AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

MĂ©rignac (Gironde)

MĂ©rignac (prononcĂ© /me.ʁi.ÉČak/ ; en occitan : Merinhac[1]) est une commune du Sud-Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Gironde, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine. Limitrophe de Bordeaux, elle est la plus peuplĂ©e des communes de la banlieue bordelaise. Elle accueille Ă©galement l'aĂ©roport de l'agglomĂ©ration.

MĂ©rignac
MĂ©rignac (Gironde)
L'hĂŽtel de ville.
Blason de MĂ©rignac
Blason
MĂ©rignac (Gironde)
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Gironde
Arrondissement Bordeaux
Intercommunalité Bordeaux Métropole
Maire
Mandat
Alain Anziani (PS)
2020-2026
Code postal 33700
Code commune 33281
DĂ©mographie
Gentilé Mérignacais
Population
municipale
74 009 hab. (2020 en augmentation de 6,79 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1 536 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 50â€Č 35″ nord, 0° 38â€Č 41″ ouest
Altitude Min. 12 m
Max. 53 m
Superficie 48,17 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Bordeaux
(banlieue)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Bureau centralisateur des cantons de MĂ©rignac-1 et de MĂ©rignac-2
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
MĂ©rignac
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
MĂ©rignac
GĂ©olocalisation sur la carte : Gironde
Voir sur la carte topographique de la Gironde
MĂ©rignac
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
MĂ©rignac
Liens
Site web www.merignac.com

    GĂ©ographie

    Localisation

    Cartographies interactive et OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    ModĂšle:Centrer'''Carte topographique'''
    ModĂšle:Centrer'''Carte topographique'''
    Avec les communes environnantes
    Avec les communes environnantes
    Play Pause Stop Précédent Suivant Select
    1. Carte dynamique
    2. Carte Openstreetmap
    3. Carte topographique
    4. Carte avec les communes environnantes

    Commune de la banlieue ouest de Bordeaux, incluse dans son aire d'attraction et son unitĂ© urbaine, MĂ©rignac est situĂ©e Ă  45 km de la cĂŽte Atlantique et, par sa population, reprĂ©sente la deuxiĂšme plus grande ville de Gironde aprĂšs Bordeaux.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Le Haillan, Bordeaux, Eysines, Saint-MĂ©dard-en-Jalles, Martignas-sur-Jalle, Saint-Jean-d'Illac et Pessac.

    GĂ©ologie et relief

    La nature du sous-sol se compose d'une stratification complexe de matĂ©riaux sĂ©dimentaires du Jurassique, CrĂ©tacĂ© et Tertiaire[2]. Les forages rĂ©vĂšlent d'abord une formation lithologique de sables et galets du Quaternaire sur 10 mĂštres de profondeur, puis de sables et calcaires coquilliers du MiocĂšne jusqu'Ă  40 mĂštres, et de calcaires plus grossiers de l'OligocĂšne jusqu'Ă  100 mĂštres. Entre 110 et 650 mĂštres de profondeur, une superposition de couches de l'ÉocĂšne propose des molasses argilo-sableuses, une alternance de calcaires et d'argiles grisĂątres, des grĂšs grossiers entre 400 et 470 mĂštres, puis Ă  nouveau sables et argiles. Vient ensuite une profonde sĂ©rie de calcaires Ă  partir de 650 mĂštres, allant des blancs aux crayeux, jusqu'aux bioclastiques blancs Ă  1 000 mĂštres de profondeur. Au-delĂ  commencent Ă  apparaĂźtre des dolomies cristallines du CĂ©nomanien, puis des grĂšs, sables et argiles ligniteuses jusqu'Ă  1 200 mĂštres. À partir de cette limite, les forages rencontrent une formation du Jurassique supĂ©rieur avec parfois prĂ©sence de la dolomie de Mano, un aquifĂšre d'eau chaude (jusqu'Ă  60 °C) pouvant alimenter une centrale gĂ©othermique.

    Hydrographie

    Les Ontines.

    Le territoire de MĂ©rignac connaĂźt deux ruisseaux majeurs, la DevĂšze et les Ontines, d'autres ruisseaux plus discrets et diffĂ©rents niveaux d'aquifĂšres[3] en sous-sol. Les eaux qui ruissellent de la plate-forme impermĂ©able de l'aĂ©roport sont acheminĂ©es vers cinq bassins versants, avant d'ĂȘtre traitĂ©es dans des bassins de rĂ©gulation Ă©quipĂ©s d'un sĂ©parateur Ă  hydrocarbure.

    Ce ruisseau prend sa source Ă  l'est de l'aĂ©roport, oĂč il draine une nappe du Plio-Quaternaire. La DevĂšze alimente un bassin de stockage avant d'ĂȘtre entiĂšrement canalisĂ©e sous terre jusqu'au Peugue, un ruisseau parallĂšle du territoire de Pessac, pour dĂ©boucher sur la Garonne aprĂšs la station de traitement. Elle rencontre entre-temps deux affluents successifs, le Devaux et le CaudĂ©ran, eux aussi entiĂšrement canalisĂ©s, et contourne les eaux du Parc de Bourran. L'analyse chimique rĂ©vĂšle une eau bicarbonatĂ©e calcique et ferrugineuse, de couleur jaunĂątre. L'eau possĂšde une charge organique importante qui lui confĂšre une mauvaise qualitĂ© hydrobiologique et prĂ©sente un fort taux d'ammonium, d'orthophosphates et de cuivre[4].

    • Les Ontines

    Prenant sa source Ă  MĂ©rignac-Beutre entre l'Ermitage et la Fontaine, il draine les eaux pluviales et s'Ă©coule, canalisĂ© par endroits, sur un lit de vĂ©gĂ©tation. Son niveau est rĂ©gulĂ© par le bassin de rĂ©tention La Fontaine, le long de la rocade. Il alimente ensuite le bassin d'Ă©talement Lucatet Ă  Chemin Long, puis celui du ChĂȘne Vert sur le domaine de Fantaisie. L'analyse chimique rĂ©vĂšle une eau polluĂ©e mais claire.

    • Le Magudas

    Ce ruisseau, issu des eaux de ruissellement de la zone aéroportuaire de Mérignac, prend sa source au nord-est avant de pénétrer Saint-Médard-en-Jalles.

    • L'Hestigeac

    Parfois orthographié Estigeac, il prend forme au nord-ouest de l'aéroport par les eaux de ruissellement, puis délimite un temps la frontiÚre avec Martignas avant d'affluer dans la Jalle de Martignas ; jalle signifiant ruisseau en landais. Son eau s'imprÚgne encore des pollutions de l'ancienne décharge, notamment en ammoniaque, en nitrates et phosphates, et présente des traces de plomb et d'arsenic en faible quantité[5].

    • La Craste du Cerne

    Apparaßt à l'ouest de l'aéroport par la concentration des eaux de ruissellement. Son nom évoque un fossé d'écoulement des eaux (craste) le long d'un champ (cerne)[6].

    Issu de Pessac, il délimite la frontiÚre au sud de Mérignac sur les quartiers Chemin Long, le Burck et Arlac, avant d'alimenter le bassin d'étalement de Carmaux aux abords de la voie ferrée. Ses eaux présentent des concentrations importantes en ammonium et orthophosphates, selon les saisons.

    • Le Bijou

    Affluent de la DevĂšze depuis l'ancien domaine chĂąteau du mĂȘme nom.

    La fontaine d'Arlac.

    Les forages rencontrent sept aquifĂšres Ă  diffĂ©rents niveaux de profondeur, sur une rĂ©partition hĂ©tĂ©rogĂšne. Jusqu'Ă  10 mĂštres il s'agit d'alluvions plio-quaternaires, une couche rarement profonde drainĂ©e entre autres par la DevĂšze vers la Garonne. Cette eau filtre Ă©galement jusqu'Ă  40 mĂštres dans les sables argileux et les marnes sableuses du MiocĂšne. Viennent ensuite des formations de calcaires Ă  astĂ©ries de l'OligocĂšne, qui s'enfoncent jusqu'Ă  110 mĂštres et contiennent une eau Ă  15 °C captĂ©e pour l'alimentation hydrique de la communautĂ© urbaine de Bordeaux (CUB). Entre -240 et -460 mĂštres se trouve une nappe phrĂ©atique imprĂ©gnĂ©e dans des calcaires et sables de l'ÉocĂšne, dont les eaux de 25 °C sont largement exploitĂ©es pour l'alimentation de la CUB. L'exploitation intensive de ce quatriĂšme aquifĂšre ayant engendrĂ© une dĂ©pression gĂ©ologique, elle est fortement rĂšglementĂ©e sur tout le dĂ©partement depuis un dĂ©cret du . Le cinquiĂšme aquifĂšre est formĂ© de sables et calcaires du CrĂ©tacĂ© supĂ©rieur, entre 650 et 990 mĂštres de profondeur. Il contient des eaux proches de 35 °C, au renouvellement assez lent. Entre 990 et 1 200 mĂštres apparaĂźt un aquifĂšre de calcaires et de dolomies du CrĂ©tacĂ© supĂ©rieur, imbibĂ© d'une eau atteignant 55 °C. Le septiĂšme aquifĂšre correspond Ă  la dolomie de Mano et se rencontre inĂ©galement sur le territoire Ă  partir de 1 200 mĂštres de profondeur ; il recĂšle une eau faiblement minĂ©ralisĂ©e qui peut atteindre une tempĂ©rature de 60 °C. Depuis le , le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) ajoute une spĂ©cificitĂ© aux rĂšgles prĂ©cĂ©dentes dans la gestion des aquifĂšres du dĂ©partement de la Gironde[7].

    Climat

    Station météo et radar météorologique du réseau ARAMIS de Météo-France prÚs de la commune.

