Essey-lès-Nancy
Essey-lès-Nancy est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Essey-lès-Nancy | |||||
Place de la RĂ©publique et hĂ´tel de ville. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Grand Est | ||||
DĂ©partement | Meurthe-et-Moselle | ||||
MĂ©tropole | MĂ©tropole du Grand Nancy | ||||
Arrondissement | Nancy | ||||
Maire Mandat |
Stéphane Roux 2020-2026 |
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Code postal | 54270 | ||||
Code commune | 54184 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Ascéens, Ascéennes [1] | ||||
Population municipale |
8 841 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1 539 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
286 041 hab. (2017) | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 48° 42′ 24″ nord, 6° 13′ 23″ est | ||||
Altitude | Min. 199 m Max. 363 m |
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Superficie | 5,745 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Nancy (banlieue) |
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Aire d'attraction | Nancy (commune du pĂ´le principal) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Saint-Max | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
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Liens | |||||
Site web | www.esseylesnancy.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Ascéens.
GĂ©ographie
Localisation
La ville d'Essey-lès-Nancy est située au nord-est de la France, dans la banlieue est de Nancy.
Adhérente du district orbain de Nancy à sa création dès 1959, la commune reste membre de cette intercommunalité à son passage en 1996 en communauté urbaine du Grand Nancy, puis en 2016 en Métropole du Grand Nancy aux côtés de dix-neuf autres communes.
Communes limitrophes
Ses communes limitrophes sont les suivantes : Agincourt, Seichamps, Pulnoy (à est), Saulxures-lès-Nancy (au sud), Tomblaine, Saint-Max et Dommartemont à (l'ouest).
Hydrographie
Le Grémillon est le plus important ruisseau qui passe sur le territoire d'Essey. Il prend sa source à Pulnoy au lieu-dit la Moissonnerie à 240 mètres d'altitude. Avant travaux d'assainissement il recevait un affluent de Seichamps. Il traverse Essey sur 3 km puis entre à Saint-Max et se jette dans la Meurthe à Tomblaine près de la piscine du Lido. Durant son parcours d'environ 6 km, il recevait les eaux de nombreux autres petits ruisseaux (la Noue de Saint-Max / Dommartemont aujourd'hui dévié, ainsi que les ruisseaux issus des coteaux d'Essey).
Plusieurs voies de communication, lieux-dits et commerces portent son nom.
Le risque d’inondation existe, en cas de ruissellement trop important. Du 21 au , des pluies diluviennes ont submergé plusieurs rues et entraîné un mort par noyade et d'importants dégâts matériels[2]. À la suite de cela, la rivière qui était partiellement canalisée dans des buses souterraines sur le territoire de commune recouvre l'air libre et bénéficie à partir de 2017 d'un ouvrage de rétention des crues de 15 000 m3 dans cette commune[3] .
Transports urbains
En 1876, la Compagnie générale française de tramways (CGFT) instaure une ligne reliant Préville à la Grande Rue d'Essey (actuelle avenue Foch). Le tramway sur deux rails est alors tiré par des chevaux. Les tramways électriques arrivent progressivement à partir de 1898. Cette ligne devient la ligne B de l'Ancien tramway de Nancy en 1909. La ligne 3 électrique entre Laxou et Essey est créée en 1906.
En 1958, l'utilisation de tramways est abandonnée au profit des trolleybus. Enfin, en 2001 est créé le réseau Stan (Service de transport de l'agglomération nancéienne) et avec lui la ligne 1 d'un nouveau tramway sur pneu. Cette ligne relie Essey au Centre hospitalier régional et universitaire de Nancy, situé à Vandœuvre-lès-Nancy. Trois arrêts sont situés sur le territoire de la commune : Clinique Pasteur, Essey Roosevelt et le terminus Essey Mouzimpré.
