Geek
Un geek [ÉĄik][1] (de l'anglais : [ÉĄiËk][2] ) est une personne passionnĂ©e par un ou plusieurs domaines prĂ©cis, le plus souvent pour les domaines liĂ©s aux « cultures de l'imaginaire » (certains genres du cinĂ©ma, les sĂ©ries, la bande dessinĂ©e, les jeux vidĂ©o, les jeux de rĂŽles les wargames), ou encore aux sciences, Ă la technologie et l'informatique[3]. Cette dĂ©finition est celle qui ressort le plus souvent, bien qu'elle puisse varier d'un individu Ă l'autre. Au fĂ©minin, le terme « geekette » est souvent employĂ©.
Du fait de ses connaissances pointues, le geek est parfois perçu comme trop cérébral[4]. Le mot a été peu à peu utilisé au niveau international sur Internet de maniÚre revendicative par les personnes s'identifiant comme telles. Le terme a alors acquis une connotation méliorative et communautaire.
Avec le succÚs commercial des gadgets de techniques avancées, une personne qui aime de tels objets voudra s'autoproclamer « geek », bien que cela ne corresponde ni au sens premier (passionné) ni au second (péjoratif) du terme[5]. Il y a souvent confusion entre les geeks, les nolifes, les gamers, les otaku, les nerds[3], voire les hackers[6].
Son comportement d'avant-garde peut en faire un lead user typique.
Cependant, bien que le geek ne soit pas à confondre avec le nolife ou le freak, il existe différents niveaux d'intensité du geek, qui rapproche parfois la personnalité de certains geeks de celle des nolifes ou des freaks.
Histoire
Origines du terme
Selon lâOxford American Dictionary (en), lâorigine du mot se trouve dans le moyen bas-allemand geck, qui dĂ©signe un fou, un espiĂšgle, et du nĂ©erlandais gek qui dĂ©signe quelque chose de fou (ik ben gek, littĂ©ralement « je suis fou »)[7].
Dans le nord et lâest de la France, le mot patois gicque dĂ©signe un fou de carnaval ; en Alsace, lors des dĂ©filĂ©s de carnaval, on porte des shellekapp, gickeleshut ou bien des bonnets de gicque, avec des pointes et des clochettes. Lors des bals du carnaval de Dunkerque, des rondes de gicques sont effectuĂ©es. Le gille dĂ©signe en France au XVIIIe siĂšcle un individu « niais, nigaud, benĂȘt », du nom de Gilles le Niais, acteur du thĂ©Ăątre de la Foire qui se produisait Ă Paris dĂšs 1640[8]. Par extension, c'est un ancien personnage de la comĂ©die burlesque, reprĂ©sentant le type du niais ; il est dit « faire le gille », « jouer le gille », etc. Si le gicque peut ĂȘtre plutĂŽt assimilĂ© au nolife, le gille, figure de l'adolescent perdu dans son univers imaginaire (Pierrot de Watteau, anciennement appelĂ© Le Gille, ou Gilles) est plus proche du geek actuel. En Belgique, le gille est un personnage traditionnel du carnaval de Binche[9].