    MĂ©rignac bĂ©nĂ©ficie du climat ocĂ©anique aquitain, avec des hivers doux souvent pluvieux, parfois accompagnĂ©s de trĂšs brefs Ă©pisodes neigeux en fĂ©vrier, et des chaleurs estivales attĂ©nuĂ©es par l'ocĂ©an. MĂ©rignac a connu sa plus basse tempĂ©rature enregistrĂ©e en janvier 1985, avec −16,4 °C, et sa plus haute en juillet 2019 avec 41,2 °C. 1921 reste pour l'instant l'annĂ©e la plus sĂšche, avec seulement 444,9 mm de prĂ©cipitation totale et 78 jours de pluie. Par ses 1 316,8 mm de prĂ©cipitation totale et 158 jours de pluie, 1930 est l'annĂ©e la plus humide jamais enregistrĂ©e. Le record d'ensoleillement date de 2009 avec 2 251,5 heures.

    Le vent souffle principalement d'ouest et de nord-nord-est, plus rarement d'est-sud-est. La ville est exposĂ©e aux tempĂȘtes ocĂ©aniques, dont les plus destructrices ont Ă©tĂ© les dĂ©pressions Martin en dĂ©cembre 1999, et Klauss en janvier 2009 avec des rafales atteignant 161 km/h mesurĂ©es sur l'aĂ©roport, battant le record de la nuit orageuse du 15 au 16 juillet 2003[8] (158 km/h).

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1920 permet de connaßtre en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-aprÚs.

    Statistiques 1981-2010 et records BORDEAUX-MERIGNAC (33) - alt : 47 m 44° 49â€Č 48″ N, 0° 41â€Č 24″ O
    Records établis sur la période du 01-11-1920 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,1 3,3 5,4 7,4 11 14,1 15,8 15,7 12,9 10,4 6,1 3,8 9,1
    Température moyenne (°C) 6,6 7,5 10,2 12,3 16,1 19,3 21,3 21,4 18,5 14,9 9,9 7,2 13,8
    Température maximale moyenne (°C) 10,1 11,7 15,1 17,3 21,2 24,5 26,9 27,1 24 19,4 13,7 10,5 18,5
    Record de froid (°C)
    date du record
    −16,4
    16.01.1985
    −14,8
    15.02.1956
    −9,9
    06.03.1971
    −5,3
    07.04.1929
    −1,8
    01.05.1938
    2,5
    03.06.1938
    5,2
    11.07.1938
    4,7
    31.08.1938
    −1,8
    24.09.1928
    −5,3
    08.10.1936
    −7,3
    20.11.1985
    −13,4
    21.12.1938
    −16,4
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    20,8
    01.01.22
    26,2
    21.02.1926
    27,7
    25.03.1981
    31,1
    30.04.05
    35,4
    29.05.1922
    39,2
    26.06.11
    41,2
    23.07.19
    40,7
    04.08.03
    37
    17.09.1987
    32,2
    05.10.1921
    26,7
    08.11.15
    22,5
    16.12.1989
    41,2
    2019
    Ensoleillement (h) 96 114,9 169,7 182,1 217,4 238,7 248,5 242,3 202,7 147,2 94,4 81,8 2 035,4
    Précipitations (mm) 87,3 71,7 65,3 78,2 80 62,2 49,9 56 84,3 93,3 110,2 105,7 944,1
    Source : « Fiche 33281001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    MĂ©rignac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [10] - [11] - [12]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Bordeaux, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 73 communes[13] et 994 920 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomĂ©ration de Bordeaux est la sixiĂšme plus importante de la France en termes de population, derriĂšre celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse[14] - [15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16] - [17].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (77 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (65,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (39,4 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (32,6 %), forĂȘts (9,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (4,5 %), prairies (2,3 %), cultures permanentes (1,2 %), terres arables (1,1 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,1 %), mines, dĂ©charges et chantiers (0,5 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    RĂ©seau routier

    La commune est desservie par la rocade de Bordeaux, accÚs no 9 (Mérignac-Capeyron), no 10 (Mérignac-Centre | Mérignac-Pichey), no 11a (sens extérieur, sortie seulement : Parc Cadéra) et no 11b (Mérignac Aéroport | Mérignac-Chemin Long), par voie ferrée via la gare de Bordeaux-Saint-Jean ou par voie aérienne via l'aéroport de Bordeaux - Mérignac. La ville est également desservie par la ligne 601 des bus Transgironde et la ligne A du tramway de Bordeaux

    AĂ©roport

    La ville de Mérignac accueille sur son territoire l'aéroport de Bordeaux - Mérignac, 5e aéroport régional de France (4,95 millions de voyageurs en 2014), situé à l'ouest de la commune ainsi que la base aérienne BA 106. Ces sites sont accessibles via la sortie Sortie 11 de la rocade bordelaise et actuellement par la Lianes 1 depuis le centre-ville de Mérignac (correspondance avec la ligne A du tramway de Bordeaux). D'ici mai 2023, l'aéroport sera relié, par l'extension du tramway A de Bordeaux, au reste de l'agglomération pour permettre 35min de trajet vers le Palais de Justice.

    RĂ©seau TER

    La gare de Caudéran-Mérignac.

    La ville est desservie par deux gares, situées sur la ligne de ceinture de Bordeaux, desservies par les TER assurant la liaison entre Bordeaux-Saint-Jean et le Médoc :

    RĂ©seau TBM actuel

    Le Parc Relais de MĂ©rignac Arlac
    Bus de l'ancienne ligne 16 d'avant 2010.

    MĂ©rignac est actuellement desservie par les lignes TBM suivantes:

    NB. L'extension de la ligne A vers l'aéroport de Mérignac est prévue pour mai 2023[19].

    RĂ©seau TBM Ă  compter du 4 septembre 2023[20]

    MĂ©rignac sera desservie par les lignes TBM suivantes:

    • (T) (A) (entre François Mitterrand et Les Pins, et antenne desservant 5 arrĂȘts en mai 2023[19] depuis Quatre Chemins nommĂ©s MĂ©rignac Soleil, Chemin Long, CadĂ©ra Issartier, Caroline Aigle et AĂ©roport).
    • (Bus) 1 - 2 - 3 (BHNS[21]) - 16 - 20 - 26 - 30 - 33 - 34 - 35 - 38 - 39 - 51 - 71 - 73 - 74 - 78 - 84 - FlexAĂ©ro

    RĂ©seau TransGironde

    Les lignes 601 (Bordeaux-Saint-Jean-d'Illac-LĂšge-Cap-Ferret), 701 (Bordeaux-Sainte-HĂ©lĂšne-Le Porge) et 702 (Bordeaux-Lacanau) traversent la commune, la 702 y faisant parfois terminus.

    BlueCub

    Bluecar en charge devant la station de MĂ©rignac-Arlac

    Le , la communauté urbaine de Bordeaux a mis en service des voitures électriques en autopartage du groupe Bolloré. Le systÚme porte sur une centaine de véhicules, 36 stations dans la ville de Bordeaux et une station dans les six communes voisines dont celle de Mérignac-Arlac. Avec cinq bornes de recharge, cette derniÚre établit la liaison avec la gare de Mérignac-Arlac, la ligne A du tramway, le réseau de vélopartage VCub et un parking-relais.

    Faute de succÚs, par manque d'efficacité et de praticité, ce systÚme d'auto-partage a été supprimé dans toute l'agglomération Bordelaise.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de MĂ©rignac est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[22]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[23].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1986, 1987, 1992, 1993, 1999, 2009 et 2013[24] - [22].

    MĂ©rignac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Depuis le , les dĂ©partements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un rĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. Ce rĂšglement vise Ă  mieux prĂ©venir les incendies de forĂȘt, Ă  faciliter les interventions des services et Ă  limiter les consĂ©quences, que ce soit par le dĂ©broussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la rĂ©glementation des activitĂ©s en forĂȘt[25]. Il dĂ©finit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associĂ©s diffĂ©rentes mesures[26] - [27].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[28].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mérignac.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (67,4 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 14 287 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 14 287 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 84 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[30].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990, 1992, 2002, 2010, 2012, 2017 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[22].

    Toponymie

    Le nom est attesté sous la forme Mairinaco en 1102[31].

    Le second Ă©lĂ©ment est le suffixe gallo-roman *-ACU. Le premier Ă©lĂ©ment semble ĂȘtre le nom de personne gallo-roman Matrinius, comme l'indiquent clairement les formes anciennes des autres MĂ©rignac (cf. Charente, Matriniaco 1405), avec une graphie occitane Mayrinhac-Lentour (Lot, Madriniacum 930) et les formes d'oĂŻl comme Margny-lĂšs-CompiĂšgne (Oise, Matriniacus 917) et Margny-sur-Matz (Oise, Matriniaco 917)[32].

    Évolution phonĂ©tique parallĂšle Ă  celle du latin mater « mĂšre », Ă  la base du surnom Matrinius, attestĂ© en français sous les formes medre au Xe siĂšcle et madre au XIe siĂšcle, etc. Occitan maire [maÊČre].

    Histoire

    Naissance et Ă©volution

    Tour de Veyrines, XIVe siĂšcle

    Si les fouilles archéologiques attestent une présence humaine entre 2000 et 1500 av. J.-C., la création de la ville semble remonter à l'époque de l'occupation romaine de la Gaule[33]. Le domaine d'une villa rustica gallo-romaine du Ier siÚcle, Matriniacus, centré à l'emplacement actuel de la vieille église romane, aurait peu à peu évolué en village autour du ruisseau de la DevÚze aujourd'hui souterrain. On y pratiquait déjà, entre autres, la viticulture sur graves, et le ruisseau, plus large, servait de voie de transport jusqu'à l'embouchure.

