Bazas
Bazas (prononcé [bazas] ; Vasats en gascon prononcé [bazats]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
Bazas | |||||
Place de la Cathédrale. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Langon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Bazadais (siège) |
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Maire Mandat |
Isabelle Dexpert 2020-2026 |
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Code postal | 33430 | ||||
Code commune | 33036 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bazadais | ||||
Population municipale |
4 806 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 129 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
5 141 hab. (2020) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 25′ 58″ nord, 0° 12′ 38″ ouest | ||||
Altitude | 79 m Min. 34 m Max. 123 m |
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Superficie | 37,29 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Bazas (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Bazas (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Sud-Gironde | ||||
Législatives | Neuvième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.ville-bazas.fr | ||||
Capitale du Bazadais, ancien évêché, elle conserve une importante parure monumentale héritée en partie du Moyen Âge et symbolisée par la cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Géographie
Localisation
La commune de Bazas se situe dans le sud-est du département, sur de légers reliefs à l'entrée de la forêt des Landes de Gascogne, à 59 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département et à 16 km au sud de Langon, chef-lieu d'arrondissement[1].
Communes limitrophes
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Les communes limitrophes en sont Cazats au nord, Brouqueyran au nord-nord-est, Lados et Gans au nord-est, Gajac à l'est-nord-est, Saint-Côme à l'est (avec laquelle elle forme une unité urbaine[2]), Sauviac au sud-est, Cudos au sud, Marimbault au sud-ouest, Lignan-de-Bazas à l'ouest, Le Nizan au nord-ouest et Aubiac au nord-nord-ouest.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sauternes », sur la commune de Sauternes, mise en service en 1896[9] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[10] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 825,2 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 57 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Bazas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [16] - [17] - [18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bazas, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[19] et 5 141 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[20] - [21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bazas, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22] - [23].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (28,4 %), forêts (26,7 %), zones agricoles hétérogènes (19,9 %), zones urbanisées (8,1 %), prairies (7,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,3 %), eaux continentales[Note 7] (1 %), cultures permanentes (0,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,4 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
La commune est traversée par la route départementale D 12 reliant Auros au nord et la route nationale 524 au sud et par l'axe contigu des routes départementales D 3 et D 655, la première menant, vers l'ouest, à Villandraut et au-delà au bassin d'Arcachon, la seconde menant, vers l'est, à Grignols et Agen (Lot-et-Garonne).
Bazas est traversée par l'autoroute A65. Elle y est reliée par le diffuseur no 1, dit de Bazas, distant de 3 km du centre-ville.
Aucune ligne de chemin de fer ne dessert la commune, la gare SNCF la plus proche, distante de 16 km par la route vers le nord-est, étant celle de la Langon sur la ligne ferroviaire Bordeaux - Sète du TER Nouvelle-Aquitaine.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bazas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1993, 1999 et 2013[27] - [25].
Bazas est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[28]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[29] - [30].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels[31].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 917 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 917 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1995, 2002, 2003, 2009, 2011, 2015 et 2017, par des mouvements de terrain en 1993 et et par des éboulements et/ou chutes de blocs en 1997[25].
Toponymie
Le nom de Bazas vient de civitas basatica, « cité des Vasates ». Son nom antique était Cossium, une latinisation de l'aquitanique *koiz, en gascon Coç, désignant un « tertre ».
En gascon, le nom de la commune est Vasats ou Bazats.
L'itinéraire de l'Anonyme de Bordeaux passe dans la région et mentionne ce site.
Histoire
À partir du premier âge du fer, Bazas s’affirme comme une des places fortes du Sud-Ouest en se dotant de remparts et de portes monumentales qui lui confèrent très tôt un rôle militaire et une certaine suprématie.
D'après un poème de Paulin de Pella, en 414, la ville échappe à la destruction par les Wisigoths[34].
La ville antique est située à l'est du plateau rocheux, autour de la cathédrale. Un second bourg marchand se forme au Moyen Âge central à l'ouest de la vieille ville. La jonction des deux bourgs est réalisée par la construction d'une enceinte commune au XIIIe siècle, mais l'espace séparant les deux ensembles reste non construit, formant une gigantesque place centrale idéale pour servir de marché à cette ville carrefour, située au croisement des routes de Bordeaux, Bayonne et La Réole[35].
