MĂ©rignac (Gironde)
MĂ©rignac (prononcĂ© /me.Êi.ÉČak/ ; en occitan : Merinhac[1]) est une commune du Sud-Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Gironde, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine. Limitrophe de Bordeaux, elle est la plus peuplĂ©e des communes de la banlieue bordelaise. Elle accueille Ă©galement l'aĂ©roport de l'agglomĂ©ration.
MĂ©rignac | |||||
L'hĂŽtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Gironde | ||||
Arrondissement | Bordeaux | ||||
Intercommunalité | Bordeaux Métropole | ||||
Maire Mandat |
Alain Anziani (PS) 2020-2026 |
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Code postal | 33700 | ||||
Code commune | 33281 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Mérignacais | ||||
Population municipale |
74 009 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1 536 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 50âČ 35âł nord, 0° 38âČ 41âł ouest | ||||
Altitude | Min. 12 m Max. 53 m |
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Superficie | 48,17 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Bordeaux (banlieue) |
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Aire d'attraction | Bordeaux (commune du pĂŽle principal) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Bureau centralisateur des cantons de MĂ©rignac-1 et de MĂ©rignac-2 | ||||
LĂ©gislatives | SixiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : Gironde
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.merignac.com | ||||
GĂ©ographie
Localisation
- Carte dynamique
- Carte Openstreetmap
- Carte topographique
- Carte avec les communes environnantes
Commune de la banlieue ouest de Bordeaux, incluse dans son aire d'attraction et son unité urbaine, Mérignac est située à 45 km de la cÎte Atlantique et, par sa population, représente la deuxiÚme plus grande ville de Gironde aprÚs Bordeaux.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Le Haillan, Bordeaux, Eysines, Saint-MĂ©dard-en-Jalles, Martignas-sur-Jalle, Saint-Jean-d'Illac et Pessac.
GĂ©ologie et relief
La nature du sous-sol se compose d'une stratification complexe de matĂ©riaux sĂ©dimentaires du Jurassique, CrĂ©tacĂ© et Tertiaire[2]. Les forages rĂ©vĂšlent d'abord une formation lithologique de sables et galets du Quaternaire sur 10 mĂštres de profondeur, puis de sables et calcaires coquilliers du MiocĂšne jusqu'Ă 40 mĂštres, et de calcaires plus grossiers de l'OligocĂšne jusqu'Ă 100 mĂštres. Entre 110 et 650 mĂštres de profondeur, une superposition de couches de l'ĂocĂšne propose des molasses argilo-sableuses, une alternance de calcaires et d'argiles grisĂątres, des grĂšs grossiers entre 400 et 470 mĂštres, puis Ă nouveau sables et argiles. Vient ensuite une profonde sĂ©rie de calcaires Ă partir de 650 mĂštres, allant des blancs aux crayeux, jusqu'aux bioclastiques blancs Ă 1 000 mĂštres de profondeur. Au-delĂ commencent Ă apparaĂźtre des dolomies cristallines du CĂ©nomanien, puis des grĂšs, sables et argiles ligniteuses jusqu'Ă 1 200 mĂštres. Ă partir de cette limite, les forages rencontrent une formation du Jurassique supĂ©rieur avec parfois prĂ©sence de la dolomie de Mano, un aquifĂšre d'eau chaude (jusqu'Ă 60 °C) pouvant alimenter une centrale gĂ©othermique.
Hydrographie
Le territoire de MĂ©rignac connaĂźt deux ruisseaux majeurs, la DevĂšze et les Ontines, d'autres ruisseaux plus discrets et diffĂ©rents niveaux d'aquifĂšres[3] en sous-sol. Les eaux qui ruissellent de la plate-forme impermĂ©able de l'aĂ©roport sont acheminĂ©es vers cinq bassins versants, avant d'ĂȘtre traitĂ©es dans des bassins de rĂ©gulation Ă©quipĂ©s d'un sĂ©parateur Ă hydrocarbure.
- La DevĂšze
Ce ruisseau prend sa source Ă l'est de l'aĂ©roport, oĂč il draine une nappe du Plio-Quaternaire. La DevĂšze alimente un bassin de stockage avant d'ĂȘtre entiĂšrement canalisĂ©e sous terre jusqu'au Peugue, un ruisseau parallĂšle du territoire de Pessac, pour dĂ©boucher sur la Garonne aprĂšs la station de traitement. Elle rencontre entre-temps deux affluents successifs, le Devaux et le CaudĂ©ran, eux aussi entiĂšrement canalisĂ©s, et contourne les eaux du Parc de Bourran. L'analyse chimique rĂ©vĂšle une eau bicarbonatĂ©e calcique et ferrugineuse, de couleur jaunĂątre. L'eau possĂšde une charge organique importante qui lui confĂšre une mauvaise qualitĂ© hydrobiologique et prĂ©sente un fort taux d'ammonium, d'orthophosphates et de cuivre[4].
- Les Ontines
Prenant sa source Ă MĂ©rignac-Beutre entre l'Ermitage et la Fontaine, il draine les eaux pluviales et s'Ă©coule, canalisĂ© par endroits, sur un lit de vĂ©gĂ©tation. Son niveau est rĂ©gulĂ© par le bassin de rĂ©tention La Fontaine, le long de la rocade. Il alimente ensuite le bassin d'Ă©talement Lucatet Ă Chemin Long, puis celui du ChĂȘne Vert sur le domaine de Fantaisie. L'analyse chimique rĂ©vĂšle une eau polluĂ©e mais claire.
- Le Magudas
Ce ruisseau, issu des eaux de ruissellement de la zone aéroportuaire de Mérignac, prend sa source au nord-est avant de pénétrer Saint-Médard-en-Jalles.
- L'Hestigeac
Parfois orthographié Estigeac, il prend forme au nord-ouest de l'aéroport par les eaux de ruissellement, puis délimite un temps la frontiÚre avec Martignas avant d'affluer dans la Jalle de Martignas ; jalle signifiant ruisseau en landais. Son eau s'imprÚgne encore des pollutions de l'ancienne décharge, notamment en ammoniaque, en nitrates et phosphates, et présente des traces de plomb et d'arsenic en faible quantité[5].
- La Craste du Cerne
Apparaßt à l'ouest de l'aéroport par la concentration des eaux de ruissellement. Son nom évoque un fossé d'écoulement des eaux (craste) le long d'un champ (cerne)[6].
- Le Peugue
Issu de Pessac, il délimite la frontiÚre au sud de Mérignac sur les quartiers Chemin Long, le Burck et Arlac, avant d'alimenter le bassin d'étalement de Carmaux aux abords de la voie ferrée. Ses eaux présentent des concentrations importantes en ammonium et orthophosphates, selon les saisons.
- Le Bijou
Affluent de la DevĂšze depuis l'ancien domaine chĂąteau du mĂȘme nom.
- Sept aquifĂšres
Les forages rencontrent sept aquifĂšres Ă diffĂ©rents niveaux de profondeur, sur une rĂ©partition hĂ©tĂ©rogĂšne. Jusqu'Ă 10 mĂštres il s'agit d'alluvions plio-quaternaires, une couche rarement profonde drainĂ©e entre autres par la DevĂšze vers la Garonne. Cette eau filtre Ă©galement jusqu'Ă 40 mĂštres dans les sables argileux et les marnes sableuses du MiocĂšne. Viennent ensuite des formations de calcaires Ă astĂ©ries de l'OligocĂšne, qui s'enfoncent jusqu'Ă 110 mĂštres et contiennent une eau Ă 15 °C captĂ©e pour l'alimentation hydrique de la communautĂ© urbaine de Bordeaux (CUB). Entre -240 et -460 mĂštres se trouve une nappe phrĂ©atique imprĂ©gnĂ©e dans des calcaires et sables de l'ĂocĂšne, dont les eaux de 25 °C sont largement exploitĂ©es pour l'alimentation de la CUB. L'exploitation intensive de ce quatriĂšme aquifĂšre ayant engendrĂ© une dĂ©pression gĂ©ologique, elle est fortement rĂšglementĂ©e sur tout le dĂ©partement depuis un dĂ©cret du . Le cinquiĂšme aquifĂšre est formĂ© de sables et calcaires du CrĂ©tacĂ© supĂ©rieur, entre 650 et 990 mĂštres de profondeur. Il contient des eaux proches de 35 °C, au renouvellement assez lent. Entre 990 et 1 200 mĂštres apparaĂźt un aquifĂšre de calcaires et de dolomies du CrĂ©tacĂ© supĂ©rieur, imbibĂ© d'une eau atteignant 55 °C. Le septiĂšme aquifĂšre correspond Ă la dolomie de Mano et se rencontre inĂ©galement sur le territoire Ă partir de 1 200 mĂštres de profondeur ; il recĂšle une eau faiblement minĂ©ralisĂ©e qui peut atteindre une tempĂ©rature de 60 °C. Depuis le , le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) ajoute une spĂ©cificitĂ© aux rĂšgles prĂ©cĂ©dentes dans la gestion des aquifĂšres du dĂ©partement de la Gironde[7].
