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Mathilde MĂ©ty

Mathilde Méty, née Mathilde, Louise Toinard le à Lyon 3e (Rhône) et morte le à Toulon (Var)[1], est une femme politique française, membre du Parti communiste français. Elle est députée constituante du Rhône entre 1945 et 1946 puis députée du même département jusqu'en 1949, sous la première législature de la IVe République, démissionnant de son poste.

Mathilde MĂ©ty
Fonctions
Députée du Rhône
–
Élection 21 octobre 1945
RĂ©Ă©lection 2 juin 1946
10 novembre 1946
Législature Ire et IIe Assemblées nationales constituantes
Ire législature
de la IVe RĂ©publique
Successeur Auguste Hugonnier
Biographie
Nom de naissance Mathilde Louise Toinard
Date de naissance
Lieu de naissance Lyon 3e (RhĂ´ne)
Date de décès
Lieu de décès Toulon (Var)
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique PCF
Conjoint Arthur MĂ©ty
Profession Institutrice

Biographie

Politique et RĂ©sistance

Mathilde Toinard vient d'une famille ouvrière de six enfants. Elle devient institutrice en 1913 après des études à l'École normale de Lyon. En 1915, elle épouse Arthur Méty, l'un de ses collègues instituteurs et militant au SNI (Syndicat national des instituteurs) ; boiteux, il n'est pas mobilisé pour la Première Guerre mondiale. En 1929, le couple enseigne dans un village du département du Rhône mais doit partir pour la commune de Givors (toujours dans le Rhône), après que son mari ait été l'objet de l'animosité de la population, du fait de son militantisme communiste. Arthur Méty décède peu après. Au sein du SNI, elle combat la tendance pacifiste avant d'adhérer en 1936 au Parti communiste[2].

Pendant l'Occupation, elle participe à la Résistance comme agent de liaison autour de Lyon. En 1945, elle intègre la direction départementale du PCF[2].

Assemblées constituantes

Elle compte parmi les premières femmes députées de l'histoire française.

Quatrième République

Ire législature

Elle dĂ©missionne le et remplacĂ©e par Auguste Hugonnier ; elle prend ensuite ses distances avec la direction du PCF, quitte Lyon pour le Midi oĂą vit sa fille et y finit sa vie. En 1964 elle est parmi les cent communistes et anciens membres du Parti, rassemblĂ©s par le groupe « Unir pour le socialisme Â», qui demandent publiquement la rĂ©habilitation d'AndrĂ© Marty et des victimes des calomnies staliniennes en France[3]. La dĂ©marche fut vaine.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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