Mayrinhac-Lentour
Mayrinhac-Lentour est une commune française, située dans le nord-est du département du Lot en région Occitanie.
Mayrinhac-Lentour | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Lot |
Arrondissement | Figeac |
Intercommunalité | CC Causses et Vallée de la Dordogne |
Maire Mandat |
Frédéric Bardin 2022-2026 |
Code postal | 46500 |
Code commune | 46189 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
492 hab. (2020 ) |
Densité | 32 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 48âČ 52âł nord, 1° 48âČ 29âł est |
Altitude | Min. 310 m Max. 448 m |
Superficie | 15,57 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Gramat (commune de la couronne) |
Ălections | |
Départementales | Canton de Saint-Céré |
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.mayrinhac-lentour.fr |
Mayrinhac-Lentour compte 492 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 1 336 habitants en 1806.
Ses habitants sont appelés les Mayrintourois ou Mayrintouroises.
GĂ©ographie
Description
Mayrinhac-Lentour est une commune rurale situĂ©e dans le Quercy, dans le causse de Gramat â le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy â en Limargue sur l'Alzou et sur la route nationale 673 entre Gourdon et Saint-CĂ©rĂ©.
Elle fait partie de l'aire d'attraction de Gramat.
Communes limitrophes
Hydrographie
Mayrinhac-Lentour est incluse dans le bassin de la Dordogne.
La commune est drainée par le ruisseau de Goutal et par divers autres petits cours d'eau.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Beaulieu S/dor. », sur la commune de Beaulieu-sur-Dordogne, mise en service en 1952[7] et qui se trouve Ă 18 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 145,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et Ă 35 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă 12,7 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 13,1 °C pour 1991-2020[13].
Milieux naturels et biodiversité
La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un espace protĂ©gĂ© (la rĂ©serve naturelle rĂ©gionale du marais de Bonnefont) et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15].
La commune fait partie du parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy, un espace protĂ©gĂ© crĂ©Ă© en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'Ă©tend sur 102 communes du dĂ©partement du Lot[16]. La cohĂ©rence du territoire du Parc sâest fondĂ©e sur lâunitĂ© gĂ©ologique dâun mĂȘme socle de massif karstique, entaillĂ© de profondes vallĂ©es. Le pĂ©rimĂštre repose sur une unitĂ© de paysages autour de la pierre et du bĂąti (souvent en pierre sĂšche), de lâempreinte des pelouses sĂšches et du pastoralisme et de lâomniprĂ©sence des patrimoines naturels et culturels[17] - [18]. Ce parc a Ă©tĂ© classĂ© GĂ©oparc en mai 2017 sous la dĂ©nomination « gĂ©oparc des causses du Quercy », faisant dĂšs lors partie du rĂ©seau mondial des GĂ©oparcs, soutenu par lâUNESCO[19] - [20].
La commune fait également partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphÚre par l'UNESCO en juillet 2012[21] - [22].
Un autre espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : la rĂ©serve naturelle rĂ©gionale du marais de Bonnefont, classĂ©e en 2011 et d'une superficie de 42,3 ha, qui comprend un bas marais alcalin Ă caractĂšre tourbeux trĂšs rare dans le dĂ©partement. Elle renferme lâune des rares stations Ă fougĂšre des marais ainsi que lâagrion de Mercure et le damier de la succise[23] - [24].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensĂ©es sur la commune[25] :
Urbanisme
Typologie
Mayrinhac-Lentour est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [29] - [I 1] - [30].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gramat, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (85,6 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (82 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (77,6 %), forĂȘts (12,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8 %), zones urbanisĂ©es (1,6 %)[31].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 343, alors qu'il Ă©tait de 321 en 2013 et de 285 en 2008[I 4].
Parmi ces logements, 67,1 % étaient des résidences principales, 25,7 % des résidences secondaires et 7,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 5 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Mayrinhac-Lentour en 2018 en comparaison avec celle du Lot et de la France entiÚre. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (25,7 %) supérieure à celle du département (18,6 %) et à celle de la France entiÚre (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (77,4 % en 2013), contre 69,8 % pour le Lot et 57,5 % pour la France entiÚre[I 5].
