Femmes à l'Assemblée nationale française
L'histoire des femmes et de l'Assemblée nationale en France se rapporte à l'émancipation des femmes dans la vie politique législative française et, depuis 1945, leur participation aux élections de l'Assemblée nationale, par le vote et l'arrivée de certaines à la députation.
Histoire
Révolution française
Sous l'Ancien Régime, les veuves propriétaires de fiefs ainsi que les mères-abbesses avaient la possibilité de voter pour l'élection de leur représentant de la noblesse ou du clergé aux États généraux, mais sans être éligibles. Elles ont ainsi été régulièrement convoquées, de 1302 jusqu'à 1789. Mais c'est la Révolution française qui leur interdit le droit de vote par décret du [1], même si cette interdiction n'est pas formellement inscrite dans le texte, ce dernier se bornant à définir le statut de « citoyen actif », excluant de fait les femmes. Robespierre et l'abbé Grégoire, pourtant favorables au suffrage universel, ou même Condorcet qui publia le un long plaidoyer en faveur du vote des femmes[2], ne peuvent pas empêcher la confirmation par la Constitution de 1791 de cette interdiction de vote[3].
La femme de lettres Olympe de Gouges propose à l'Assemblée nationale, le , une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne demandant le droit de vote et d'éligibilité dans ses articles 1, 6 et 10, mais qui ne sera cependant jamais adoptée. Pierre Guyomar présente le à la Convention nationale un texte sur l'égalité des femmes[4]. Jacques-Marie Rouzet, député de la Haute-Garonne à la Convention nationale présente le un projet de Constitution française qui envisage que les « mères de famille jouissent des droits de citoyen ». Toutes ces initiatives n'apportent cependant aucun changement à la législation.
Deuxième et Troisième Républiques
Le est publié un décret qui proclame dans son article 5 que « le suffrage sera direct et universel ». Aucune mention n'est faite sur la distinction par sexe, si ce n'est la mention « Tous les Français âgés de vingt-et-un ans »[5]. Jeanne Deroin se porte candidate aux élections législatives françaises du 13 mai 1849, mais sa campagne est tournée en dérision par la presse et elle doit s'exiler en Angleterre à la fin de la Deuxième République.
Au début du XXe siècle, plusieurs propositions de loi visent à accorder le droit de vote aux femmes. Le député de Vendée Jean-Fernand Gautret présente un projet le à la Chambre des députés afin que toutes les femmes, « majeures, célibataires, veuves ou divorcées » obtiennent droit de vote aux élections municipales. Jusqu'à l'aube de la Seconde Guerre mondiale, une soixantaine de propositions sont déposés à la Chambre, mais la question de l'éligibilité ne représente que 40 % des projets de loi. Paul Dussaussoy, député du Pas-de-Calais, présente, en juillet 1906, un projet de loi accordant le droit de vote aux femmes dans le cadre de ce qu'on appelle alors le petit suffrage, limité aux élections municipales et cantonales. Mais il faut attendre trois ans pour que le rapporteur, Ferdinand Buisson, député de la Seine, rédige un rapport de 420 pages, rendant un avis favorable. Cependant, avec la Première Guerre mondiale, le projet est abandonné. De 1919 à 1936, plusieurs lois sont adoptées par la Chambre des députés mais, par cinq fois, le Sénat s'y oppose. En 1927 et 1932, à une écrasante majorité, la Chambre adopte deux résolutions invitant le gouvernement à user de son influence auprès du Sénat pour que ces projets soient examinés. En vain. Le , les députés votent par 495 voix contre 0 en faveur du droit de vote des femmes, un texte que le Sénat n'inscrira jamais à son ordre du jour.
Gouvernement provisoire de la République
Après la déclaration du général de Gaulle du par laquelle il affirme que « tous les hommes et toutes les femmes éliront l'Assemblée nationale », Marthe Simard et Lucie Aubrac sont nommées membres de l'Assemblée consultative provisoire d'Alger[6]. Cette même Assemblée, réunie à Alger, adopte par 51 voix contre 16, le l'amendement Fernand Grenier instaurant le vote des femmes, à travers l'ordonnance du 21 avril 1944.
En France, le droit de vote a été accordé aux femmes par le Comité français de libération nationale, par ordonnance du , qui, dans son article 17, énonce que « les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes ». Les premières élections qui permettent aux femmes de voter et d'être candidates se déroulent les 29 avril et 13 mai 1945, les premières municipales d'après-guerre.
Si l'Assemblée consultative provisoire siégeant à Alger du au ne comprend qu'une seule femme, Marthe Simard (Lucie Aubrac, nommée mais n'ayant pu se déplacer en Algérie, sera remplacée par son mari Raymond Aubrac), dans celle de Paris, du au , siègent douze femmes puis seize[7] parmi les délégués : Lucie Aubrac, Madeleine Braun, Gilberte Brossolette, Marie Couette, Claire Davinroy, Andrée Defferre-Aboulker, Alice Delaunay, Martha Desrumaux, Annie Hervé, Marie-Hélène Lefaucheux, Mathilde Gabriel-Péri, Pauline Ramart, Marthe Simard, Marie-Claude Vaillant-Couturier, Marianne Verger et Andrée Viénot.
Quelques mois plus tard, les élections législatives du , qui installent une assemblée constituante, sont ouvertes aux femmes et aux militaires, et permettent à 33 femmes d'entrer pour la première fois de l'Histoire à l'Assemblée nationale : 17 sont communistes, 6 socialistes, 9 appartiennent au MRP du général de Gaulle et une provient de l'éphémère Parti républicain de la liberté. Parmi elles se trouvent des résistantes (Denise Ginollin), des avocates (Madeleine Léo-Lagrange), des bourgeoises et des femmes modestes[8]. Les premières femmes députées sont surnommées les « députettes » par leurs collègues masculins[9].
Le , des plaques en l'honneur des résistantes et premières députées Marie-Madeleine Dienesch, Rachel Lempereur et Marie-Claude Vaillant-Couturier sont dévoilées dans l'hémicycle du palais Bourbon, siège de l'Assemblée nationale[10].
Cinquième République
Le , la députée Yaël Braun-Pivet, candidate à la présidence de l'Assemblée nationale pour l'alliance présidentielle Ensemble[11], devient la première femme élue présidente de l'Assemblée nationale[12].
Synthèse des femmes élues à l'Assemblée nationale depuis 1945
Élection | Législature | Nombre de femmes | Nombre total de députés | Pourcentage |
---|---|---|---|---|
octobre 1945 | Première Assemblée constituante | 33 | 586 | 5,6 % |
juin 1946 | Seconde Assemblée constituante | 30 | 586 | 5,1 % |
novembre 1946 | Ire législature (IVe République) | 42 | 619 | 6,8 % |
juin 1951 | IIe | 22 | 627 | 3,5 % |
janvier 1956 | IIIe | 19 | 627 | 3,0 % |
novembre 1958 | Ire législature (Ve République) | 8 | 579 | 1,4 % |
novembre 1962 | IIe | 8 | 482 | 1,7 % |
mars 1967 | IIIe | 11 | 487 | 2,6 % |
juin 1968 | IVe | 10 | 487 | 2,1 % |
mars 1973 | Ve | 12 | 490 | 2,4 % |
mars 1978 | VIe | 21 | 491 | 4,3 % |
juin 1981 | VIIe | 36 | 491 | 7,3 % |
mars 1986 | VIIIe | 34 | 577 | 5,9 % |
juin 1988 | IXe | 33 | 577 | 5,7 % |
mars 1993 | Xe | 35 | 577 | 6,1 % |
mai/juin 1997 | XIe | 63 | 577 | 10,9 % |
juin 2002 | XIIe | 71 | 577 | 12,3 % |
juin 2007 | XIIIe | 107 | 577 | 18,5 % |
juin 2012 | XIVe | 155 | 577 | 26,9 % |
juin 2017 | XVe | 224[13] | 577 | 38,8 % |
juin 2022 | XVIe | 215 | 577 | 37,3 % |
- Source : Assemblée nationale[14]
Orientation politique
La féminisation du corps législatif s'est opérée jusqu'en 2012 surtout par la gauche : on compte ainsi dans la première Assemblée nationale constituante 17 députées communistes et 6 socialistes sur 33 députées au total, représentant ainsi 69,9 % des députées élues. Cette tendance se confirme par la suite, la première Assemblée de la IVe République comptant 31 députées communistes et 3 socialistes, sur 42 députées, soit 80 % des députées élues. Cette tendance disparaît au début de la Ve République, où l'on observe une baisse significative de députées élues (seulement 8 en 1958 et 1962), amenant à une quasi-égalité entre la droite gaulliste et la gauche. C'est pourtant à partir de 1981 que la tendance redevient bénéficiaire pour les élues de gauche, mais au profit des socialistes (27 députées) plutôt que des communistes (5 députées), le PCF entamant parallèlement un déclin dans sa représentation au sein de la vie politique française.