Essey-lès-Nancy est reliée au Grand Nancy grâce aux lignes du réseau de transport de l'agglomération nancéienne appelé Réseau Stan :
- Tram 1 : Essey Mouzimpré - Vandœuvre CHU Brabois
- Tempo 3 : Seichamps Haie Cerlin - Villers Campus Sciences
- Ligne 15 : Essey Porte Verte - Nancy Place Carnot
- Ligne 22 : Essey Porte Verte - Saint Max GĂ©rard Barrois
- Ligne 31 : Essey la Fallée - Seichamps Haie Cerlin
- Ligne 32 : Essey la Fallée - Maxéville Jean Lamour
- RĂ©sago 3 (service de transport Ă la demande)
Réseau Transport En Département (Ted) aujourd'hui de compétence Région Grand Est :
- ligne 350 Nancy-Château Salins
- ligne d'Amance, de Sornéville, de Brin-sur-Seille, de l'INRA
Voies cyclables
La commune est desservie par la voie verte du Grémillon inaugurée le 13 juillet 2019. Elle relie Nancy Port Sainte Catherine à Seichamps Martinchamps en desservant les rives de Meurthe (connexion V50 / V52) Tomblaine, Essey et Pulnoy. Le souhait est de rejoindre la Voie Verte de l'Amezule.
D'autres voies sont envisagées par la ville vers Saulxures, Saint-Max, Seichamps (direct) et Agincourt.
Routes nationales et départementales
La RN 74 RN 413 / RD 913 , la RD 32 et RD 83 traversaient la commune. Elles sont désormais intégrées dans le réseau de voirie métropolitaines.
AĂ©roports
L'aéroport de Nancy-Essey qui, malgré son nom, se situe majoritairement sur le territoire de la ville de Tomblaine, est composé d'une tour de contrôle, d'une aérogare et d'une piste de 1 600 mètres. L'ouverture de l'aéroport Metz-Nancy-Lorraine en 1991 a entraîné une réduction importante du trafic de celui d'Essey. C'est à partir de cette date qu'il est devenu réservé aux vols privés et commerciaux.
Urbanisme
Typologie
Essey-lès-Nancy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6].Elle appartient à l'unité urbaine de Nancy, une agglomération intra-départementale regroupant 28 communes[7] et 286 041 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8] - [9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10] - [11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (59 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (52,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (29,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (26,9 %), terres arables (25,1 %), cultures permanentes (8 %), forêts (4,6 %), prairies (3,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,7 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Morphologie urbaine
La ville est découpée en quatre quartiers principaux :
- Essey-Centre ;
- Essey-Mouzimpré (Tourterelles) ;
- Essey-Kléber (Ozerailles) ;
- Essey-La Fallée (Hauts d'Essey).
Logement
Le nombre de logements sur la commune a été estimé à 3 415 en 2007. Ces logements se composent de 3 238 résidences principales, 10 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 166 logements vacants[14].
Toponymie
Étymologie
Plusieurs origines ont été attribuées au nom Essey-lès-Nancy. Comme c'était le cas de nombreuses cités romaines, il viendrait du nom d'un homme influent ayant une propriété dans les environs. Dans notre cas, il s'agirait d'Accius[15] ce qui donne Acciacum : propriété d'Accius.
Le nom apparait en 1263 dans un acte d'hommage de Milon au duc de Lorraine Ferry III pour la seigneurie d'Aci (Essey).
On le trouve ensuite dans l'acte de 1337 qui est à l'origine du partage de la seigneurie d'Aci (Essey), en deux maisons fortes : Bas-Château et Haut-Château (Haut-Meix).
Essey-lès-Nancy prendrait son nom actuel en 1631. À noter que la préposition lès vient du latin latus qui signifie « à côté de » ou « près de ».
Histoire
Les Leuques
Au cours du dernier millénaire avant Jésus-Christ, les Leuques (un peuple gaulois occupant le sud de la Lorraine) s'installent sur la butte Sainte-Geneviève dans une enceinte d'environ 20 hectares. La situation de la butte est propice à une défense efficace ainsi qu'à une vie communautaire organisée et stable. Ils y développent le commerce avec d'autres tribus, comme les Médiomatriques présents aux alentours de Metz. Au cours des fouilles de 1909 et 1910, les ruines d'une trentaine de cabanes et d'un silo à grain ont été révélées. De nombreux objets, tels que des couteaux en fer ou des pièces de monnaie en argent et en bronze ont également été retrouvés. La plupart de ces objets font actuellement partie de la collection du Musée lorrain de Nancy.