    Le christianisme catholique romain marque ensuite sa prĂ©sence par la crĂ©ation, dĂšs le VIe siĂšcle, de la paroisse Saint-Vincent, dont les traces archĂ©ologiques les plus anciennes Ă©voquent un cloĂźtre mĂ©rovingien de la premiĂšre moitiĂ© du XIIe siĂšcle, et la prĂ©sence d'une nĂ©cropole au mĂȘme endroit. Seule en subsiste l'actuelle Ă©glise romane Ă©difiĂ©e entre 1122 et 1131, elle-mĂȘme plusieurs fois dĂ©truite et reconstruite. À partir du haut Moyen Âge, Mayrinac connaĂźt alternativement les dominations française, normando-angevine et anglaise. Encore sous la rĂ©gence du duchĂ© d'Aquitaine au XIIe siĂšcle, le territoire est ensuite investi par deux seigneuries sous le chapitre de Saint-Seurin ; Veyrines et la maison noble d'Espagne. FidĂšle au roi de France, Veyrines est assaillie par les Anglais en 1242. En dĂ©pit du soutien de Bertrand de Blanquefort, les seigneuries sont dĂ©finitivement vaincues en 1274 et prĂȘtent allĂ©geance Ă  Édouard Ier d'Angleterre. Puis le territoire tombe sous l'influence de Philippe Le Bel au XIVe siĂšcle, pĂ©riode durant laquelle Veyrines devient propriĂ©tĂ© du pape ClĂ©ment V et de sa famille qui compte les maisons Durfort, Budos et Montferrand. À nouveau sous domination anglaise le , en application du traitĂ© de BrĂ©tigny, le territoire redevient plus ou moins français dĂšs le XVe siĂšcle peu aprĂšs la bataille de Castillon (1453), puis dĂ©finitivement Ă  la mort du duc de Guyenne Charles de Valois en 1472.

    La vigne, renforcĂ©e par les Anglais, constitue la principale activitĂ© du village, dĂ©sormais orthographiĂ© Meyrinac. La jurade de Bordeaux achĂšte, en 1526, les terres dĂ©tenues par Veyrines, contre 9 500 Ă©cus d'or. Durant la Fronde, Meyrinac subit de graves dommages Ă  la suite des pillages rĂ©pressifs des troupes du duc d'Épernon en 1649.

    En 1790, Meyrinac devient la commune de MĂ©rignac en englobant les hameaux alentour d'Arlac, Beutre, BeaudĂ©sert, Bourranville, le Burck, Capeyron, Chemin-Long, les Eyquems, pour s'inscrire au sein du nouveau district de Bordeaux. La bourgeoisie bordelaise y installe chartreuses et chĂąteaux. La production de vin de Graves reste importante, avec les chĂąteaux Luchey-Picquecaillou, Bourran, BeausĂ©jour, Fourchateau ou ChĂȘne-Vert, tout en assistant dĂšs le XIXe siĂšcle au dĂ©veloppement progressif de l'Ă©levage bovin ainsi qu'Ă  l'apparition d'une Ăšre industrielle. L'installation de l'aĂ©rodrome de Marcel-Issartier[34], dĂšs 1910, et sa base aĂ©rienne contiguĂ« dans les annĂ©es 1920, marque les prĂ©mices de l'industrie aĂ©ronautique mĂ©rignacaise. Quelques dĂ©cennies plus tard en effet, un autre Marcel y fera installer l'annexe de l'une de ses usines, la SociĂ©tĂ© Talence Avions Marcel Dassault, qui deviendra MĂ©rignac Avions Marcel Dassault puis l'actuelle Dassault Aviation Ă  cĂŽtĂ© de ce qui est dĂ©sormais un aĂ©roport international. Charles de Gaulle rejoignit, de cet aĂ©roport, la Grande-Bretagne en 1940.

    Le camp de Pichey-Beaudésert

    InstallĂ© en 1939 comme annexe du Fort du HĂą[35], il servit d'abord aux rĂ©fugiĂ©s de la guerre d'Espagne avant de devenir en 1940 l'un des nombreux centres de sĂ©jour surveillĂ© (CSS) installĂ©s par le rĂ©gime de Vichy[36]. Le , aprĂšs la transmission par la Kommandantur de Bordeaux de l'avis d'internement de tous les nomades des territoires occupĂ©s, le camp recevra de nombreuses familles tziganes[37]. Puis la police de sĂ»retĂ© allemande ordonne, le , l'internement des juifs de 16 Ă  45 ans ; 459 d'entre eux seront transfĂ©rĂ©s Ă  Drancy la mĂȘme annĂ©e.

    AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, le camp sert Ă  l'internement des collaborateurs en attente de jugement, puis, Ă  partir de 1946, Ă  celui des clandestins Ă©trangers, en particulier espagnols. Il est fermĂ© en 1948 en tant que camp d'internement, mais hĂ©berge temporairement des personnes sans domicile jusqu'en 1956 avant d'ĂȘtre dĂ©finitivement dĂ©truit. Une stĂšle de marbre datĂ©e de novembre 1985 marque l'emplacement de l'entrĂ©e, Ă  l'angle de la rue des ChĂątaigniers et de l'avenue Jean Perrin.

    Trois estampes monochromes réalisées par Sonia Steinsapir témoignent encore de la vie du camp.

    Densification urbaine

    Bùtiments du parc Divona cÎté jardins en 2011

    AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, MĂ©rignac connaĂźt comme le reste de la France un pressant besoin de logements et de nouveaux Ă©difices de services. DĂšs les annĂ©es cinquante, le maire Robert Brettes entame un programme d'urbanisation intensive. Champs, chartreuses et parcs disparaissent sous les engins de chantier au profit de bĂątiments gĂ©omĂ©triques. Les bois Pont-de-Madame et Pin Galant, entre autres, s'Ă©vanouissent ainsi au profit d'habitations. Les ruisseaux sont canalisĂ©s dans des buses et les Ă©tangs assĂ©chĂ©s. Le vaste chĂąteau du Parc est rasĂ© au dĂ©but des annĂ©es soixante, ainsi que le manoir lui faisant face, remplacĂ©s par des barres et des tours d'habitation de part et d'autre de l'avenue de l'Yser. À cette pĂ©riode surgissent le bureau de poste actuel, collĂšges et lycĂ©e, le stade, des logements sociaux comme celui des « Fauvettes », une zone commerciale nommĂ©e aujourd'hui MĂ©rignac Soleil, et quelques bureaux dont le bĂątiment trĂšs singulier des anciens laboratoires pharmaceutiques Sarget, au bord de l'avenue Kennedy, dessinĂ© en 1966 par Marcel Breuer[38]. Il hĂ©berge actuellement le laboratoire MĂ©da Pharma. Guillaume Gillet apporte sa contribution en dessinant la tour de la rĂ©sidence Parc du ChĂąteau. L'aĂ©roport s'agrandit en consĂ©quence, est Ă©quipĂ© d'un radĂŽme impressionnant et l'on assiste Ă  la naissance d'une zone hĂŽteliĂšre. La population passe ainsi de 20 000 (1946) Ă  50 000 habitants (1975), avec le dĂ©veloppement d'une industrie trĂšs dynamique autour, entre autres, de l'aĂ©ronautique et de l'armement.

    Fouilles préventives prÚs de la vieille église, avant implantation des logements sociaux.

    MĂ©rignac bĂ©nĂ©ficie d'une seconde vague d'urbanisation intense Ă  partir du XXIe siĂšcle. Si la campagne est amorcĂ©e dĂšs les annĂ©es quatre-vingt, avec l'Ă©mergence de la salle de spectacle du Pin Galant, avec la quasi-disparition, au quartier d'Arlac, du parc du chĂąteau Peychotte (dit Maison CarrĂ©e d'Arlac) pour l'Ă©dification de tours rĂ©sidentielles, et avec la transformation d'une partie du parc de Bourran en lotissements, le remodelage le plus important dĂ©marre avec l'amĂ©nagement du tramway. Le centre-ville subit une transformation et un embellissement architectural, avec la destruction d'Ă©choppes et de pavillons. En 2007, l'ancienne mairie de 1903 (et son Ă©cole Ă©lĂ©mentaire) adopte une greffe contemporaine et devient mĂ©diathĂšque ; MĂ©rignac bĂ©nĂ©ficie la mĂȘme annĂ©e de l'arrivĂ©e du tramway avec le prolongement de la ligne A jusqu'au centre-ville. En 2015, la ligne A est prolongĂ©e vers le Pin galant, la Mairie, les citĂ©s Yser, Ardillos et des Pins et franchit la rocade jusqu'au Haillan. La vieille Ă©glise s'entoure dĂšs 2013 de bĂątiments de 4 Ă  5 Ă©tages surplombant des commerces. Le quartier MondĂ©sir s'Ă©toffe de nouveaux lotissements au design Ă©tudiĂ©, Ă  l'image du « Parc Divona » de l'avenue de la Marne (le nom Romain de Divona signifie cours d'eau, certainement la DevĂšze)[39], trĂšs minĂ©ralisĂ© crĂ©Ă© par l'architecte Rudy Ricciotti. Le paysage est redĂ©fini par endroits sous une composition vĂ©gĂ©tale comme sur l'avenue de l'Yser. La zone commerciale subit Ă©galement une mutation, des Quatre-Chemins Ă  Chemin-Long, jusqu'Ă  l'aĂ©roport. Ce dernier changera de visage dĂšs 1995, avec la contribution de Philippe Starck qui en dessinera la tour de contrĂŽle. Les derniers champs et coins de nature sont ainsi promis Ă  l'imagination des urbanistes. En ce sens, la commune de MĂ©rignac se dirige vers le visage d'une ville, pour un futur dĂ©passant 80 000 habitants. Incluse depuis le 1er janvier 2015 dans l'ensemble Bordeaux MĂ©tropole, MĂ©rignac est aujourd'hui la deuxiĂšme ville de Gironde et la troisiĂšme d'Aquitaine (Bordeaux, Pau et MĂ©rignac).

