Paul-Alexis Dubois
Paul-Alexis Dubois, né le à Guise, tué le à Rovereto, est un général de division de la Révolution française.
Paul-Alexis Dubois | |
Naissance | Guise, Royaume de France |
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Décès | (à 42 ans) Rovereto, Principauté épiscopale de Trente Mort au combat |
Origine | France |
Allégeance | Armée française |
Arme | Cavalerie |
Grade | Général de division |
Années de service | 1770 – 1796 |
Conflits | Guerres de la Révolution française |
Faits d'armes | Bataille de Wœrth-Frœschwiller Bataille de Fleurus Combat de Rovereto |
Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile |
États de service
Soldat au régiment de Lyonnais le , brigadier le , maréchal des logis le , adjudant le , il entre comme porte-guidon au 11e chasseurs à cheval le .
Sous-lieutenant le , lieutenant le , capitaine le suivant, il fait les campagnes de 1792 à l'armée de la Moselle. Passé en 1793 à l'armée des Ardennes comme sous-chef de l'état-major, il y gagne les grades de lieutenant-colonel au 17e dragons le et de général de brigade à titre provisoire le et commande la division de Lauterbourg.
Employé à l'armée du Rhin, il signe le l'ordre annonçant la fausse nouvelle de la mort du prince de Condé, tué d'un coup de canon tiré par les canonniers du 6e bataillon de la Drôme.
Repassé, sur sa demande, à l'armée de la Moselle, sous les ordres du général Hoche, il reçoit une balle dans la jambe à la bataille de Wœrth-Frœschwiller le ; Hoche fait l'éloge de sa conduite.
Nommé général de division le par les représentants en mission Milhaud et Borie, il obtient d'être affecté à l'armée du Nord. Arrivé à Guise le , il reçoit le commandement des brigades de cavalerie des divisions Goguet et Balland, et dirige la cavalerie à la bataille de Fleurus, où il se distingue.
À Paris lors de l'Insurrection du 1er prairial an III, il commande la cavalerie des troupes de la Convention contre les insurgés du faubourg Saint-Antoine. Cette action lui attire les reproches de son neveu Brutus Magnier, alors emprisonné.
Passé à l'armée d'Italie, il prend part à la Campagne d'Italie (1796-1797) du général Bonaparte. Blessé à mort au combat de Rovereto le , il adresse ces mots à son général en chef : « Je meurs pour la République, faites que j'aie le temps de savoir si la victoire est complète », avant de mourir.
Son nom figure sur la 25e colonne de l'Arc de triomphe de l'Étoile.
Il a donné son nom au Fort Dubois d'Hirson.
Bibliographie
- Jacques Charavay, Les Généraux morts pour la patrie (1792-1871) : notices biographiques, Paris, Société de l'histoire de la Révolution française, 1893, 116 pages.
- Léon Clément Hennet, Le Général Alexis Dubois : La cavalerie aux armées du Nord et de Sambre-et-Meuse pendant les campagnes de 1794 et 1795, Librairie Baudoin, 1897, 77 pages.
- Alphonse de Beauchamp, Pierre François Félix Joseph Giraud, Joseph-François Michaud, Henri Louis de Coiffier de Moret, Biographie moderne, ou Dictionnaire biographique, de tous les hommes morts et vivans qui ont marqué à la fin du 18e siècle et au commencement de celui-ci, par leurs écrits, leur rang, leurs emplois, leurs talens, leurs malheurs, leurs vertus, leurs crimes, et où tous les faits qui les concernent sont rapportés de la manière la plus impartiale et la plus authentique, Leipzig, Paul-Jacques Besson, 1806, tome 2, « Dubois A. », p. 119.