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Fort du Barbonnet

Le fort du Barbonnet, appelé aussi le fort Suchet puis l'ouvrage du Barbonnet, est une fortification alpine, située sur la commune de Sospel, dans le département des Alpes-Maritimes.

Fort du Barbonnet
Type d'ouvrage Gros ouvrage d'artillerie
Secteur
└─ sous-secteur
secteur fortifié des Alpes-Maritimes
└─ sous-secteur de Sospel,
quartier Braus
Numéro d'ouvrage EO 6
Année de construction 1883-1886, puis 1931-1935
RĂ©giment 95e BAF, 157e et 158e RAP
Nombre de blocs 2, + deux tourelles
Type d'entrée(s) Entrée mixte
Effectifs 304 hommes et 9 officiers
CoordonnĂ©es 43° 51′ 44,78″ nord, 7° 25′ 58,06″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes

Il est construit au sommet du mont Barbonnet, qui culmine Ă  847 mètres, pouvant barrer la vallĂ©e de la BĂ©vĂ©ra et le col de Braus, protĂ©geant ainsi Nice. Ce sommet a Ă©tĂ© fortifiĂ© en plusieurs fois : d'abord en 1883-1886, avec la construction d'un fort SĂ©rĂ© de Rivières, qui est modernisĂ© ensuite de 1891 Ă  1917 (rajouts de couches de bĂ©ton et quelques blindages), puis de nouveau en 1931-1935, sous la forme d'un ouvrage d'artillerie dans le cadre de la ligne Maginot.

Fort Séré de Rivières

Le royaume d'Italie s'alliant en 1882 aux empires allemand et austro-hongrois (formant ainsi la Triplice), l'Armée française décide de fortifier les débouchés de la frontière franco-italienne. Le Barbonnet est choisi pour bloquer la trouée de Sospel, sur l'itinéraire entre Turin et Nice passant par le col de Tende.

Fort d'origine

Le plan de la chefferie du génie de Nice est approuvé en 1883 et la construction s'étale jusqu'en 1886, conduite par le capitaine F. Azibert (son nom est inscrit au-dessus de la porte). Pendant le ministère Boulanger, le fort reçoit le nom de « fort Suchet », du nom du maréchal d'Empire Louis-Gabriel Suchet.

Il s'agit d'un fort pentagonal irrĂ©gulier, Ă  la forme allongĂ©e du nord au sud, entourĂ© d'un large fossĂ© flanquĂ© de trois caponnières (Ă  l'ouest, au nord et au sud-est). L'entrĂ©e, Ă  l'ouest, est protĂ©gĂ©e par un pont roulant, d'oĂą part une galerie voĂ»tĂ©e menant Ă  la cour. Cette cour donne accès Ă  la caserne, composĂ©e de deux bâtiments Ă  un niveau voĂ»tĂ©s et recouverts d'une Ă©paisse couche de terre. L'artillerie prenait position sur des plateformes Ă  l'air libre : trois sont encore visibles donnant vers l'est et deux vers le sud, chacune pour deux pièces sĂ©parĂ©e de la voisine par une traverse-abri. S'y rajoutent un magasin Ă  poudre de 80 tonnes de capacitĂ©, deux fours Ă  pain et un puits alimentant une citerne[1].

L'armement installĂ© sur les plateformes Ă©tait Ă  l'origine composĂ© de dix canons de 95 mm (modèle 1875 Lahitolle en acier, tirant jusqu'Ă  km), un mortier de 32 (modèle 1839, d'un diamètre de 325 mm en bronze, tirant jusqu'Ă  2 000 mètres) et six mortiers de 15 (modèle 1838, 151 mm en bronze, portĂ©e de 600 mètres). La garnison Ă©tait de 365 hommes, avec des rĂ©serves de vivres et de munitions calculĂ©es pour six mois[2]. La dĂ©fense des fossĂ©s Ă©tait assurĂ©e par cinq canons revolvers (un genre de mitrailleuse avec cinq tubes calibre 40 mm, modèle 1879 Hotchkiss)[3].

En 1886-1887 sont rajoutĂ©es deux coupoles blindĂ©es, appelĂ©es « tourelles Mougin modèle 1876 en fonte dure », chacune armĂ©e avec deux canons de 155 mm long de Bange modèle 1877 sur affĂ»t Saint-Chamond modèle 1882. Elles font six mètres de diamètre pour 1,5 mètre de haut et environ 180 tonnes, sont tournantes (grâce Ă  une machine Ă  vapeur), mais ne sont pas Ă©clipsables. Ces tourelles ont Ă©tĂ© construites par l'entreprise Châtillon-Commentry Ă  Montluçon[4]. La coupole nord a Ă©tĂ© nommĂ©e « Jeanne-d'Arc », celle sud « Bayard ».