    HĂ©raldique

    Blason de MĂ©rignac

    « D'azur Ă  la tour d'argent ouverte de gueules, Ă  la barre du mĂȘme brochant sur le tout. »

    CrĂ©Ă© par le conseil municipal de 1978, le blason reprĂ©sente la tour mĂ©diĂ©vale de Veyrines, seule rescapĂ©e — grĂące Ă  sa fonction de jalon cartographique — de la destruction du chĂąteau du XIIIe siĂšcle.

    Politique et administration

    Liste des maires

    sources[40] - [41]

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1826 1829 Étienne de Chavaille PrĂ©sident du tribunal des douanes de Bordeaux
    1831 1836 Taussac
    1837 1841 Caillavet
    1842 1848 Marc-Antoine DeliĂšge
    1848 1850 Louis Marcotte de QuiviÚres Conseiller général de la Gironde de 1848 à 1863
    décembre 1851 octobre 1853 Marc-Antoine DeliÚge
    1853 1854 Louis Marcotte de QuiviÚres Conseiller général de la Gironde de 1848 à 1863
    1854 1859 Gustave Tornezy notaire Ă  Bordeaux
    mars 1860 1881 Émile Mareilhac propriĂ©taire du Domaine du Pavillon
    1881 1917
    (décÚs)
    Henri Ranié Républicain Négociant et propriétaire du chùteau de Campagnac ;
    conseiller général du canton de Pessac de 1878 à 1907 ;
    Albert Decrais est conseiller municipal
    1917 1926
    (décÚs)
    Charles Campana Professeur
    1927 29 août 1944 Benjamin Saufrignon AD Verrier ;
    conseiller général du canton de Pessac de 1928 à 1940, puis cons. dép. en 1943
    1er septembre 1944 1974 Robert Brettes SFIO puis PS Horticulteur
    Sénateur (1946-1959) - Député (1968-1973)
    1974 mars 2014 Michel Sainte-Marie PS Professeur
    Député (1973-1993 / 1997-2012)
    Président de la CUB (1977-1983)
    mars 2014 En cours Alain Anziani PS Avocat
    SĂ©nateur 2008 - 2017
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique de développement durable

    La commune s’est engagĂ©e dans une politique de dĂ©veloppement durable en lançant une dĂ©marche d'Agenda 21 en 2003[42].

    Chef-lieu de canton

    Station Les Pins

    Mérignac est divisée en deux cantons:

    Jumelages

    DĂ©mographie

    Les habitants de la commune sont les MĂ©rignacais[45]. L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[46] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 74 009 habitants[Note 4], en augmentation de 6,79 % par rapport Ă  2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 5112 4273 0392 7643 0973 0343 2763 2643 648
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 9104 2844 4504 2654 9675 1625 7356 1596 713
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7 0527 4217 5949 51511 93915 36317 03421 41723 050
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    32 35545 95150 65251 30657 27361 99265 46965 88270 317
    2020 - - - - - - - -
    74 009--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee Ă  partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[49] 1975[49] 1982[49] 1990[49] 1999[49] 2006[50] 2009[51] 2013[52]
    Rang de la commune dans le département 2 2 2 2 2 2 2 2
    Nombre de communes du département 548 543 543 542 542 542 542 542

    NB : y a-t-il une explication au chiffre de population aberrant de 1872 ? faute de frappe ?

    Économie

    AĂ©roport de Bordeaux-MĂ©rignac.
    • L'aĂ©roport principal de Bordeaux se trouve Ă  MĂ©rignac, construit en 1917 (aĂ©roport de Bordeaux - MĂ©rignac).
    • MĂ©rignac est aussi le siĂšge social de grandes sociĂ©tĂ©s : Filhet-Allard (Assurances), Oxbow (Ă©quipement sportif), AT Internet (web analytics), Cultura, Sabena Technics, Groupe Temsol...
    • Groupe Laser - Galeries Lafayette avec les entitĂ©s Cofinoga et Mediatis.
    • Dassault Aviation
    • TAT Industries - Ex EADS Sogerma Services
    • Fly-n-Sense
    • Le territoire de MĂ©rignac compte encore, Ă  l'intĂ©rieur mĂȘme de la rocade, deux vignobles importants, d'appellation pessac-lĂ©ognan en graves, les chĂąteaux Pique-Caillou et Luchey Halde, dans le quartier sud des Eyquems.
    • Meda Pharma SAS possĂšde Ă  MĂ©rignac un important site de production de mĂ©dicament produisant notamment la bĂ©tadine.
    • Il n'y a qu'un lycĂ©e gĂ©nĂ©ral, le lycĂ©e Fernand-Daguin[53], et un lycĂ©e professionnel situĂ© juste Ă  cĂŽtĂ©, le lycĂ©e Marcel-Dassault. Ils comptabilisent Ă  eux deux environ 2 100 Ă©lĂšves, venant surtout de MĂ©rignac, de Saint-Jean-d'Illac et de Martignas-sur-Jalle, mais aussi un petit nombre d'Ă©lĂšves du bassin d'Arcachon.
    • MĂ©rignac accueille Ă©galement le DĂ©tachement Air 204 situĂ© Ă  BeausĂ©jour et la base aĂ©rienne 106 de l'armĂ©e de l'air.
    • Institut de Maintenance AĂ©ronautique (appartenant Ă  l’UFR de physique de Bordeaux-I)
    • Bordeaux AĂ©roparc : un grand projet communautaire est en cours d'implantation au bord des pistes de l'aĂ©roport Bordeaux-MĂ©rignac. Le concept de ce parc technologique et scientifique est inspirĂ© du technoparc de Saint-Laurent au QuĂ©bec (arrondissement de MontrĂ©al). SituĂ© au cƓur du pĂŽle mondial de compĂ©titivitĂ© Aerospace VallĂ©e, Bordeaux AĂ©roparc propose un environnement de haute qualitĂ© pour l'accueil et l'implantation des entreprises du secteur aĂ©ronautique, spatial et dĂ©fense ; spĂ©cialement les PME-PMI haute technologie. Il constituera un centre de ressources spĂ©cialisĂ© dans les systĂšmes embarquĂ©s, la sĂ»retĂ© et la sĂ©curitĂ©, les activitĂ©s de gĂ©olocalisation, les systĂšmes de drone et l'amĂ©nagement cabine.
    • Depuis 2005 seuls six avions[54] au monde rĂ©alisent des vols paraboliques afin de recrĂ©er les conditions des vols spatiaux. L'A300 « ZĂ©ro G » exploitĂ© par Novespace (filiale du CNES) est basĂ© Ă  MĂ©rignac. Une trentaine de vols paraboliques par an permettent de mener de nombreuses expĂ©riences scientifiques en apesanteur. Jean-François Clairevoy, astronaute français, est PDG de Novespace.
    • En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 28 528 €, ce qui plaçait MĂ©rignac au 16 698e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[55].

    Viticulture

    Mérignac est une commune viticole française du vignoble des Graves. Elle fait partie des communes viticoles de Bordeaux autorisées à produire les vins : AOC Pessac-Léognan, AOC Crémant de Bordeaux, AOC Bordeaux supérieur, AOC Bordeaux, AOC Graves et AOC Graves supérieures[56].

    Lieux et monuments

    Architecture

    La chartreuse de Foncastel.
    Foncastel vers 1905
    • La Chartreuse de Foncastel: ancienne maison de campagne des archevĂȘques de Bordeaux, du XVIe siĂšcle Ă  la RĂ©volution. La demeure actuelle est Ă©difiĂ©e dans la seconde moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle, vendue comme bien national de premiĂšre origine elle devint rĂ©sidence d'Ă©tĂ© d'une famille de banquiers bordelais. L'un d'entre eux fit Ă©difier au XIXe siĂšcle le portail d'entrĂ©e du domaine, dans lequel furent inclus des vestiges du XIVe et XVe siĂšcle de la dĂ©coration sculptĂ©e du cloĂźtre de la cathĂ©drale de Bordeaux, alors en dĂ©molition. La fontaine du XVIIe siĂšcle fut dĂ©placĂ©e aprĂšs inventaire. Dans le parc, sont Ă©rigĂ©es deux colonnes de l'ancien dais de la cathĂ©drale. Les façades et les toitures de la chartreuse sont inscrites Ă  l'Inventaire SupplĂ©mentaire des Monuments Historiques en fĂ©vrier 1977[57]
    • La Tour de Veyrines : donjon du XIVe siĂšcle qui dĂ©pendait d'un chĂąteau mĂ©diĂ©val disparu, siĂšge de la seigneurie du mĂȘme nom appartenant Ă  la ville de Bordeaux ; rez-de-chaussĂ©e transformĂ© en chapelle — oratoire — au XVIe siĂšcle, dĂ©corĂ©e de peintures murales Ă©voquant la vie de JĂ©sus et quelques scĂšnes hagiographiques. ÉrigĂ©e Ă  proximitĂ© du ruisseau les Ontines, non loin du collĂšge les Eyquems, la tour est rĂ©pertoriĂ©e Ă  l'inventaire des monuments historiques depuis 1862, puis classĂ©e en 1875[58]. La Tour est une propriĂ©tĂ© privĂ©e appartenant Ă  la famille Moulet de la Raitrie.
    ChĂąteau Bourran Ă  MĂ©rignac

    C'est grùce aux frÚres Cassigni, géographes italiens mandatés par Louis XIV, que la Tour est toujours debout. En effet ils la choisirent comme borne au moment de la réalisation des cartes géographiques du Royaume de France.

