Accueil🇫🇷Chercher

Émile Constant

Émile Constant est un homme politique français né le à Bordeaux et décédé le à Paris.

Émile Constant
Illustration.
Fonctions
Député
–
(21 ans, 6 mois et 8 jours)
Élection 20 août 1893
RĂ©Ă©lection 22 mai 1898
27 avril 1902
6 mai 1906
24 avril 1910
10 mai 1914
Circonscription Gironde
Législature VIe, VIIe, VIIIe, IXe, Xe et XIe (Troisième République)
Groupe politique UD (1902-1906)
Sous-secrétaire d'État à l'Intérieur
–
(3 mois et 23 jours)
Président Armand Fallières
Président du Conseil Ernest Monis
Gouvernement Ernest Monis
Prédécesseur Aristide Briand (ministre)
Successeur Louis Malvy
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Bordeaux
Date de dĂ©cès (Ă  89 ans)
Lieu de décès 16e arrondissement de Paris
RĂ©sidence Gironde

Biographie

Émile Constant fait ses études juridiques à Bordeaux avant de se faire recevoir avocat à Bazas ; il devint ensuite bâtonnier de l'ordre des avocats en 1892. Il signait en outre des articles dans certains journaux locaux.

Mandats

Il débute en politique en se faisant élire conseiller municipal de Bazas en 1888 et un peu plus tard conseiller général de la Gironde.

  • DĂ©putĂ© de la Gironde de 1893 Ă  1919 :
    • circonscription de Bazas, il est Ă©lu aux Ă©lections gĂ©nĂ©rales lĂ©gislatives du au premier tour de scrutin par 7.648 voix contre 5.919 Ă  M. AmĂ©dĂ©e-Eugène-Louis de Lur-Saluces, sur 13.963 votants. Il s'inscrit au Groupe rĂ©publicain et appartint Ă  diverses commissions spĂ©ciales. Pour l'exercice 1897 du budget il fut chargĂ© de rapporter le budget des cultes de cet exercice et le soutint Ă  la tribune.
    • Élu de nouveau aux Ă©lections gĂ©nĂ©rales des 8 et , au deuxième tour de scrutin, par 7.174 voix contre 7.079 Ă  M. Darquey, sur 14.364 votants. Il s'inscrit au Groupe rĂ©publicain et siĂ©gea dans diverses commissions dont celle de l'impĂ´t sur le revenu, et celle des Ă©conomies administratives. Il participa Ă  la discussion : de la loi de finances de l'exercice 1900 pour parler des canaux du Midi et de l'interpellation sur les fraudes commises dans la section des vins de l'Exposition universelle de 1900.
    • Élu aux Ă©lections gĂ©nĂ©rales du au premier tour de scrutin face Ă  M. Papon. Inscrit au Groupe de l'union dĂ©mocratique, il entra Ă  la Commission des assurances et rentes viagères, Ă  celle de la rĂ©forme judiciaire et Ă  celle des affaires extĂ©rieures, des protectorats et des colonies. Il intervint Ă  propos de la discussion du budget du Ministère des finances de l'exercice 1904 pour demander la crĂ©ation d'un magasin de tabac Ă  La RĂ©ole en 1903. Ainsi que du budget des travaux publics de l'exercice 1905 pour critiquer le service vicinal de la Gironde.
    • De mĂŞme aux Ă©lections gĂ©nĂ©rales du au premier tour de scrutin contre M. Brune et M. Sage. Il s'inscrivit au Groupe de la gauche dĂ©mocratique qu'il ne devait plus quitter et siĂ©gea Ă  la Commission de la rĂ©forme judiciaire ; Ă  celle des affaires extĂ©rieures, des protectorats et des colonies et Ă  celle du budget pour l'exercice 1909. Il intervint plusieurs fois Ă  propos des questions du Maroc.
    • RĂ©Ă©lu aux Ă©lections gĂ©nĂ©rales du , au premier tour de scrutin contre M. Giraut. Il siĂ©gea comme membre de la Commission des programmes Ă©lectoraux, de celle de l'enseignement et des beaux-arts et de celle des postes et tĂ©lĂ©graphes. Il intervint lors de la discussion projet de loi ayant pour objet de garantir l'origine des vins de Champagne Ă  la suite de la rĂ©volte des vignerons de la Champagne en 1911. Il entre le au gouvernement. Il retrouvait son siège avec la formation du Gouvernement Joseph Caillaux.
  • Sous-secrĂ©taire d'État Ă  l'IntĂ©rieur du au dans le gouvernement Ernest Monis.
  • Les Ă©lections gĂ©nĂ©rales des et lui assurèrent encore un siège au deuxième tour de scrutin par 7.634 voix contre 2.892 Ă  M. Courrèges, sur 11.718 votants. Toujours membre de la Commission de l'enseignement et des beaux-arts.

Retrait

Se présentant aux élections générales du , qui se déroulèrent au scrutin de liste, il avait l'étiquette de candidat anti-clémenciste, au troisième rang de la liste républicaine, qui n'eut aucun élu. Il ne recueillit personnellement que 31.336 voix sur 159.336 votants.

Il avait été battu aux élections cantonales du .

Il tenta d'entrer au Sénat au renouvellement du , mais n'obtint, au troisième tour de scrutin, que 478 voix sur 1.294 votants.

Il subit encore un échec à l'élection sénatoriale partielle du , qui eut lieu pour pourvoir au remplacement de M. Fernand Faure, décédé le . Il n'emporta que 9 voix au deuxième tour de scrutin, sur 1.325 votants.

Notes et références

    Voir aussi

    Sources

    • « Émile Constant », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.