Au XVIIIe siĂšcle, dans lâEmpire austro-hongrois, les cirques ambulants prĂ©sentaient dĂ©jĂ des gecken, des monstres de foire (personnes avec des dĂ©formations, femmes Ă barbe, etc.). De nombreux arrĂȘtĂ©s municipaux interdisaient Ă ces bateleurs de pĂ©nĂ©trer dans les villes avec leurs monstres ou les obligeaient Ă les faire coucher avec les bĂȘtes dans les granges. Vers la fin du XIXe siĂšcle, en AmĂ©rique du Nord, dans les foires, on a commencĂ© Ă prĂ©senter des geek dans les side-shows, ces expositions annexes aux spectacles de cirque. On y prĂ©sentait souvent des freaks, câest-Ă -dire des monstres de foire, des personnes ayant un handicap Ă©trange ou une dĂ©formation physique vraie ou fausse. Dans ce « bestiaire », le geek Ă©tait souvent une personne handicapĂ©e mentale (syndrome de Down[10]) ou bien un artiste de cirque ne pouvant plus participer aux numĂ©ros habituels. Il se tenait gĂ©nĂ©ralement nu ou vĂȘtu de peaux de bĂȘtes dans une cage, couvert de boue, et rugissait et secouait les barreaux de la cage pour effrayer les visiteurs ayant payĂ© pour le voir. Il Ă©tait prĂ©sentĂ© comme le « chaĂźnon manquant », comme lâ« homme sauvage » capturĂ© en forĂȘt. Parfois on lui faisait Ă©gorger ou dĂ©capiter des poulets avec ses dents et le geek devait faire semblant de boire leur sang. Dans sa trilogie romanesque The Deptford Trilogy, lâauteur Robertson Davies dĂ©crit sa rencontre avec un artiste de cirque alcoolique forcĂ© Ă faire le geek dans une cage.
Aux Ătats-Unis, le terme est ensuite appliquĂ© aux gens dĂ©calĂ©s et bizarres, qui ne sâintĂšgrent pas dans la sociĂ©tĂ©. Dans les annĂ©es 1920, des auteurs comme Meyer Levin, Upton Sinclair ou Truman Capote utilisent le terme pour dĂ©signer des hommes solitaires et un peu fous que lâon peut voir rentrer chez eux les vĂȘtements nĂ©gligĂ©s, les cheveux en dĂ©sordre et absorbĂ©s dans leurs pensĂ©es[11]. Ce nâest que vers les annĂ©es 1960, avec le dĂ©veloppement des calculatrices puis des ordinateurs, que le terme a commencĂ© Ă sâutiliser pour parler des « forts en maths » et autres « intellos » en sciences et technologies qui â dans les lycĂ©es et les universitĂ©s â ne sâintĂ©ressaient pas Ă la plupart des activitĂ©s de leurs camarades. « Au dĂ©part, le terme vient de lâamĂ©ricain freak, monstre de foire », explique David Peyron, rĂ©alisant une thĂšse en sociologie sur la culture geek. « Dans les lycĂ©es, câĂ©taient les intellectuels mis de cĂŽtĂ©. Comme ils Ă©taient isolĂ©s, ils se sont rĂ©fugiĂ©s dans des mondes imaginaires »[12].
En 1981, le journal LibĂ©ration publie un feuilleton intitulĂ© Arnold, le Geek de New York de JĂ©rĂŽme Charyn et Michel Martens. Le terme de geek est alors employĂ© comme synonyme de monstre (freak) et son apparition dans un pays (qui dĂ©couvre tout juste le Minitel) a alors gĂ©nĂ©rĂ© des interrogations savantes sur le sens qu'il convenait de lui donner et les usages qu'on pouvait en faire. Plus rĂ©cemment, le terme « geek » a commencĂ© Ă dĂ©signer des individus qui investissent beaucoup de temps dans une passion dĂ©vorante pour le domaine de lâinformatique, parfois aux dĂ©pens de leur vie sociale ; ce qui pouvait apparaĂźtre effectivement comme un peu monstrueux dans des annĂ©es 1990 oĂč le nolife n'Ă©tait pas encore formulĂ©. Cependant les deux termes ont toujours tendance Ă ĂȘtre confondus.
Terme actuel
Le terme sâest rapidement dĂ©veloppĂ© depuis l'Ă©mergence des nouvelles techniques Ă la fin des annĂ©es 1950, ne dĂ©signant plus quelquâun possĂ©dant une simple passion pour lâinformatique, mais une passion pour plusieurs domaines parmi lesquels la science-fiction ou le fantastique[13] - [6]. Avec l'Ă©mergence de la gĂ©nĂ©ration Y, familiarisĂ©e en masse avec la culture du jeu vidĂ©o, cette culture geek, perçue jusque-lĂ comme minoritaire et pĂ©jorative, tend Ă se populariser auprĂšs de la population et des mĂ©dias[14] - [15].