Les Gallo-romains
Les Leuques entreprennent très tôt de commercer avec les Romains. Lors de la conquête de la Gaule par Jules César, ils ne se joignent pas aux tribus soutenant Vercingétorix. Cette neutralité favorisa l'intégration des Romains dans la tribu et donc la formation d'un nouveau peuple : les Gallo-romains. Le village gaulois devient un vicus, mais la construction d'un oppidum s'avère très vite nécessaire en raison des nombreux peuples envahisseurs cherchant à conquérir l'Empire romain.
Le meilleur exemple concernant Essey est le cas des Alains, un peuple scythique nomade, qui envahissent la Gaule en 406 apr. J.-C. Ils rencontrent sur le territoire d'Essey en 408, des troupes romaines composées d'hommes des camps d'Essey et de Ludres, et y sont entièrement mis en défaite.
Des fouilles, entreprises en 1843 et 1866, ont attesté la présence de l'oppidum. Quelques vestiges des fortifications ainsi qu'une tombe de guerrier sont encore visibles aujourd'hui.
Le Moyen Ă‚ge
Au début du Moyen Âge, le village est partagé entre quatre communautés religieuses qui, en l'échange d'un impôt : la dîme, assurent la protection des habitants et de leurs biens. Ces communautés sont celles de Bouxières-aux-Dames, Salonnes, Flavigny et Gorze.
En 959, à la suite du partage de la Lotharingie, le village est intégré au duché de Lorraine.
Deux seigneuries se mettent en place : le Haut et le Bas-Château. Aucune source n'indique un quelconque conflit important entre ces deux seigneuries. Toutefois, du XIVe siècle au XVIe siècle, elles sont convoitées par les évêques de Metz alliés aux comtes de Baret doivent subir leurs multiples incursions. Le Haut-Château n'est jamais pris, mais des habitations de paysans sont de nombreuses fois brulées ou ravagées.
Du XVIe siècle à la Révolution
En 1630, la peste arrive à Essey. Elle n'en part que dix ans plus tard après avoir tué près d'un tiers de la population.
Durant la guerre de Trente Ans, en 1633 plus précisément, Nancy et le Haut-Château sont assiégés par les troupes françaises de Louis XIII et Richelieu. Essey et ses châteaux sont ravagés par les assaillants. Mais le village se reconstruit tout de même, et le Haut-Château est entièrement rebâti au style de la Renaissance française en moins de 50 ans. Il accueille d'ailleurs en 1681 et durant une nuit, Louis XIV et son épouse[18].
De la RĂ©volution Ă nos jours
Les maisons construites sur les hauteurs sont petit à petit abandonnées, et le village se développe dans la plaine.
Essey n'est pas épargné par les guerres napoléoniennes, ni par celle de 1870. Les habitants sont contraints de loger des officiers ennemis, et à verser de très lourdes indemnités de guerre. Le conseil municipal réussit à plusieurs reprises à faire baisser les sommes demandées.
En 1905, l'électricité commence à être installée. Elle fonctionne dès février 1906.
Comme toutes les communes françaises, Essey reçoit, le , l'ordre de mobilisation générale. Durant les quatre années de guerre, aucune bataille ne se déroule sur le territoire du village. Les communes voisines n'ont cependant pas toutes cette chance. Citons Dommartin-sous-Amance, Agincourt, Pulnoy et Malzéville.
Vers 1920, le village obtient le statut de commune urbaine en dépassant les 2 000 habitants.
L'eau courante est disponible à partir de 1932. Elle est alors captée dans la Moselle à Messein.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, l'aéroport de Nancy-Essey est occupé par les Allemands. Les premiers bombardements sur cette position stratégique, mais également sur la ville, commencent le . Le dimanche 17 septembre de cette même année, à 9 h 45, les troupes américaines commandées par le général Patton entrent à Essey.
