17e régiment de dragons
Le 17e régiment de dragons (ou 17e RD), est une unité de cavalerie de l'armée française, créé sous la Révolution à partir du régiment de Schomberg dragons, un régiment de cavalerie français d'Ancien Régime. Il est licencié à la chute du Premier Empire. Recréé en 1871, il combat pendant la Première Guerre mondiale à l'issue de laquelle il est dissout. Il est enfin transitoirement recréé en juin 1940 pendant la Seconde Guerre mondiale.
17e régiment de dragons | |
Dragons du régiment en 1812. | |
Création | 1791 |
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Dissolution | 1940 |
Pays | France |
Branche | armée de terre |
Type | RĂ©giment de dragons |
RĂ´le | Cavalerie |
Inscriptions sur l’emblème |
Valmy 1792 Moskova 1812 Bautzen 1813 Dresde 1813 Champaubert 1814 Alsace 1914 Flandres 1918 |
Guerres | Guerres de la Révolution Guerres napoléoniennes Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
DĂ©corations | Croix de guerre 1914-1918 |
Création et différentes dénominations
- 1er janvier 1791 : le régiment de Schomberg dragons est renommé 17e régiment de dragons
- 1814 : renommé 12e régiment de dragons
- 1815 : renommé 17e régiment de dragons
- 1815 : licencié
- 1871 : recréé comme 17e régiment de dragons
- 1919 : dissous
- 1940 : recréé comme 17e régiment de dragons portés puis dissous.
Historique des garnisons, combats et batailles
Guerres de la Révolution et de l’Empire
- 1792 :
- 1er décembre : Armée de la Moselle, expédition de Trèves
- 1793 :
- An VI :
- 1799
- 1805 : Campagne d'Allemagne
- 1806 : Campagne de Prusse et de Pologne
- 1807 :
- 1813 : Campagne d'Allemagne
Le régiment est licencié en 1815.
De 1871 Ă 1914
Le régiment est recréé en , par changement de nom du 5e régiment de lanciers (ex-chasseurs du Cantal)[1]. Il tient garnison à Carcassonne jusqu'en , puis à Vienne jusqu'à début et enfin à Auxonne à partir du [2].
Première Guerre mondiale
- Constitution Ă Auxonne en 1914 : environ 1 000 hommes et 750 chevaux.
- Le régiment est dissout en 1919.
Seconde Guerre mondiale
Pendant la bataille de France, il est décidé le la création du 17e régiment de dragons portés, à partir de cavaliers disponibles des groupes de reconnaissance de division d'infanterie, renforcés par d'autres éléments de la cavalerie. Le 17e RDP rejoint le la 3e division légère mécanique[3].
Chefs de corps
- 1791 : colonel Marie Pierre Hippolyte de Monyer de Prilly (*) ;
- : chef de brigade Charles Hyacinthe Leclerc de Landremont (**) ;
- : chef de brigade François Louis Kuder ;
- : chef de brigade François André ;
- : chef de brigade Joseph Nicolas Saint-Dizier, tué à la bataille de Haslach-Jungingen le
- : colonel Frédéric Auguste de Beurmann ;
- 1809 : major Jean Edouard Henri d'Haubersart ;
- : colonel Albert François Joseph Larcher ;
- : colonel Joachim Hippolyte Lepic (*) ;
- : colonel Louis, baron La Biffe ;
- 1880 : colonel Chaumereau de Saint-André[2]
- 1887 : colonel De Lagréné
- Ă : colonel D'Amonville
Étendard
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[4]:
Le régiment est cité à l'ordre de l'armée le et son drapeau est donc décoré de la croix de guerre 1914-1918 avec une palme[5].
Traditions et uniformes
Personnages célèbres ayant servi au 17e régiment de dragons
- Charles Auguste Philippe Le Fort, lieutenant-colonel au régiment en 1791 ;
- Étienne Legrand, lieutenant au 17e dragons en 1792 ;
- Paul-Alexis Dubois, lieutenant-colonel au 17e dragons en 1793 ;
- Joseph Nicolas Saint-Dizier, chef de brigade en 1794 ;
- Joseph Thomas Ledée, chef de brigade au 17e dragons en 1795 ;
- Étienne Guyot, chef d'escadron au régiment en 1799 ;
- Marie Antoine de Reiset, au régiment en 1801 ;
- Antoine Baron, au régiment en 1802 ;
- Joseph Bouvier des Éclaz, major du 17e dragons en 1803 ;
- Charles-Philippe Leopold, au régiment en 1804, colonel sous l’Empire, chevalier de l’Empire ;
- François Grouvel, major du régiment en 1805 ;
- Frédéric Auguste de Beurmann, colonel en 1806 ;
- Charles de Bryas, sous-lieutenant au 17e dragons en 1808 ;
- Jean Edouard Henri d'Haubersart, major en 1809 ;
- Albert François Joseph Larcher, colonel au régiment en 1811 ;
- Marie Joseph Eugène Bridoux, sous-lieutenant au 17e dragons en 1877 ;
- Émile Taufflieb, lieutenant au 17e dragons en 1879 ;
- Paul Quiquerez, lieutenant ayant servi au 17e dragons Ă Carcassonne, mort en 1891 au cours d'une mission d'exploration en CĂ´te d'Ivoire[6] ;
- Gaston Duffour, en 17e dragons en 1911 ;
- Jean Flavigny, général d'armée, capitaine au régiment en 1913.
Sources et bibliographie
- Historique du 17e régiment de dragons, Dijon, Imprimerie Jobard, , 34 p., lire en ligne sur Gallica.
Notes et références
- Maurice Loir, Au drapeau ! Récits militaires extraits des mémoires de G. Bussière et E. Legouis, du Cte de Ségur, du maréchal Masséna, du général Vte de Pelleport,... et des journaux, , 313 p. (lire en ligne), p. 287
- Historique, 1920, p. 6.
- Jacques Belle, « De nouvelles unités mécaniques pour la Ligne Weygand », Guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 135,‎ , p. 53-64
- Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
- Historique, 1920, p. 3.
- Christophe Wondji, « La Côte d'Ivoire occidentale. Période de pénétration pacifique (1890-1908) », Outre-Mers. Revue d'histoire, vol. 50, no 180,‎ , p. 346–381 (DOI 10.3406/outre.1963.1381, lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Photographies du 17ème Régiment de Dragons », sur chtimiste.com (consulté le )