Depuis le dĂ©but du XXIe siĂšcle, les multiples dĂ©finitions qui furent attribuĂ©es au terme geek peuvent se rĂ©sumer par leur point commun : le geek est celui qui sâĂ©vade grĂące Ă son imaginaire, câest-Ă -dire qui se divertit grĂące Ă celui-ci, en se passionnant pour des domaines prĂ©cis (science-fiction, fantastique, informatiqueâŠ) dans lesquels il aura une connaissance poussĂ©e, et en sâinsĂ©rant au sein de communautĂ©s actives de passionnĂ©s[6].
Confusions
Il faut diffĂ©rencier le geek du nolife, du nerd, du gamer et du technophile (techie). Si nolife et geek sont parfois compatibles, ils ne sont pas pour autant synonymes. Le nolife est celui dont la passion (gĂ©nĂ©ralement le jeu vidĂ©o, en particulier le MMORPG) devient une dĂ©pendance, puisquâelle occupe une part dĂ©mesurĂ©e dans sa vie, et va jusquâĂ ĂȘtre un frein pour son emploi, sa vie sociale ou ses Ă©tudes[16] - [17]. Ce nâest pas forcĂ©ment le cas du geek. Une autre diffĂ©rence majeure entre les geeks et les nolifes consiste dans le fait que le geek entretient en principe des relations sociales communautarisĂ©es, se retrouvant sur Internet mais aussi dans le monde rĂ©el (on parle alors, dans le jargon d'Internet, de rencontre « IRL » pour In Real Life, c'est-Ă -dire dans la vraie vie). Le nolife, lui, nâentretient pratiquement pas ou plus de relations avec le monde extĂ©rieur, et il sacrifiera ses relations sociales pour se livrer Ă son activitĂ©. On peut enfin noter que le geek aura le plus souvent des connaissances plus larges que le nolife, qui (de mĂȘme que le Gamer) n'aura de connaissances plus pointues que sur sa passion. Dans le domaine de lâinformatique par exemple, quand le geek aura une connaissance prĂ©cise du fonctionnement dâun ordinateur et des programmes quâil utilise, le nolife nâaura que des connaissances Ă©lĂ©mentaires, qui lui permettront simplement dâutiliser des jeux vidĂ©o et des fonctions peu poussĂ©es[3].
En outre, il est important de diffĂ©rencier prĂ©cisĂ©ment les termes nerd et geek. Ces deux termes peuvent parfois se recouper mais ne sont pas pour autant synonymes. En effet, le terme geek fait davantage rĂ©fĂ©rence aux personnes partageant une culture commune (la culture geek, composĂ©e de jeux de rĂŽle, de jeux vidĂ©o et dâĆuvres littĂ©raires et cinĂ©matographiques principalement de fantasy et de science-fiction) que le terme nerd, qui englobe dâautres passions de lâordre de la science et du savoir principalement, de maniĂšre poussĂ©es. Le terme nerd est, depuis les annĂ©es 1990, plus nĂ©gatif et renvoie souvent Ă un physique disgracieux, Ă une inadaptation sociale et Ă des centres d'intĂ©rĂȘt diffĂ©rents des centres d'intĂ©rĂȘt de la plupart des gens. Le nerd typique fait partie des clichĂ©s du microcosme Ă©tudiant amĂ©ricain, au mĂȘme titre que le joueur de football amĂ©ricain ou la pom pom girl, clichĂ©s entretenus par la fiction et, parfois, les mĂ©dias. Ă noter que la signification de ces deux mots varie en fonction du pays dans lequel ils sont usitĂ©s, allant presque parfois jusqu'Ă s'inverser l'un et l'autre. Le freak geek aura quant Ă lui tendance Ă se dĂ©guiser rĂ©guliĂšrement entretenant sa passion publiquement mĂȘme Ă l'Ăąge adulte.