Essey intègre le District Urbain en 1959. Il s'agit d'un regroupement de douze communes qui devient la communauté urbaine du Grand Nancy en 1996 puis métropole du Grand Nancy le [19].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Emmanuel Macron arrive en tête dans la commune d'Essey-lès-Nancy lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2017, obtenant 25,5 % des votes.
On décompte 6,32 % d'électeurs qui ont voté blanc[20].
Avec 67,74 % des voix au second tour de la présidentielle à Essey-lès-Nancy, Emmanuel Macron (En Marche!) arrive à la première place. Marine Le Pen (FN) récolte 32,26 % des voix.
Administration municipale
En 1975, après deux ans de travaux, la mairie prend la forme qu'on lui connait aujourd'hui. Elle se situe sur la place de la République, en plein cœur d'Essey.
Le premier conseil municipal dans ce nouveau bâtiment se tient le .
La mairie fait partie d'un ensemble administratif qui regroupe un bureau de poste, et la trésorerie de la ville.
Liste des maires
Jumelages
La commune d'Essey-lès-Nancy est jumelée à celle de Brigachtal (Allemagne - Land de Bade-Wurtemberg) depuis septembre 1984.
Service postal
Avant 1903, le courrier est trié à Nancy et la distribution est assurée par cette ville. Mais le , un bureau des Postes, télégraphes et téléphones ouvre à l'angle de la rue du Parc (actuelle rue du Général-Leclerc) et de la Grande-Rue (avenue Foch). Le , le bureau de Poste est déplacé rue Haute (actuelle rue Patton). Enfin, il est implanté le dans l'ensemble administratif de la place de la République, à côté de la mairie.
Population et société
DĂ©mographie
Selon l'INSEE, Essey-lès-Nancy fait partie de l'unité urbaine et de l'aire urbaine de Nancy.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].
En 2020, la commune comptait 8 841 habitants[Note 3], en augmentation de 1,76 % par rapport Ă 2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Le faible nombre d'habitants en 1710 (78) est probablement dĂ» au rude hiver de 1709 et Ă la famine qui s'est ensuivie.
La présence de Nancy à quelques kilomètres à l'ouest est un facteur important de l'évolution démographique. Dans les années 1870, la guerre franco-allemande provoque un exode en provenance des régions conquises vers les villes et villages frontaliers comme Essey. On dénombre ainsi 200 nouveaux habitants en 15 ans.
Le nombre d'habitants ne cesse alors d'augmenter jusqu'à la Seconde Guerre mondiale au cours de laquelle il chute considérablement.
Pendant les trente glorieuses, la commune se repeuple, pour se stabiliser aux alentours de 7 500 habitants entre 1975 et 2006.
Depuis 2006, la population augmente de nouveau significativement, avec 8 505 habitants au .
Enseignement
La commune propose les structures d'enseignement suivantes :
- école maternelle Galilée ;
- école maternelle Jacques-Prévert ;
- Ă©cole maternelle Sonia-Delaunay ;
- école primaire Mouzimpré ;
- collège Émile-Gallé ;
- Ă©cole d'application du Centre ;
- centre régional d'éducation populaire et de sport (CREPS).
Manifestations culturelles et festivités
Les deux principaux événements culturels se déroulant à Essey-lès-Nancy sont :
- le salon du livre « Printemps Littéraire» ;
- le festival de chanson française « Essey Chantant ».
Santé
Essey-lès-Nancy abrite la polyclinique Louis-Pasteur, située non loin du parc municipal Maringer. Sa construction débute le au 7 rue Parmentier. Elle ouvre ses portes le et se compose alors de trois services : chirurgie, gynécologie et obstétrique.
À son inauguration en décembre 1970, elle porte le nom de clinique Sainte-Lucie.
Elle obtient le statut de polyclinique en avril 1988 après son regroupement avec la clinique Jeanne-d'Arc de Nancy.
