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Mayrinhac-Lentour

Mayrinhac-Lentour est une commune française, située dans le nord-est du département du Lot en région Occitanie.

Mayrinhac-Lentour
Mayrinhac-Lentour
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
Arrondissement Figeac
Intercommunalité CC Causses et Vallée de la Dordogne
Maire
Mandat
Frédéric Bardin
2022-2026
Code postal 46500
Code commune 46189
DĂ©mographie
Population
municipale
492 hab. (2020 en diminution de 4,65 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 32 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 48â€Č 52″ nord, 1° 48â€Č 29″ est
Altitude Min. 310 m
Max. 448 m
Superficie 15,57 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Gramat
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Céré
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Mayrinhac-Lentour
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Mayrinhac-Lentour
Liens
Site web https://www.mayrinhac-lentour.fr

    Mayrinhac-Lentour compte 492 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 1 336 habitants en 1806.

    Ses habitants sont appelés les Mayrintourois ou Mayrintouroises.

    GĂ©ographie

    Description

    Mayrinhac-Lentour est une commune rurale situĂ©e dans le Quercy, dans le causse de Gramat — le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy — en Limargue sur l'Alzou et sur la route nationale 673 entre Gourdon et Saint-CĂ©rĂ©.

    Elle fait partie de l'aire d'attraction de Gramat.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Mayrinhac-Lentour[1]
    Thégra Loubressac Saint-Jean-Lagineste
    Lavergne Mayrinhac-Lentour Aynac
    Bio Saignes

    Hydrographie

    Mayrinhac-Lentour est incluse dans le bassin de la Dordogne.

    La commune est drainée par le ruisseau de Goutal et par divers autres petits cours d'eau.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 4,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 113 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Beaulieu S/dor. », sur la commune de Beaulieu-sur-Dordogne, mise en service en 1952[7] et qui se trouve Ă  18 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 145,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et Ă  35 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  13,1 °C pour 1991-2020[13].

    Milieux naturels et biodiversité

    La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un espace protĂ©gĂ© (la rĂ©serve naturelle rĂ©gionale du marais de Bonnefont) et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15].

    La commune fait partie du parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy, un espace protĂ©gĂ© crĂ©Ă© en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'Ă©tend sur 102 communes du dĂ©partement du Lot[16]. La cohĂ©rence du territoire du Parc s’est fondĂ©e sur l’unitĂ© gĂ©ologique d’un mĂȘme socle de massif karstique, entaillĂ© de profondes vallĂ©es. Le pĂ©rimĂštre repose sur une unitĂ© de paysages autour de la pierre et du bĂąti (souvent en pierre sĂšche), de l’empreinte des pelouses sĂšches et du pastoralisme et de l’omniprĂ©sence des patrimoines naturels et culturels[17] - [18]. Ce parc a Ă©tĂ© classĂ© GĂ©oparc en mai 2017 sous la dĂ©nomination « gĂ©oparc des causses du Quercy », faisant dĂšs lors partie du rĂ©seau mondial des GĂ©oparcs, soutenu par l’UNESCO[19] - [20].

    La commune fait Ă©galement partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en juillet 2012[21] - [22].

    Un autre espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : la rĂ©serve naturelle rĂ©gionale du marais de Bonnefont, classĂ©e en 2011 et d'une superficie de 42,3 ha, qui comprend un bas marais alcalin Ă  caractĂšre tourbeux trĂšs rare dans le dĂ©partement. Elle renferme l’une des rares stations Ă  fougĂšre des marais ainsi que l’agrion de Mercure et le damier de la succise[23] - [24].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensĂ©es sur la commune[25] :

    • le « marais de Bonnefont » (44 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[26] ;
    • la « RoseliĂšre et bois marĂ©cageux de Lentour » (4 ha)[27],
    • le « Secteur bocager de bois de Valon, Font Rebonde et pech Mezo » (533 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[28] ;

    Urbanisme

    Typologie

    Mayrinhac-Lentour est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [29] - [I 1] - [30].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gramat, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (85,6 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (82 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (77,6 %), forĂȘts (12,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8 %), zones urbanisĂ©es (1,6 %)[31].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 343, alors qu'il Ă©tait de 321 en 2013 et de 285 en 2008[I 4].

    Parmi ces logements, 67,1 % étaient des résidences principales, 25,7 % des résidences secondaires et 7,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 5 % des appartements[I 4].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Mayrinhac-Lentour en 2018 en comparaison avec celle du Lot et de la France entiÚre. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (25,7 %) supérieure à celle du département (18,6 %) et à celle de la France entiÚre (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (77,4 % en 2013), contre 69,8 % pour le Lot et 57,5 % pour la France entiÚre[I 5].

    Le logement Ă  Mayrinhac-Lentour en 2018.
    Typologie Mayrinhac-Lentour[I 4] Lot[I 6] France entiĂšre[I 7]
    RĂ©sidences principales (en %) 67,1 70,6 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 25,7 18,6 9,7
    Logements vacants (en %) 7,2 10,8 8,2

    Risques naturels et technologiques

    Le territoire de la commune de Mayrinhac-Lentour est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[32]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[33].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Alzou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[34]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992 et 1999[35] - [32].