    • Le ChĂąteau Bourran : chartreuse d'inspiration classique remaniĂ©e pour l'armateur Ravezies en 1870 par Jules et Paul Lafargue. Elle trĂŽne au sein d'un ancien domaine viticole. Au XVIIe siĂšcle, les Bourran, une famille de parlementaires bordelais en fit son lieu de villĂ©giature entourĂ© d'un vignoble, pour dĂ©guster son propre vin, comme il Ă©tait de bon ton Ă  cette Ă©poque[59], puis les Minimes de Bordeaux s'installent sur le domaine.
    Au XVIIIe siÚcle,Le domaine viticole appartenait au marquis de Cazeaux, président à mortier du Parlement de Bordeaux, et, depuis 1768, à François-Armand de Saige, maire de Bordeaux en 1791 et guillotiné sous la Terreur. Le domaine, vendu comme bien national en 1793, appartiendra à Louis Marcotte de QuiviÚres, maire de Mérignac, conseiller général de Gironde et ancien sous-préfet . Il fut acquis en 1865 par l'armateur Emile Ravesies et son gendre, le banquier bordelais Léopold Piganeau. Le sculpteur Tapiau propose des éléments de décoration : les piÚces sont ornées de décors peints et de boiseries.
    Boiserie de cheminée
    PropriĂ©tĂ© du dĂ©partement : École normale d'instituteurs puis IUFM, ESPE d'Aquitaine et enfin INSPE de l'acadĂ©mie de Bordeaux.
    Le parc a été aménagé par le paysagiste Louis Le Breton. Le Chùteau et le parc sont inscrits aux monuments historiques[60]
    La chartreuse de Fantaisie
    • Le ChĂąteau Le Burck : datĂ© du XVIIIe siĂšcle, propriĂ©tĂ© de la ville de MĂ©rignac depuis 1964. D'abord bĂątiment d'agrĂ©ment des familles Clock, Vignes puis Journu, il sera agrandi de deux ailes basses de style nĂ©oclassique dĂšs le XIXe siĂšcle, dont une accolĂ©e Ă  la tour subsistante du XIII° siĂšcle. Producteur de vin de Graves sur son domaine, le chĂąteau abandonnera son caractĂšre viticole en 1929. La tour historique sera transformĂ©e en bureau de poste puis rasĂ©e dans les annĂ©es 1990. On peut en voir une reproduction sur les anciennes Ă©tiquettes de vin du chĂąteau ou sur le blason de la ville de MĂ©rignac (contrairement Ă  ce qui est indiquĂ© officiellement). Il fait aujourd'hui office de centre social.
    • Le ChĂąteau Picque-Caillou : Ă©difiĂ© en 1756 par l'architecte Jean Laclotte, il gouverne un vignoble qui connut un regain d'exploitation Ă  partir de 1947, aprĂšs son rachat par Étienne Denis. Le domaine dĂ©veloppe encore aujourd'hui un vin de Graves d'appellation Pessac-LĂ©ognan, Ă  partir de cĂ©pages rouges Merlot et Cabernet-Sauvignon, et blancs Sauvignon et SĂ©millon.
    ChĂąteau du parc
    • Le ChĂąteau dit Maison Noble du Parc ou d'Espagne : connu depuis le XIIIe siĂšcle, il fut successivement dans les familles d'Espagne et Larroque, au Moyen Âge, avant d'ĂȘtre longuement propriĂ©tĂ© de la famille de Lestonnac du XVIe au XVIIe siĂšcle. Le chĂąteau fut ensuite cĂ©dĂ© au comte de Fumel, puis vendu Ă  Jacques de Brie (Ă©cuyer, seigneur de Tiffore) en 1752, qui le proposa Ă  la ville de Bordeaux[61]. Chavailles, conseiller au parlement de Guyenne, en fit plus tard sa demeure. Le banquier bordelais Laffargue en prit possession en 1852. RebĂątie et agrandie trĂšs considĂ©rablement Ă  cette Ă©poque par Ferrand (maĂźtre d'Ɠuvre), en s'inspirant du style de l'Ă©difice prĂ©cĂ©dent qui datait des XVIe et XVIIe siĂšcles. L'ancien chĂąteau Ă©tait vraisemblablement en partie conservĂ© dans celui du XIXe siĂšcle. Le chĂąteau fut la rĂ©sidence du roi de MontĂ©nĂ©gro, en exil pendant la PremiĂšre guerre mondiale[62], puis occupĂ© par les Allemands et transformĂ© dĂšs en Quartier GĂ©nĂ©ral du gĂ©nĂ©ral von der Chevallerie, alors commandant de la 1re armĂ©e basĂ©e Ă  Bordeaux[63]. L'ensemble du domaine - dont la tour dessinĂ©e par Gillet- sera entiĂšrement rasĂ© dans les annĂ©es 1960 pour accueillir une sĂ©rie d'immeubles rĂ©sidentiels et un lotissement.
    • Le ChĂąteau de Loignac : vaste maison de maĂźtre Ă©rigĂ©e Ă  la limite de MĂ©rignac au milieu du XVIIIe siĂšcle par la famille SĂ©guineau, possesseur de plantations aux Antilles, elle connut un incendie majeur aprĂšs 1810 et fut reconstruite dans sa configuration actuelle. Acquise vers 1840 par la famille Tocqueville, elle fut dotĂ©e d'un hippodrome qui accueillit briĂšvement, entre 1853 et 1854, des Ă©preuves de tauromachie, avant de servir finalement de dĂ©pĂŽt de remonte. Elle hĂ©berge depuis la caserne de gendarmerie mobile, majorĂ©e d'immeubles contemporains, rue SĂ©guineau.
    • La Chartreuse de Fantaisie : bĂątie sur les ruines d'une ancienne chapelle castrale du XIIe siĂšcle, elle daterait au moins de la fin du XIXe siĂšcle d'aprĂšs le cadastre local de 1810. L'Ă©difice se trouve Ă  proximitĂ© de la tour de Veyrines, il appartenait encore jusqu'en 1962 Ă  la famille Denis, propriĂ©taire des domaines Picque-Caillou et ChĂȘne-Vert. CaractĂ©risĂ©e par une entrĂ©e Ă  quatre colonnes nĂ©oclassiques, elle tient lieu de maison de quartier aux Eyquems depuis 1995.
    • La Fontaine d'Arlac : structure couverte et fermĂ©e, de plan rectangulaire, Ă©difiĂ©e au XVIIIe siĂšcle en pierre de taille. La fontaine recueille plusieurs sources naturelles au sein de huit rĂ©servoirs. Entre autres particularitĂ©s, la porte d'accĂšs s'ouvre sous un arc en plein cintre et l'une des façades extĂ©rieures propose un bassin de petite taille, encore aujourd'hui alimentĂ© en eau.
    • L'Immeuble Gillet : bĂątiment Ă©difiĂ© sur l'ancien site du ChĂąteau du Parc entre 1965 et 1967, dessinĂ© par l'architecte français Guillaume Gillet[64]. L'immeuble de 15 Ă©tages, nommĂ© tour des « ChĂȘnes Verts », se dresse au centre de MĂ©rignac Ă  proximitĂ© de la Vieille Église et de la MĂ©diathĂšque. Il se distingue par une haute claustra de bois massif sur la façade nord-est, et par de subtiles proportions qui allĂšgent son aspect monobloc.
    • La GlaciĂšre : Ă©difice du XVIIIe siĂšcle, fut la propriĂ©tĂ© du Couvent des Minimes, louĂ©e Ă  Armand Saige (futur Maire de Bordeaux), qui fit bĂątir en 1775, puis vendu Ă  la famille Piganeau, ce bĂątiment Ă©tait destinĂ© Ă  la conservation des pains de glace rĂ©coltĂ©s sur le lac du chĂąteau Bourran ou importĂ©s des PyrĂ©nĂ©es, pour satisfaire les envies de sorbets de quelques nantis Ă  la mode de Paris. La GlaciĂšre a ensuite Ă©tĂ© acquise par la famille Bichon en 1907. Sa structure circulaire frĂŽle l'avenue de MĂ©rignac sous un immense pin maritime hĂ©las abattu par les promoteurs immobiliers prĂ©textant la tempĂȘte dĂ©but 2009. Le terrain a depuis subi une division parcellaire, puisqu'une partie a Ă©tĂ© bĂątie en immeuble d'habitation. Le bĂątiment de la glaciĂšre et l'Ă©choppe mitoyenne ont Ă©tĂ© rĂ©novĂ©s puis revendus Ă  des propriĂ©taires privĂ©s. La GlaciĂšre a donnĂ© son nom Ă  un quartier et Ă  une association. C'est aussi le nom de la salle des fĂȘtes de ce quartier, qui jouxte l'ancienne Ă©cole de la GlaciĂšre abandonnĂ©e. La parcelle derriĂšre l'Ă©cole, au 46 avenue de la Marne, porte aussi le nom de La GlaciĂšre au cadastre et abrite une chartreuse du XVIIIe et un espace vert remarquable, recĂ©lant d'innombrable essences d'arbres. Un projet de PAE est en cours dans le quartier de la GlaciĂšre.
      La nouvelle Ă©glise Saint-Vincent
    • La Maison CarrĂ©e d'Arlac, dit ChĂąteau Peychotte, monument nĂ©oclassique Ă©difiĂ© entre 1785 et 1789, classĂ© le , est en train d'ĂȘtre entiĂšrement rĂ©habilitĂ©e, agrandie par un volume souterrain rectangulaire de 3 000 m2 aprĂšs des annĂ©es oĂč elle fut laissĂ©e Ă  l'abandon.
    • La Vieille-Église Saint-Vincent de MĂ©rignac du XIIe siĂšcle est aujourd'hui utilisĂ©e comme salle d'exposition par la commune. Elle se situe dans le centre de MĂ©rignac, Ă  proximitĂ© de l'Ă©glise contemporaine. Gravement endommagĂ©e lors d'un incendie dĂ©clenchĂ© par la foudre, au soir du , elle a depuis Ă©tĂ© entiĂšrement restaurĂ©e dans l'esprit d'origine. De style roman la bĂątisse comporte nĂ©anmoins quelques ajouts gothiques, comme la petite chapelle circulaire Ă  ogives accolĂ©e Ă  l'absidiole nord. L'Ă©glise est rĂ©pertoriĂ©e Ă  l'Inventaire SupplĂ©mentaire des Monuments Historiques depuis le [65].
      Vieille Ă©glise Saint-Vincent, de style roman
    • La nouvelle Ă©glise Saint-Vincent, situĂ©e sur la place Charles-de-Gaulle, a Ă©tĂ© construite durant la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle en style nĂ©o-gothique. Elle est inscrite Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[66].
    • Le Moulin de NoĂšs.