En 2012, les 155 femmes députées (26,9 % des sièges) représentent 37 % des députés socialistes (103 sur 280), pour 14 % des membres du groupe UMP (27 sur 193), le FN (1 sur 2) et EELV (9 sur 18) sont à parité. En Seine-Maritime, sept sièges sur dix sont féminisés, et 4 sur 6 dans le Calvados, 2 sur 2 en Tarn-et-Garonne, alors que les hommes occupent les 10 sièges du Val-d'Oise, les sept de Maine-et-Loire, les six de la Loire, les cinq de l'Ain et de l'Eure (cinq sièges), et 19 des 21 du Nord, et les 13 des 15 de l'Alsace. 46 des 120 circonscriptions ayant basculé d'un camp vers l'autre (117 de la droite vers la gauche, 1 dans l'autre sens, et 2 de la droite vers le FN) ont élu une femme[15].
Synthèse des femmes candidates à l'Assemblée nationale depuis 1945
Année | Femmes candidates | Total candidats | % de femmes |
---|---|---|---|
* | 281 | 2 912 | 9,6 % * |
* | 331 | 2 762 | 12,0 % * |
* | 382 | 2 801 | 13,6 % * |
* | 384 | 3 962 | 9,7 % * |
* | 495 | 5 372 | 9,2 % * |
65 | 2 809 | 2,3 % | |
55 | 2 172 | 2,5 % | |
70 | 2 190 | 3,2 % | |
75 | 2 265 | 3,3 % | |
200 | 3 023 | 6,6 % | |
706 | 4 266 | 16,5 % | |
323 | 2 715 | 11,9 % | |
* | 1 680 | 6 804 | 24,7 % * |
336 | 2 896 | 11,6 % | |
1 003 | 5 139 | 19,5 % | |
1 464 | 6 360 | 23,0 % | |
38,8 % | |||
3 177 | 7 639 | 41,6 % | |
2 646 | 6 591 | 40 % | |
3 344 | 7 882 | 42,4 %[13] |
* Vote à la proportionnelle
- Source : Assemblée nationale[16]
À la suite des dernières élections cantonales en 2011, on compte 544 femmes conseillères générales, ce qui constitue 13,9 % des conseils généraux. La Moselle, la Haute-Corse, l’Indre et la Haute-Savoie n’en comptent aucune[17]. La parité est introduite au moment du redécoupage cantonal de 2014 en France qui impose l’élection de binômes paritaires dans les cantons. Cinq femmes sont présidentes de régions : Marie-Guite Dufay (Bourgogne-Franche-Comté), Valérie Pécresse (Île-de-France) et Carole Delga (Occitanie), Christelle Morançais (Pays de la Loire) et Huguette Bello (La Réunion).
Dans les 2 464 communautés intercommunales, on compte à peine 136 présidences féminines (5,5 %), dont seulement 7 parmi les 176 communautés urbaines ou d'agglomération. Néanmoins, la parité a progressé au niveau local et régional : les femmes représentent 47 % des conseillers régionaux et 47,5 % des conseillers municipaux[18].
Comparaison internationale
Après les élections législatives de 2017, la France se situe au 14e rang mondial (elle était précédemment au 69e), juste derrière la Norvège, et au 4e rang européen[19].
Pays | Pourcentage (2018)[20] |
---|---|
Rwanda | 61,3 % |
Suède | 43,6 % |
Norvège | 41,4 % |
France | 39,6 % |
Espagne | 39,1 % |
Suisse | 32,5 % |
Tunisie | 31,3 % |
Allemagne | 30,7 % |
Australie | 28,7 % |
Canada | 27,0 % |
Algérie | 25,8 % |
Chine | 24,9 % |
Moyenne mondiale | 23,9 % |
Maroc | 20,5 % |
Arabie saoudite | 19,9 % |
États-Unis | 19,6 % |
Colombie | 18,1 % |
Turquie | 17,4 % |
Inde | 11,8 % |
Brésil | 10,7 % |
Japon | 10,1 % |
Iran | 5,9 % |
Yémen | 0,0 % |
Après les législatives 2017, l'Assemblée nationale passe du 63e rang mondial (25,8 %) au 3e rang (42,4 %), derrière l'Islande qui est à 47,6 % et la Suède qui est à 43,6 %. Cependant le fort renouvellement de l'Assemblée nationale favorise la défaite d'anciennes ministres comme Najat Vallaud-Belkacem, Seybah Dagoma ou Nathalie Kosciusko-Morizet[21].
Liste des femmes des Constituantes de 1945 et 1946
Première Assemblée nationale constituante
33 femmes sont élues députées, lors de l'élection de la Première Assemblée nationale constituante, le 21 octobre 1945[22].
Seconde Assemblée nationale constituante
30 femmes sont élues députées, lors de l'élection de la Seconde Assemblée nationale constituante, le 2 juin 1946.
Liste des femmes députées sous la IVe République
Ire législature
43 femmes ont siégé à l'Assemblée nationale durant la première législature de la Quatrième République. 35 ont été élues députées lors de l'élection du 10 novembre 1946 et 8 sont entrées au palais Bourbon en tant que suppléantes.
- Suppléante de Henri Lozeray, démissionnaire, à compter du 31 mars 1950.
- Suppléante de Eugène Doyen, démissionnaire, à compter du 29 juin 1949.
- Suppléante de Nestor Calonne, démissionnaire, à compter du 28 janvier 1947.
- Suppléante de Alphonse Bouloux, démissionnaire, à compter du 30 janvier 1947.
- Élection invalidée le 11 février 1947 ; elle est remplacée le 30 mars 1947 par Marcel Cartier après une élection complémentaire.
- Suppléante de Pierre Hervé, démissionnaire, à compter du 15 juillet 1948.
- Suppléante de Auguste Le Coënt, démissionnaire, à compter du 31 janvier 1947.
- Démissionnaire le 18 janvier 1949, remplacée le 27 janvier 1949 par Auguste Hugonnier, suivant de liste.
- Suppléante de Yves Angeletti, démissionnaire, à compter du 12 juin 1948.
- Suppléante de Pierre Muller, démissionnaire, à compter du 30 janvier 1947.
Croix de guerre 1939-1945, la députée MRP Germaine Peyroles est élue vice-présidente de l'Assemblée. Elle témoigne en 1951 du contexte singulier d'une chambre avec un très fort renouvellement où la participation aux combats communs de la Résistance estompe les différences liées au sexe : « Nous sortions tous des mêmes combats de la Résistance. Nous avions de l'estime les uns pour les autres, nous étions réellement coéquipiers. Pour la plupart, ils naissaient en même temps que nous à la vie parlementaire ». Elle relève cependant que « les hommes ont toujours une petite difficulté à concevoir qu'une femme soit raisonnablement «tête de liste». Cela ne leur vient pas à l'idée! L'homme pense que cette place de choix lui est naturellement due, les femmes figurant à côté de lui par surcroît[25]. »
IIe législature
24 femmes ont siégé à l'Assemblée nationale durant la seconde législature de la Quatrième République, dont 23 élues le 17 juin 1951.
- Décédée le 1er mars 1952, remplacée par Michel Jacquet après une élection complémentaire.
- Élection invalidée le 26 juillet 1951 ; elle est remplacée par Pierre Detoeuf, proclamé élu.
- Élue lors d'une élection partielle le 14 mars 1954, après le décès d'André Diethelm, le 11 janvier 1954.
IIIe législature
18 femmes ont été élues en 1956 et ont siégé à l'Assemblée nationale durant la troisième législature de la Quatrième République.