Cité épiscopale située sur le chemin du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, Bazas fut, jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, siège d’un diocèse. Siège du présidial, Bazas cumule les fonctions administratives et judiciaires et s’impose alors très vite comme une ville d'envergure. Son prestige lui vaut d'ailleurs les visites d'illustres personnages tels Richard Cœur de Lion et Charles Quint.
Elle est âprement disputée entre les troupes françaises et anglaises durant la guerre de Cent Ans : elle est notamment assiégée en 1347 par les troupes anglaises, et en 1370 par les Français. Elle redevient définitivement française en 1441 lors de la prise de la ville[36].
Avant sa mort, le roi Louis XI confirme sa protection royale par lettres patentes en février 1483[37].
est une date sombre dans l'histoire de Bazas touchée alors par les guerres de religion : les huguenots pénètrent dans la ville et dévastent la cathédrale. L'illustre évêque Arnaud de Pontac en sauve le triple portail d'une destruction totale et la restaure.
En , le sire de Duras du parti huguenot prend la ville : il y coupe les lèvres des prêtres[38].
Louis XIV y loge à son retour de Saint-Jean-de-Luz où il avait épousé Marie-Thérèse d'Autriche[39].
Bazas a su conserver de cet âge d'or de superbes vestiges. Classée monument historique dès 1840, la cathédrale gothique est le plus important monument de la cité. Édifiée du XIe au XIVe siècles, elle fut rebâtie entre 1583 et 1655.
Sous l'Ancien Régime, Bazas était composée des paroisses Saint-Jean (cathédrale), Saint-Vincent de Cabouzits et son annexe Saint-Hippolyte, Saint-Martin et son annexe Notre-Dame-de-Conques, Saint-Romain de Poussignac, Notre-Dame du Mercadil et son annexe Saint-Romain de Tontoulon, Saint-Christophe de Guiron, Saint-Michel de Laprade et de la chapelle Saint-Antoine de l'hôpital[40].
Elle fut chef-lieu de district de 1790 Ã 1795.
Sous-préfecture jusqu'en 1926, au profit de Langon, qui récupère également le territoire de la sous-préfecture de La Réole.
Politique et administration
Liste des maires
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[44].
Jumelages
Salvatierra/Agurain (Espagne) depuis 1996[45] située dans la Province d'Alava.
Population et société
Démographie
Les habitants sont appelés les Bazadais[46].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[48].
En 2020, la commune comptait 4 806 habitants[Note 8], en augmentation de 1,52 % par rapport à 2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Services publics
Poste, gendarmerie, pompiers, écoles, collège, lycée, lycée professionnel et lycée agricole, hôpital, perception, DDE.
Manifestations culturelles et festivités
Pèlerinage de Compostelle
Bazas se situe sur l'itinéraire du chemin de Compostelle la via Lemovicensis ou voie de Vézelay.
Sports
- Stade de Castagnolles : rugby, athlétisme ;
- Piscine municipale : natation ;
- 3 courts de tennis ;
- Fronton : pelote basque ;
- Salle pour la gymnastique artistique et sportive ;
- Gymnase Emmanuel-Sainte-Cluque : basket-ball, handball ;
- Stade de Pérette : football, tir à l'arc ;
- Salle Marcel-Martin : aïkido, judo, Ho-Shin-Soul, danse ;
- Salle du Casino : gymnastique, taekwondo, tennis de table ;
- Hippodrome de Castagnolles : équitation ;
- Cyclo-club ;
- Pelote basque ;
- Union Sportive Bazadaise (USB) : Rugby à XV, évoluant en championnat de fédérale 3.
Économie
- Berceau de la race bovine bazadaise. Polyculture et élevage, forêt des Landes dans la partie sud et ouest de son territoire.
- Industrie métallique : RD Productions (fabrication de portails), Lucas Robotic System, Sotomeca, Malambic.
- Industrie du bois : fabrique de portes isoplane (Fonmarty et fils), meubles en teck (Cobex).