    Les espaces verts

    En dĂ©pit d'une urbanisation vigoureuse, quelques surfaces verdoyantes subsistent sur la commune d'oĂč se distinguent huit parcs amĂ©nagĂ©s. Sept des huit parcs de la ville ont reçu le label EVE (Espace vert Ă©cologique) dĂ©livrĂ© par Ecocert. Pour obtenir ce label, le service des espaces verts a dĂ» respecter dix critĂšres stricts autour de la biodiversitĂ©, parmi lesquels une limitation de la consommation d'eau, l'interdiction des pesticides et la prĂ©sence d'un tri sĂ©lectif dans les parcs :

    PinĂšde chĂȘnaie du parc du ChĂąteau
    • les Jardins de la Maison CarrĂ©e : comprennent sur 9 000 m2 trois terrasses, un escalier de pierre restaurĂ© et un double alignement de platanes protĂ©gĂ©s ;
    • le parc de Bourran : inscrit Ă  l'inventaire supplĂ©mentaire des Monuments Historiques depuis 1992 avec son pont romantique en fausse ruine et sa cascade artificielle, il dĂ©ploie 18 ha agrĂ©mentĂ©s d'un vaste plan d'eau, d'essences variĂ©es et de pelouses Ă  compositions florales ; le parc propose des aires de jeu et s'anime d'animaux exotiques ;
    • le bois du Burck : 38 ha en accĂšs libre composĂ©s essentiellement de pins et de chĂȘnes, bordĂ©s au sud par le ruisseau Le Peugue. Le bois qui borde un vignoble dispose de deux parcours de santĂ©, d'aires de pique-nique et d'une aire de jeu.
    • Le parc du chĂąteau : aussi appelĂ© parc de MĂ©rignac, il constitue ce qu'il reste de la forĂȘt giboyeuse originelle du chĂąteau de MĂ©rignac rasĂ© dans les annĂ©es soixante au profit d'immeubles rĂ©sidentiels. Il offre 24 ha de pinĂšde chĂȘnaie atlantique et abrite une faune variĂ©e directement observable. Un parcours de santĂ© ouvert en permanence avec diffĂ©rents agrĂšs y chemine. Les tempĂȘtes successives depuis 1999 et la frĂ©quentation ayant sĂ©vĂšrement meurtri sa pinĂšde et son Ă©cosystĂšme, il bĂ©nĂ©ficie d'une campagne de rĂ©gĂ©nĂ©ration semi naturelle, avec des zones protĂ©gĂ©es laissĂ©es au dĂ©veloppement naturel et des zones replantĂ©es[67] ;
    • le parc du Luchey : situĂ© dans le quartier d'Arlac, ce parc comporte un cheminement piĂ©ton, une prairie naturelle, un kiosque Ă  palabres, un verger. Du mois de juin au mois de novembre, y est crĂ©Ă©e une « prairie fleurie » oĂč il est possible d'y cueillir des fleurs ;
    Aire de jeu, parc de Bourran
    • le parc de Tenet : inaugurĂ© en , ce parc de 2 ha est situĂ© dans le quartier d’Arlac. Il prĂ©sente des zones boisĂ©es riches en essences diverses : Ă©rable champĂȘtre, sĂ©quoia « toujours vert », micocoulier de Virginie, sĂ©quoia gĂ©ant, charme commun, chĂȘne pĂ©donculĂ©, cyprĂšs chauve, platane Ă  feuilles d’érable. Une aire de jeux et deux tables de pique-nique ont Ă©galement Ă©tĂ© installĂ©es. L'Association dĂ©partementale des Pupilles de l'enseignement public de la Gironde (ADPEP 33) est propriĂ©taire depuis 1929 du ChĂąteau Tenet, construit en 1862 et situĂ© au nord-est du parc d'une surface totale de 4 ha, dont la moitiĂ© est mise Ă  la disposition de la ville de MĂ©rignac.
      Cet Ă©tablissement n'accueille plus d'Ă©lĂšves depuis 2004 et l'Ă©cole de plein air conventionnĂ©e avec l'Éducation nationale a donc fermĂ©. Puis en 2013, une rĂ©sidence Ă©tudiante Ă  loyer modĂ©rĂ© est ouverte[68]. Le chĂąteau Tenet accueille depuis dĂ©cembre 2017 des mineurs non accompagnĂ©s (MNA), des migrants venus d'Afrique. Ils sont pris en charge par le DĂ©partement via l'association EmmaĂŒs Gironde[69] ;
    • le parc Saint-ExupĂ©ry : quelques arbres bicentenaires bordant un plan d'eau sur 5 ha ;
    • le parc du Vivier : domaine de 9 ha entourant l'hĂŽtel de ville de MĂ©rignac. Le parc comporte deux Ă©tangs animĂ©s d'une faune originale, dont des tortues (cistudes), cygnes, canards et carolins, et s'Ă©tend en de vastes pelouses plantĂ©es d'essences du monde entier. SituĂ© prĂšs de la salle de spectacle du Pin Galant et du stade Robert-Brettes, il dispose d'une aire de jeu.

    Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[70].

    Vie locale

    Culture

    MĂ©diathĂšque.

    Le Pin Galant constitue une vaste salle de spectacle de 1 410 places, situĂ©e Ă  proximitĂ© du stade Robert-Brettes et de la mairie. Elle propose une programmation de concerts, de piĂšces de thĂ©Ăątres, de spectacles et confĂ©rences divers, ainsi qu'un pavillon de restauration et/ou d'exposition de 1 300 m2. La salle de spectacle a Ă©tĂ© entiĂšrement remise aux normes en 2011.

    La MĂ©diathĂšque de MĂ©rignac, qui siĂšge Ă  cĂŽtĂ© de l'Ă©glise du centre, offre en plus de la consultation d'ouvrages et d'Ɠuvres sur tout support une « cyberbase » permettant l'accĂšs Ă  l'internet, une salle d'exposition thĂ©matique et une salle de confĂ©rence, qui accueille entre autres chaque mois un cycle sur l'architecture. Elle s'appelle MĂ©diathĂšque Michel Sainte-Marie depuis une dĂ©cision du conseil municipal en avril 2019[71].

    Mérignac-Ciné, qui fait face à l'église du centre, dispose de quatre salles accessibles aux personnes à mobilité réduite.

    Le Krakatoa est une salle de concert de 250 Ă  1 200 places, essentiellement pop/rock, proposant Ă©galement l'enregistrement en direct, en prĂ©-production ou pour maquettes, ainsi qu'un accompagnement technique pour les groupes.

    Pin Galant.

    Le Conservatoire municipal, qui siÚge à Capeyron, dispense des cours de danse, musique, théùtre et arts plastiques grùce à une équipe de 41 professeurs, de la base jusqu'au troisiÚme cycle.

    La Vieille-Église Saint-Vincent : ce lieu d'exposition a rouvert ses portes en mai 2005 aprĂšs avoir Ă©tĂ© ravagĂ© par un incendie en aoĂ»t 2001. La rĂ©novation, rĂ©alisĂ©e par les architectes Caroline Dupuis-MarĂ©chal et Évelyne Ballion, a Ă©tĂ© distinguĂ©e par un « Ruban du patrimoine ». La Vieille Église Saint-Vincent a accueilli les Ɠuvres de nombreux artistes: Robert Combas, Carole Benzaken, Jacques VilleglĂ©, GĂ©rard Garouste, Jean Dieuzaide...

    Festival Hypermondes

    Le festival Hypermondes est un festival consacrĂ© aux mondes de l'imaginaire (science-fiction, fantasy, fantastique). Il se dĂ©roule courant octobre, Ă  MĂ©rignac, depuis l'annĂ©e 2021[72] - [73]. Il a Ă©tĂ© co-fondĂ© par Natacha Vas-Deyres, Fabrice CarrĂ©, Franck Selsis, l'Ă©diteur AndrĂ©-François Ruaud[74], et un collectif d'auteurs, de libraires, de professionnels de la communication et de chercheurs[74]. PortĂ© par l'association Ă©ponyme, il tire son nom de la collection française de romans de science-fiction Les Hypermondes, aux Ă©ditions La FenĂȘtre ouverte (LFO), premiĂšre collection de science-fiction en France mise en place et dirigĂ©e par RĂ©gis Messac[75].

    Le festival se dĂ©roule sur trois jours et mĂȘle tous les genres de l’imaginaire (science-fiction, fantasy, fantastique), ainsi que de nombreux mĂ©dias (romans, bandes-dessinĂ©es, cinĂ©ma, jeux vidĂ©o, sĂ©ries). Il collabore Ă©troitement avec les universitĂ©s bordelaises[74] - [76].

    Initialement prévue en mais reportée à cause de la pandémie de Covid-19[77], la premiÚre édition du festival se tient en . Elle est présidée par la chercheuse Natacha Vas-Deyres[74] et parrainée par les auteurs de science-fiction Pierre Bordage et Catherine Dufour[74].

    La deuxiÚme édition est prévue les et , sur le thÚme « Utopies »[78].

    Jeunesse

    Environ 5 500 enfants sont inscrits dans les 16 Ă©coles maternelles et les 14 Ă©coles primaires rĂ©parties dans les diffĂ©rents quartiers de MĂ©rignac. La ville gĂšre le bon Ă©tat des locaux et du matĂ©riel scolaire et met Ă  la disposition des Ă©lĂšves et enseignants des moyens de fonctionnement tels que l'Ă©quipement des Ă©coles, la restauration scolaire, les TAP, l'accueil pĂ©riscolaire, l'accĂšs aux installations sportives et l'intervention d'Ă©ducateurs sportifs municipaux, les transports scolaires, les classes de dĂ©couvertes. MĂ©rignac soutient Ă©galement l'accĂšs des jeunes aux nouvelles technologies.