Climat
MĂ©rignac bĂ©nĂ©ficie du climat ocĂ©anique aquitain, avec des hivers doux souvent pluvieux, parfois accompagnĂ©s de trĂšs brefs Ă©pisodes neigeux en fĂ©vrier, et des chaleurs estivales attĂ©nuĂ©es par l'ocĂ©an. MĂ©rignac a connu sa plus basse tempĂ©rature enregistrĂ©e en janvier 1985, avec â16,4 °C, et sa plus haute en juillet 2019 avec 41,2 °C. 1921 reste pour l'instant l'annĂ©e la plus sĂšche, avec seulement 444,9 mm de prĂ©cipitation totale et 78 jours de pluie. Par ses 1 316,8 mm de prĂ©cipitation totale et 158 jours de pluie, 1930 est l'annĂ©e la plus humide jamais enregistrĂ©e. Le record d'ensoleillement date de 2009 avec 2 251,5 heures.
Le vent souffle principalement d'ouest et de nord-nord-est, plus rarement d'est-sud-est. La ville est exposĂ©e aux tempĂȘtes ocĂ©aniques, dont les plus destructrices ont Ă©tĂ© les dĂ©pressions Martin en dĂ©cembre 1999, et Klauss en janvier 2009 avec des rafales atteignant 161 km/h mesurĂ©es sur l'aĂ©roport, battant le record de la nuit orageuse du 15 au 16 juillet 2003[8] (158 km/h).
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1920 permet de connaßtre en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-aprÚs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 3,1 | 3,3 | 5,4 | 7,4 | 11 | 14,1 | 15,8 | 15,7 | 12,9 | 10,4 | 6,1 | 3,8 | 9,1 |
Température moyenne (°C) | 6,6 | 7,5 | 10,2 | 12,3 | 16,1 | 19,3 | 21,3 | 21,4 | 18,5 | 14,9 | 9,9 | 7,2 | 13,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,1 | 11,7 | 15,1 | 17,3 | 21,2 | 24,5 | 26,9 | 27,1 | 24 | 19,4 | 13,7 | 10,5 | 18,5 |
Record de froid (°C) date du record |
â16,4 16.01.1985 |
â14,8 15.02.1956 |
â9,9 06.03.1971 |
â5,3 07.04.1929 |
â1,8 01.05.1938 |
2,5 03.06.1938 |
5,2 11.07.1938 |
4,7 31.08.1938 |
â1,8 24.09.1928 |
â5,3 08.10.1936 |
â7,3 20.11.1985 |
â13,4 21.12.1938 |
â16,4 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20,8 01.01.22 |
26,2 21.02.1926 |
27,7 25.03.1981 |
31,1 30.04.05 |
35,4 29.05.1922 |
39,2 26.06.11 |
41,2 23.07.19 |
40,7 04.08.03 |
37 17.09.1987 |
32,2 05.10.1921 |
26,7 08.11.15 |
22,5 16.12.1989 |
41,2 2019 |
Ensoleillement (h) | 96 | 114,9 | 169,7 | 182,1 | 217,4 | 238,7 | 248,5 | 242,3 | 202,7 | 147,2 | 94,4 | 81,8 | 2 035,4 |
Précipitations (mm) | 87,3 | 71,7 | 65,3 | 78,2 | 80 | 62,2 | 49,9 | 56 | 84,3 | 93,3 | 110,2 | 105,7 | 944,1 |
Urbanisme
Typologie
Mérignac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [10] - [11] - [12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux, une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes[13] et 994 920 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Bordeaux est la sixiÚme plus importante de la France en termes de population, derriÚre celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse[14] - [15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune du pÎle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16] - [17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (77 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (65,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (39,4 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (32,6 %), forĂȘts (9,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (4,5 %), prairies (2,3 %), cultures permanentes (1,2 %), terres arables (1,1 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,1 %), mines, dĂ©charges et chantiers (0,5 %)[18].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
RĂ©seau routier
La commune est desservie par la rocade de Bordeaux, accÚs no 9 (Mérignac-Capeyron), no 10 (Mérignac-Centre | Mérignac-Pichey), no 11a (sens extérieur, sortie seulement : Parc Cadéra) et no 11b (Mérignac Aéroport | Mérignac-Chemin Long), par voie ferrée via la gare de Bordeaux-Saint-Jean ou par voie aérienne via l'aéroport de Bordeaux - Mérignac. La ville est également desservie par la ligne 601 des bus Transgironde et la ligne A du tramway de Bordeaux
- par la rocade de Bordeaux A630, sorties :
- 09 : MĂ©rignac-Capeyron,
- 10 : MĂ©rignac-Centre | MĂ©rignac-Pichey,
- 11 : Parc d'activités | Centre hÎtelier,
- 11a : AĂ©roport de Bordeaux - MĂ©rignac | MĂ©rignac-Chemin Long ;
- par les routes (passant par Saint-Jean-d'Illac) ou (passant par Martignas-sur-Jalle) vers ArĂšs et le Cap Ferret.
AĂ©roport
La ville de Mérignac accueille sur son territoire l'aéroport de Bordeaux - Mérignac, 5e aéroport régional de France (4,95 millions de voyageurs en 2014), situé à l'ouest de la commune ainsi que la base aérienne BA 106. Ces sites sont accessibles via la sortie 11 de la rocade bordelaise et actuellement par la Lianes 1 depuis le centre-ville de Mérignac (correspondance avec la ligne A du tramway de Bordeaux). D'ici mai 2023, l'aéroport sera relié, par l'extension du tramway A de Bordeaux, au reste de l'agglomération pour permettre 35min de trajet vers le Palais de Justice.
RĂ©seau TER
La ville est desservie par deux gares, situées sur la ligne de ceinture de Bordeaux, desservies par les TER assurant la liaison entre Bordeaux-Saint-Jean et le Médoc :
- Mérignac-Arlac, située dans le quartier d'Arlac, juste au-dessus des voies de la ligne A du tram ;
- Caudéran-Mérignac. Malgré sa situation à Bordeaux, dans le quartier de Caudéran, elle assure la desserte des quartiers est de la ville (Bourranville).
RĂ©seau TBM actuel
MĂ©rignac est actuellement desservie par les lignes TBM suivantes:
- (entre François Mitterrand et Les Pins)
- 1 2 3 11 16 23 30 33 34 35 36 38 39
- 41 42 54 71 74 82 84 88
NB. L'extension de la ligne A vers l'aéroport de Mérignac est prévue pour mai 2023[19].
RĂ©seau TBM Ă compter du 4 septembre 2023[20]
MĂ©rignac sera desservie par les lignes TBM suivantes:
- (entre François Mitterrand et Les Pins, et antenne desservant 5 arrĂȘts en mai 2023[19] depuis Quatre Chemins nommĂ©s MĂ©rignac Soleil, Chemin Long, CadĂ©ra Issartier, Caroline Aigle et AĂ©roport).
- 1 - 2 - 3 (BHNS[21]) - 16 - 20 - 26 - 30 - 33 - 34 - 35 - 38 - 39 - 51 - 71 - 73 - 74 - 78 - 84 - FlexAĂ©ro
RĂ©seau TransGironde
Les lignes 601 (Bordeaux-Saint-Jean-d'Illac-LĂšge-Cap-Ferret), 701 (Bordeaux-Sainte-HĂ©lĂšne-Le Porge) et 702 (Bordeaux-Lacanau) traversent la commune, la 702 y faisant parfois terminus.
BlueCub
Le , la communauté urbaine de Bordeaux a mis en service des voitures électriques en autopartage du groupe Bolloré. Le systÚme porte sur une centaine de véhicules, 36 stations dans la ville de Bordeaux et une station dans les six communes voisines dont celle de Mérignac-Arlac. Avec cinq bornes de recharge, cette derniÚre établit la liaison avec la gare de Mérignac-Arlac, la ligne A du tramway, le réseau de vélopartage VCub et un parking-relais.
Faute de succÚs, par manque d'efficacité et de praticité, ce systÚme d'auto-partage a été supprimé dans toute l'agglomération Bordelaise.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de MĂ©rignac est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[22]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[23].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1986, 1987, 1992, 1993, 1999, 2009 et 2013[24] - [22].