La diffĂ©rence entre « geek » et « technophile » est simple, puisque radicale : le technophile est simplement celui qui apprĂ©cie lâusage dâun tĂ©lĂ©phone portable, dâun ordinateur, dâInternet, en bref, des nouvelles techniques (Ă la diffĂ©rence du power user qui utilise les fonctions avancĂ©es de ces appareils). Or, si tous les geeks ou presque sont technophiles, un utilisateur de tĂ©lĂ©phone portable nâest pas nĂ©cessairement un geek[5]. De nombreux geeks aiment approfondir leurs connaissances en se tournant vers des logiciels libres et systĂšmes d'exploitation de type GNU/Linux, ou au contraire, vers du matĂ©riel considĂ©rĂ© comme obsolĂšte.
Enfin, le « techie » est un technophile qui affiche un grand, voire obsĂ©dant, intĂ©rĂȘt pour les technologies, les appareils Ă©lectroniques, et particuliĂšrement les ordinateurs.
Statut contemporain
Univers et activités
Un individu dit geek est souvent adepte dâun univers ou dâune activitĂ© en particulier. En gĂ©nĂ©ral, une activitĂ© peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme geek si elle entretient un rapport trĂšs Ă©troit avec les nouvelles techniques et/ou avec des univers fantastiques[18]. Des exemples non exhaustifs de ce type peuvent inclure : informatique et sciences, univers littĂ©raires, web-sĂ©ries, comics et bande dessinĂ©e franco-belge, jeux de rĂŽle (le plus souvent issus des univers prĂ©citĂ©s, ou dâunivers spĂ©cifiques, comme pour Donjons et Dragons) et jeux de sociĂ©tĂ©, et enfin tout ce qui a trait Ă la culture japonaise comme les mangas, la japanimation ou encore les arts martiaux[19]. Cependant, ce domaine est particuliĂšrement rĂ©servĂ© aux otakus.
« Rencontres Geek »
Il est difficile de fixer la limite entre une rencontre que lâon peut qualifier de « geek » ou une simple rencontre dâamateurs. En gĂ©nĂ©ral, seuls lâĂ©tat dâesprit et lâidĂ©e quâen retiennent les participants peuvent faire la diffĂ©rence. Quoi quâil arrive, les manifestations qualifiĂ©es de « rencontres geeks » traitent des thĂšmes des techniques, de la science-fiction ou associĂ©s. Il sâagira dâun regroupement de passionnĂ©s profitant de la manifestation pour se retrouver et pratiquer ensemble leur activitĂ© favorite :
- les rencontres du logiciel libre, quâelles soient locales ou mondiales ;
- les rencontres de jeux multi-joueurs de toutes sortes, les lan-parties, les prĂ©sentations ou les ventes de nouveaux jeux informatiques ne sont pas en elles-mĂȘmes des rencontres geeks, mais des rencontres de passionnĂ©s de jeux vidĂ©o. Cependant, il arrive souvent que ces manifestations soient un lieu de rencontre pour les geeks adeptes dâun mĂȘme univers ;
- les conventions de jeu de rĂŽle grandeur nature, voire de reconstitution historique ;
- les conventions et tournois de jeux de rĂŽle sur table ou de wargames ;
- les grands rassemblements de passionnĂ©s, qui reprĂ©sentent un Ă©vĂ©nement majeur oĂč se retrouvent, souvent chaque annĂ©e, un grand nombre de geeks. Il peut s'agir d'Ă©vĂ©nements centrĂ©s sur un mĂȘme univers comme la Comic Con', la Japan Expo, la Convention des Alchimistes (France), Trolls et LĂ©gendes (Belgique), Geek FaĂ«ries, Polymanga (Suisse) ou des Ă©vĂ©nements gĂ©nĂ©ralistes comme Geekopolis (France).