    Plus de 4 700 enfants frĂ©quentent chaque jour les restaurants scolaires de MĂ©rignac. Le SIVU (Syndicat Intercommunal Ă  Vocation Unique)[79] se charge de la prĂ©paration des repas. CuisinĂ©s selon le procĂ©dĂ© de « basse tempĂ©rature », ils sont acheminĂ©s vers les diffĂ©rents restaurants scolaires par « liaison froide » avant d'ĂȘtre servis aux enfants par les Ă©quipes de restauration scolaire municipale, selon les normes de sĂ©curitĂ© en matiĂšre d'alimentation. La qualitĂ© des repas et la satisfaction des enfants sont suivies par l'intervention d'une commission de restauration et de diĂ©tĂ©ticiens. Pendant cette pĂ©riode d'interclasse, les enfants restent sous la responsabilitĂ© d'une Ă©quipe d'animateurs qui veille Ă  leur bonne alimentation, et qui en plus d'une fonction d'encadrement et de surveillance, leur propose des activitĂ©s.

    Les TAP (Temps d'ActivitĂ©s PĂ©dagogiques) sont proposĂ©s gratuitement aux enfants scolarisĂ©s dans les Ă©coles de MĂ©rignac. Ces activitĂ©s de dĂ©couverte et d’éveil, sont optionnelles et organisĂ©es au sein des Ă©coles ou Ă  l’accueil de loisirs de proximitĂ©. Sur inscription auprĂšs de chaque coordinateur pĂ©riscolaire, elles sont adaptĂ©es aux diffĂ©rentes tranches d'Ăąge. Trois parcours au choix sont proposĂ©s aux Ă©lĂšves du CP au CM2 :

    1. Les ateliers de dĂ©couverte et d’éveil : activitĂ©s de dĂ©couverte, pratiques sportives ou artistiques de 15:45 Ă  17:15.Afin de garantir le bon dĂ©roulement des ateliers, les familles doivent attendre la fin de la sĂ©ance Ă  17:15 pour venir chercher leur enfant. Les Ă©quipes d'animateurs professionnels de la ville de MĂ©rignac sont les premiers intervenants sur ces temps. Des Ă©ducateurs sportifs, des professionnels de la culture, des intervenants extĂ©rieurs (expression corporelle, arts, sports, musique, culture, innovation, dĂ©veloppement durable) et des associations sportives, les maisons de quartier ou les associations culturelles viennent en renfort de ces Ă©quipes d'animation pour diversifier et Ă©toffer l'offre d'activitĂ©s proposĂ©es aux enfants lors des ateliers ;
    2. L’étude surveillĂ©e : ce temps est encadrĂ© par des professeurs des Ă©coles volontaires et/ou des animateurs, qui accompagnent les enfants pour les aider dans leurs devoirs ;
    3. Les activitĂ©s "temps libre" : des activitĂ©s, des jeux, des moments de dĂ©tente pour lire, rĂȘver ou ne rien faire sont proposĂ©s par les Ă©quipes d’animation en fonction des envies des enfants. Ce parcours permet aux parents qui le peuvent de venir chercher leur enfant Ă  partir de 16:30.

    Pour les maternelles, des « temps dĂ©tente » sont mis en place afin de tenir compte de leurs besoins spĂ©cifiques.

    Les accueils périscolaires prennent en charge (avant et aprÚs la classe) les enfants scolarisés dans les différents établissements que compte la ville. Ils représentent un lieu de transition entre les familles et l'école ainsi qu'un espace de jeux et de convivialité ; un goûter y est gratuitement servi. Les activités et la surveillance des enfants sont encadrées par une équipe d'animateurs qualifiés. Ce service s'adresse en priorité aux enfants dont les deux parents exercent une activité professionnelle.

    L'accueil de loisirs du mercredi aprĂšs-midi accueille les enfants inscrits dans l’école ou dans le centre de loisirs de proximitĂ©. Le mercredi aprĂšs-midi est un temps propice au jeu, au divertissement, et contribue Ă  la socialisation et Ă  l’apprentissage de la vie en collectivitĂ©. Il encourage la dĂ©couverte et l’ouverture d’esprit des enfants par une proposition d’activitĂ©s variĂ©es (grands jeux, ateliers ludiques, sportifs, manuels, sorties de proximitĂ©) et s'inscrit pleinement dans le projet pĂ©dagogique.

    Pendant les vacances scolaires, Mérignac met également à la disposition des familles 5 centres de loisirs, répartis dans plusieurs quartiers : Beaudésert, Beutre, Le Burck, Capeyron et Le Parc. Ils accueillent les enfants de 3 à 12 ans répartis sur différents groupes selon leur catégorie d'ùge. Ils prennent en charge les enfants pendant les vacances scolaires. Les enfants sont accueillis à la journée (de 9 h à 17 h) ou à la demi-journée (de 9 h à 13 h/13 h 30 ou de 13 h/13 h 30 à 17 h : départs et arrivées des enfants entre 13 h et 13 h 30 aprÚs la restauration). Un encadrement de professionnels de l'animation assure des activités et des sorties ludiques à but pédagogique en rapport avec le projet éducatif de la ville. Un service d'accueil de centre de loisirs est également mis en place de 7 h à 9 h le matin (avant la journée de centre) et de 17 h à 19 h le soir (aprÚs la journée de centre). Les enfants sont alors sous la surveillance d'une équipe d'animateurs d'accueil (avant l'arrivée ou aprÚs le départ de leurs animateurs de la journée). Le déjeuner et le goûter, fournis par la ville, sont servis par les animateurs et compris dans le tarif de la journée de centre de loisirs. La ville propose aussi plusieurs séjours de vacances encadrés par une équipe d'animation, en période de vacances. L'ensemble de ces activités emploie un grand nombre d'agents territoriaux, entre autres 250 animateurs périscolaires, 85 Atsem[80], 120 agents de restauration et d'entretien.

    Depuis quelques années, un compte en ligne permet aux familles de gérer les réservations et le paiement des prestations périscolaires.

    La ville gĂšre aussi plusieurs crĂšches collectives et haltes-garderies ainsi qu'un service d'accueil familial qui permet l'accueil des enfants au domicile de plus de 60 assistantes maternelles municipales. La commune compte aussi quelques crĂšches associatives.

    CrĂšche municipale

    Environ 4 500 collĂ©giens et lycĂ©ens se rĂ©partissent sur 4 collĂšges (le collĂšge de Bourran, le collĂšge de Capeyron, le collĂšge des Eyquems et le collĂšge Jules-Ferry) et 2 lycĂ©es (le lycĂ©e Fernand-Daguin et le lycĂ©e professionnel Marcel-Dassault).

    CollĂšge Jules Ferry

    Enfin, la commune compte une douzaine de centres socio-culturels.

    Sports

    Piscine olympique et plongeoirs
    Stade Robert-Brettes

    Principaux clubs :

    Le principal club de sport de Mérignac est le Sport Athlétique Mérignacais (SAM), avec une trentaine de sections.

    La commune met Ă  disposition 4 stades pour le SAM dont le stade Robert-Brettes (5 600 places dont 3 558 assises[81]) et le stade du Jard, 4 salles omnisports, 4 gymnases, 2 complexes de tennis couverts et ouverts, 4 salles de squash et un jeu de paume, un circuit de compĂ©tition auto-moto, un stade nautique Ă  deux bassins et une fosse Ă  plongeons, ainsi que divers parcours santĂ© au sein des parcs.

    MĂ©rignac dispose Ă©galement d'un second club de football, le Football Club des Écureuils de MĂ©rignac-Arlac, club issu d'un patronage du quartier d'Arlac. L'Ă©quipe fanion du club Ă©volue en Championnat de France de football de National 3 au stade Joseph-Antoine Cruchon. Rio Mavuba, ancien joueur professionnel du Lille OSC et du Football Club des Girondins de Bordeaux, y termine actuellement sa carriĂšre de footballeur.

    La commune possÚde également son club de Bowling, qui a été récompensé en septembre 2017 par l'actuel Maire de Mérignac, Alain Anziani. Ce bowling a été rasé, dans les années suivantes (2019/2020), pour laisser place à des immeubles sociaux.

    Technologies de l'Information et de la Communication

    La ville de MĂ©rignac est prĂ©sente depuis 1998 sur internet. En plus de merignac.com, porte d’entrĂ©e institutionnelle de la ville sur la toile, la commune mĂšne depuis dĂ©but 2009 une stratĂ©gie de communication d’ampleur sur l'internet et les principaux rĂ©seaux sociaux, notamment par une prĂ©sence sur Twitter et Facebook. En , un portail d’informations pratiques (se loger, se divertir
) sur Netvibes a Ă©tĂ© lancĂ© pour complĂ©ter les sources d’informations Ă  l’attention des MĂ©rignacais et des nombreux voyageurs qui arrivent Ă  MĂ©rignac par son aĂ©roport. Des outils tels que les rĂ©seaux sociaux ou Netvibes permettent Ă  la ville d’informer rĂ©guliĂšrement les habitants et visiteurs sur les Ă©vĂšnements culturels, sportifs ou Ă©conomiques et de multiplier sa visibilitĂ© et ses portes d’entrĂ©es sur internet.

    En complĂ©ment la ville a crĂ©Ă© des blogs d’information pour son Agenda 21 ou encore pour des manifestations telles que le centenaire de l’aĂ©ronautique Ă  Bordeaux-MĂ©rignac.

    Depuis 2010, la commune de Mérignac a été récompensée plusieurs fois par le label « Ville Internet @@@@@ »[82].