MĂ©rignac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Depuis le , les dĂ©partements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent dâun rĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. Ce rĂšglement vise Ă mieux prĂ©venir les incendies de forĂȘt, Ă faciliter les interventions des services et Ă limiter les consĂ©quences, que ce soit par le dĂ©broussaillement, la limitation de lâapport du feu ou la rĂ©glementation des activitĂ©s en forĂȘt[25]. Il dĂ©finit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associĂ©s diffĂ©rentes mesures[26] - [27].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[28].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (67,4 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 14 287 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 14 287 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă comparer aux 84 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[30].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990, 1992, 2002, 2010, 2012, 2017 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[22].
Toponymie
Le nom est attesté sous la forme Mairinaco en 1102[31].
Le second Ă©lĂ©ment est le suffixe gallo-roman *-ACU. Le premier Ă©lĂ©ment semble ĂȘtre le nom de personne gallo-roman Matrinius, comme l'indiquent clairement les formes anciennes des autres MĂ©rignac (cf. Charente, Matriniaco 1405), avec une graphie occitane Mayrinhac-Lentour (Lot, Madriniacum 930) et les formes d'oĂŻl comme Margny-lĂšs-CompiĂšgne (Oise, Matriniacus 917) et Margny-sur-Matz (Oise, Matriniaco 917)[32].
Ăvolution phonĂ©tique parallĂšle Ă celle du latin mater « mĂšre », Ă la base du surnom Matrinius, attestĂ© en français sous les formes medre au Xe siĂšcle et madre au XIe siĂšcle, etc. Occitan maire [maÊČre].
Histoire
Naissance et Ă©volution
Si les fouilles archéologiques attestent une présence humaine entre 2000 et 1500 av. J.-C., la création de la ville semble remonter à l'époque de l'occupation romaine de la Gaule[33]. Le domaine d'une villa rustica gallo-romaine du Ier siÚcle, Matriniacus, centré à l'emplacement actuel de la vieille église romane, aurait peu à peu évolué en village autour du ruisseau de la DevÚze aujourd'hui souterrain. On y pratiquait déjà , entre autres, la viticulture sur graves, et le ruisseau, plus large, servait de voie de transport jusqu'à l'embouchure.
Le christianisme catholique romain marque ensuite sa prĂ©sence par la crĂ©ation, dĂšs le VIe siĂšcle, de la paroisse Saint-Vincent, dont les traces archĂ©ologiques les plus anciennes Ă©voquent un cloĂźtre mĂ©rovingien de la premiĂšre moitiĂ© du XIIe siĂšcle, et la prĂ©sence d'une nĂ©cropole au mĂȘme endroit. Seule en subsiste l'actuelle Ă©glise romane Ă©difiĂ©e entre 1122 et 1131, elle-mĂȘme plusieurs fois dĂ©truite et reconstruite. Ă partir du haut Moyen Ăge, Mayrinac connaĂźt alternativement les dominations française, normando-angevine et anglaise. Encore sous la rĂ©gence du duchĂ© d'Aquitaine au XIIe siĂšcle, le territoire est ensuite investi par deux seigneuries sous le chapitre de Saint-Seurin ; Veyrines et la maison noble d'Espagne. FidĂšle au roi de France, Veyrines est assaillie par les Anglais en 1242. En dĂ©pit du soutien de Bertrand de Blanquefort, les seigneuries sont dĂ©finitivement vaincues en 1274 et prĂȘtent allĂ©geance Ă Ădouard Ier d'Angleterre. Puis le territoire tombe sous l'influence de Philippe Le Bel au XIVe siĂšcle, pĂ©riode durant laquelle Veyrines devient propriĂ©tĂ© du pape ClĂ©ment V et de sa famille qui compte les maisons Durfort, Budos et Montferrand. Ă nouveau sous domination anglaise le , en application du traitĂ© de BrĂ©tigny, le territoire redevient plus ou moins français dĂšs le XVe siĂšcle peu aprĂšs la bataille de Castillon (1453), puis dĂ©finitivement Ă la mort du duc de Guyenne Charles de Valois en 1472.
La vigne, renforcĂ©e par les Anglais, constitue la principale activitĂ© du village, dĂ©sormais orthographiĂ© Meyrinac. La jurade de Bordeaux achĂšte, en 1526, les terres dĂ©tenues par Veyrines, contre 9 500 Ă©cus d'or. Durant la Fronde, Meyrinac subit de graves dommages Ă la suite des pillages rĂ©pressifs des troupes du duc d'Ăpernon en 1649.
En 1790, Meyrinac devient la commune de MĂ©rignac en englobant les hameaux alentour d'Arlac, Beutre, BeaudĂ©sert, Bourranville, le Burck, Capeyron, Chemin-Long, les Eyquems, pour s'inscrire au sein du nouveau district de Bordeaux. La bourgeoisie bordelaise y installe chartreuses et chĂąteaux. La production de vin de Graves reste importante, avec les chĂąteaux Luchey-Picquecaillou, Bourran, BeausĂ©jour, Fourchateau ou ChĂȘne-Vert, tout en assistant dĂšs le XIXe siĂšcle au dĂ©veloppement progressif de l'Ă©levage bovin ainsi qu'Ă l'apparition d'une Ăšre industrielle. L'installation de l'aĂ©rodrome de Marcel-Issartier[34], dĂšs 1910, et sa base aĂ©rienne contiguĂ« dans les annĂ©es 1920, marque les prĂ©mices de l'industrie aĂ©ronautique mĂ©rignacaise. Quelques dĂ©cennies plus tard en effet, un autre Marcel y fera installer l'annexe de l'une de ses usines, la SociĂ©tĂ© Talence Avions Marcel Dassault, qui deviendra MĂ©rignac Avions Marcel Dassault puis l'actuelle Dassault Aviation Ă cĂŽtĂ© de ce qui est dĂ©sormais un aĂ©roport international. Charles de Gaulle rejoignit, de cet aĂ©roport, la Grande-Bretagne en 1940.
Le camp de Pichey-Beaudésert
InstallĂ© en 1939 comme annexe du Fort du HĂą[35], il servit d'abord aux rĂ©fugiĂ©s de la guerre d'Espagne avant de devenir en 1940 l'un des nombreux centres de sĂ©jour surveillĂ© (CSS) installĂ©s par le rĂ©gime de Vichy[36]. Le , aprĂšs la transmission par la Kommandantur de Bordeaux de l'avis d'internement de tous les nomades des territoires occupĂ©s, le camp recevra de nombreuses familles tziganes[37]. Puis la police de sĂ»retĂ© allemande ordonne, le , l'internement des juifs de 16 Ă 45 ans ; 459 d'entre eux seront transfĂ©rĂ©s Ă Drancy la mĂȘme annĂ©e.
AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, le camp sert Ă l'internement des collaborateurs en attente de jugement, puis, Ă partir de 1946, Ă celui des clandestins Ă©trangers, en particulier espagnols. Il est fermĂ© en 1948 en tant que camp d'internement, mais hĂ©berge temporairement des personnes sans domicile jusqu'en 1956 avant d'ĂȘtre dĂ©finitivement dĂ©truit. Une stĂšle de marbre datĂ©e de novembre 1985 marque l'emplacement de l'entrĂ©e, Ă l'angle de la rue des ChĂątaigniers et de l'avenue Jean Perrin.
Trois estampes monochromes réalisées par Sonia Steinsapir témoignent encore de la vie du camp.
Densification urbaine
AprÚs la Seconde Guerre mondiale, Mérignac connaßt comme le reste de la France un pressant besoin de logements et de nouveaux édifices de services. DÚs les années cinquante, le maire Robert Brettes entame un programme d'urbanisation intensive. Champs, chartreuses et parcs disparaissent sous les engins de chantier au profit de bùtiments géométriques. Les bois Pont-de-Madame et Pin Galant, entre autres, s'évanouissent ainsi au profit d'habitations. Les ruisseaux sont canalisés dans des buses et les étangs asséchés. Le vaste chùteau du Parc est rasé au début des années soixante, ainsi que le manoir lui faisant face, remplacés par des barres et des tours d'habitation de part et d'autre de l'avenue de l'Yser. à cette période surgissent le bureau de poste actuel, collÚges et lycée, le stade, des logements sociaux comme celui des « Fauvettes », une zone commerciale nommée aujourd'hui Mérignac Soleil, et quelques bureaux dont le bùtiment trÚs singulier des anciens laboratoires pharmaceutiques Sarget, au bord de l'avenue Kennedy, dessiné en 1966 par Marcel Breuer[38]. Il héberge actuellement le laboratoire Méda Pharma. Guillaume Gillet apporte sa contribution en dessinant la tour de la résidence Parc du Chùteau. L'aéroport s'agrandit en conséquence, est équipé d'un radÎme impressionnant et l'on assiste à la naissance d'une zone hÎteliÚre. La population passe ainsi de 20 000 (1946) à 50 000 habitants (1975), avec le développement d'une industrie trÚs dynamique autour, entre autres, de l'aéronautique et de l'armement.
