Gouvernement Ernest Monis
Le gouvernement Ernest Monis est le gouvernement de la Troisième République en France du au .
Président de la République | Armand Fallières |
---|---|
Président du Conseil | Ernest Monis |
Formation | |
Fin | |
Durée | 3 mois et 21 jours |
Chambre des députés |
334 / 590 |
---|
Composition
Portefeuille | Titulaire | Parti | |
---|---|---|---|
Président du Conseil | Ernest Monis | PRRRS | |
Ministres | |||
Ministre de l'Intérieur et des Cultes | Ernest Monis | PRRRS | |
Ministre de la Justice | Antoine Perrier | ARD | |
Ministre des Affaires étrangères | Jean Cruppi | PRRRS | |
Ministre des Finances | Joseph Caillaux | PRRRS | |
Ministre de la Guerre | Maurice Berteaux (jusqu'au ) | PRRRS | |
François Goiran (du au ) | SE | ||
Ministre de la Marine | Théophile Delcassé | RI | |
Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts | Théodore Steeg | PRRRS | |
Ministre des Travaux publics, des Postes et Télégraphes | Charles Dumont | ARD | |
Ministre du Commerce et de l’Industrie | Alfred Massé | PRRRS | |
Ministre de l'Agriculture | Jules Pams | PRRRS | |
Ministre des Colonies | Adolphe Messimy | PRRRS | |
Ministre du Travail et de la Prévoyance sociale | Joseph Paul-Boncour | SI | |
Sous-secrétaires d’État | |||
Sous-secrétaire d'État à l'Intérieur | Émile Constant | RI | |
Sous-secrétaire d'État à la Justice | Louis Malvy | PRRRS | |
Sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts | Henri Dujardin-Beaumetz | RI | |
Sous-secrétaire d'État aux Postes et Télégraphes | Charles Chaumet | ARD | |
Politique menée
Selon le mémorialiste Charles Benoist, (…) « sauf la prise de Fès, qui déclencha la seconde crise marocaine, son ministère ne se signale par aucune mesure d’envergure (…) Il fut ce qu’il pouvait être : une de ces combinaisons transitoires où, depuis 1890, la République s’est assoupie, lorsqu’elle a eu besoin de souffler. »
Le gouvernement Monis est clairement de transition. Il prépare l’émergence de Joseph Caillaux, ministre des Finances de ce même gouvernement.
Fin du gouvernement et passation des pouvoirs
Après l’accident du champ d’aviation d’Issy-les-Moulineaux le , qui tuait Berteaux et blessait Monis[1], le gouvernement est renversé par le sénat le , à l’occasion d’une banale interpellation relative au haut commandement en temps de guerre.
Le , Armand Fallières nomme Joseph Caillaux à la présidence du Conseil des ministres.
Pour en savoir plus
Notes et références
- « Paris-Madrid aéroplanes : les premiers départs pour Angoulême furent assombris par un deuil cruel », Le Petit Parisien, no 12623,‎ , p. 1 (lire en ligne).