    Centenaire de l'aéronautique en 2010

    DĂšs 1910, Marcel Issartier amĂ©nage un morceau de terrain de BeaudĂ©sert, Ă  MĂ©rignac, pour en faire le rendez-vous des premiers pilotes de l’agglomĂ©ration bordelaise. C’est ensuite en 1917 que le site est transformĂ© en aĂ©rodrome « d’État », quand le ministĂšre de la Guerre dĂ©cide d’y implanter un « camp d’aviation » d’une quarantaine d’hectares. Cent ans plus tard, cet aĂ©rodrome est devenu un aĂ©roport international de plus de 800 ha, centre d’un pĂŽle industriel et commercial de plus de 10 000 emplois. Il a permis de dĂ©velopper dans son sillage un tissu Ă©conomique dense et dynamique, en termes d’activitĂ©s et d’emplois.

    En 2010, l’agglomĂ©ration bordelaise s'est mobilisĂ©e pour fĂȘter 100 ans d’aĂ©ronautique. L’association « 100 ans d’aviation Ă  Bordeaux-MĂ©rignac », cheville ouvriĂšre de l'Ă©vĂšnement, a rĂ©uni des reprĂ©sentants de l’État et des collectivitĂ©s locales, l’aĂ©roport, les industriels (Baas en particulier), les associations de promotion scientifique, historique, Ă©conomique et sociale, l’ArmĂ©e et l’Éducation nationale, les mĂ©dias rĂ©gionaux, des personnalitĂ©s qualifiĂ©es.

    L’annĂ©e a Ă©tĂ© jalonnĂ©e de manifestations telles que des meetings aĂ©riens, des spectacles sons et lumiĂšres, des expositions.

    Personnalités liées à la commune

    Par ordre alphabétique :

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jacques Baurein, VariĂ©tĂ©s Bordeloises, t. 1, Bordeaux, , 2e Ă©d. (1re Ă©d. 1786) (lire en ligne) : article 2.XLIII, pages 399-416.
    • Yvette SĂ©mard, prĂ©f. de Gilles Perrault En souvenir de l'avenir. Au jour le jour dans les camps de Vichy 1942-1944. La Petite Roquette, les camps des Tourelles, d'Aincourt, de Gaillon, de La Lande et de MĂ©rignac. Ă©d. L'Arbre verdoyant, Montreuil, 1991. 197 p. (ISBN 9782867180224)
    • Ginette Gilliard et Pierre Gilliard, Origine et essor des quartiers de MĂ©rignac, Ă©diteur P-F&G. Gilliard, 2009 (2e Ă©dition), 236 p. (ISBN 978-2-9518312-1-6)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Diccionari toponimic occitan de Gironda », sur locongres.org (consulté le ).
    2. Ruhard (J.-P.), ministÚre de l'Industrie, bureau de recherches géologiques et miniÚres, Réalisation d'un forage et d'une unité d'exploitation géothermique, rapport 83-SGN-500-AQI, Service géologique régional d'Aquitaine, Pessac, pages 2-3.
    3. H. Astie et J. Chamayou, Les eaux souterraines en Gironde, Service géologique régional Aquitaine du BRGM, mars 1977.
    4. Étude de la vulnĂ©rabilitĂ© de la ressource en eau, Laboratoire RĂ©gional des Ponts et ChaussĂ©es de Bordeaux, avril 2006.
    5. Base de donnĂ©es BASOL sur les sites et sols polluĂ©s, DREAL (SREI), site dĂ©charge de Martignas, ileu dit Montfaucon, MinistĂšre de l'Écologie, 17 mars 2011 fiche
    6. IGN, Pégorier (André), Les noms de lieux en France, glossaire des termes dialectaux, Commission de toponymie 2006.
    7. Syndicat mixte d'études pour la gestion de la ressource en eau du département de la Gironde, Smegreg
    8. Météo France, « 15 juillet 2003 - Orages meurtriers sur le Sud-Ouest », in pluiesextremes.meteo.fr, article
    9. « Fiche du Poste 33281001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Unité urbaine 2020 de Bordeaux », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    14. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    19. Le réseau TBM à compter du 2 mai 2023
    20. Le réseau TBM à compter du 4 septembre 2023
    21. « Présentation du BHNS - Bordeaux Métropole », sur www.bordeaux-metropole.fr (consulté le )
    22. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Mérignac », sur Géorisques (consulté le )
    23. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    24. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    25. « Le risque feux de forĂȘts. », sur www.gironde.gouv.fr (consultĂ© le )
    26. « RĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. », sur www.gironde.gouv.fr (consultĂ© le )
    27. « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
    28. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    29. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    30. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Mérignac », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    31. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1979. p. 435, sous Margny-aux-Cerises.
    32. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Op. cité.
    33. Archives Communales, Mérignac : 4000 ans d'histoire, in Les Ondes du Vivier, numéro 74, mai 2000, pages 1 et 5.
    34. Marie-Claude Jean & Dominique Barraud, Marcel Issartier - DĂ©buts de l'aviation Ă  Bordeaux-MĂ©rignac, Éd. de l'Entre-deux-mers, Collection « MĂ©moire Contemporaine », 2001. (ISBN 2-913568-15-7).
    35. Peter Gaida, Camps de travail sous Vichy : les Groupes de travailleurs Ă©trangers (GTE) en France et en Afrique du Nord Française pendant la Seconde Guerre mondiale, universitĂ© de BrĂȘme (Allemagne), universitĂ© Paris I Sorbonne, 2008 RĂ©sumĂ©e (en 3 langues)
    36. Archives DĂ©partementales de la Gironde
    37. Emanuel FILHOL, « L'internement et la déportation de Tsiganes français sous l'Occupation : Mérignac-Poitiers-Sachsenhausen 1940-1945 », Revue d'histoire de la Shoah, no 170, 2000, p. 136-182.
    38. Julien (Pierre), Médailles, in Revue d'histoire de la pharmacie, p. 166, volume 68, numéro 246, septembre 1980.
    39. De nombreuses colonnes romaines étaient encore enfouies lors du début du chantier - source : http://batisseurs.dv-construction.fr/merignaclaglaciere/component/option,com_expose/Itemid,51/)
    40. « Liste partielle des anciens maires de Mérignac », sur annuaire-mairie.fr, (consulté le ).
    41. (Gilliard et Gilliard 2009, p. 25 et 30).
    42. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Mérignac, consultée le 1er février 2018
    43. Annuaire des villes jumelées
    44. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 28 juillet 2014.
    45. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    46. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    48. INSEE, « Population selon le sexe et l'ùge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    49. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    50. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    51. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    52. Lycée Fernand-Daguin
    53. Un McDonnell Douglas C-9B Skytrain II pour la Nasa, un Falcon 20 pour la Canadian Space Agency, un T-39 Sabreliner Condor pour l'Ecuadorian Space Agency, un Ilyushin Il-76 pour l'agence russe, un Boeing 727 pour la Zero Gravity Corporation (États-Unis), et l'A300 ZEro G du Cnes.
    54. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
    55. Placido Llorca, « http://www.vin-vigne.com/commune/Merignac-33700.html », sur Vin Vigne, (consulté le ).
    56. « Notice de la Chartreuse de Fontcastel », notice no PA00083627, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    57. Monuments classés de Mérignac (Gironde)
    58. (Gilliard et Gilliard 2009, p. 65).
    59. « Notice du Chùteau de Bourran », notice no PA00083909, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    60. Henry Ribadieu, « ChĂąteau du Parc », in Les ChĂąteaux de la Gironde : mƓurs fĂ©odales, dĂ©tails biographiques, lĂ©gendes, notices archĂ©ologiques, Ă©pisodes de l'histoire de Bordeaux au moyen Ăąge et dans les temps modernes, Ă©tat actuel des domaines, J. Dupuy, Bordeaux, 1855, pages 435-436.
    61. Chùteau de Mérignac, résidence du roi de Monténégro : [photographie de presse] / [Agence Rol], (lire en ligne).
    62. MĂ©rignac durant l'occupation : juin 1944 sur ffi33.org
    63. CitĂ© de l’Architecture et du Patrimoine, Paris
    64. MinistĂšre de la Culture et de la Communication, Direction de l'Architecture et du Patrimoine
    65. « Eglise paroissiale Saint-Vincent », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    66. Merignac.com, Parc du chĂąteau : un chantier pour l'avenir, 24 juin 2010 article
    67. « Inauguration officielle du Chùteau Tenet, une résidence étudiante. », sur sudouest.fr, (consulté le ).
    68. « Gironde : le nombre de jeunes migrants a doublé en 3 ans », (dont vidéo de 1:56), sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
    69. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le .
    70. Olivier Delhoumeau, « MĂ©rignac : la mĂ©diathĂšque portera le nom de Michel Sainte-Marie », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454).
    71. (en) « Hypermondes, le festival de l'imaginaire en Nouvelle-Aquitaine », sur ALCA Nouvelle-Aquitaine (consulté le )
    72. Frédérique Roussel, « Au festival Hypermondes, des robots et des hommes », sur Libération (consulté le )
    73. « “Hypermondes” : l’anthologie d’un festival SF nĂ© sous le signe des robots », sur TĂ©lĂ©rama (consultĂ© le )
    74. « Festival. Les Hypermondes voient le jour ce week-end », sur L'Humanité, (consulté le )
    75. Olivier Delhoumeau, « MĂ©rignac : la science-fiction s’empare du centre-ville ce week-end », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consultĂ© le )
    76. Laurent-Pierre Gilliard, « Report du festival – Festival HYPERMONDES » (consultĂ© le )
    77. « Festival HYPERMONDES – Le festival de l’imaginaire en Nouvelle-Aquitaine » (consultĂ© le )
    78. Le SIVU est la cuisine centrale de la ville, Ă©tablissement public regroupant les villes de MĂ©rignac et Bordeaux.
    79. Agent Territorial SpĂ©cialisĂ© des Écoles Maternelles
    80. http://france.stades.free.fr/SITE/DISTRICTS/BORDEAUX/MERIGNAC%20Brettes/merignac_brettes.htm
    81. PalmarÚs 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 17/12/2009.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.