MĂ©rignac bĂ©nĂ©ficie d'une seconde vague d'urbanisation intense Ă partir du XXIe siĂšcle. Si la campagne est amorcĂ©e dĂšs les annĂ©es quatre-vingt, avec l'Ă©mergence de la salle de spectacle du Pin Galant, avec la quasi-disparition, au quartier d'Arlac, du parc du chĂąteau Peychotte (dit Maison CarrĂ©e d'Arlac) pour l'Ă©dification de tours rĂ©sidentielles, et avec la transformation d'une partie du parc de Bourran en lotissements, le remodelage le plus important dĂ©marre avec l'amĂ©nagement du tramway. Le centre-ville subit une transformation et un embellissement architectural, avec la destruction d'Ă©choppes et de pavillons. En 2007, l'ancienne mairie de 1903 (et son Ă©cole Ă©lĂ©mentaire) adopte une greffe contemporaine et devient mĂ©diathĂšque ; MĂ©rignac bĂ©nĂ©ficie la mĂȘme annĂ©e de l'arrivĂ©e du tramway avec le prolongement de la ligne A jusqu'au centre-ville. En 2015, la ligne A est prolongĂ©e vers le Pin galant, la Mairie, les citĂ©s Yser, Ardillos et des Pins et franchit la rocade jusqu'au Haillan. La vieille Ă©glise s'entoure dĂšs 2013 de bĂątiments de 4 Ă 5 Ă©tages surplombant des commerces. Le quartier MondĂ©sir s'Ă©toffe de nouveaux lotissements au design Ă©tudiĂ©, Ă l'image du « Parc Divona » de l'avenue de la Marne (le nom Romain de Divona signifie cours d'eau, certainement la DevĂšze)[39], trĂšs minĂ©ralisĂ© crĂ©Ă© par l'architecte Rudy Ricciotti. Le paysage est redĂ©fini par endroits sous une composition vĂ©gĂ©tale comme sur l'avenue de l'Yser. La zone commerciale subit Ă©galement une mutation, des Quatre-Chemins Ă Chemin-Long, jusqu'Ă l'aĂ©roport. Ce dernier changera de visage dĂšs 1995, avec la contribution de Philippe Starck qui en dessinera la tour de contrĂŽle. Les derniers champs et coins de nature sont ainsi promis Ă l'imagination des urbanistes. En ce sens, la commune de MĂ©rignac se dirige vers le visage d'une ville, pour un futur dĂ©passant 80 000 habitants. Incluse depuis le 1er janvier 2015 dans l'ensemble Bordeaux MĂ©tropole, MĂ©rignac est aujourd'hui la deuxiĂšme ville de Gironde et la troisiĂšme d'Aquitaine (Bordeaux, Pau et MĂ©rignac).
HĂ©raldique
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« D'azur Ă la tour d'argent ouverte de gueules, Ă la barre du mĂȘme brochant sur le tout. » CrĂ©Ă© par le conseil municipal de 1978, le blason reprĂ©sente la tour mĂ©diĂ©vale de Veyrines, seule rescapĂ©e â grĂące Ă sa fonction de jalon cartographique â de la destruction du chĂąteau du XIIIe siĂšcle. |
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Politique et administration
Politique de développement durable
La commune sâest engagĂ©e dans une politique de dĂ©veloppement durable en lançant une dĂ©marche d'Agenda 21 en 2003[42].
Chef-lieu de canton
Mérignac est divisée en deux cantons:
- Le 1er canton est formé d'une partie de Mérignac (33 517 habitants) ;
- Le 2e canton est formé d'une partie de Mérignac et des communes de Martignas-sur-Jalle et Saint-Jean-d'Illac (39 262 habitants).
Jumelages
- Vilanova i la GeltrĂș (Espagne) depuis 1991
- Matosinhos (Portugal) depuis 1988[43]
- Kaolack (Sénégal)[44]
DĂ©mographie
Les habitants de la commune sont les MĂ©rignacais[45]. L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[46] - [Note 3].
En 2020, la commune comptait 74 009 habitants[Note 4], en augmentation de 6,79 % par rapport Ă 2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
NB : y a-t-il une explication au chiffre de population aberrant de 1872 ? faute de frappe ?
Ăconomie
- L'aéroport principal de Bordeaux se trouve à Mérignac, construit en 1917 (aéroport de Bordeaux - Mérignac).
- Mérignac est aussi le siÚge social de grandes sociétés : Filhet-Allard (Assurances), Oxbow (équipement sportif), AT Internet (web analytics), Cultura, Sabena Technics, Groupe Temsol...
- Groupe Laser - Galeries Lafayette avec les entités Cofinoga et Mediatis.
- Dassault Aviation
- TAT Industries - Ex EADS Sogerma Services
- Fly-n-Sense
- Le territoire de MĂ©rignac compte encore, Ă l'intĂ©rieur mĂȘme de la rocade, deux vignobles importants, d'appellation pessac-lĂ©ognan en graves, les chĂąteaux Pique-Caillou et Luchey Halde, dans le quartier sud des Eyquems.
- Meda Pharma SAS possÚde à Mérignac un important site de production de médicament produisant notamment la bétadine.
- Il n'y a qu'un lycée général, le lycée Fernand-Daguin[53], et un lycée professionnel situé juste à cÎté, le lycée Marcel-Dassault. Ils comptabilisent à eux deux environ 2 100 élÚves, venant surtout de Mérignac, de Saint-Jean-d'Illac et de Martignas-sur-Jalle, mais aussi un petit nombre d'élÚves du bassin d'Arcachon.
- Mérignac accueille également le Détachement Air 204 situé à Beauséjour et la base aérienne 106 de l'armée de l'air.
- Institut de Maintenance AĂ©ronautique (appartenant Ă lâUFR de physique de Bordeaux-I)
- Bordeaux AĂ©roparc : un grand projet communautaire est en cours d'implantation au bord des pistes de l'aĂ©roport Bordeaux-MĂ©rignac. Le concept de ce parc technologique et scientifique est inspirĂ© du technoparc de Saint-Laurent au QuĂ©bec (arrondissement de MontrĂ©al). SituĂ© au cĆur du pĂŽle mondial de compĂ©titivitĂ© Aerospace VallĂ©e, Bordeaux AĂ©roparc propose un environnement de haute qualitĂ© pour l'accueil et l'implantation des entreprises du secteur aĂ©ronautique, spatial et dĂ©fense ; spĂ©cialement les PME-PMI haute technologie. Il constituera un centre de ressources spĂ©cialisĂ© dans les systĂšmes embarquĂ©s, la sĂ»retĂ© et la sĂ©curitĂ©, les activitĂ©s de gĂ©olocalisation, les systĂšmes de drone et l'amĂ©nagement cabine.
- Depuis 2005 seuls six avions[54] au monde réalisent des vols paraboliques afin de recréer les conditions des vols spatiaux. L'A300 « Zéro G » exploité par Novespace (filiale du CNES) est basé à Mérignac. Une trentaine de vols paraboliques par an permettent de mener de nombreuses expériences scientifiques en apesanteur. Jean-François Clairevoy, astronaute français, est PDG de Novespace.
- En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 28 528 âŹ, ce qui plaçait MĂ©rignac au 16 698e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[55].
Viticulture
Mérignac est une commune viticole française du vignoble des Graves. Elle fait partie des communes viticoles de Bordeaux autorisées à produire les vins : AOC Pessac-Léognan, AOC Crémant de Bordeaux, AOC Bordeaux supérieur, AOC Bordeaux, AOC Graves et AOC Graves supérieures[56].
Lieux et monuments
Architecture
- La Chartreuse de Foncastel: ancienne maison de campagne des archevĂȘques de Bordeaux, du XVIe siĂšcle Ă la RĂ©volution. La demeure actuelle est Ă©difiĂ©e dans la seconde moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle, vendue comme bien national de premiĂšre origine elle devint rĂ©sidence d'Ă©tĂ© d'une famille de banquiers bordelais. L'un d'entre eux fit Ă©difier au XIXe siĂšcle le portail d'entrĂ©e du domaine, dans lequel furent inclus des vestiges du XIVe et XVe siĂšcle de la dĂ©coration sculptĂ©e du cloĂźtre de la cathĂ©drale de Bordeaux, alors en dĂ©molition. La fontaine du XVIIe siĂšcle fut dĂ©placĂ©e aprĂšs inventaire. Dans le parc, sont Ă©rigĂ©es deux colonnes de l'ancien dais de la cathĂ©drale. Les façades et les toitures de la chartreuse sont inscrites Ă l'Inventaire SupplĂ©mentaire des Monuments Historiques en fĂ©vrier 1977[57]
- La Tour de Veyrines : donjon du XIVe siĂšcle qui dĂ©pendait d'un chĂąteau mĂ©diĂ©val disparu, siĂšge de la seigneurie du mĂȘme nom appartenant Ă la ville de Bordeaux ; rez-de-chaussĂ©e transformĂ© en chapelle â oratoire â au XVIe siĂšcle, dĂ©corĂ©e de peintures murales Ă©voquant la vie de JĂ©sus et quelques scĂšnes hagiographiques. ĂrigĂ©e Ă proximitĂ© du ruisseau les Ontines, non loin du collĂšge les Eyquems, la tour est rĂ©pertoriĂ©e Ă l'inventaire des monuments historiques depuis 1862, puis classĂ©e en 1875[58]. La Tour est une propriĂ©tĂ© privĂ©e appartenant Ă la famille Moulet de la Raitrie.