Endroits dédiés
Les cybercafĂ©s sont des lieux de rencontre pour accĂ©der Ă Internet ou jouer en rĂ©seau. Sur le mĂȘme schĂ©ma, les « manga cafĂ© », cafĂ©s oĂč on peut lire des mangas mis Ă disposition et Ă©ventuellement jouer Ă des jeux vidĂ©o, sont Ă©galement un lieu de rencontre de la culture geek. Originaire du Japon, les premiers cafĂ©s de ce type se dĂ©veloppent en France Ă partir du milieu des annĂ©es 2000.
En 2012, Geek a ouvert à Paris dans le quartier du Chùtelet le dernier bar avant la fin du monde[20] consacré sur 500 m2 aux cultures de l'imaginaire, une maniÚre pour la culture geek de s'inscrire dans la culture de masse.
Informatique
Bien que cela ne soit pas une gĂ©nĂ©ralitĂ©, la plupart des geeks ont un niveau plus Ă©levĂ© que la moyenne en informatique. En effet, la plupart des geeks, quâils soient particuliĂšrement adeptes de programmation ou non, entretiennent un rapport Ă©troit avec lâinformatique et les nouvelles technologies, et sauront se servir dâun ordinateur Ă un niveau plus Ă©levĂ© quâun individu moyen. Cela entraĂźne parfois entre les geeks une certaine appropriation de lâinformatique, chaque geek se reconnaissant une compĂ©tence dans le domaine, ce qui peut donner lieu Ă de longs dĂ©bats sur le sujet. La fonction principale de lâinformatique chez les geeks est en rĂ©alitĂ© de souder la communautĂ© des passionnĂ©s, par le biais par exemple de forums de discussion ou dâĂ©quipes de joueurs (dans le cas des jeux vidĂ©o). Cette pratique sociale informatisĂ©e se combine par ailleurs avec des rencontres bien rĂ©elles entre geeks, comme prĂ©cisĂ© plus haut.
Cette importance de lâinformatique chez les geeks a donnĂ© lieu Ă une conception erronĂ©e du geek, qui serait alors un simple adepte dâinformatique ou dâoutils techniques modernes. Cette conception est tout Ă fait partielle puisque le geek ne se limite pas Ă une simple utilisation dâoutils Ă©lectroniques[5].
Ćuvres de fiction iconiques de la culture geek
Certaines Ćuvres des genres fantasy et science-fiction , romanesques comme cinĂ©matographiques, sont Ă la base de la culture geek[19]. Les geeks se les approprient et les utilisent dans le cadre des activitĂ©s qu'ils pratiquent. Une liste indicative et non exhaustive est prĂ©sentĂ©e ci-dessous.
Romans
- LâĆuvre de J. R. R. Tolkien[21] ;
- Le TrĂŽne de fer de George R. R. Martin[21] ;
- Conan le Barbare de Robert E. Howard ;
- Les Annales du Disque-Monde de Terry Pratchett ;
- Les romans d'Isaac Asimov et notamment le Cycle de Fondation ;
- Le cycle des univers de Dune de Frank Herbert ;
- Les Cantos d'Hypérion de Dan Simmons ;
- L'Ćuvre de H. P. Lovecraft ;
- Le Neuromancien de William Gibson (pĂšre fondateur du cyberpunk) ;
- La « trilogie en cinq volumes » Le Guide du voyageur galactique de Douglas Adams ;
- Harry Potter de J. K. Rowling.
Ćuvres de fictions ayant les geeks pour sujet
Bande dessinée
- Les Cybériens, de François Cointe
- Geek & Girly, de Nephyla et Rutile aux Ăditions Soleil
- Les Geeks, de GANG, Thomas Labourot et Christian Lerolle
- Les Informaticiens, de Brrémaud et Mathieu ReynÚs, Bamboo
- KrÀkÊndraggÞn, Ordinateur mon ami et Cyberculture mon amour, de Lewis Trondheim
- Pussey!, de Daniel Clowes
Web-séries
- Flander's Company
- Hello Geekette
- Hero Corp
- Karaté Boy
- Le Visiteur du futur
- Nerdz
- Noob
- SaturdayMan
- (en) The Guild
- Warpzone Project
- Young Karaté Boy
- Les Geeks (trilogie, 2012-2014) de Davy Prost. Courts-métrages retraçant les aventures de jeunes héros dans la ville de Coulommiers.