Modernisation

En 1891-1892, Â’un nouveau magasin est creusĂ© sous roc, pour une capacitĂ© de 54 tonnes de poudre noire. En surface sont rajoutĂ©s quatre abris, une nouvelle batterie, un observatoire bĂ©tonnĂ© (en 1917) et un colombarium (situĂ© dans la contrescarpe sud).

Ă€ cause de la construction de la ligne ferroviaire Nice-Coni, des travaux de renforcement du fort sont menĂ©s de 1910 Ă  1914 (aux frais de la PLM) : quatre guĂ©rites blindĂ©es sont installĂ©es sur le parapet d'infanterie et la caponnière sud renforcĂ©e avec une dalle de bĂ©ton armĂ©. Un projet d'installation d'une troisième tourelle pour un canon de 155 mm (modèle Galopin) et de deux tourelles de mitrailleuses resta sans suite.

Lors de la mobilisation d'août 1914, la garnison de temps de paix détachée du 163e régiment d'infanterie (le régiment en garnison à Nice) est remplacée à partir du par les réservistes du 363e RI (le régiment d'active étant envoyé dans le Nord-Est au sein de la 44e division), puis ces derniers sont remplacés par des territoriaux dès le (l'Italie restant neutre dans un premier temps).

En 1928, la caponnière nord est à son tour renforcée. Pendant les années 1930, en marge de la construction de l'ouvrage Maginot, le fort est équipé de l'éclairage électrique, ses tourelles bénéficient désormais de la rotation et la ventilation électriques[1].

Ouvrage Maginot

Les fortifications du Barbonnet sont modernisées pendant les années 1930 : les progrès de l'artillerie rendent le vieux fort périmé au moment où les relations entre la France et l'Italie se dégradent après la Première Guerre mondiale. En conséquence, le fort du Barbonnet devient l'ouvrage du Barbonnet, intégré à la ligne Maginot.

Position sur la ligne

Les fortifications françaises construites le long des frontières orientales dans les annĂ©es 1930, surnommĂ©es la « ligne Maginot », sont organisĂ©es en 24 secteurs, eux-mĂŞmes subdivisĂ©s en plusieurs sous-secteurs et quartiers. L'ouvrage du Barbonnet se trouve dans le secteur fortifiĂ© des Alpes-Maritimes (SFAM), plus prĂ©cisĂ©ment dans le sous-secteur de Sospel et le quartier de Braus.

Les défenses étaient organisées en profondeur : d'abord la frontière elle-même était surveillée par les points d'appui légers des sections d'éclaireurs-skieurs (les SES, y compris celles détachées des BCA). Ensuite, un peu plus en retrait, une série d'avant-postes forme une ligne de défense : chaque avant-poste, tenu par une section de fantassins, est de taille modeste (un seul dans le quartier : celui de Castès-Ruines). Puis encore un peu plus à l'ouest, à environ cinq kilomètres de la frontière, se trouve la « ligne principale de résistance », composée d'une succession d'ouvrages bétonnés : les plus gros sont armés avec de l'artillerie et se soutiennent mutuellement en flanquement (dans le quartier, ce sont les ouvrages de l'Agaisen, de Saint-Roch et du Barbonnet), avec un petit ouvrage d'infanterie (celui du Champ-de-Tir-de-l'Agaisen) et neuf petites casemates dans les intervalles. Enfin, encore un peu plus en arrière, étaient implantées les installations de soutien, que ce soit les positions de tir de l'artillerie de position ou les installations logistiques (postes de commandement, dépôts de munitions, etc.).

Souterrains

Comme tous les autres ouvrages de la ligne Maginot, celui du Barbonnet est conçu pour résister à un bombardement d'obus de très gros calibre. Les organes de soutien sont donc aménagés en souterrain, creusés au minimum sous douze mètres de roche, tandis que les organes de combat, dispersés en surface sous forme de blocs, sont protégés par d'épais cuirassements en acier et des couches de béton armé. Il a fallu donc creuser sous le fort : le bloc d'entrée se situe en contrebas.