Nom | Groupe | Circonscription | Profession | |
---|---|---|---|---|
Madeleine Boutard | PCF | Indre-et-Loire | Viticultrice | |
Germaine Degrond | SFIO | Seine-et-Oise | Sténo-dactylo | |
Marie-Madeleine Dienesch | MRP | Côtes-du-Nord | Professeur | |
Eugénie Duvernois | PCF | Seine-et-Oise | Infirmière | |
Yvonne Estachy | PCF | Bouches-du-Rhône | Couturière | |
Mathilde Gabriel-Péri | PCF | Seine-et-Oise | Ouvrière | |
Émilienne Galicier | PCF | Nord | Employée | |
Élise Grappe | PCF | Isère | Institutrice | |
Rose Guérin | PCF | Seine | Employée | |
Francine Lefebvre | MRP | Seine | Ouvrière | |
Rachel Lempereur | SFIO | Nord | Institutrice | |
Madeleine Marzin | PCF | Seine | Institutrice | |
Jeannette Prin | PCF | Pas-de-Calais | Employée aux PTT | |
Maria Rabaté | PCF | Seine | Institutrice | |
Renée Reyraud | PCF | Gironde | Femme au foyer | |
Marcelle Rumeau | PCF | Haute-Garonne | Institutrice | |
Marie-Claude Vaillant-Couturier | PCF | Seine | Photographe | |
Jeannette Vermeersch | PCF | Seine | Ouvrière | |
Liste des femmes députées sous la Ve République
Ire législature
9 femmes ont été élues lors des élections des 23 et 30 novembre 1958 dont deux dans les départements français d'Algérie, leur mandat s'étant achevé le 3 juillet 1962.
Nom | Groupe | Circonscription | Profession | |
---|---|---|---|---|
Marie-Magdeleine Aymé de La Chevrelière | RPCD | Deux-Sèvres (1re) | Exploitante agricole | |
Kheira Bouabsa[26] | EAS | Mascara (11e) | Institutrice | |
Marcelle Delabie | ED | Somme (3e) | Avocate | |
Marcelle Devaud | UNR | Seine (36e) | - | |
Marie-Madeleine Dienesch | RPCD | Côtes-du-Nord (3e) | Professeur | |
Rebiha Khebtani[26] | EAS | Sétif (17e) | - | |
Madeleine Martinache | UNR | Nord (4e) | Avocate | |
Nafissa Sid Cara[c 1] - [26] | EAS | Alger (2e) | Professeur de lettres | |
Jacqueline Thome-Patenôtre | ED | Seine-et-Oise (17e) | Exploitante agricole |
- Nommée au gouvernement le 8 janvier 1959 et remplacée le 9 février 1959 par son suppléant Mustapha Chelha.
IIe législature
9 femmes ont siégé à l'Assemblée nationale durant la IIe législature, dont une en tant que suppléante d'un député nommé au gouvernement et une dont l'élection a été invalidée trois mois plus tard.
Nom | Groupe | Circonscription | Profession | |
---|---|---|---|---|
Marie-Magdeleine Aymé de La Chevrelière | a. CD | Deux-Sèvres (1re) | Exploitante agricole | |
Marie-Madeleine Dienesch | CD | Côtes-du-Nord (3e) | Professeur | |
Nicole de Hauteclocque | UNR-UDT | Seine (18e) | Chargée de relations publiques | |
Odette Launay[d 1] | UNR-UDT | Seine (20e) | Vendeuse en haute couture | |
Suzanne Ploux | UNR-UDT | Finistère (6e) | - | |
Jeannette Prin | PCF | Pas-de-Calais (11e) | Employée des Postes et Télécommunications | |
Gilberte Roca[d 2] | PCF | Gard (2e) | Employée | |
Jacqueline Thome-Patenôtre | RD | Seine-et-Oise (17e) | Exploitante agricole | |
Marie-Claude Vaillant-Couturier[d 3] | PCF | Seine (4e) | Reporter-photographe |
- Suppléante de Michel Habib-Deloncle, nommé au gouvernement, à partir du 7 janvier 1963.
- Élection annulée par le Conseil constitutionnel le 12 février 1963, remplacée par Jean Poudevigne à la suite d'une élection partielle.
- Réélue le 5 mai 1963 lors d'une élection partielle à la suite de l'annulation de son élection par le Conseil constitutionnel.
IIIe législature
11 femmes ont siégé à l'Assemblée nationale durant la IIIe législature (8 mai 1967-30 mai 1968), dont une en tant que suppléante d'un député nommé au gouvernement.
Nom | Groupe | Circonscription | Profession | |
---|---|---|---|---|
Marie-Magdeleine Aymé de La Chevrelière | UD-Ve | Deux-Sèvres (1re) | Exploitante agricole | |
Albertine Baclet | UD-Ve | Guadeloupe (3e) | Directrice d'école | |
Aimée Batier[e 1] | UD-Ve | Paris (11e) | Directrice d'école | |
Marie-Madeleine Dienesch | UD-Ve | Côtes-du-Nord (3e) | Professeur | |
Nicole de Hauteclocque | UD-Ve | Seine (18e) | Chargée de relations publiques | |
Suzanne Ploux | UD-Ve | Finistère (6e) | - | |
Jeannette Prin | PCF | Pas-de-Calais (11e) | Employée des Postes et Télécommunications | |
Colette Privat | PCF | Seine-Maritime (4e) | Professeur | |
Jacqueline Thome-Patenôtre | FGDS | Yvelines (8e) | Exploitante agricole | |
Marie-Claude Vaillant-Couturier | PCF | Val-de-Marne (1re) | Reporter-photographe | |
Claire Vergnaud | PCF | Paris (30e) | Opératrice mécanographe |
- Suppléante de Roger Frey, nommé au gouvernement, à partir du 8 mai 1967.
IVe législature
10 femmes ont siégé à l'Assemblée nationale durant la IVe législature (11 juillet-1er avril 1973), dont deux en tant que suppléantes de députés nommés au gouvernement ou décédé. Une députée a été nommée au gouvernement.
Nom | Groupe | Circonscription | Profession | |
---|---|---|---|---|
Marie-Magdeleine Aymé de La Chevrelière | UD-Ve | Deux-Sèvres (1re) | Exploitante agricole | |
Jacqueline Chonavel[f 1] | PCF | Seine-Saint-Denis (6e) | Employée | |
Marie-Madeleine Dienesch[f 2] | UD-Ve | Côtes-du-Nord (3e) | Professeur | |
Nicole de Hauteclocque | UD-Ve | Seine (18e) | Chargée de relations publiques | |
Suzanne Ploux | UD-Ve | Finistère (6e) | - | |
Jeannette Prin | PCF | Pas-de-Calais (11e) | Employée des Postes et Télécommunications | |
Yvonne Stéphan[f 3] | Républicains indépendants | Morbihan (2e) | Entrepreneur en bâtiment | |
Jacqueline Thome-Patenôtre | FGDS | Yvelines (8e) | Exploitante agricole | |
Solange Troisier | UDR | Val-d'Oise (5e) | Médecin | |
Marie-Claude Vaillant-Couturier | PCF | Val-de-Marne (1re) | Reporter-photographe |
- Suppléante de Jean Lolive, décédé, à compter du 9 septembre 1968.
- Nommée au gouvernement à compter du 12 août 1968 et remplacée par son suppléant André Glon.
- Suppléante de Christian Bonnet, nommé au gouvernement, à compter du 7 août 1972.
Ve législature
12 femmes ont siégé à l'Assemblée nationale durant la Ve législature, dont quatre en tant que suppléantes de députés nommés au gouvernement ou au Conseil constitutionnel. Deux députées ont été nommées au gouvernement.
Nom | Groupe | Circonscription | Profession | |
---|---|---|---|---|
Jacqueline Chonavel | PCF | Seine-Saint-Denis (6e) | Employée | |
Ellen Constans | PCF | Haute-Vienne (1re) | Maître-assistant d'université | |
Aliette Crépin[g 1] | RDS | Aisne (5e) | - | |
Marie-Madeleine Dienesch[g 2] | UDR | Côtes-du-Nord (3e) | Professeur | |
Anne-Marie Fritsch | RDS | Moselle (6e) | Médecin | |
Florence d'Harcourt[g 3] | Non inscrite | Hauts-de-Seine (6e) | Hôtesse de l'air | |
Nicole de Hauteclocque | UDR | Seine (18e) | Chargée de relations publiques | |
Hélène Missoffe[g 4] | UDR | Paris (24e) | - | |
Gisèle Moreau | PCF | Paris (13e) | Employée de banque | |
Suzanne Ploux[g 5] | UDR | Finistère (6e) | - | |
Monique Tisné[g 6] | UDR | Paris (3e) | - | |
Jacqueline Thome-Patenôtre | PSRG | Yvelines (8e) | Exploitante agricole |
- Suppléante de André Rossi, nommé au gouvernement, à partir du 28 juin 1977.