Risques naturels et technologiques
Le territoire de la commune de Mayrinhac-Lentour est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[32]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[33].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Alzou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[34]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992 et 1999[35] - [32].
Mayrinhac-Lentour est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de lâentretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. LâĂ©cobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă lâexception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[36].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des glissements de terrain[37].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 50 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 310 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 100 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 32 %, Ă comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[38] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[39].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[32].
Toponymie
Le toponyme Mayrinhac-Lentour est basĂ© sur l'anthroponyme latin ou roman Matrinius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-mĂȘme du celtique commun *-Äko-), souvent latinisĂ© en -acum dans les textes. Lentour semblerait issu de l'occitan entorn ou torn[40].
Voir MĂ©rignac.
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Figeac du département du Lot.
Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Saint-Céré[41]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements Ă©lectoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Saint-Céré porté de 14 à 18 communes.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxiÚme circonscription du Lot.
Intercommunalité
Mayrinhac-Lentour était membre de la petite communauté de communes du Pays de Padirac, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1993 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010, qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne (Cauvaldor) dont est désormais membre la commune.
Liste des maires
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[49].
En 2020, la commune comptait 492 habitants[Note 7], en diminution de 4,65 % par rapport Ă 2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 213 mĂ©nages fiscaux[Note 8], regroupant 495 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 970 âŹ[I 8] (20 740 ⏠dans le dĂ©partement[I 9]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 10] | 5,3 % | 7,3 % | 7,2 % |
DĂ©partement[I 11] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entiĂšre[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 301 personnes, parmi lesquelles on compte 80,2 % d'actifs (73 % ayant un emploi et 7,2 % de chÎmeurs) et 19,8 % d'inactifs[Note 9] - [I 10]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Gramat, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 13]. Elle compte 67 emplois en 2018, contre 85 en 2013 et 82 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 225, soit un indicateur de concentration d'emploi de 29,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59 %[I 14].
Sur ces 225 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 47 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 90 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 5,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Activités hors agriculture
40 établissements[Note 10] sont implantés à Mayrinhac-Lentour au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 17].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 40 | ||
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 21 | 52,5 % | (14 %) |
Construction | 7 | 17,5 % | (13,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 4 | 10 % | (29,9 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 1 | 2,5 % | (2,8 %) |
Activités immobiliÚres | 1 | 2,5 % | (3,5 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 2 | 5 % | (13,5 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 1 | 2,5 % | (12 %) |
Autres activités de services | 3 | 7,5 % | (8,7 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturiÚre, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 52,5 % du nombre total d'établissements de la commune (21 sur les 40 entreprises implantées à Mayrinhac-Lentour), contre 14 % au niveau départemental[I 18].
Agriculture
La commune est dans la Limargue », une petite région agricole occupant une bande verticale à l'est du territoire du département du Lot[51]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 58 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] Ă 39 en 2000 puis Ă 23 en 2010[53] et enfin Ă 14 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 76 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 60 % de ses exploitations[54] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune est restĂ©e relativement stable, passant de 1504 ha en 1988 Ă 1667 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 26 Ă 119 ha[53].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'Ă©glise Saint-Martin de Mayrinhac-Lentour ;
- La Réserve naturelle régionale du marais de Bonnefont[55] (sentier d'interprétation).
Annexes
Voir aussi
Liens externes
- « Dossier complet : Commune de Mayrinhac-Lentour (46189) », Recensement général de la population de 2019/2020, INSEE, (consulté le ).
- « Mayrinhac-Lentour » sur Géoportail.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[52].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Mayrinhac-Lentour - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Mayrinhac-Lentour - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Lot - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entiÚre - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Mayrinhac-Lentour » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Mayrinhac-Lentour » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Mayrinhac-Lentour » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Mayrinhac-Lentour » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Beaulieu S/dor. - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Mayrinhac-Lentour et Beaulieu-sur-Dordogne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Beaulieu S/dor. - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Mayrinhac-Lentour et Gourdon », sur fr.distance.to (consulté le ).
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