C'est grùce aux frÚres Cassigni, géographes italiens mandatés par Louis XIV, que la Tour est toujours debout. En effet ils la choisirent comme borne au moment de la réalisation des cartes géographiques du Royaume de France.
- Le Chùteau Bourran : chartreuse d'inspiration classique remaniée pour l'armateur Ravezies en 1870 par Jules et Paul Lafargue. Elle trÎne au sein d'un ancien domaine viticole. Au XVIIe siÚcle, les Bourran, une famille de parlementaires bordelais en fit son lieu de villégiature entouré d'un vignoble, pour déguster son propre vin, comme il était de bon ton à cette époque[59], puis les Minimes de Bordeaux s'installent sur le domaine.
- Au XVIIIe siÚcle,Le domaine viticole appartenait au marquis de Cazeaux, président à mortier du Parlement de Bordeaux, et, depuis 1768, à François-Armand de Saige, maire de Bordeaux en 1791 et guillotiné sous la Terreur. Le domaine, vendu comme bien national en 1793, appartiendra à Louis Marcotte de QuiviÚres, maire de Mérignac, conseiller général de Gironde et ancien sous-préfet . Il fut acquis en 1865 par l'armateur Emile Ravesies et son gendre, le banquier bordelais Léopold Piganeau. Le sculpteur Tapiau propose des éléments de décoration : les piÚces sont ornées de décors peints et de boiseries.
- PropriĂ©tĂ© du dĂ©partement : Ăcole normale d'instituteurs puis IUFM, ESPE d'Aquitaine et enfin INSPE de l'acadĂ©mie de Bordeaux.
- Le parc a été aménagé par le paysagiste Louis Le Breton. Le Chùteau et le parc sont inscrits aux monuments historiques[60]
- Le Chùteau Le Burck : daté du XVIIIe siÚcle, propriété de la ville de Mérignac depuis 1964. D'abord bùtiment d'agrément des familles Clock, Vignes puis Journu, il sera agrandi de deux ailes basses de style néoclassique dÚs le XIXe siÚcle, dont une accolée à la tour subsistante du XIII° siÚcle. Producteur de vin de Graves sur son domaine, le chùteau abandonnera son caractÚre viticole en 1929. La tour historique sera transformée en bureau de poste puis rasée dans les années 1990. On peut en voir une reproduction sur les anciennes étiquettes de vin du chùteau ou sur le blason de la ville de Mérignac (contrairement à ce qui est indiqué officiellement). Il fait aujourd'hui office de centre social.
- Le ChĂąteau Picque-Caillou : Ă©difiĂ© en 1756 par l'architecte Jean Laclotte, il gouverne un vignoble qui connut un regain d'exploitation Ă partir de 1947, aprĂšs son rachat par Ătienne Denis. Le domaine dĂ©veloppe encore aujourd'hui un vin de Graves d'appellation Pessac-LĂ©ognan, Ă partir de cĂ©pages rouges Merlot et Cabernet-Sauvignon, et blancs Sauvignon et SĂ©millon.
- Le ChĂąteau dit Maison Noble du Parc ou d'Espagne : connu depuis le XIIIe siĂšcle, il fut successivement dans les familles d'Espagne et Larroque, au Moyen Ăge, avant d'ĂȘtre longuement propriĂ©tĂ© de la famille de Lestonnac du XVIe au XVIIe siĂšcle. Le chĂąteau fut ensuite cĂ©dĂ© au comte de Fumel, puis vendu Ă Jacques de Brie (Ă©cuyer, seigneur de Tiffore) en 1752, qui le proposa Ă la ville de Bordeaux[61]. Chavailles, conseiller au parlement de Guyenne, en fit plus tard sa demeure. Le banquier bordelais Laffargue en prit possession en 1852. RebĂątie et agrandie trĂšs considĂ©rablement Ă cette Ă©poque par Ferrand (maĂźtre d'Ćuvre), en s'inspirant du style de l'Ă©difice prĂ©cĂ©dent qui datait des XVIe et XVIIe siĂšcles. L'ancien chĂąteau Ă©tait vraisemblablement en partie conservĂ© dans celui du XIXe siĂšcle. Le chĂąteau fut la rĂ©sidence du roi de MontĂ©nĂ©gro, en exil pendant la PremiĂšre guerre mondiale[62], puis occupĂ© par les Allemands et transformĂ© dĂšs en Quartier GĂ©nĂ©ral du gĂ©nĂ©ral von der Chevallerie, alors commandant de la 1re armĂ©e basĂ©e Ă Bordeaux[63]. L'ensemble du domaine - dont la tour dessinĂ©e par Gillet- sera entiĂšrement rasĂ© dans les annĂ©es 1960 pour accueillir une sĂ©rie d'immeubles rĂ©sidentiels et un lotissement.
- Le Chùteau de Loignac : vaste maison de maßtre érigée à la limite de Mérignac au milieu du XVIIIe siÚcle par la famille Séguineau, possesseur de plantations aux Antilles, elle connut un incendie majeur aprÚs 1810 et fut reconstruite dans sa configuration actuelle. Acquise vers 1840 par la famille Tocqueville, elle fut dotée d'un hippodrome qui accueillit briÚvement, entre 1853 et 1854, des épreuves de tauromachie, avant de servir finalement de dépÎt de remonte. Elle héberge depuis la caserne de gendarmerie mobile, majorée d'immeubles contemporains, rue Séguineau.
- La Chartreuse de Fantaisie : bĂątie sur les ruines d'une ancienne chapelle castrale du XIIe siĂšcle, elle daterait au moins de la fin du XIXe siĂšcle d'aprĂšs le cadastre local de 1810. L'Ă©difice se trouve Ă proximitĂ© de la tour de Veyrines, il appartenait encore jusqu'en 1962 Ă la famille Denis, propriĂ©taire des domaines Picque-Caillou et ChĂȘne-Vert. CaractĂ©risĂ©e par une entrĂ©e Ă quatre colonnes nĂ©oclassiques, elle tient lieu de maison de quartier aux Eyquems depuis 1995.
- La Fontaine d'Arlac : structure couverte et fermée, de plan rectangulaire, édifiée au XVIIIe siÚcle en pierre de taille. La fontaine recueille plusieurs sources naturelles au sein de huit réservoirs. Entre autres particularités, la porte d'accÚs s'ouvre sous un arc en plein cintre et l'une des façades extérieures propose un bassin de petite taille, encore aujourd'hui alimenté en eau.
- L'Immeuble Gillet : bĂątiment Ă©difiĂ© sur l'ancien site du ChĂąteau du Parc entre 1965 et 1967, dessinĂ© par l'architecte français Guillaume Gillet[64]. L'immeuble de 15 Ă©tages, nommĂ© tour des « ChĂȘnes Verts », se dresse au centre de MĂ©rignac Ă proximitĂ© de la Vieille Ăglise et de la MĂ©diathĂšque. Il se distingue par une haute claustra de bois massif sur la façade nord-est, et par de subtiles proportions qui allĂšgent son aspect monobloc.
- La GlaciĂšre : Ă©difice du XVIIIe siĂšcle, fut la propriĂ©tĂ© du Couvent des Minimes, louĂ©e Ă Armand Saige (futur Maire de Bordeaux), qui fit bĂątir en 1775, puis vendu Ă la famille Piganeau, ce bĂątiment Ă©tait destinĂ© Ă la conservation des pains de glace rĂ©coltĂ©s sur le lac du chĂąteau Bourran ou importĂ©s des PyrĂ©nĂ©es, pour satisfaire les envies de sorbets de quelques nantis Ă la mode de Paris. La GlaciĂšre a ensuite Ă©tĂ© acquise par la famille Bichon en 1907. Sa structure circulaire frĂŽle l'avenue de MĂ©rignac sous un immense pin maritime hĂ©las abattu par les promoteurs immobiliers prĂ©textant la tempĂȘte dĂ©but 2009. Le terrain a depuis subi une division parcellaire, puisqu'une partie a Ă©tĂ© bĂątie en immeuble d'habitation. Le bĂątiment de la glaciĂšre et l'Ă©choppe mitoyenne ont Ă©tĂ© rĂ©novĂ©s puis revendus Ă des propriĂ©taires privĂ©s. La GlaciĂšre a donnĂ© son nom Ă un quartier et Ă une association. C'est aussi le nom de la salle des fĂȘtes de ce quartier, qui jouxte l'ancienne Ă©cole de la GlaciĂšre abandonnĂ©e. La parcelle derriĂšre l'Ă©cole, au 46 avenue de la Marne, porte aussi le nom de La GlaciĂšre au cadastre et abrite une chartreuse du XVIIIe et un espace vert remarquable, recĂ©lant d'innombrable essences d'arbres. Un projet de PAE est en cours dans le quartier de la GlaciĂšre.La nouvelle Ă©glise Saint-Vincent
- La Maison CarrĂ©e d'Arlac, dit ChĂąteau Peychotte, monument nĂ©oclassique Ă©difiĂ© entre 1785 et 1789, classĂ© le , est en train d'ĂȘtre entiĂšrement rĂ©habilitĂ©e, agrandie par un volume souterrain rectangulaire de 3 000 m2 aprĂšs des annĂ©es oĂč elle fut laissĂ©e Ă l'abandon.