Webcomics
- (en) Applegeeks de Mohammad Haque et Ananth Panagariya
- (en) Ctrl+Alt+Del de Tim « Absath » Buckley
- Geek's World de Salagir
- (en) Homestuck de Andrew Hussie
- Le Geektionnerd de Simon « Gee » Giraudot
- (en) Piled Higher and Deeper de Jorge Cham
- Plus Tard⊠de NeoGrifteR
- (en) PvP Online de Scott R. Kurtz
- (en) Sabrina Online dâEric W. Schwartz
- (en) User Friendly de J.D. « Illiad » Frazer
- (en) xkcd de Randall Munroe
Films
Ici sont citĂ©s quelques films oĂč des informaticiens (souvent hackers) sont les hĂ©ros, mais aussi prĂ©sentant un ou plusieurs geeks comme personnages principaux.
- Antitrust, écrit par Howard Franklin et dirigé par Peter Howitt (2001)
- Avalon de Mamoru Oshii (2001)
- Ben X, de Nic Balthazar (2007)
- Clerks de Kevin Smith (1994)
- Die Hard 4 : Retour en enfer de Len Wiseman (2007)
- Fusion de Jon Amiel (2003) Taz « Rat » Finch, un geek hacker aide à sauver la planÚte
- Geekus, documentaire de Olivier Marmey (2004)
- Grandmaâs Boy de Nicholaus Goossen (2006)
- La Recrue de Roger Donaldson (2003)
- Les Tronches de Jeff Kanew (1984)
- Les Experts de Phil Alden Robinson (1992)
- Pirates of Silicon Valley de Martyn Burke (1999) ;
- Mallrats de Kevin Smith (1995) ;
- Matrix I, II et III des Wachowski 1999 Ă 2003 ;
- Millénium : Les Hommes qui n'aimaient pas les femmes, 2011 ;
- Napoleon Dynamite de Jared Hess (2003)
- Opération Espadon (film, 2001) de Dominic Sena. Un geek est enrÎlé de force pour s'introduire dans un systÚme informatique
- Scott Pilgrim, d'Edgar Wright, 2010. Ce film est un cas (jusqu'Ă prĂ©sent unique) oĂč aucun des personnages n'est un geek, mais oĂč tout le film utilise les codes et rĂ©fĂ©rences des geeks (thĂ©matique des boss de jeux vidĂ©o, stĂ©rĂ©otype de la princesse Ă sauver issue du genre de l'Heroic fantasy, pixel art, etc.)
- Tron de Steven Lisberger (1982)
- Weird science de John Hughes (1985)
- WarGames de John Badham (1983)
- The Social Network de David Fincher (2010), retraçant l'histoire de la création du réseau social Facebook
Personnages
- Les personnages principaux de la série The Big Bang Theory.
- Alexander Harris, Willow Rosenberg et le Trio dans la série Buffy contre les vampires.
- Elliot Alderson, dans la série Mr Robot.
- Jerry Steiner de la série Parker Lewis ne perd jamais.
