5e régiment de chevau-légers lanciers
Le 5e régiment de chevau-légers lanciers également appelé plus simplement 5e régiment de chevau-légers ou 5e régiment de lanciers est une unité de cavalerie française issue du 10e régiment de dragons.
5e régiment de chevau-légers lanciers | |
Colonel et chef de batallon du 5e régiment de chevau-légers lanciers | |
Création | |
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Dissolution | 1815 |
Pays | France |
Allégeance | Empire français |
Branche | Grande Armée |
Type | Régiment |
Rôle | Cavalerie |
Guerres | Guerres napoléoniennes |
Création et différentes dénominations
- Création du 5e régiment de chevau-légers lanciers par changement de nom du 10e régiment de dragons lors de la réforme des corps de cavalerie en 1811[1].
- : Prend le nom de régiment de lanciers d'Angoulême.
- : Reprend le nom de 5e régiment de chevau-légers lanciers
- : Le régiment est licencié.
Chefs de corps
Colonels, chefs de brigade
- 1811 : colonel François Félicité Chabert (*)
Historique
Le 5e régiment de chevau-légers lanciers est formé par décret impérial du , du 10e régiment de dragons.
Le 5e régiment de chevau-légers lanciers fait la campagne de Russie de 1812 au corps d'observation de l'Elbe et au 1er corps de cavalerie de réserve de la Grande Armée avec lequel il est engagé aux batailles de La Moskowa et de Winkowo.
Il fait la campagne de 1813 en Allemagne, au 1er corps de cavalerie de la Grande Armée, ou il participe aux batailles de Wachau et de Hanau. En 1814, il est en France, au 1er corps de cavalerie, ou il participe aux batailles de Montmirail et de Vauchamps (14 février).
Lors de la réorganisation des corps de cavalerie le , le 5e régiment de chevau-légers lanciers garde en premier lieu son numéro avant de prendre la dénomination de régiment de lanciers d'Angoulême.
À son retour de l'ile d'Elbe le , Napoléon Ier, réorganisa les différents corps de l'armée. Un décret du , rendit aux anciens régiments de cavalerie les numéros qu'ils avaient perdus sous la première restauration. Le régiment reprend le nom de 5e régiment de chevau-légers lanciers et durant les Cent-Jours, affecté au 1er corps d'armée, il est aux campagnes de Belgique et de France et combat aux batailles de Ligny et de Mont-Saint-Jean.
Le , comme l'ensemble de l'armée napoléonienne, il est licencié à la Seconde Restauration et le régiment n'est pas recréé.
Nouveau 5e régiment de lanciers
En 1831, le 5e régiment de lanciers est recréé à partir du 5e régiment de chasseurs à cheval[2].
Le 5e lanciers participe en 1832, à Paris, à la répression de l'insurrection des 5 et .
Le régiment combat pendant la guerre franco-allemande de 1870 puis devient en 1871 le 17e régiment de dragons[2].
Bibliographie
- Adrien Pascal : Histoire de l'armée et de tous les régiments T4
- François Joseph Michel Noel, LJM Carpentier : Nouveau dictionnaire des origines, inventions et découvertes T4
- Jean-Baptiste Duvergier : Lois, décrets, ordonnances, règlements, avis du conseil-d'État T19
- Pierre-François Tissot : Les fastes de la gloire : ou, Les braves recommandés à la postérité
- Le capitaine Tricorne, Revue de Bruxelles, Nouvelle série.- année 1849, tome septième, pp. 257-263
Notes, sources et références
- Les ouvrages cités en bibliographie
- Histoire de l'armée et de tous les régiments T4 Adrien Pascal
- Maurice Loir, Au drapeau ! Récits militaires extraits des mémoires de G. Bussière et E. Legouis, du Cte de Ségur, du maréchal Masséna, du général Vte de Pelleport,... et des journaux, , 313 p. (lire en ligne), p. 287