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Brice Adrien Bizot

Brice Adrien Bizot, né le à Bitche (Moselle), mort le à Paris 8e, est un général de division de la Première Guerre mondiale.

Brice Adrien Bizot
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Père
Fratrie
Jeanne Bizot (d)

Biographie

Il est le fils du général Michel Bizot, tué au siège de Sébastopol.

Brice Adrien Bizot est diplômé de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1868 (promotion 1867-1869-de Mentana).

Il est nommé sous-lieutenant au 75e régiment d'infanterie en . En , il entre à l’École d'état-major, mais sa scolarité est interrompue par la guerre de 1870. Le , il est nommé à l’état-major du Gouverneur militaire de Paris et reçoit une affectation à l’état-major du 1er groupe des gardes mobiles de Paris.

Nommé lieutenant au 111e régiment d'infanterie le , il est affecté en novembre à l’état-major du 3e corps d'armée de la seconde armée de Paris (puis au 2e corps d'armée en ). Il est transféré à l’état-major du général Osmont le . Le , il est cité à l’ordre de la 1re division du 2e corps d'armée de l’armée de Versailles pour s’être distingué par son courage et son intrépidité la nuit du 10 au en avant de Bourg-la-Reine. Il est versé au 1er bataillon de chasseurs à pied en 1870 et fait chevalier de la Légion d'honneur.

En , il retourne à l’école d’état-major pour achever son cursus et en sort 22e sur 30. Il effectue ensuite des stages successivement aux 8e Dragons (), 11e Hussards (), 2e Zouaves () et 29e RA ().

Durant cette période, il est en Algérie de à . Il est nommé capitaine le et il commande une compagnie dans une colonne expéditionnaire en Algérie.

Le , il est affecté à l’état-major de la 4e division de cavalerie, puis comme aide de camp du général d’Espeuilles.

En 1880, il choisit l’arme de l’infanterie à la disparition du corps d’état-major, puis en , il est nommé au 4e régiment d'infanterie.

Il assiste comme témoin au mariage en 1884 du peintre Louis Maurice Pierrey[2].

Chef de bataillon le , il est major du 87e régiment d'infanterie, puis en , commandant au 89e régiment d'infanterie. En juillet, il est détaché avec son bataillon au fort du Mont-Valérien.

Le , il reprend un poste d’état-major, comme chef d’état-major de la division de Saint Mihiel, devenue 40e division d'infanterie.

Le , il est nommé au 200e régiment d'infanterie, régiment métropolitain formé pour l’expédition de Madagascar. Il part en campagne du au . Il y reçoit la médaille de Madagascar, la croix de commandeur du Dragon d’Annam et l’étoile d’Anjouan.

Il est nommé colonel le . De retour en France, nommé général de brigade le , commandant la 26e brigade d'infanterie du au . Commandant la 82e brigade d'infanterie (41e division d'infanterie) du au . Promu le général de division, membre du comité consultatif d'état-major du au . Commandant la 18e division d'infanterie (9e corps d'armée) et les subdivisions de région de Châtellerault, de Tours, d'Angers et de Cholet du au . Il était dans la deuxième section, quand il fut rappelé en et mobilisé dans la 15e RM. Commandant de la 65e division d'infanterie de réserve, il fait mouvement vers les Hauts de Meuse et occupe une position vers Creuë et Saint-Maurice-sous-les-Côtes. Engagé dans la première bataille de la Marne et dans les combats de Revigny en septembre, où il est rejeté de Seraucourt et du signal d’Heippes (blessé au combat). Relevé de son commandement par le général Sarrail et privé de commandement au front par Joffre le . Il n’occupe plus que des commandements de deuxième ligne. Il est définitivement relevé en comme « Ne possédant plus la vigueur intellectuelle et la fermeté nécessaire pour commander en première ligne une division ».

Distinctions

Notes et références

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. Archives de Paris en ligne, acte de mariage, Paris 7, V4E 6005, vue 6/31, acte 664
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