La caserne de temps de guerre, le système de ventilation, la salle des filtres Ă  air, les PC, le central tĂ©lĂ©phonique, les magasins Ă  munitions, le centre de secours, la cuisine (avec une cuisinière Arthur Martin Ă©quipĂ©e de brĂ»leurs au fioul), les sanitaires, les rĂ©servoirs d'eau, de gazole et de nourriture sont tous en souterrain, reliĂ©s entre eux par une galerie Ă©quipĂ©e d'une voie ferrĂ©e Ă©troite de 60 cm oĂą peuvent rouler des wagonnets poussĂ©s Ă  bras (les caisses d'obus font de 80 Ă  105 kg). L'entrĂ©e est de plain-pied, tandis que l'accès au bloc de combat se fait par un monte-charges (pour les munitions) et par un escalier.

En cas de coupure de l'alimentation Ă©lectrique (du 210 volts alternatif, fournit par le rĂ©seau civil) nĂ©cessaire Ă  l'Ă©clairage, aux tourelles et aux monte-charges, l'usine disposait de trois groupes Ă©lectrogènes, composĂ©s chacun d'un moteur Diesel SMIM 6 SR 19 (six cylindres, fournissant 150 ch Ă  600 tr/min)[5] couplĂ© Ă  un alternateur, complĂ©tĂ©s par un petit groupe auxiliaire (un moteur CLM 1 PJ 65, de 8 ch Ă  1 000 tr/min)[6] servant Ă  l'Ă©clairage d'urgence de l'usine et au dĂ©marrage pneumatique des gros diesels. Le refroidissement des moteurs se fait par circulation d'eau ; les quatre rĂ©servoirs de gazole avaient une capacitĂ© totale de 69 200 litres. L'eau Ă©tait fournie par une source captĂ©e sous le mont Barbonnet[7].

Blocs

En surface, les blocs de combat sont dispersĂ©s autour du sommet. Chaque bloc de combat dispose d'une certaine autonomie, avec ses magasins Ă  munitions (le M 3 Ă  cĂ´tĂ© de la chambre de tir et le M 2 en bas du bloc), sa salle de repos, ses PC, ainsi que son système de ventilation et de filtration de l'air. L'accès Ă  chaque façade est bloquĂ© par un fossĂ© diamant, qui sert aussi Ă  recevoir les dĂ©bris de bĂ©ton lors des bombardements. Étant donnĂ© que les positions de mise en batterie pour de l'artillerie lourde sont rares en montagne, le niveau de protection est moins important que dans le Nord-Est (les ouvrages construits en Alsace, en Lorraine et dans le Nord). Dans le Sud-Est (les Alpes), les dalles des blocs font 2,5 mètres d'Ă©paisseur (thĂ©oriquement Ă  l'Ă©preuve de deux coups d'obus de 300 mm), les murs exposĂ©s 2,75 m, les autres murs, les radiers et les planchers un mètre. L'intĂ©rieur des dalles et murs exposĂ©s est en plus recouvert de mm de tĂ´le pour protĂ©ger le personnel de la formation de mĂ©nisque (projection de bĂ©ton Ă  l'intĂ©rieur, aussi dangereux qu'un obus).

Le bloc 1 sert d'entrĂ©e mixte, avec deux portes pour les camionnettes (par un pont-levis) et pour les hommes (une simple porte blindĂ©e). Pour sa dĂ©fense rapprochĂ©e, le bloc a trois crĂ©neaux pour fusil mitrailleur, une cloche GFM (pour guetteur et fusil mitrailleur) et quatre goulottes lance-grenades. La porte du matĂ©riel donne sur un hall de dĂ©chargement, lui-mĂŞme dĂ©fendu par deux crĂ©neaux FM de dĂ©fense intĂ©rieure sur le cĂ´tĂ© ; la porte des hommes donne de son cĂ´tĂ© sur un couloir dĂ©fendu par un autre crĂ©neau FM[7]. Les fusils mitrailleurs (FM) de l'ouvrage Ă©taient chacun protĂ©gĂ© par une trĂ©mie blindĂ©e et Ă©tanche (pour la protection contre les gaz de combat). Ils tirent la cartouche de 7,5 mm Ă  balle lourde (modèle 1933 D de 12,35 g au lieu de g pour la modèle 1929 C)[8]. Ces fusils mitrailleurs Ă©taient des MAC modèle 1924/1929 D, dont la portĂ©e maximale est de 3 000 mètres, avec une portĂ©e pratique de l'ordre de 600 mètres[9]. L'alimentation du FM se fait par chargeurs droits de 25 cartouches, avec un stock de 14 000 par cloche GFM, 7 000 par FM de casemate et 1 000 pour un FM de porte ou de dĂ©fense intĂ©rieure[10]. La cadence de tir maximale est de 500 coups par minute, mais elle est normalement de 200 Ă  140 coups par minute[11] - [12].