- La Vieille-Ăglise Saint-Vincent de MĂ©rignac du XIIe siĂšcle est aujourd'hui utilisĂ©e comme salle d'exposition par la commune. Elle se situe dans le centre de MĂ©rignac, Ă proximitĂ© de l'Ă©glise contemporaine. Gravement endommagĂ©e lors d'un incendie dĂ©clenchĂ© par la foudre, au soir du , elle a depuis Ă©tĂ© entiĂšrement restaurĂ©e dans l'esprit d'origine. De style roman la bĂątisse comporte nĂ©anmoins quelques ajouts gothiques, comme la petite chapelle circulaire Ă ogives accolĂ©e Ă l'absidiole nord. L'Ă©glise est rĂ©pertoriĂ©e Ă l'Inventaire SupplĂ©mentaire des Monuments Historiques depuis le [65].Vieille Ă©glise Saint-Vincent, de style roman
- La nouvelle église Saint-Vincent, située sur la place Charles-de-Gaulle, a été construite durant la seconde moitié du XIXe siÚcle en style néo-gothique. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[66].
- Le Moulin de NoĂšs.
Les espaces verts
En dĂ©pit d'une urbanisation vigoureuse, quelques surfaces verdoyantes subsistent sur la commune d'oĂč se distinguent huit parcs amĂ©nagĂ©s. Sept des huit parcs de la ville ont reçu le label EVE (Espace vert Ă©cologique) dĂ©livrĂ© par Ecocert. Pour obtenir ce label, le service des espaces verts a dĂ» respecter dix critĂšres stricts autour de la biodiversitĂ©, parmi lesquels une limitation de la consommation d'eau, l'interdiction des pesticides et la prĂ©sence d'un tri sĂ©lectif dans les parcs :
- les Jardins de la Maison Carrée : comprennent sur 9 000 m2 trois terrasses, un escalier de pierre restauré et un double alignement de platanes protégés ;
- le parc de Bourran : inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1992 avec son pont romantique en fausse ruine et sa cascade artificielle, il déploie 18 ha agrémentés d'un vaste plan d'eau, d'essences variées et de pelouses à compositions florales ; le parc propose des aires de jeu et s'anime d'animaux exotiques ;
- le bois du Burck : 38 ha en accĂšs libre composĂ©s essentiellement de pins et de chĂȘnes, bordĂ©s au sud par le ruisseau Le Peugue. Le bois qui borde un vignoble dispose de deux parcours de santĂ©, d'aires de pique-nique et d'une aire de jeu.
- Le parc du chĂąteau : aussi appelĂ© parc de MĂ©rignac, il constitue ce qu'il reste de la forĂȘt giboyeuse originelle du chĂąteau de MĂ©rignac rasĂ© dans les annĂ©es soixante au profit d'immeubles rĂ©sidentiels. Il offre 24 ha de pinĂšde chĂȘnaie atlantique et abrite une faune variĂ©e directement observable. Un parcours de santĂ© ouvert en permanence avec diffĂ©rents agrĂšs y chemine. Les tempĂȘtes successives depuis 1999 et la frĂ©quentation ayant sĂ©vĂšrement meurtri sa pinĂšde et son Ă©cosystĂšme, il bĂ©nĂ©ficie d'une campagne de rĂ©gĂ©nĂ©ration semi naturelle, avec des zones protĂ©gĂ©es laissĂ©es au dĂ©veloppement naturel et des zones replantĂ©es[67] ;
- le parc du Luchey : situĂ© dans le quartier d'Arlac, ce parc comporte un cheminement piĂ©ton, une prairie naturelle, un kiosque Ă palabres, un verger. Du mois de juin au mois de novembre, y est crĂ©Ă©e une « prairie fleurie » oĂč il est possible d'y cueillir des fleurs ;
- le parc de Tenet : inaugurĂ© en , ce parc de 2 ha est situĂ© dans le quartier dâArlac. Il prĂ©sente des zones boisĂ©es riches en essences diverses : Ă©rable champĂȘtre, sĂ©quoia « toujours vert », micocoulier de Virginie, sĂ©quoia gĂ©ant, charme commun, chĂȘne pĂ©donculĂ©, cyprĂšs chauve, platane Ă feuilles dâĂ©rable. Une aire de jeux et deux tables de pique-nique ont Ă©galement Ă©tĂ© installĂ©es. L'Association dĂ©partementale des Pupilles de l'enseignement public de la Gironde (ADPEP 33) est propriĂ©taire depuis 1929 du ChĂąteau Tenet, construit en 1862 et situĂ© au nord-est du parc d'une surface totale de 4 ha, dont la moitiĂ© est mise Ă la disposition de la ville de MĂ©rignac.
Cet Ă©tablissement n'accueille plus d'Ă©lĂšves depuis 2004 et l'Ă©cole de plein air conventionnĂ©e avec l'Ăducation nationale a donc fermĂ©. Puis en 2013, une rĂ©sidence Ă©tudiante Ă loyer modĂ©rĂ© est ouverte[68]. Le chĂąteau Tenet accueille depuis dĂ©cembre 2017 des mineurs non accompagnĂ©s (MNA), des migrants venus d'Afrique. Ils sont pris en charge par le DĂ©partement via l'association EmmaĂŒs Gironde[69] ; - le parc Saint-ExupĂ©ry : quelques arbres bicentenaires bordant un plan d'eau sur 5 ha ;
- le parc du Vivier : domaine de 9 ha entourant l'hÎtel de ville de Mérignac. Le parc comporte deux étangs animés d'une faune originale, dont des tortues (cistudes), cygnes, canards et carolins, et s'étend en de vastes pelouses plantées d'essences du monde entier. Situé prÚs de la salle de spectacle du Pin Galant et du stade Robert-Brettes, il dispose d'une aire de jeu.
Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[70].
Vie locale
Culture
Le Pin Galant constitue une vaste salle de spectacle de 1 410 places, située à proximité du stade Robert-Brettes et de la mairie. Elle propose une programmation de concerts, de piÚces de théùtres, de spectacles et conférences divers, ainsi qu'un pavillon de restauration et/ou d'exposition de 1 300 m2. La salle de spectacle a été entiÚrement remise aux normes en 2011.
La MĂ©diathĂšque de MĂ©rignac, qui siĂšge Ă cĂŽtĂ© de l'Ă©glise du centre, offre en plus de la consultation d'ouvrages et d'Ćuvres sur tout support une « cyberbase » permettant l'accĂšs Ă l'internet, une salle d'exposition thĂ©matique et une salle de confĂ©rence, qui accueille entre autres chaque mois un cycle sur l'architecture. Elle s'appelle MĂ©diathĂšque Michel Sainte-Marie depuis une dĂ©cision du conseil municipal en avril 2019[71].
Mérignac-Ciné, qui fait face à l'église du centre, dispose de quatre salles accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Le Krakatoa est une salle de concert de 250 à 1 200 places, essentiellement pop/rock, proposant également l'enregistrement en direct, en pré-production ou pour maquettes, ainsi qu'un accompagnement technique pour les groupes.
Le Conservatoire municipal, qui siÚge à Capeyron, dispense des cours de danse, musique, théùtre et arts plastiques grùce à une équipe de 41 professeurs, de la base jusqu'au troisiÚme cycle.
La Vieille-Ăglise Saint-Vincent : ce lieu d'exposition a rouvert ses portes en mai 2005 aprĂšs avoir Ă©tĂ© ravagĂ© par un incendie en aoĂ»t 2001. La rĂ©novation, rĂ©alisĂ©e par les architectes Caroline Dupuis-MarĂ©chal et Ăvelyne Ballion, a Ă©tĂ© distinguĂ©e par un « Ruban du patrimoine ». La Vieille Ăglise Saint-Vincent a accueilli les Ćuvres de nombreux artistes: Robert Combas, Carole Benzaken, Jacques VilleglĂ©, GĂ©rard Garouste, Jean Dieuzaide...