- Seth Cohen dans la série Newport Beach
- Matt dans Death Note
- Timothy McGee dans la sĂ©rie NCIS : EnquĂȘtes spĂ©ciales
- Russell « Rusty » Cartwright, Dale Kettlewell et Max dans la série Greek
- Frohike, Langly et Byers formant à eux trois le trio des Lone Gunmens dans la série X-Files
- Dez dans la série Austin et Ally
- Chloe O'Brien dans la série 24 heures chrono
Séries télévisées et web-séries
- Alias
- Battlestar Galactica
- Chuck
- Code Lisa
- Doctor Who
- Farscape
- Freaks and Geeks de Judd Apatow
- Hero Corp
- La QuatriĂšme Dimension
- Les Allumés d'Edgar Wright
- Le Prisonnier
- Lost
- Fringe
- Millenium
- Misfits
- Mr. Robot
- MythBusters
- Nerdz
- Noob
- The Big Bang Theory
- The IT Crowd
- The Lone Gunmen : Au cĆur du complot,
- Twin peaks
- Greek
- Stargate SG-1
- Star Trek
- Silicon Valley (série télévisée)
Filmographie
- Jean-Baptiste Péretié, La Revanche des geeks, documentaire, diffusé sur Arte le . Le documentaire montre comment les geeks, exclus de la société dans les années 1970, sont finalement devenus à la mode au cours des années 1990 et 2000[22].
- Tristan Schulmann et Xavier Sayanoff, Suck my Geek !, soirée à thÚme sur Canal+ et documentaire diffusé durant cette soirée, 2007, 52 minutes.
- SĂ©bastien Raynal, Le Geek, cet idiot du village, web-documentaire, 2013[23]. LâĆuvre tente de dĂ©finir le terme geek Ă travers son histoire pour dĂ©crypter son sens contemporain. Ă contre-courant des idĂ©es reçues, il tend Ă montrer comment ce terme s'est dĂ©mocratisĂ© tout en restant un terme pĂ©joratif.
Notes et références
- Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.
- Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
- « Geek / Nerd / NoLife », sur travailleursduweb.com, (consulté le ).
- (en) « geek », sur dictionary.com (consulté le ) :
« 1. a digital-technology expert or enthusiast (a term of pride as self-reference, but often used disparagingly by others).
2. a person who has excessive enthusiasm for and some expertise about a specialized subject or activity.
3. a peculiar or otherwise dislikable person, especially one who is perceived to be overly intellectual. » - « Fillon nâest pas un geek (ou alors ça ne veut plus rien dire) », sur Rue89, (consultĂ© le ).
- Laurent Suply, « Suivez le Geek - "Tâes Geek, toi ? », sur Le Figaro, (consultĂ© le ).
- (en) « Definition of geek in English », sur Oxford American Dictionary (consulté le ).
- « Définition », sur cnrtl.fr (consulté le ).
- Michel Revelard, Le carnaval de Binche, Renaissance Du Livre, , 149 p.
- (en) Steve Silberman, « The Geek Syndrome », sur Wired (consulté le ).
- Laurent Suply, « Tentative dâĂ©tymologie du mot Geek », sur Le Figaro, (consultĂ© le ).
- Le Monde 2, , p. 43.
- « Nolife, la télé qui réveille les Geek », sur Libération, (consulté le ).
- (es) P. F., « La ruta de las fiestas 'geek' », sur Diario El PaĂs, Madrid, (consultĂ© le ).
- (es) M. Carmen, « LA COMPAĂĂA GEEK SQUAD », sur elmundo.es, (consultĂ© le ) : « El escuadrĂłn de 'agentes Geek' -tĂ©rmino que designa a una persona con una gran fascinaciĂłn por la tecnologĂa y la informĂĄtica- ».
- (en) Darkwater.com, « geek definition », (consulté le ).
- (en) « geek definition » (consulté le ).
- Nelly Lesage, « Ătre geek aujourd'hui, ça veut dire quoi ? », sur Numerama, (consultĂ© le )
- Cf. le documentaire Suck my Geek de Tristan Schulmann et Xavier Sayanoff (voir sur Youtube).
- Sophie de Santis, « On a testé... le dernier bar avant la fin du monde », sur Lefigaro.fr, (consulté le ).
- « Six livres qu'il faut avoir lus pour ĂȘtre un vrai geek », sur Le Point, (consultĂ© le ).
- Erwan Cario, « « La Revanche des geeks », sortie de quarantaine », LibĂ©ration,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Sébastien Raynal, « Docu : Le geek, cet idiot du village », (consulté le ).