- Nommée au gouvernement à compter du 13 mai 1973 et remplacée par son suppléant André Glon.
- Suppléante de Achille Peretti, nommé au Conseil constitutionnel, à partir du 4 mars 1977.
- Suppléante de François Missoffe, en mission prolongée, à partir du 27 juillet 1974. Elle est nommée au gouvernement le 1er mai 1977 et n'est pas remplacée.
- Nommée au gouvernement à compter du 13 mai 1973 et remplacée par son suppléant Jean Crenn.
- Suppléante de Jean Tiberi, nommé au gouvernement, à partir du 13 février 1976 et jusqu'au 2 octobre 1976 ; elle est remplacée le 15 novembre 1976 par Jean Tibéri après une élection partielle.
VIe législature
21 femmes ont siégé à l'Assemblée nationale durant la VIe législature, dont trois en tant que suppléantes de députés nommé au gouvernement, invalidé ou décédé.
- Élue lors d'une élection partielle le 1er octobre 1978, après l'invalidation de l'élection de Christian de La Malène, le 14 juillet 1978.
- Suppléante de Henri Lucas, décédé, à compter du 31 juillet 1978.
- Suppléante de Maurice Charretier, nommé au gouvernement, à compter du 5 août 1979.
VIIe législature
36 femmes ont siégé à l'Assemblée nationale durant la VIIe législature, dont 9 en tant que suppléantes de députés nommés au gouvernement, en mission prolongée ou décédé. Quatre députées ont été nommées au gouvernement, et deux ont vu leur mandat arrêté, une à cause de l'invalidation de son élection et l'autre à cause d'une mission prolongée de six mois.
- Suppléante de Jean-Pierre Gabarrou, décédé, à compter du 22 mai 1985.
- Nommée au gouvernement à compter du 24 juillet 1981 et remplacée par son suppléant Roger Rouquette.
- Suppléante de Jean Le Garrec, nommé au gouvernement, à compter du 24 juillet 1981.
- Suppléante de Michel Crépeau, nommé au gouvernement, à compter du 24 juillet 1981.
- Élection annulée par le Conseil constitutionnel le 4 décembre 1981, remplacée par Bruno Bourg-Broc à la suite d'une élection partielle.
- Suppléante de André Chandernagor, nommé au gouvernement, à compter du 24 juillet 1981.
- Nommée au gouvernement à compter du 24 juillet 1981 et remplacée par son suppléant Marc Verdon.
- Suppléante de André Cellard, nommé au gouvernement, à compter du 24 juillet 1981.
- Suppléante de Michel Rocard, nommé au gouvernement, à compter du 24 juillet 1981.
- En mission au-delà de six mois, remplacée par son suppléant, Maurice Rival, à compter du 9 septembre 1981.
- Suppléante de Jack Ralite, nommé au gouvernement, à compter du 24 juillet 1981.
- Nommée au gouvernement à compter du 24 juillet 1981 et remplacée par son suppléant Marcel Join.
- Suppléante de Manuel Escutia, en mission au-delà de six mois, à compter du 17 avril 2009.
- Suppléante de Louis Mexandeau, nommé au gouvernement, à compter du 24 juillet 1981.
- Nommée au gouvernement à compter du 24 juillet 1981 et remplacée par son suppléant Louis Moulinet.
VIIIe législature
Durant la VIIIe législature, qui s'est déroulée pour la seule fois de la Ve République selon un mode de scrutin proportionnel de liste dans le cadre départemental, 34 femmes ont siégé à l'Assemblée nationale, 32 ont été élues comme titulaires et 2 sont entrées au palais Bourbon en tant que suivantes de liste ; trois députées ont démissionné lors de leur entrée au gouvernement et ont laissé leur siège aux suivants de listes. Une députée a démissionné dans l'année de l'élection.
- Démissionnaire le 1er avril 1986, à la suite de sa nomination au gouvernement, remplacée par Alain Lamassoure, suivant de liste.
- Suivante de liste d'Alain Madelin, démissionnaire le 1er avril 1986, à la suite de sa nomination au gouvernement.
- Démissionnaire le 1er avril 1986, à la suite de sa nomination au gouvernement, remplacée par Édouard Fritch, suivant de liste.
- Démissionnaire le 30 septembre 1986 et remplacée par Jean Bardet, suivant de liste.
- Suivante de liste d'Alain Juppé, démissionnaire le 1er avril 1986, à la suite de sa nomination au gouvernement.
IXe législature
38 femmes ont siégé à l'Assemblée nationale durant la IXe législature (12 juin 1988-1er avril 1993), dont cinq en tant que suppléantes de députés nommés au gouvernement et une élue lors d'une élection partielle. Six députées ont été nommées au gouvernement ; deux des suppléantes ont démissionné, provoquant des élections partielles lors desquelles ont été réélus les titulaires.
- Suppléante de Michel d'Ornano, décédé le 8 mars 1991.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Jean-François Delahais à compter du 29 juillet 1988.
- Démissionnaire le 13 décembre 1990 et remplacée le 3 février 1991 par René Galy-Dejean à la suite d'une élection partielle.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Jean Vittrant à compter du 17 juin 1991.
- Démissionnaire le 9 mars 1993.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Guy Monjalon à compter du 29 juillet 1988.
- Suppléante de Jean Poperen, nommé au gouvernement, à compter du 29 juillet 1988.
- Suppléante de Claude Évin, nommé au gouvernement, démissionnaire le 9 août 1991, Claude Évin retrouvant son siège le 22 septembre 1991 à la suite d'une élection partielle.
- Démissionnaire le 16 mai 1989, remplacée par Claude Barande à compter du 25 juin 1989 à la suite d'une élection partielle.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Jean-Claude Ramos à compter du 3 mai 1992.
- Suppléante de Martin Malvy, nommé au gouvernement, à compter du 3 mai 1992.
- Suppléante de Jean-Pierre Chevènement, nommé au gouvernement, démissionnaire le 23 avril 1991, Jean-Pierre Chevènement retrouvant son siège le 10 juin 1991 après une élection partielle.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Claude Fuzier à compter du 29 juillet 1988, lui-même remplacé par Roger Gouhier à la suite d'une élection partielle en raison de l'annulation de l'élection par le Conseil constitutionnel.
- Suppléante de Louis Mexandeau, nommé au gouvernement, à compter du 18 mai 1991.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Jean-Pierre Marché à compter du 3 mai 1992.
- À compter du 4 décembre 1989 lors d'une élection partielle à la suite de l'élection au Sénat de Martial Taugourdeau.
Xe législature
42 femmes ont siégé à l'Assemblée nationale durant la Xe législature (2 avril 1993-21 avril 1997), dont six en tant que suppléantes de députés nommés au gouvernement et deux élues lors d'une élection partielle. Neuf députées ont été nommées au gouvernement.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Daniel Poulou, à compter du 2 mai 1993, lui-même démissionnaire le 26 juillet 1995, remplacé par Michèle Alliot-Marie à compter du 17 septembre 1995 à la suite d'une élection partielle.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Yves Boisseau, à compter du 19 juin 1995, lui-même démissionnaire le 9 novembre 1995, remplacé par Nicole Ameline le 17 décembre 1995 à la suite d'une élection partielle.
- Suppléante de Michel Roussin, nommé au gouvernement, à compter du 2 mai 1993.
- Élue le 31 mars 1996 lors d'une élection partielle, en remplacement de Jean-Luc Gouyon, déchu par le Conseil constitutionnel, lui-même suppléant d'Hubert Bassot, décédé le 14 décembre 1995.
- Suppléante de Bernard Debré, nommé au gouvernement, à compter du 13 décembre 1994, démissionnaire le 18 juin 1995, remplacée par Jean-Jacques Filleul le 24 septembre 1995 à la suite d'une élection partielle.
- Décédée le 26 février 1996, remplacée par son suppléant Patrick Herr.
- Élue lors d'une élection partielle en remplacement Charles Revet, élu au Sénat, à compter du 10 décembre 1995.