La crèche Pitchoum, gérée par la polyclinique, est inaugurée le au 2 rue Aristide-Briand. Elle se situe désormais sur le site des casernes Kléber.
Le , la commune acquiert un bâtiment au 74 avenue Foch. Le , grâce à une subvention du conseil général, un projet d'aménagement du bâtiment en « foyer du 3e âge » est voté. Il devient alors le foyer Foch, un lieu de rassemblement pour les personnes âgées et les associations.
Cultes
Il existe trois Ă©glises catholiques sur le territoire d'Essey.
L'église Saint-Georges, dont la structure fait plus penser à une place forte médiévale qu'à une église, possède un autel en marbre datant du XVIIIe siècle. À droite du chœur se trouve une peinture de Demange Prot Dominique datée de 1672 : La Vierge à l'Enfant, entourée de saints et d'armoiries. Très peu de messes sont célébrées dans cette église à l'heure actuelle. Elle est toutefois utilisée pour commémorer, à leur date respective, les armistices des deux guerres mondiales.
En raison de l'accroissement démographique d'Essey-lès-Nancy, la taille de l'église Saint-Georges devint insuffisante et engendra le besoin d'une seconde église sur le territoire de la commune. La construction de l'église Saint-Pie X - Saint-Luc débute donc en 1965. Elle est consacrée le par monseigneur Émile Pirolley, évêque de Nancy et par l'abbé Paul Home, prêtre de la paroisse.
Il faut rajouter enfin la Chapelle de la Maison de retraite du Bas-Château.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Site archéologique
Un site préhistorique de l'âge du fer est situé sur la butte Sainte-Geneviève. Il est entouré de falaises naturelles et de remparts. Les fouilles ont révélé la présence de caves et d'objet divers. Il est inscrit à l'inventaire des monuments historiques par arrêté du [26].
Les châteaux
Essey était découpé en deux seigneuries : le Haut-Château et le Bas-Château.
Au XIXe siècle, le Bas-Château est transformé en maison de retraite : la maison de retraite Saint-Joseph, propriété de la congrégation des sœurs de la Charité, puis d'un organisme laïc en 1875.
Comme de nombreux châteaux en France et en Lorraine, le Haut-Château est détruit vers le début du XVIIe siècle par ordre de Richelieu. Il est toutefois reconstruit une cinquantaine d'années plus tard par les habitants au style de la Renaissance.
Il est acheté en 1985 par la commune. Le conseil municipal décide alors de le réhabiliter et d'y aménager des salles de réunion et d'exposition. L'inauguration se déroula le , son jardin devenant un parc d'agrément.
Édifices religieux
- Église Saint-Georges d'Essey-lès-Nancy inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [27].
- Église Saint-Pie X, construite de 1965 à 1967 dont les verrières figurent à l'inventaire général du patrimoine culturel[28].
Caserne Kléber
Histoire de la caserne Kléber d'Essey :
- en 1913, le 69e régiment d'infanterie, s'installe dans la caserne ;
- en 1920, elle est transformée en base aérienne et accueille ses premiers Farman 50 ;
- en 1932, elle devient la base aérienne 121 (BA 121) ;
- en 1938, Charles Trenet y accomplit son service militaire ;
- durant la Seconde Guerre mondiale, la base est occupée par les Allemands ;
- le , la BA 121 est dissoute, on parle à nouveau de caserne Kléber. Elle accueille depuis cette date l'Armée de terre ;
- en 2008, parution du Livre Blanc sur la défense et la sécurité nationale et décision de fermeture[29] ;
- en 2010, dissolution de la 4e brigade aéromobile et fermeture de la caserne[30] ;
- en 2014, démolition des bâtiments non réutilisables[31] ;
- le 18 janvier 2019, inauguration de l'état-major du Service départemental d'incendie et de secours de Meurthe-et-Moselle par le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner[32].