Festival Hypermondes
Le festival Hypermondes est un festival consacrĂ© aux mondes de l'imaginaire (science-fiction, fantasy, fantastique). Il se dĂ©roule courant octobre, Ă MĂ©rignac, depuis l'annĂ©e 2021[72] - [73]. Il a Ă©tĂ© co-fondĂ© par Natacha Vas-Deyres, Fabrice CarrĂ©, Franck Selsis, l'Ă©diteur AndrĂ©-François Ruaud[74], et un collectif d'auteurs, de libraires, de professionnels de la communication et de chercheurs[74]. PortĂ© par l'association Ă©ponyme, il tire son nom de la collection française de romans de science-fiction Les Hypermondes, aux Ă©ditions La FenĂȘtre ouverte (LFO), premiĂšre collection de science-fiction en France mise en place et dirigĂ©e par RĂ©gis Messac[75].
Le festival se dĂ©roule sur trois jours et mĂȘle tous les genres de lâimaginaire (science-fiction, fantasy, fantastique), ainsi que de nombreux mĂ©dias (romans, bandes-dessinĂ©es, cinĂ©ma, jeux vidĂ©o, sĂ©ries). Il collabore Ă©troitement avec les universitĂ©s bordelaises[74] - [76].
Initialement prévue en mais reportée à cause de la pandémie de Covid-19[77], la premiÚre édition du festival se tient en . Elle est présidée par la chercheuse Natacha Vas-Deyres[74] et parrainée par les auteurs de science-fiction Pierre Bordage et Catherine Dufour[74].
La deuxiÚme édition est prévue les et , sur le thÚme « Utopies »[78].
Jeunesse
Environ 5 500 enfants sont inscrits dans les 16 écoles maternelles et les 14 écoles primaires réparties dans les différents quartiers de Mérignac. La ville gÚre le bon état des locaux et du matériel scolaire et met à la disposition des élÚves et enseignants des moyens de fonctionnement tels que l'équipement des écoles, la restauration scolaire, les TAP, l'accueil périscolaire, l'accÚs aux installations sportives et l'intervention d'éducateurs sportifs municipaux, les transports scolaires, les classes de découvertes. Mérignac soutient également l'accÚs des jeunes aux nouvelles technologies.
Plus de 4 700 enfants frĂ©quentent chaque jour les restaurants scolaires de MĂ©rignac. Le SIVU (Syndicat Intercommunal Ă Vocation Unique)[79] se charge de la prĂ©paration des repas. CuisinĂ©s selon le procĂ©dĂ© de « basse tempĂ©rature », ils sont acheminĂ©s vers les diffĂ©rents restaurants scolaires par « liaison froide » avant d'ĂȘtre servis aux enfants par les Ă©quipes de restauration scolaire municipale, selon les normes de sĂ©curitĂ© en matiĂšre d'alimentation. La qualitĂ© des repas et la satisfaction des enfants sont suivies par l'intervention d'une commission de restauration et de diĂ©tĂ©ticiens. Pendant cette pĂ©riode d'interclasse, les enfants restent sous la responsabilitĂ© d'une Ă©quipe d'animateurs qui veille Ă leur bonne alimentation, et qui en plus d'une fonction d'encadrement et de surveillance, leur propose des activitĂ©s.
Les TAP (Temps d'ActivitĂ©s PĂ©dagogiques) sont proposĂ©s gratuitement aux enfants scolarisĂ©s dans les Ă©coles de MĂ©rignac. Ces activitĂ©s de dĂ©couverte et dâĂ©veil, sont optionnelles et organisĂ©es au sein des Ă©coles ou Ă lâaccueil de loisirs de proximitĂ©. Sur inscription auprĂšs de chaque coordinateur pĂ©riscolaire, elles sont adaptĂ©es aux diffĂ©rentes tranches d'Ăąge. Trois parcours au choix sont proposĂ©s aux Ă©lĂšves du CP au CM2 :
- Les ateliers de dĂ©couverte et dâĂ©veil : activitĂ©s de dĂ©couverte, pratiques sportives ou artistiques de 15:45 Ă 17:15.Afin de garantir le bon dĂ©roulement des ateliers, les familles doivent attendre la fin de la sĂ©ance Ă 17:15 pour venir chercher leur enfant. Les Ă©quipes d'animateurs professionnels de la ville de MĂ©rignac sont les premiers intervenants sur ces temps. Des Ă©ducateurs sportifs, des professionnels de la culture, des intervenants extĂ©rieurs (expression corporelle, arts, sports, musique, culture, innovation, dĂ©veloppement durable) et des associations sportives, les maisons de quartier ou les associations culturelles viennent en renfort de ces Ă©quipes d'animation pour diversifier et Ă©toffer l'offre d'activitĂ©s proposĂ©es aux enfants lors des ateliers ;
- LâĂ©tude surveillĂ©e : ce temps est encadrĂ© par des professeurs des Ă©coles volontaires et/ou des animateurs, qui accompagnent les enfants pour les aider dans leurs devoirs ;
- Les activitĂ©s "temps libre" : des activitĂ©s, des jeux, des moments de dĂ©tente pour lire, rĂȘver ou ne rien faire sont proposĂ©s par les Ă©quipes dâanimation en fonction des envies des enfants. Ce parcours permet aux parents qui le peuvent de venir chercher leur enfant Ă partir de 16:30.
Pour les maternelles, des «âtemps dĂ©tenteâ» sont mis en place afin de tenir compte de leurs besoins spĂ©cifiques.
Les accueils périscolaires prennent en charge (avant et aprÚs la classe) les enfants scolarisés dans les différents établissements que compte la ville. Ils représentent un lieu de transition entre les familles et l'école ainsi qu'un espace de jeux et de convivialité ; un goûter y est gratuitement servi. Les activités et la surveillance des enfants sont encadrées par une équipe d'animateurs qualifiés. Ce service s'adresse en priorité aux enfants dont les deux parents exercent une activité professionnelle.
L'accueil de loisirs du mercredi aprĂšs-midi accueille les enfants inscrits dans lâĂ©cole ou dans le centre de loisirs de proximitĂ©. Le mercredi aprĂšs-midi est un temps propice au jeu, au divertissement, et contribue Ă la socialisation et Ă lâapprentissage de la vie en collectivitĂ©. Il encourage la dĂ©couverte et lâouverture dâesprit des enfants par une proposition dâactivitĂ©s variĂ©es (grands jeux, ateliers ludiques, sportifs, manuels, sorties de proximitĂ©) et s'inscrit pleinement dans le projet pĂ©dagogique.
Pendant les vacances scolaires, Mérignac met également à la disposition des familles 5 centres de loisirs, répartis dans plusieurs quartiers : Beaudésert, Beutre, Le Burck, Capeyron et Le Parc. Ils accueillent les enfants de 3 à 12 ans répartis sur différents groupes selon leur catégorie d'ùge. Ils prennent en charge les enfants pendant les vacances scolaires. Les enfants sont accueillis à la journée (de 9 h à 17 h) ou à la demi-journée (de 9 h à 13 h/13 h 30 ou de 13 h/13 h 30 à 17 h : départs et arrivées des enfants entre 13 h et 13 h 30 aprÚs la restauration). Un encadrement de professionnels de l'animation assure des activités et des sorties ludiques à but pédagogique en rapport avec le projet éducatif de la ville. Un service d'accueil de centre de loisirs est également mis en place de 7 h à 9 h le matin (avant la journée de centre) et de 17 h à 19 h le soir (aprÚs la journée de centre). Les enfants sont alors sous la surveillance d'une équipe d'animateurs d'accueil (avant l'arrivée ou aprÚs le départ de leurs animateurs de la journée). Le déjeuner et le goûter, fournis par la ville, sont servis par les animateurs et compris dans le tarif de la journée de centre de loisirs. La ville propose aussi plusieurs séjours de vacances encadrés par une équipe d'animation, en période de vacances. L'ensemble de ces activités emploie un grand nombre d'agents territoriaux, entre autres 250 animateurs périscolaires, 85 Atsem[80], 120 agents de restauration et d'entretien.
Depuis quelques années, un compte en ligne permet aux familles de gérer les réservations et le paiement des prestations périscolaires.
La ville gĂšre aussi plusieurs crĂšches collectives et haltes-garderies ainsi qu'un service d'accueil familial qui permet l'accueil des enfants au domicile de plus de 60 assistantes maternelles municipales. La commune compte aussi quelques crĂšches associatives.
