Charles de Bryas
Charles-Raymond-Alphonse, marquis de Bryas, né le à Hesdin et mort le à Paris 17e[1], est un homme politique, agronome et militaire français. Il fut maire de Bordeaux et député sous la Monarchie de Juillet.
Conseiller général de la Gironde | |
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Maire de Bordeaux | |
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Naissance | |
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(Ă 81 ans) 17e arrondissement de Paris |
Nom de naissance |
Charles Raymond Alphonse de Bryas |
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Biographie
Charles est le fils de Charles Eugène Bernard de Bryas, mestre de camp de cavalerie, et de Marie Louise Silvie de Bérenger. Il entra au service militaire comme engagé volontaire dans le 23e régiment de chasseurs à cheval, en 1802, fut promu, le , au grade de sous-lieutenant dans le 17e régiment de dragons, passa, l'année suivante, au 11e régiment, puis fut réformé le , par suite de maladie.
Il fut nommé membre du conseil municipal de Bordeaux alors dirigé par le maire Victor du Hamel ainsi que du conseil d'arrondissement, et du conseil général de la Gironde en 1828. Mais en , son attitude nettement hostile au gouvernement le fit révoquer, par ordonnance royale, de ses fonctions de conseiller général et de conseiller municipal.
Devenu membre de la commission municipale et bientôt maire de Bordeaux, il fut également réintégré par Louis-Philippe, le , dans les fonctions de conseiller général.
Le , le marquis de Bryas fut élu député de la Gironde au collège de département ; puis il fut réélu, le de la même année, par le 2e collège (Bordeaux). Il avait également été renommé, a une forte majorité, conseiller municipal de Bordeaux ; mais ayant voté à la Chambre, avec l'opposition, contre le ministère Casimir Périer, il se vit destitué comme maire. Bryas reparut à la Chambre, le , comme l'élu du 5e collège (Bazas). Il continua de voter le plus souvent avec l'opposition, et fit partie d'un grand nombre de commissions parlementaires, notamment de celle des douanes.
En 1837, il se retira à la campagne, ou il s'occupa d'agriculture, s'appliquant surtout à répandre en France le système des drainages; puis il publia divers ouvrages techniques : Études pratiques sur l'art de dessécher ; Études d'agronomie pratique, etc. Le Second Empire le fit, à la suite de l'Exposition universelle de 1855, officier de la Légion d'honneur. Lors de la guerre d'Italie, en 1859, il voulut suivre l'armée française pour soigner les blessés et organiser des hôpitaux.
Gendre du marquis de Lavie, il est le père d'Eugène de Bryas.
Notes et références
Voir aussi
Sources
- « Charles de Bryas », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Ressource relative aux militaires :