- Industrie agro-alimentaire : LDC Aquitaine (groupe LDC), Laurial, abattoir municipal, NPA (conserverie).
- Industries diverses : compteurs paragel (Persohn SA).
- Commerces et artisanat, banques, tourisme.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- Le jardin du chapitre avec ses vestiges du XVe siècle ;
- Le jardin du Sultan et sa roseraie ;
- La poterne de la Brèche et la porte du Gisquet ainsi que divers vestiges de l'enceinte de Bazas, rue de Pontac, rue Bragous, place de la Taillade et allée de Tourny qui ont été inscrits en tant que monuments historiques en 1994[51] ;
- L'hôtel de ville qui a été inscrit monument historique en 1965[52] et son portique ;
- La place de la République prolongée à l'est par la cathédrale Saint-Jean-Baptiste. Cet édifice de 83 mètres de long est classé monument historique depuis 1840[53] et inscrit au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO dans le cadre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle a été édifiée aux XIIIe et XIVe siècles sur le modèle des grandes cathédrales gothiques du nord de la France. La cathédrale a été dévastée en grande partie par les Huguenots, mais les portails, le plus bel exemple statuaire de Gironde, ont été épargnés. Le portail central est consacré au jugement dernier et à l'histoire de saint Jean-Baptiste. L'intérieur de l'édifice est remarquable par la perspective de la nef étroite et longue ;
- Sur la place de la République également, au no 23, la maison dite de l'Astronome protégée par inscription en tant que monument historique en 1990[54] ;
- Ancienne église Notre-Dame-du-Mercadil[55] (ou Notre-Dame dou Mercadilh en gascon), datant des XIIIe et XIVe siècles, dont certaines parties de façades ont été classées en 1923 à l'inventaire des monuments historiques et l'église inscrite dans sa totalité en 2008[56] ;
- Ancien hospice Saint-Antoine, inscrit monument historique en 2003[57], qui abrite la plus grande et la plus complète apothicairerie de France ;
- Maison, 12 rue Bragous.
- Hôtel de Bourges
- Palais de justice du XIXe siècle dit aussi ancien présidial, faisant office de tribunal d'instance, fermé depuis le à la suite de la réforme de la carte judiciaire. Aujourd'hui le bâtiment du palais de justice abrite la bibliothèque-médiathèque de la ville, le Polyèdre[58] - [59]. ;
- Hôtel de La Psalette, rue de la Taillade, construit au XVIe siècle, maison noble de chanoines de la cathédrale où logeait la manécanterie de la cathédrale ; la particularité de ce bâtiment est d'avoir une fenêtre à meneau en angle à chaque étage visible depuis la rue ;
- Couvent des Ursulines du XVIIe siècle ;
- Hippodrome du XIXe siècle ;
- Une douzaine de maisons à colombages ;
- Église Saint-Michel dans un lieu-dit au nord de la ville.
- Hospice de Bazas (septembre 2011).
- Le portique de la mairie (mars 2010).
- Le tribunal (mars 2010).
- Rue Fondespan, ruelle typique (août 2007).
- L'église Saint-Michel (juillet 2015).
Patrimoine naturel
Le lac de la Prade est une retenue d'eau artificielle (un lac de barrage) créée dans les années 1980 pour l'irrigation des terres agricoles. À cette vocation première, d'autres usages se sont ajoutés au fil des années (pêche ou promenade) et le lac est aujourd'hui géré et entretenu dans une optique plus écologique, orientée notamment vers l'accueil de l'avifaune. Le site est géré par le conservatoire d'espaces naturels d'Aquitaine[60] en partenariat avec la communauté de communes du Bazadais. Les modes de gestion appliqués favorisent une importante diversité végétale où se côtoient, depuis les zones humides jusqu'aux coteaux secs, toute une série de milieux intermédiaires abritant une flore caractéristique à chacun d'eux. Plus de 300 espèces végétales ont été recensées sur ce site, et cela, sans compter les mousses, les champignons, les lichens et les fougères. Un itinéraire de découverte est proposé au public, agrémenté de panneaux et panonceaux explicatifs. Un livret-guide est également disponible.