Le bloc 2 est une casemate tirant vers le sud avec deux crĂ©neaux pour canons-obusiers de 75 mm modèle 1929 (portĂ©e maximale thĂ©orique de 12 km Ă  la cadence de 12 coups par minute) et deux autres crĂ©neaux pour mortier de 81 mm modèle 1932 (cadence de 12 Ă  15 coups par minute Ă  une portĂ©e maximale de 3 600 m) en sous-sol. La dĂ©fense rapprochĂ©e du bloc est assurĂ©e par deux crĂ©neaux pour fusil mitrailleur, une cloche GFM (servant aussi d'observatoire avec un pĂ©riscope J2, indicatif O 39), une cloche LG et cinq goulottes lance-grenades. L'Ă©quipement est complĂ©tĂ© par un crĂ©neau optique (pour communiquer avec l'ouvrage de Castillon si le tĂ©lĂ©phone et la radio sont inutilisables)[13]. Une issue de secours donne sur le fond du fossĂ© diamant[7]

Se rajoutent à ces deux blocs les deux tourelles Mougin du vieux fort, ainsi qu'un observatoire d'artillerie (surnommé Pau, indicatif O 42)[7].

Histoire

L'avant-projet de prĂ©voyait un ouvrage Ă  deux blocs, avec une entrĂ©e au nord-ouest du fort, une casemate d'artillerie pour deux canons juste Ă  cĂ´tĂ© Ă  l'est (tirant vers le nord-est) et une galerie les reliant aux deux tourelles Mougin[14]. Le projet retenu par la Commission d'organisation des rĂ©gions fortifiĂ©es (CORF) le prĂ©voit quatre blocs : une entrĂ©e, une casemate d'artillerie sud, une casemate d'artillerie nord et une casemate d'infanterie (avec deux crĂ©neaux pour jumelages de mitrailleuses, une cloche GFM et une cloche observatoire). En , faute d'argent, seules sont maintenues l'entrĂ©e et la casemate sud, les deux autres Ă©tant ajournĂ©es. La galerie reliant les deux vieilles tourelles au reste de l'ouvrage est elle aussi abandonnĂ©es, non seulement par manque de crĂ©dit, mais ainsi pour ne pas trop fragiliser les fondations du fort. Construit par l'entreprise Borie, le coĂ»t total de l'ouvrage a Ă©tĂ© de 10,8 millions de francs[15] (valeur de )[16].

Ă€ partir de la mobilisation d'aoĂ»t 1939, l'Ă©quipage de l'ouvrage est constituĂ© de fantassins du 95e bataillon alpin de forteresse (95e BAF) et d'artilleurs de la 12e batterie du 158e rĂ©giment d'artillerie de position (158e RAP). Le Barbonnet ouvre le feu Ă  partir du . Le Ă  10 h 35, lors d'un tir sur les Italiens attaquant la ligne des avant-postes, un obus explose dans la pièce no 2 de 75 mm, faisant Ă©clater le tube, tuant deux artilleurs et en blessant six autres[17]. Au total, l'ouvrage a tirĂ© du 14 au un total de 517 obus de 75 mm et 221 obus de 155 mm[18].

L'ouvrage est évacué par son équipage le , emportant avec lui un maximum de matériel[19], car toute la partie alpine de la ligne Maginot se trouvant intégralement dans la zone démilitarisée en avant de la petite zone d'occupation italienne. En , l'occupation italienne s'étend jusqu'au Rhône (invasion de la zone libre), puis le les troupes allemandes remplacent celles italiennes (conséquence de l'armistice de Cassibile). Après le débarquement de Provence en , des combats ont lieu en septembre plus au sud, notamment autour de l'ouvrage de Castillon. Sospel est évacuée par les troupes allemandes dans la nuit du 27 au , remplacées par les Américains à partir du 29[20].