- Suppléante de Jean-Louis Debré, nommé au gouvernement, à compter du 19 juin 1995.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Jacques Richir, à compter du 19 juin 1995.
- Suppléante de Jean de Boishue, nommé au gouvernement, à compter du 19 juin 1995.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Patrick Trémège, à compter du 19 juin 1995, lui-même démissionnaire le 2 octobre 1995, remplacé par Pierre Forgues le 10 décembre 1995 à la suited'une élection partielle.
- Suppléante de Pierre Méhaignerie, nommé au gouvernement, à compter du 2 mai 1993, démissionnaire le 19 mai 1995, remplacée par Pierre Méhaignerie à compter du 18 juin 1995 à la suite d'une élection partielle.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Michel Dessaint, à compter du 19 juin 1995.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Vincent Delaroux, à compter du 19 juin 1995.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Philippe Chaulet, à compter du 2 mai 1993.
- Nommée au gouvernement, remplacé epar son suppléant Roland Coche, à compter du 19 juin 1995.
- Suppléante de Philippe Vasseur, nommé au gouvernement, à compter du 19 juin 1995.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Alain Barrès, à compter du 19 juin 1995.
XIe législature
73 femmes ont siégé à l'Assemblée nationale durant la XIe législature (12 juin 1997-18 juin 2002), dont sept en tant que suppléantes de députés nommés au gouvernement ou décédés et trois élues lors d'élections partielles. Deux de ces suppléantes n'ont siégé que quelques jours, entre l'issue du délai d'un mois après la nomination du gouvernement Raffarin et la fin de la législature. 14 députées ont été nommées au gouvernement (dont trois dans le gouvernement Raffarin, en toute fin de législature).
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Daniel Poulou, à compter du 8 juin 2002.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Yves Boisseau, à compter du 8 juin 2002.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Bernard Davoine, à compter du 5 juillet 1997.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant René Bouin, à compter du 8 juin 2002.
- Démissionnaire le 14 septembre 2000, remplacée par Patrick Jeanne lors d'une élection partielle.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Daniel Feurtet, à compter du 5 juillet 1997.
- Démissionnaire le 20 octobre 1999, remplacée par Michel Charzat lors d'une élection partielle.
- Élue le 27 septembre 1998 en remplacement de Jean-Marie Le Chevallier, démissionnaire d'office sur décision du Conseil constitutionnel le 7 février 1998.
- Suppléante de Nicolas Sarkozy, nommé au gouvernement, à compter du 8 juin 2002.
- Suppléante de Jean-Louis Borloo, nommé au gouvernement, à compter du 8 juin 2002.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Jean-Pierre Pernot, à compter du 30 août 1999.
- Nommée au gouvernement, remplacée par sa suppléante Cécile Helle, à compter du 5 juillet 1997.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Michel Bourgeois, à compter du 28 avril 2001.
- Suppléante de Élisabeth Guigou, nommée au gouvernement, à compter du 5 juillet 1997.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Yvon Abiven, à compter du 5 juillet 1997.
- Suppléante de Dominique Strauss-Kahn, nommé au gouvernement, à compter du 5 juillet 1997 ; démissionnaire le 13 février 2001.
- Suppléante de Jean-Pierre Chevènement, nommé au gouvernement, à compter du 5 juillet 1997 ; démissionnaire le 7 septembre 2000.
- Élue le 29 novembre 1998, en remplacement de Jacques Peyrat, élu au Sénat.
- Décédée le 5 février 2001, remplacée par Bernard Brochand lors d'une élection partielle.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Jean Espilondo, à compter du 1er mai 1998.
- Suppléante d'André Angot, décédé, à compter du 20 novembre 2001.
- Suppléante de Jean Glavany, nommé au gouvernement, à compter du 21 novembre 1998.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Jean-Pierre Marché, à compter du 5 juillet 1997.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Guy Malandain, à compter du 28 avril 2000.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Armand Jung, à compter du 5 juillet 1997.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant André Vauchez, à compter du 5 juillet 1997.
- Élue le 1er février 1998, en remplacement de Jean-Louis Masson, démissionnaire d'office sur décision du Conseil constitutionnel du 16 décembre 1997.
XIIe législature
Durant la XIIe législature, 77 femmes ont siégé à l'Assemblée nationale, 65 ont été élues comme titulaires (dont une lors d'une élection partielle) et 12 sont entrées au palais Bourbon en tant que suppléantes ; une députée est entrée au gouvernement et a laissé son siège à son suppléant.
- Élue le 23 janvier 2005, en remplacement de Philippe de Villiers, élu au Parlement européen.
- Suppléante de François Goulard, nommé au gouvernement, à compter du 1er mai 2004.
- Suppléante de Claude Girard, décédé, à compter du 30 mars 2004.
- Suppléante de Gérard Léonard, décédé, à compter du 7 juin 2006.
- Suppléante de Nicolas Sarkozy, nommé au gouvernement, à compter du 19 juillet 2002.
- Suppléante de Jean-Louis Debré, nommé au Conseil constitutionnel, à compter du 5 mars 2007.
- Suppléante de Marcel Cabiddu, décédé, à compter du 14 janvier 2004.
- Suppléante de Jean-Louis Borloo, nommé au gouvernement, à compter du 19 juillet 2002.
- Suppléante de Xavier Bertrand, nommé au gouvernement, à compter du 1er mai 2004.
- Suppléante de Pierre-André Wiltzer, nommé au gouvernement, à compter du 19 juillet 2002.
- Suppléante de Philippe Douste-Blazy, nommé au gouvernement, à compter du 1er mai 2004.
- Suppléante de Léon Bertrand, nommé au gouvernement, à compter du 19 juillet 2002.
- Nommée au gouvernement à compter du 1er mai 2004 et remplacée par son suppléant Alain Cortade.
- Suppléante de Pascal Clément, nommé au gouvernement, à compter du 3 juillet 2005.
XIIIe législature
Durant la XIIIe législature, 116 femmes ont siégé à l'Assemblée nationale, parmi lesquelles 103 ont été élues ou réélues comme titulaires les 10 et 17 juin 2007 et 10 comme suppléantes de députés ayant soit été nommés au gouvernement, soit décédés, soit en mission de plus de six mois. Deux autres sont entrées au palais Bourbon à la suite d'élections législatives partielles. Une députée a été nommée au gouvernement, une autre a démissionné après son élection au Sénat et une a rejoint l'Assemblée après avoir été remerciée du gouvernement.
- Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Daniel Poulou, après sa nomination au gouvernement le 19 juin 2007, jusqu'au 27 février 2011. Redevient députée un mois après avoir été remerciée du gouvernement, le 29 mars 2011.
- Suppléante de Pierre Lellouche, nommé au gouvernement, à compter du 23 juillet 2007.
- Élue le 6 juin 2010, en remplacement de Didier Migaud, nommé à la tête de la Cour des comptes.
- Suppléante de Jean Marsaudon, décédé, à compter du 19 août 2008.
- Suppléante de Luc Chatel, nommé au gouvernement, à compter du 20 juillet 2007.
- Suppléante de Pierre Bédier, en mission au-delà de six mois, à compter du 17 avril 2009.
- Démissionnaire le 1er octobre 2008, à la suite de son élection au Sénat, remplacée par François Deluga, après une élection partielle.
- Suppléante de Didier Robert, en mission au-delà de six mois, à compter du 13 novembre 2010.
- Suppléante de Jean-Louis Borloo, nommé au gouvernement, à compter du 20 juillet 2007 ; jusqu'à son départ du gouvernement, à compter du 10 décembre 2010.
- Suppléante de Jean-Marie Demange, décédé, à compter du 17 novembre 2008.
- Suppléante de Xavier Bertrand, nommé au gouvernement, entre le 20 août 2007 au 15 février 2009 et à compter du 19 décembre 2010.
- Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Guy Malherbe, après sa nomination au gouvernement le 19 juin 2007, jusqu'au 22 février 2012.
- Suppléante de Michel Debet, décédé, à compter du 7 mars 2008.
- Suppléante de Patrick Roy, décédé, à compter du 4 mai 2011.
- Nommée au gouvernement à compter du 14 novembre 2010 et remplacée par son suppléant Olivier Dosne.
- Décédée le 4 mai 2011 et remplacée par son suppléant Gwendal Rouillard.