Environ 4 500 collégiens et lycéens se répartissent sur 4 collÚges (le collÚge de Bourran, le collÚge de Capeyron, le collÚge des Eyquems et le collÚge Jules-Ferry) et 2 lycées (le lycée Fernand-Daguin et le lycée professionnel Marcel-Dassault).
Enfin, la commune compte une douzaine de centres socio-culturels.
Sports
Principaux clubs :
Le principal club de sport de Mérignac est le Sport Athlétique Mérignacais (SAM), avec une trentaine de sections.
- SA MĂ©rignac football
- MĂ©rignac Handball
- MĂ©rignac VĂ©lo Club
- Circuit de MĂ©rignac
- Association sportive MĂ©rignac rugby
- SA MĂ©rignac rink hockeyBowling international de l'avenue de la Marne
- SA MĂ©rignac basket-ball
- Bowling (inauguré le 17 mai 1969 par l'ancien maire de Bordeaux Jacques Chaban-Delamas et définitivement fermé le 12 juillet 2017)
- SA MĂ©rignac tennis de Table
- Girondins de Bordeaux haltérophilie
- Squash du jeu de paume
- SA MĂ©rignac escrime
- SA MĂ©rignac aĂŻkido
La commune met à disposition 4 stades pour le SAM dont le stade Robert-Brettes (5 600 places dont 3 558 assises[81]) et le stade du Jard, 4 salles omnisports, 4 gymnases, 2 complexes de tennis couverts et ouverts, 4 salles de squash et un jeu de paume, un circuit de compétition auto-moto, un stade nautique à deux bassins et une fosse à plongeons, ainsi que divers parcours santé au sein des parcs.
MĂ©rignac dispose Ă©galement d'un second club de football, le Football Club des Ăcureuils de MĂ©rignac-Arlac, club issu d'un patronage du quartier d'Arlac. L'Ă©quipe fanion du club Ă©volue en Championnat de France de football de National 3 au stade Joseph-Antoine Cruchon. Rio Mavuba, ancien joueur professionnel du Lille OSC et du Football Club des Girondins de Bordeaux, y termine actuellement sa carriĂšre de footballeur.
La commune possÚde également son club de Bowling, qui a été récompensé en septembre 2017 par l'actuel Maire de Mérignac, Alain Anziani. Ce bowling a été rasé, dans les années suivantes (2019/2020), pour laisser place à des immeubles sociaux.
Technologies de l'Information et de la Communication
La ville de MĂ©rignac est prĂ©sente depuis 1998 sur internet. En plus de merignac.com, porte dâentrĂ©e institutionnelle de la ville sur la toile, la commune mĂšne depuis dĂ©but 2009 une stratĂ©gie de communication dâampleur sur l'internet et les principaux rĂ©seaux sociaux, notamment par une prĂ©sence sur Twitter et Facebook. En , un portail dâinformations pratiques (se loger, se divertirâŠ) sur Netvibes a Ă©tĂ© lancĂ© pour complĂ©ter les sources dâinformations Ă lâattention des MĂ©rignacais et des nombreux voyageurs qui arrivent Ă MĂ©rignac par son aĂ©roport. Des outils tels que les rĂ©seaux sociaux ou Netvibes permettent Ă la ville dâinformer rĂ©guliĂšrement les habitants et visiteurs sur les Ă©vĂšnements culturels, sportifs ou Ă©conomiques et de multiplier sa visibilitĂ© et ses portes dâentrĂ©es sur internet.
En complĂ©ment la ville a crĂ©Ă© des blogs dâinformation pour son Agenda 21 ou encore pour des manifestations telles que le centenaire de lâaĂ©ronautique Ă Bordeaux-MĂ©rignac.
Depuis 2010, la commune de Mérignac a été récompensée plusieurs fois par le label « Ville Internet @@@@@ »[82].
Centenaire de l'aéronautique en 2010
DĂšs 1910, Marcel Issartier amĂ©nage un morceau de terrain de BeaudĂ©sert, Ă MĂ©rignac, pour en faire le rendez-vous des premiers pilotes de lâagglomĂ©ration bordelaise. Câest ensuite en 1917 que le site est transformĂ© en aĂ©rodrome « dâĂtat », quand le ministĂšre de la Guerre dĂ©cide dây implanter un « camp dâaviation » dâune quarantaine dâhectares. Cent ans plus tard, cet aĂ©rodrome est devenu un aĂ©roport international de plus de 800 ha, centre dâun pĂŽle industriel et commercial de plus de 10 000 emplois. Il a permis de dĂ©velopper dans son sillage un tissu Ă©conomique dense et dynamique, en termes dâactivitĂ©s et dâemplois.
En 2010, lâagglomĂ©ration bordelaise s'est mobilisĂ©e pour fĂȘter 100 ans dâaĂ©ronautique. Lâassociation « 100 ans dâaviation Ă Bordeaux-MĂ©rignac », cheville ouvriĂšre de l'Ă©vĂšnement, a rĂ©uni des reprĂ©sentants de lâĂtat et des collectivitĂ©s locales, lâaĂ©roport, les industriels (Baas en particulier), les associations de promotion scientifique, historique, Ă©conomique et sociale, lâArmĂ©e et lâĂducation nationale, les mĂ©dias rĂ©gionaux, des personnalitĂ©s qualifiĂ©es.
LâannĂ©e a Ă©tĂ© jalonnĂ©e de manifestations telles que des meetings aĂ©riens, des spectacles sons et lumiĂšres, des expositions.
Personnalités liées à la commune
Par ordre alphabétique :
- Antoine Bondaz : chercheur français ayant vécu à Mérignac ;
- Robert Brettes (1902 - 1974) : maire de Mérignac du 1er septembre 1944 à 1974, député puis sénateur de la IVe République ;
- Nicolas Canteloup (1963 -) : humoriste, né et ayant vécu à Mérignac ;
- Albert Dupouy (1901 - 1973) : joueur de rugby Ă XV, mort Ă MĂ©rignac ;
- Marcel Gounouilhou (1882 - 1939) : homme politique, mort Ă MĂ©rignac ;
- Jean Lacou (1820 - 1908) : poÚte français et occitan, journaliste, inventeur de la pédale pour mouvoir un tricycle ;
- Ray Letellier (1921 - 2009) : artiste peintre du courant de la figuration contemporaine, ayant vécu à Mérignac de 1967 à 1981 ;
- AndrĂ© Marceau (1946 -) : Ă©vĂȘque français, ordonnĂ© prĂȘtre Ă MĂ©rignac ;
- Louis Marcotte de QuiviÚres (1815 - 1899) : un des grands mécÚnes artistiques du XIXe siÚcle, maire de Mérignac et conseiller général de Gironde ;
- Jean Samazeuilh (1891 - 1965) : joueur de tennis français, mort à Mérignac ;
- Ămile Rummelhardt : ancien joueur professionnel et entraĂźneur de football français ;
Voir aussi
Bibliographie
- Jacques Baurein, Variétés Bordeloises, t. 1, Bordeaux, , 2e éd. (1re éd. 1786) (lire en ligne) : article 2.XLIII, pages 399-416.
- Yvette Sémard, préf. de Gilles Perrault En souvenir de l'avenir. Au jour le jour dans les camps de Vichy 1942-1944. La Petite Roquette, les camps des Tourelles, d'Aincourt, de Gaillon, de La Lande et de Mérignac. éd. L'Arbre verdoyant, Montreuil, 1991. 197 p. (ISBN 9782867180224)
- Ginette Gilliard et Pierre Gilliard, Origine et essor des quartiers de MĂ©rignac, Ă©diteur P-F&G. Gilliard, 2009 (2e Ă©dition), 236 p. (ISBN 978-2-9518312-1-6)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Site officiel
- Mérignac sur le site de l'Institut géographique national (archive)
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
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- Ruhard (J.-P.), ministÚre de l'Industrie, bureau de recherches géologiques et miniÚres, Réalisation d'un forage et d'une unité d'exploitation géothermique, rapport 83-SGN-500-AQI, Service géologique régional d'Aquitaine, Pessac, pages 2-3.
- H. Astie et J. Chamayou, Les eaux souterraines en Gironde, Service géologique régional Aquitaine du BRGM, mars 1977.
- Ătude de la vulnĂ©rabilitĂ© de la ressource en eau, Laboratoire RĂ©gional des Ponts et ChaussĂ©es de Bordeaux, avril 2006.
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- IGN, Pégorier (André), Les noms de lieux en France, glossaire des termes dialectaux, Commission de toponymie 2006.
- Syndicat mixte d'études pour la gestion de la ressource en eau du département de la Gironde, Smegreg
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- Lycée Fernand-Daguin
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- Agent Territorial SpĂ©cialisĂ© des Ăcoles Maternelles
- http://france.stades.free.fr/SITE/DISTRICTS/BORDEAUX/MERIGNAC%20Brettes/merignac_brettes.htm
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