Personnalités liées à la commune
- Ausone, poète latin né à Bazas vers l'an 309.
- Vital du Four (1260-1327), cardinal franciscain et philosophe scolastique.
- Clément V (1264-1314).
- Jean de Mansencal, juriste.
- Arnaud de Pontac, évêque de Bazas de 1572 à 1605.
- Edme Mongin (1668-1746), évêque de Bazas et membre de l'Académie française.
- Étienne Jacques Servière (1760-1836), homme politique.
- Pierre-Henry de Brocas (1762-1824), reçu le 11 mars 1814 le duc d'Angoulème pour son entrée dans Bazas lors de son retour en France. Décoré du Décoration du brassard de Bordeaux des fidèles à la famille de Bourbons (dynastie française). Il avait épousé Thérèse-Fanny de Mirambet. Famille de Brocas de Lanauze (La Nauze).
- Jean-Marie Despiau, médecin mort en 1824.
- Anatole de Monzie (1876-1947), homme politique français né à Bazas.
- François Mauriac (1885-1970), écrivain, né à Bordeaux, ayant de fortes attaches en sud-Gironde. Dans le roman Thérèse Desqueyroux, il évoque Bazas et son tribunal.
- Émile Constant (, député de 1893 à 1919.
- Jean-Claude Samuel (1921-2015), international de football français né à Bazas.
- André Marceau (1946-), curé de Bazas (1992-2000), ancien évêque de Perpignan et de Nice[61].
- Guillaume Bouic (1970-), international de rugby à XV né à Bazas.
Héraldique
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Les armes de Bazas se blasonnent ainsi : De gueules à la tour maçonnée de sable, donjonnée de deux pièces, mouvant du flanc senestre, adextrée de saint Jean Baptiste à genoux devant son bourreau contourné brandissant une épée, le tout d'or, sur une terrasse de même, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or[62]. « Les armoiries de Bazas étaient, de tout temps, de gueules à une décollation de saint Jean-Baptiste, représenté à genoux devant la porte d'une prison, tendant le cou au bourreau contourné, qui a le bras levé pour le décoller avec son coutelas ; le tout d'or et surmonté d'une couronne ducale. »[63] « En 1814, le duc d'Angoulême arriva incognito à Bazas et y fut reçu par le comte Pierre-Henry de Brocas de La Nauze et reconnu le 11 mars. Louis XVIII conserva toujours un souvenir de l'accueil bienveillant fait par les Bazadais à un prince du sang de leurs rois, et en témoignage de sa reconnaissance, autorisa la ville de Bazas, à la demande de M. D'Escure, sous-préfet, et de M. de Montfort, maire, d'ajouter à ses armoiries antiques un chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or, posées en face, avec la devise : Bazas, 11 mars 1814. »[63] |
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Voir aussi
Bibliographie
- Patrice-John O'Reilly, Essai sur l'histoire de la ville et de l'arrondissement de Bazas : depuis la conquête des Romains dans la Novempopulanie, jusqu'à la fin du 18e siècle, Bazas, Imprimerie de Labarrière, (lire en ligne)
- « Bazas », Compte-rendu des travaux de la Commission des monuments historiques du département de la Gironde 1845-46,‎ , p. 44-48 (lire en ligne)
- Philippe Tamizey de Larroque, « Notes pour servir à l'Histoire de la ville de Bazas, recueillies par Baluze », Revue d'Agenais, t. XI,‎ , p. 365-373, 432-438 (lire en ligne)
- Jean-Pierre Capdeville, Carte géologique de la France à 1/50 000 - Bazas, Éditions du BRGM Service géologique national, Orléans, 1992, (ISBN 2-7159-1876-3) (lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Site officiel de la commune
- Office de tourisme du Bazadais
- Résultats du recensement de la population de Bazas sur le site de l'INSEE, consulté le 25 octobre 2011.
- Bazas sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 53,7 km pour Bordeaux et 13,3 km pour Langon. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 17 juin 2011.
- Insee, Unité urbaine 2020 de Bazas
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Sauternes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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- « Station Météo-France Sauternes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Bazas et Mérignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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