- Élue le 11 août 2010 après une élection partielle, à la suite de l'annulation de l'élection de Jean-Frédéric Poisson.
- Suppléante de Georges Tron, nommé au gouvernement, à compter du 23 avril 2010, jusqu'au 29 juin 2010, date à laquelle il retrouve son siège.
- Suppléante de Gabriel Biancheri, décédé, à compter du 29 décembre 2010.
XIVe législature
Durant la XIVe législature, 155 femmes sont élues à l'Assemblée nationale : il y a donc environ plus d'un quart de femmes députées, soit 45 % de plus que lors de l'élection de 2007. Il y a 37 % de femmes députées au sein du groupe PS (104 sur 280), 14 % au sein du groupe UMP (27 sur 188) et 50 % au sein du groupe EELV (9 sur 18) : cela est aussi le reflet du nombre de candidates présentées, soit seulement 30 % pour l’UMP[27]. À la suite de nominations gouvernementales, plusieurs suppléantes deviennent députées. À noter également que le groupe écologiste créé au début de la législature est dissout le 19 mai 2016 ; avec cinq autres députés, Véronique Massonneau rejoint alors le groupe socialiste ; les autres deviennent non-inscrits.
- Élue lors de l'élection législative partielle qui fait suite à la démission de Jean-Luc Moudenc ; à compter du 1er juin 2014.
- Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Philippe Naillet, après sa nomination au gouvernement, à compter du 12 mars 2016.
- Suppléante de Christophe Castaner, nommé au gouvernement, entre le 18 et le 20 juin 2017.
- Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Jean-Luc Drapeau, après sa nomination au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012. Retrouve son siège après son limogeage du gouvernement, à compter du 2 août 2013.
- Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Pascal Demarthe, après sa nomination au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012.
- Élue lors de l'élection législative partielle qui fait suite à la démission de Christian Estrosi ; à compter du 29 mai 2016.
- Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Avi Assouly, après sa nomination au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012. Retrouve son siège un mois après son départ du gouvernement, le 3 mai 2014.
- Suppléante de George Pau-Langevin, nommée au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012. Après avoir démissionné du gouvernement, George Pau-Langevin redevient députée le 1er octobre 2016.
- Élue lors de l'élection législative partielle du 24 avril 2016.
- Suppléante d'Alain Vidalies, nommé au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012. Quitte son siège un mois après le départ d'Alain Vidalies du gouvernement, le 3 mai 2014. Le retrouve le 27 septembre 2014, après le retour d’Alain Vidalies au gouvernement.
- Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Vincent Feltesse, après sa nomination au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012. Retrouve son siège un mois après son départ du gouvernement, le 3 mai 2014.
- Remplacée par son suppléant Joël Aviragnet, après sa nomination au gouvernement, à compter du 4 juillet 2014. Retrouve son siège le 17 juillet 2015, après son départ du gouvernement.
- Remplacée par son suppléant Alain Ballay, après sa mort le 3 mars 2016.
- Élue au début de la législature mais remplacée par sa suppléante Danièle Hoffman-Rispal, après sa nomination au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012. Retrouve son siège un mois après son départ du gouvernement, le 3 mai 2014.
- Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Éric Bothorel, après son décès, à compter du 6 mai 2017.
- Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Gérard Terrier, après sa nomination au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012. Retrouve son siège le 27 septembre 2014, après son départ du gouvernement.
- Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Olivier Véran, après sa nomination au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012. Retrouve son siège le 6 avril 2015, un mois après son départ du gouvernement.
- Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Pierre Léautey, après sa nomination au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012.
- Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Renaud Gauquelin, après sa nomination au gouvernement, à compter du 12 mars 2016.
- Élue au début de la législature mais remplacée par sa suppléante Catherine Pen, après sa nomination au gouvernement, à compter du 10 mai 2014. Puis par Stéphane Claireaux, après l'élection législative partielle, Annick Girardin étant officiellement députée entre le 30 juin et le 29 juillet 2014.
- Suppléante de Bernard Cazeneuve, nommé au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012.
- Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Jacques Dellerie, après sa nomination au gouvernement, à compter du 12 mars 2016.
- Remplacée par son suppléant Patrick Weiten, après sa mort le 15 avril 2016.
- Suppléante de Frédéric Cuvillier, nommé au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012. Quitte son siège le 27 septembre 2014, après le départ de Frédéric Cuvillier du gouvernement.
- Suppléante de Thierry Braillard, nommé au gouvernement, à compter de mai 2014.
- Suppléante de Cécile Duflot, nommée au gouvernement, à compter de juillet 2012. Quitte son siège un mois après le départ de Cécile Duflot du gouvernement, le 3 mai 2014.
- Suppléante de Jean-Marie Le Guen, nommé au gouvernement, à compter du 10 mai 2014.
- Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Gwenegan Bui, après sa nomination au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012.
- Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Christophe Premat, après sa nomination au gouvernement, à compter du 10 mai 2014. Retrouve son siège le 27 mars 2017, un mois après sa démission du gouvernement.
- Suppléante de Jean-Jacques Urvoas, nommé au gouvernement, à compter du 27 février 2016. Elle démissionne quelques heures après, ce qui conduit à une élection législative partielle.
- Remplace Henri Emmanuelli après sa mort le 21 mars 2017. Elle démissionne le 29 mars 2017.
- Suppléante de Richard Ferrand, nommé au gouvernement, entre le 18 et le 20 juin 2017.
- Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Robert Olive, après sa nomination au gouvernement, à compter du 10 mai 2014.
- Élue au début de la législature mais remplacée par ses suppléants Jean-Yves Autexier puis Fanélie Carrey-Conte, après sa nomination au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012. Après avoir démissionné du gouvernement, George Pau-Langevin redevient députée le 1er octobre 2016.
- Remplacée par Pascal Thévenot, après sa démission et une élection législative partielle, à compter du 21 mars 2016.
- Suppléante d'Annick Girardin, nommée au gouvernement, à compter du 10 mai 2014. Elle démissionne quelques heures après, ce qui conduit à une élection législative partielle.
- Élue lors de l'élection législative partielle qui fait suite à la démission d'Étienne Blanc ; à compter du 13 juin 2016.
- Suppléante de Guillaume Garot, nommé au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012. Quitte son siège un mois après le départ de Guillaume Garot du gouvernement, le 3 mai 2014.
- Remplacée par son suppléant David Comet, après sa nomination au gouvernement, à compter du 17 juillet 2015.
- Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Romain Joron, après sa nomination au gouvernement, à compter du 12 mars 2016.
- Suppléante de Kader Arif, nommé au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012 et jusqu'au 21 décembre 2014, après le départ de Kader Arif du gouvernement.
- Suppléante de Matthias Fekl, nommé au gouvernement, à compter d'octobre 2014.
- Élue lors de l'élection législative partielle qui fait suite à la démission de Édouard Fritch ; à compter du 28 juin 2014.
- Suppléante de Stéphane Le Foll, nommé au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012.
- Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Jean-Marie Beffara, après sa nomination au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012.
- Suppléante de Victorin Lurel, nommé au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012. Quitte son siège un mois après le départ de Victorin Lurel du gouvernement, le 3 mai 2014.
- Remplacée par son suppléant Guy Bailliart, après sa nomination au gouvernement, à compter du 17 juillet 2015.
XVe législature
Au début de la XVe législature, 224 femmes siègent à l'Assemblée nationale, soit 39 % du total des députés[28].
Si avec 224 élues, la nouvelle assemblée est la plus paritaire de la Cinquième République, c'est une nouvelle fois un homme qui est élu président de l’Assemblée nationale, de même qu'à la présidence de tous les groupes parlementaires. La parité est respectée au bureau de l’Assemblée, mais les hommes sont surreprésentés aux postes les plus prestigieux (un président, deux questeurs hommes pour une femme) alors qu’il y a sept femmes secrétaires pour cinq hommes, la parité étant respectée pour les vice-présidences (3 pour chaque sexe)[29].
- Nommée au gouvernement le 26 juillet 2020 et remplacée par son suppléant Sylvain Templier.
- Suppléante d'Amélie de Montchalin, nommée au gouvernement, à compter du 1er mai 2019.
- Démissionnaire à compter du 5 mars 2021 et remplacée Sophie Métadier, élue à la suite d'une législative partielle.
- Suppléante de Jean-Louis Masson, démissionnaire, à compter du 3 août 2020.
- Suppléante de Jacques Savatier, démissionnaire, à compter du .
- Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Philippe Naillet après sa démission le .
- Suppléante de Jean-François Parigi, démissionnaire, à compter du . Démissionne le 25 août suivant.
- Élue en cours de législature, le 27 septembre 2020, après les démissions de Jean-Charles Taugourdeau et Élisabeth Marquet.
- Suppléante de Claude Goasguen, mort le .
- Suppléante de Joël Giraud, nommé au gouvernement, à compter du 27 août 2020.
- Suppléante de Valérie Lacroute, démissionnaire, à compter du .
- Nommée au gouvernement le 6 juillet 2020 et remplacée par son suppléant Ludovic Loquet.
- Élue au début de la législature remplacée par son suppléant Julien Ravier après son élection comme sénatrice, à compter du 8 octobre 2020.
- Élue au début de la législature mais le scrutin est invalidé le 2 février 2018. Elle est réélue le 22 avril 2018. Remplacée par son suppléant Stéphane Vojetta après son élection comme sénatrice, à compter du 6 octobre 2021.
- Suppléante de Laurent Garcia, démissionnaire, à compter du .
- Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Fabien Lainé, après sa nomination au gouvernement, à compter du 22 juillet 2017.
- Suppléante d'Olivier Gaillard, démissionnaire, à compter du .
- Suppléante de Barbara Pompili, nommée au gouvernement, à compter du 7 août 2020.
- Nommée au gouvernement le 16 octobre 2016 et remplacée par son suppléant Pascal Lavergne.
- Élue en cours de législature, le 6 juin 2021, après la démission de George Pau-Langevin. L'élection est cependant invalidée le 28 janvier 2022.
- Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Luc Geismar, après sa nomination au gouvernement, à compter du 27 août 2020.
- Nommée au gouvernement le 26 juillet 2020 et remplacée par son suppléant David Corceiro.
- Suppléante de Benjamin Griveaux, nommé au gouvernement, entre le 22 juillet 2017 et le 27 avril 2019.
- Suppléante de Christophe Castaner, nommé au gouvernement, à compter du 22 juillet 2017.
- Suppléante d'Olivier Véran, nommé au gouvernement, à compter du 17 mars 2020.
- Meurt le 6 juillet 2019, remplacée par son suppléant Patrick Loiseau.
- Suppléante de Marielle de Sarnez, morte le .
- Suppléante de Bruno Le Maire, nommé au gouvernement, à compter du 22 juillet 2017.
- Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Stéphane Claireaux, après sa nomination au gouvernement, à compter du 22 juillet 2017.
- Nommée au gouvernement le 26 juillet 2020 et remplacée par sa suppléante Marie Silin.
- Nommée au gouvernement le 6 juillet 2020 et remplacée par Philippe Benassaya, après une élection législative partielle.
- Suppléante de Ludovic Pajot, démissionnaire, à compter du 22 avril 2021.
- Suppléante de Joaquim Pueyo, démissionnaire, à compter du .
- Suppléante de Bruno Nestor Azerot, démissionnaire, à compter du 23 avril 2018.
- Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Luc Lamirault en raison d'un cumul de mandats, à compter du .
- Élue au début de la législature mais remplacée par sa suppléante Sylvie Bouchet Bellecourt après sa démission le .
- Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Jacques Rey en raison d'un cumul de mandats, à compter du .
- Élue en cours de législature, le 27 septembre 2020, après les démissions de Huguette Bello et Olivier Hoarau.
- Suppléante de Franck Riester, nommé au gouvernement, à compter du 17 novembre 2018.
- Suppléante de Jacques Bompard, démissionnaire, à compter du 22 août 2017.
- Suppléante de Jean-Charles Taugourdeau, démissionnaire, à compter du .
- Élue en cours de législature, le 6 juin 2021, après la démission de Sophie Auconie.
- Nommée au gouvernement le 31 mars 2019 et remplacée par sa suppléante Stéphanie Atger.
- Suppléante de Laurent Pietraszewski, nommé au gouvernement, à compter du 18 janvier 2020.
- Élection annulée le 16 novembre 2017. Antoine Savignat est élu lors du scrutin législatif partiel du 4 février 2018.
- Suppléante de Mounir Mahjoubi, nommé au gouvernement, entre le 22 juillet 2017 et le 27 avril 2019.
- Élue au début de la législature mais remplacée par Lamia El Aaraje après sa nomination comme adjointe à la Défenseure des droits ; Lamia El Aaraje est élue lors d'une élection législative partielle le 6 juin 2021.
- Suppléante d'Adrien Taquet, nommé au gouvernement, à compter du 26 février 2019.
- Suppléante de Martial Saddier, démissionnaire, à compter du 1er août 2021.
- Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Adrien Morenas, après sa nomination au gouvernement, à compter du 22 juillet 2017.
- Suppléante de Sébastien Leclerc, élu maire et donc démissionnaire, à compter du 28 juillet 2020.
- Élue au début de la législature mais remplacée par sa suppléante Cécile Delpirou, après sa nomination au gouvernement, à compter du 7 août 2020.
- Suppléante de Gabriel Attal, nommé au gouvernement, à compter du 17 novembre 2018.
- Suppléante de Louis Aliot, démissionnaire, à compter du 3 août 2020.
- Suppléante de Philippe Folliot, élu sénateur, à compter du 8 octobre 2020.
- Suppléante de François André, mort le 11 février 2020.
- Élue en cours de législature, le 27 septembre 2020, après les démissions de Luc Carvounas et Sarah Taillebois.
- Décédée le , remplacée par sa suppléante Maud Gatel.
- Suppléante de Patrice Verchère, démissionnaire, à compter du .
- Suppléante d'Olivia Grégoire, nommée au gouvernement, à compter du 27 août 2020.
- Suppléante de Francis Vercamer, démissionnaire, à compter du .
- Suppléante de Luc Carvounas, démissionnaire, à compter du .
- Suppléante de Stéphane Le Foll, démissionnaire, à compter du 15 juillet 2018.
- Suppléante d'Olivier Dussopt, nommé au gouvernement, à compter du 25 décembre 2017.
- Suppléante de Jean-François Cesarini, mort le .
XVIe législature
- Suppléante d'Olivia Grégoire, nommée au gouvernement, à compter du 23 juillet 2022.
- Cheffe du gouvernement, remplacée par son suppléant Freddy Sertin, à compter du 23 juillet 2022.
- Suppléante de Hervé Berville, nommé au gouvernement, à compter du 5 août 2022.
- Suppléante d'Agnès Firmin-Le Bodo, nommée au gouvernement, à compter du 5 août 2022.
- Suppléante de Clément Beaune, nommé au gouvernement, à compter du 23 juillet 2022.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Frédéric Zgainski, à compter du 5 août 2022.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Fabien Lainé, à compter du 5 août 2022.
- Suppléante de Marc Fesneau, nommé au gouvernement, à compter du 23 juillet 2022.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Luc Geismar, à compter du 5 août 2022.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Laurent Esquenet-Goxes, à compter du 5 août 2022.
- Nommée au gouvernement, remplacée par sa suppléante Agnès Carel, à compter du 5 août 2022.
- Élection invalidée le 2 décembre 2022 ; un scrutin législatif partiel est organisé, à l'issue duquel, le 29 janvier 2023, Laure Miller est élue.
- Élue lors d'un scrutin législatif partiel le 2 avril 2023, succédant à Bénédicte Taurine, dont l'élection avait été invalidée.
- Suppléante d'Olivier Becht, nommé au gouvernement, à compter du 5 août 2022.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Philippe Guillemard, à compter du 5 août 2022.
- Nommée au gouvernement, remplacée par sa suppléante Fanta Berete, à compter du 23 juillet 2022.
- Suppléante de Jean-Noël Barrot, nommé au gouvernement, à compter du 5 août 2022. Elle démissionne le 12 août suivant.
- Suppléante de Gabriel Attal, nommé au gouvernement, à compter du 23 juillet 2022.
- Suppléante d'Olivier Dussopt, nommé au gouvernement, à compter du 23 juillet 2022.
- Suppléante d'Olivier Véran, nommé au gouvernement, à compter du 23 juillet 2022.
- Suppléante de Franck Riester, nommé au gouvernement, à compter du 23 juillet 2022.
- Élue lors d'un scrutin législatif partiel le 29 janvier 2023, succédant à Anne-Sophie Frigout, dont l'élection avait été invalidée.
- Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Philippe Sorez, à compter du 5 août 2022.
- Élection invalidée le 27 janvier 2023 ; un scrutin législatif partiel est organisé, à l'issue duquel, le 2 avril 2023, Martine Froger est élue.
- Suppléante de Stanislas Guerini, nommé au gouvernement, à compter du 23 juillet 2022.
Liste de vice-présidentes de l’Assemblée
Quatrième République
Années | Nom | Législature | Parti |
---|---|---|---|
1946-1950 | Madeleine Braun | Ire | PCF |
1946-1948 1951-1951 | Germaine Peyroles | Ire | MRP |
1949-1950 | Germaine Poinso-Chapuis | Ire | MRP |
1950-1951 | Mathilde Gabriel-Péri | Ire | PCF |
1956-1958 | Marie-Claude Vaillant-Couturier | IIIe | PCF |
Cinquième République
Depuis le début de la Ve République, 25 femmes ont été vice-présidente de l’Assemblée nationale[30].
Liste de présidentes de commissions
La XIIIe législature compte une seule femme présidente d'une commission permanente. La XVe en compte quatre sur huit, soit la plus grande proportion jamais affichée dans l’histoire de l’Assemblée.
Années | Nom | Commission | Législature |
---|---|---|---|
1967-1968 | Marie-Madeleine Dienesch | Affaires culturelles, sociales et familiales | IIIe |
1997-2000 | Catherine Tasca | Lois | XIe |
2009-2012 | Michèle Tabarot | Affaires culturelles | XIIIe |
2012-2017 | Élisabeth Guigou | Affaires étrangères | XIVe |
2012-2017 | Patricia Adam | Défense | XIVe |
2012-2017 | Catherine Lemorton | Affaires sociales | XIVe |
2012-2017 | Danielle Auroi | Affaires européennes | XIVe |
2015-2017 | Frédérique Massat | Affaires économiques | XIVe |
2017-2021 | Marielle de Sarnez | Affaires étrangères | XVe |
2017-2020 | Barbara Pompili | Développement durable | XVe |
2017-2020 | Brigitte Bourguignon | Affaires sociales | XVe |
2017-2022 | Yaël Braun-Pivet | Lois | XVe |
2012-2017 | Sabine Thillaye | Affaires européennes | XVe |
2019-2022 | Françoise Dumas | Défense | XVe |
2020 | Véronique Riotton | Développement durable | XVe |
2020-2022 | Laurence Maillart-Méhaignerie | Développement durable | XVe |
2020- | Fadila Khattabi | Affaires sociales | XVe et XVIe |
2022 | Agnès Firmin-Le Bodo | Affaires culturelles et Éducation | XVIe |
2022- | Isabelle Rauch | Affaires culturelles et Éducation | XVIe |
Liste de femmes questeurs
Années | Nom | Législature | Parti |
---|---|---|---|
1986 (janv.-mars) | Denise Cacheux | VIIe | PS |
2007-2012 | Marylise Lebranchu | XIIIe | PS |
2012-2017 | Marie-Françoise Clergeau | XIVe | PS |
2017-2022 | Laurianne Rossi | XVe | LREM |
2022- | Marie Guévenoux | XVIe | LREM |
Liste de présidentes de groupes
Années | Nom | Législature | Groupe |
---|---|---|---|
2012-2016 | Barbara Pompili (coprésidente avec François de Rugy puis Cécile Duflot)[31] | XIVe | Groupe écologiste |
2015-2016 | Cécile Duflot (coprésidente avec Barbara Pompili puis François de Rugy) | XIVe | Groupe écologiste |
2018-2022 | Valérie Rabault | XVe | Groupe socialistes et apparentés |
2020 | Paula Forteza (coprésidente avec Matthieu Orphelin) | XVe | Écologie démocratie solidarité |
depuis 2021 | Mathilde Panot | XVe | Groupe La France insoumise |
depuis 2022 | Marine Le Pen | XVIe | Groupe Rassemblement national |
depuis 2022 | Cyrielle Chatelain (coprésidente avec Julien Bayou) | XVIe | Groupe écologiste |
depuis 2022 | Aurore Bergé | XVIe | Groupe Renaissance |
Notes et références
- Décret du 22 décembre 1789 relatif à la constitution des Assemblées primaires et des Assemblées administratives.
- Sur l'admission des femmes au droit de cité, Jean-Antoine-Nicolas de Caritat, marquis de Condorcet, in Œuvres de Concorcet, volume 10, paru dans le Journal de la Société de 1789 le .
- TITRE III - CHAPITRE PREMIER. Section II. Article 7.
- le partisan de l'égalité politique entre les individus ou problème très important de l'égalité en droits et de l'inégalité en fait, de Pierre Guyomar, député des Côtes-du-Nord à la Convention nationale, le lundi , in La mémoire des femmes : anthologie, par Paulette Bascou-Bance.
-
« Le matin de l'élection, tous les électeurs, c'est-à-dire toute la population mâle au-dessus de vingt ans, se réunirent devant l'église »
— Alexis de Tocqueville, Souvenirs, Paris, Gallimard, 2003
. - Lucie Aubrac ne siégera finalement qu'à Paris à partir de 1944.
- Douze femmes sont déléguées en novembre 1944, auxquelles se joignent quatre femmes déléguées à partir du 20 juillet 1945, au titre des prisonniers et déportés.
- Laure Équy, « Il y a soixante-dix ans... les 33 premières femmes élues députées », sur Libération, (consulté le ).
- Petite anthologie des députés poètes.
- « Olympe de Gouges entre enfin à l’Assemblée », lesnouvellesnews.fr, .
- « Majorité : Yaël Braun-Pivet probable future présidente de l’Assemblée nationale », sur liberation.fr, (consulté le ).
- « Yaël Braun-Pivet devient la première femme présidente de l'Assemblée nationale », sur Le HuffPost, (consulté le ).
- « Législatives 2017 : 224 femmes élues, un chiffre historique », lemonde.fr, (consulté le ).
- Les femmes élues députées depuis 1945
- « L'Assemblée nationale n'a jamais été si féminine », L'Express, (consulté le ).
- L'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives
- Éric Nunès, « La parité hommes-femmes promise pour 2015 dans les départements », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Parité en politique : les partis traînent les pieds », Patrick Roger, Le Monde, 28 novembre 2006
- « Nombre de femmes à l'Assemblée nationale : la France entre l'Afghanistan et la Tunisie » in lavoixdunord.fr, 18 juin 2012.
- (en) Women in national parliaments
- Violaine de Montclos, « Femmes à l'Assemblée, du progrès mais... », lepoint.fr, (consulté le ).
- Liste des 33 femmes élues députés le 21 octobre 1945.
- « Hélène Solomon, née Langevin épouse Parreaux – 31684 », sur le site Mémoire vive.
- « Femmes à l'Assemblée nationale française », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
- Camille Lestienne, « Assemblée nationale : comment les 33 premières femmes députées ont été accueillies en 1945 », lefigaro.fr, (consulté le ).
- Le mandat des députés des départements algériens s'est achevé le 3 juillet 1962, date de l'indépendance de l'Algérie.
- Claire Hache, « Assemblée nationale : « 155 femmes, un record sous la Ve République » » in Elle.fr, 19 juin 2012.
- « Contraintes renforcées et volontarisme affiché : une progression sans précédent des femmes à l’Assemblée - Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes », sur haut-conseil-egalite.gouv.fr (consulté le ).
- Audrey Travère et Anne-Aël Durand, « Les femmes, grandes absentes des postes importants de l’Assemblée nationale », lemonde.fr, (consulté le ).
- « Femmes vice-présidentes de l'Assemblée nationale depuis 1958 » in Assemblée-nationale.fr.
- Bien que cette possibilité ne soit pas offerte par le règlement de l'Assemblée nationale : François de Rugy assume officiellement seul cette fonction, ce, jusqu’au 14 janvier 2013, date à laquelle elle prend la présidence.
Sources
Bibliographie
- Michèle Cointet, Histoire des 16 : les premières femmes parlementaires en France, Paris, Fayard, , 216 p. (ISBN 978-2-213-70515-6)
- Magali Guaresi, Parler au féminin : Les professions de foi des député.e.s sous la Cinquième République (1958-2007), Paris, L'Harmattan, coll. « Humanités numériques », , 298 p. (lire en ligne)