comme personnages principaux.

Personnages

Séries télévisées et web-séries

Filmographie

  • Jean-Baptiste PĂ©retiĂ©, La Revanche des geeks, documentaire, diffusĂ© sur Arte le .
    Le documentaire montre comment les geeks, exclus de la société dans les années 1970, sont finalement devenus à la mode au cours des années 1990 et 2000[22].
  • Tristan Schulmann et Xavier Sayanoff, Suck my Geek !, soirĂ©e Ă  thĂšme sur Canal+ et documentaire diffusĂ© durant cette soirĂ©e, 2007, 52 minutes.
  • SĂ©bastien Raynal, Le Geek, cet idiot du village, web-documentaire, 2013[23].
    L’Ɠuvre tente de dĂ©finir le terme geek Ă  travers son histoire pour dĂ©crypter son sens contemporain. À contre-courant des idĂ©es reçues, il tend Ă  montrer comment ce terme s'est dĂ©mocratisĂ© tout en restant un terme pĂ©joratif.

Notes et références

  1. Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.
  2. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
  3. « Geek / Nerd / NoLife », sur travailleursduweb.com, (consulté le ).
  4. (en) « geek », sur dictionary.com (consulté le ) :
    « 1. a digital-technology expert or enthusiast (a term of pride as self-reference, but often used disparagingly by others).
    2. a person who has excessive enthusiasm for and some expertise about a specialized subject or activity.
    3. a peculiar or otherwise dislikable person, especially one who is perceived to be overly intellectual.
    »
  5. « Fillon n’est pas un geek (ou alors ça ne veut plus rien dire) », sur Rue89, (consultĂ© le ).
  6. Laurent Suply, « Suivez le Geek - "T’es Geek, toi ? », sur Le Figaro, (consultĂ© le ).
  7. (en) « Definition of geek in English », sur Oxford American Dictionary (consulté le ).
  8. « Définition », sur cnrtl.fr (consulté le ).
  9. Michel Revelard, Le carnaval de Binche, Renaissance Du Livre, , 149 p.
  10. (en) Steve Silberman, « The Geek Syndrome », sur Wired (consulté le ).
  11. Laurent Suply, « Tentative d’étymologie du mot Geek », sur Le Figaro, (consultĂ© le ).
  12. Le Monde 2, , p. 43.
  13. « Nolife, la télé qui réveille les Geek », sur Libération, (consulté le ).
  14. (es) P. F., « La ruta de las fiestas 'geek' », sur Diario El País, Madrid, (consulté le ).
  15. (es) M. Carmen, « LA COMPAÑÍA GEEK SQUAD », sur elmundo.es, (consultĂ© le ) : « El escuadrĂłn de 'agentes Geek' -tĂ©rmino que designa a una persona con una gran fascinaciĂłn por la tecnologĂ­a y la informĂĄtica- ».
  16. (en) Darkwater.com, « geek definition », (consulté le ).
  17. (en) « geek definition » (consulté le ).
  18. Nelly Lesage, « Être geek aujourd'hui, ça veut dire quoi ? », sur Numerama, (consultĂ© le )
  19. Cf. le documentaire Suck my Geek de Tristan Schulmann et Xavier Sayanoff (voir sur Youtube).
  20. Sophie de Santis, « On a testé... le dernier bar avant la fin du monde », sur Lefigaro.fr, (consulté le ).
  21. « Six livres qu'il faut avoir lus pour ĂȘtre un vrai geek », sur Le Point, (consultĂ© le ).
  22. Erwan Cario, « « La Revanche des geeks », sortie de quarantaine », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  23. Sébastien Raynal, « Docu : Le geek, cet idiot du village », (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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