    Mayrinhac-Lentour est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă  moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[36].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mayrinhac-Lentour.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des glissements de terrain[37].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 50 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 310 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 100 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 32 %, Ă  comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[38] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[39].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[32].

    Toponymie

    Le toponyme Mayrinhac-Lentour est basĂ© sur l'anthroponyme latin ou roman Matrinius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-mĂȘme du celtique commun *-āko-), souvent latinisĂ© en -acum dans les textes. Lentour semblerait issu de l'occitan entorn ou torn[40].

    Voir MĂ©rignac.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Figeac du département du Lot.

    Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Saint-Céré[41]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Saint-Céré porté de 14 à 18 communes.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxiÚme circonscription du Lot.

    Intercommunalité

    Mayrinhac-Lentour était membre de la petite communauté de communes du Pays de Padirac, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1993 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010, qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne (Cauvaldor) dont est désormais membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[42]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1792 1795 Jean Landes
    1795 1797 Étienne Tournie
    1797 1798 Jean Ventach
    1798 1798 Antoine Vigie
    1798 1799 Jean Landes
    1799 1815 Jean Jacques de Sirieys
    1815 1826 Jean Delprat
    1826 1830 Bernard Mazarguil
    1830 1841 Jean Delprat
    1841 1848 Jean Salesse
    1848 1852 Alfred de Sirieys
    1852 1853 EugĂšne d'Araquy
    1853 1860 Jean Delprat
    1860 1876 Pierre Roques
    1876 1878 Urbain Ayroles
    1878 1889 Auguste Delprat
    1889 1910 Jean Pierre Ribayrol
    1910 1919 Elie Roudayre
    1919 1928 Henri Darnis
    1928 1929 Jérémie Thomas
    1929 1935 François Tournie
    1935 1942 Albert Vernet
    1942 1944 Edouard Fourat
    1944 1945 Gabriel Riviere
    1945 1953 Alfred Thomas
    1953 1965 Marcel Darnis
    1965 1989 Théophile Ribeyrolles
    1989 novembre 2005[43] Paul Campcros Chef d'entreprise du bùtiment retraité
    Vice-prĂ©sident de la CC du Pays de Padirac ( ? → 2005)
    Mort en fonction
    Les données manquantes sont à compléter.
    2008 juillet 2020 Michelle Bargues[44] - [45]
    juillet 2020[46] automne 2022 Murielle Bouchez Retraitée
    DĂ©missionnaire
    octobre 2022[47] En cours
    (au 16 décembre 2022)
    Frédéric Bardin

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[49].

    En 2020, la commune comptait 492 habitants[Note 7], en diminution de 4,65 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6991 2781 3366128551 003996989977
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9741 0051 005985969914928841772
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    764753751657632600566521504
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    481442404405437439460466519
    2015 2020 - - - - - - -
    506492-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee Ă  partir de 2006[50].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 213 mĂ©nages fiscaux[Note 8], regroupant 495 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 970 â‚Ź[I 8] (20 740 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 9]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 10]5,3 %7,3 %7,2 %
    DĂ©partement[I 11]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entiĂšre[I 12]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  301 personnes, parmi lesquelles on compte 80,2 % d'actifs (73 % ayant un emploi et 7,2 % de chĂŽmeurs) et 19,8 % d'inactifs[Note 9] - [I 10]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Gramat, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 13]. Elle compte 67 emplois en 2018, contre 85 en 2013 et 82 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 225, soit un indicateur de concentration d'emploi de 29,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59 %[I 14].

    Sur ces 225 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 47 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 90 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 5,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

    Activités hors agriculture

    40 établissements[Note 10] sont implantés à Mayrinhac-Lentour au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 17].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble40
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    2152,5 %(14 %)
    Construction717,5 %(13,9 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    410 %(29,9 %)
    Activités financiÚres et d'assurance12,5 %(2,8 %)
    Activités immobiliÚres12,5 %(3,5 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    25 %(13,5 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    12,5 %(12 %)
    Autres activités de services37,5 %(8,7 %)

    Le secteur de l'industrie manufacturiĂšre, des industries extractives et autres est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 52,5 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (21 sur les 40 entreprises implantĂ©es Ă  Mayrinhac-Lentour), contre 14 % au niveau dĂ©partemental[I 18].

    Agriculture

    La commune est dans la Limargue », une petite région agricole occupant une bande verticale à l'est du territoire du département du Lot[51]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations58392314
    SAU[Note 13] (ha)1 5041 6181 6081 667

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 58 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] Ă  39 en 2000 puis Ă  23 en 2010[53] et enfin Ă  14 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 76 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 60 % de ses exploitations[54] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune est restĂ©e relativement stable, passant de 1504 ha en 1988 Ă  1667 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 26 Ă  119 ha[53].

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Martin

    Lieux et monuments

    Annexes

    Voir aussi

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[52].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

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    4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Mayrinhac-Lentour - Section LOG T2 » (consulté le ).
    5. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Mayrinhac-Lentour - Section LOG T7 » (consulté le ).
    6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Lot - Section LOG T2 » (consulté le ).
    7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entiÚre - Section LOG T2 » (consulté le ).
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    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Mayrinhac-Lentour » (consulté le ).
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    Autres sources

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
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