Équipements culturels
En 1942, la commune achète la propriété d'un certain Albert Maringer. Elle se compose alors de quelques bâtiments renfermant un stand de tir (une extension du stand de tir Saint-Georges de Nancy), ainsi qu'un vaste parc utilisé pour des fêtes et cérémonie en tout genre. La commune donne à cette acquisition le nom de parc municipal du Grémillon en référence au ruisseau du même nom. Mais elle se voit attribuer, le , le nom de parc municipal et salle des fêtes Albert-Maringer par décision du conseil municipal.
Depuis, le rôle de cet espace, plus communément appelé ensemble Maringer, n'a pas beaucoup changé. Il reste en effet un lieu de rassemblement et accueil de nombreuses manifestations chaque année. Il sert également d'espace de réunion pour les associations locales.
Personnalités liées à la commune
- Robert Hossein (1927-2020), réalisateur, acteur, scénariste, dialoguiste et metteur en scène, est décédé dans la commune.
- Francis Kuntz ou Kafka (né en 1956), auteur, dessinateur, musicien, acteur et réalisateur.
- Grégory Wimbée (né en 1971), ancien gardien de but.
- Rudy Gestede (né en 1988), attaquant à Aston Villa.
- Rémi Walter (né en 1995), milieu de terrain évoluant à l'AS Nancy-Lorraine.
- Marie Dosé (née en 1974), avocate au barreau de Paris spécialisée dans les affaires pénales.
Dans la littérature
Jean-Paul Sartre, dans Le Sursis, met en scène des hommes mobilisés en 1938, à la veille des accords de Munich, notamment Maurice, qui doit prendre le train pour Essey-lès-Nancy.
HĂ©raldique, logotype et devise
Blason | Gironné d'argent et de gueules de douze pièces, sur le tout d'azur à la tour d'argent, maçonnée et terrassée de sable. |
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Détails | La tour central du blason fait référence au Haut-Château, l'une des deux anciennes seigneuries d'Essey. Ces armoiries ont été adoptées par délibération du Conseil Municipal de la ville en 1990[33]. |
Dans le logo, le dessin des deux « S » représente les deux axes de communication qui traversent la ville de part en part. ils symbolisent l’ouverture de la ville sur l’extérieur. Les masses de couleurs représentent la surface des deux parties de la ville ; leur gémellité est soulignée par la présence des deux « e ». Le trait de soulignement vert sert à relier « Essey » à « lès Nancy » aussi bien qu’il unifie les quartiers de la ville. Quant au tracé du « Y », qui enchâsse la surface verte (qui représente le pôle d'activités « Porte Verte »), il évoque les nouvelles voies récemment ouvertes, tout en finissant de donner à la ville son homogénéité. Les lettres tracent des arabesques en un trait vigoureux et fluide. Les masses de couleur sont vivantes, spontanées et généreuses...
Voir aussi
Bibliographie
- Bernard Schnell, Regards sur Essey, 2002
- Gérard Giuliato, Châteaux et maisons fortes en Lorraine centrale, 1995
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- « Essey-lès-Nancy », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
- Pascale Braun, « Inondations - La communauté urbaine du Grand Nancy à l'heure de comptes », La Gazette, vol. 22, no 2128,‎ , p. 12 (ISSN 0769-3508).
- « Essey-lès-Nancy - Urbanisme. Le Grémillon retrouve sa vraie nature », sur www.estrepublicain.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Nancy », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « ESSEY-LES-NANCY - Carte plan hotel ville d'Essey-lès-Nancy 54270 - Cartes France.fr », sur www.cartesfrance.fr (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume 1
- Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, 1862
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Le 30 octobre (Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, G. 722).
- « Grand-Nancy : Les 20 communes », sur www.grandnancy.eu (consulté le ).
- « Essey-lès-Nancy (54270) : Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur LExpress.fr (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Site archéologique de hauteur fortifié préhistorique », notice no PA54000014, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église Saint-Georges », notice no PA00106444, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « 2 verrières abstraites », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Pierre Ginet, « Les restructurations militaires en Lorraine : enjeux d’aménagement à différentes échelles », Revue Géographique de l'Est, vol. 51,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Bulletin des Ascéens n°93 » (consulté le ).
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