Après la Seconde Guerre mondiale, dans le contexte de la guerre froide, le fort est rĂ©armĂ© : les tubes des tourelles sont remplacĂ©s par ceux des deux dernières tourelles Mougin encore armĂ©es, celles du fort de Frouard (au nord de Nancy, dans la trouĂ©e de Charmes) et celle de Villey-le-Sec (de la place forte de Toul). Après guerre, le 3e moteur SMIM a Ă©tĂ© dĂ©montĂ© pour servir dans l'ouvrage de l'Agaisen et a Ă©tĂ© remplacĂ© par un moteur CLM. En 1963, le fort nÂ’'a plus aucun intĂ©rĂŞt dĂ©fensif, la tourelle sud « Bayard » est dĂ©sarmĂ©e et ses tubes sont rendus au fort de Villey-le-Sec pour servir Ă  des fins touristiques. Les tubes de la tourelle nord du Barbonnet sont donc toujours en place, tout comme les canons de 75 mm et les mortiers de 81 mm. Le fort se visite[21].

Notes et références

  1. « BARBONNET - Fort SUCHET ( Ouvrage d'artillerie ) », sur http://wikimaginot.eu/.
  2. « Le fort du Barbonnet », sur http://www.fortlitroz.ch/.
  3. « Le canon revolver de 40 mm modèle 1879 », sur http://www.fortiffsere.fr/.
  4. « La tourelle Mougin modèle 1876 en fonte dure », sur http://www.fortiffsere.fr/.
  5. La SMIM, SociĂ©tĂ© des moteurs pour l'industrie et la marine, est basĂ©e Ă  Paris, construisant des moteurs sous licence Körting. Les SMIM 6 SR 19 ont six cylindres Ă  quatre temps, chacun avec 7 000 cm3 de cylindrĂ©e (alĂ©sage de 190 mm, pour 260 mm de course).
  6. Le nom du petit moteur Diesel CLM 1 PJ 65 correspond au fabricant (la Compagnie lilloise de moteurs, installĂ©e Ă  Fives-Lille), au nombre de cylindre (un seul fonctionnant en deux temps, mais avec deux pistons en opposition), au modèle (PJ pour « type Peugeot fabriquĂ© sous licence Junkers ») et Ă  son alĂ©sage (65 mm de diamètre, soit 700 cm3 de cylindrĂ©e).
  7. « BARBONNET - BT ( Ouvrage d'artillerie ) », sur http://wikimaginot.eu/.
  8. « Munitions utilisées dans la fortification », sur http://wikimaginot.eu/.
  9. « Armement d'infanterie des fortifications Maginot », sur http://www.maginot.org/.
  10. Mary et Hohnadel 2009, tome 4, p. 58.
  11. Mary et Hohnadel 2001, tome 2, p. 107.
  12. Philippe Truttmann (ill. Frédéric Lisch), La Muraille de France ou la ligne Maginot : la fortification française de 1940, sa place dans l'évolution des systèmes fortifiés d'Europe occidentale de 1880 à 1945, Thionville, Éditions G. Klopp, (réimpr. 2009), 447 p. (ISBN 2-911992-61-X et 2-911992-61-X), p. 374.
  13. Mary et Hohnadel 2009, tome 5, p. 62.
  14. Mary et Hohnadel 2009, tome 4, p. 17.
  15. Mary et Hohnadel 2009, tome 4, p. 29.
  16. Pour une conversion d'une somme en anciens francs de 1936 en euros, cf. « Convertisseur franc-euro : pouvoir d'achat de l'euro et du franc », sur http://www.insee.fr/.
  17. Mary et Hohnadel 2009, tome 5, p. 112.
  18. Mary et Hohnadel 2009, tome 5, p. 114.
  19. Mary et Hohnadel 2009, tome 5, p. 109.
  20. Mary et Hohnadel 2009, tome 5, p. 145.
  21. « Fortifications du mont Barbonnet », sur http://www.sospel-tourisme.com/.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauviller (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, Paris, Ă©ditions Histoire & collections, coll. « L'EncyclopĂ©die de l'ArmĂ©e française » (no 2) :
    • Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 1, Paris, Histoire et collections, (rĂ©impr. 2001 et 2005), 182 p. (ISBN 2-908182-88-2) ;
    • Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 2 : Les formes techniques de la fortification Nord-Est, Paris, Histoire et collections, , 222 p. (ISBN 2-908182-97-1) ;
    • Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 4 : la fortification alpine, Paris, Histoire & collections, , 182 p. (ISBN 978-2-915239-46-1) ;
    • Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 5 : Tous les ouvrages du Sud-Est, victoire dans les Alpes, la Corse, la ligne Mareth, la reconquĂŞte, le destin, Paris, Histoire & collections, , 182 p. (ISBN 978-2-35250-127-5).

Articles connexes

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