Martine Daugreilh
Martine Daugreilh, née le à Talence, est une femme politique et essayiste française.
Martine Daugreilh | |
Fonctions | |
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Députée française | |
– (4 ans, 9 mois et 9 jours) |
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Élection | 12 juin 1988 |
Circonscription | 2e des Alpes-Maritimes |
Législature | IXe (Cinquième République) |
Groupe politique | RPR |
Prédécesseur | Jacques Médecin |
Successeur | Christian Estrosi |
Biographie | |
Nom de naissance | Martine Gasquet |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Talence (Gironde) |
Nationalité | Française |
Parti politique | RPR |
RĂ©sidence | Alpes-Maritimes |
Députée des Alpes-Maritimes sous la IXe législature de la Cinquième République, de 1988 à 1993[1], 1ère femme élue députée à Nice, elle est ensuite responsable du Centre universitaire méditerranéen.
Biographie
Professeur d'histoire-géographie de formation, proche du maire de Nice Jacques Médecin, dont elle est d'abord la collaboratrice parlementaire[2], elle est élue en 1988 députée de la deuxième circonscription des Alpes-Maritimes sous l'étiquette Rassemblement pour la République (RPR) avec 63,61 % des voix au second tour face au socialiste Patrick Mottard (36,39 %)[3]. En , elle dépose avec quarante-deux de ses collègues, une proposition de loi visant à rétablir la peine de mort pour certains crimes[4].
Lors des élections régionales de 1992, elle décide de se présenter sur une liste différente de celle de son parti, mais cela s'avère être un échec[5]. Sa liste divers droite intitulée « Sauvons Nice » et rassemblant des socioprofessionnels, ne recueille que 1,68 % des voix dans les Alpes-Maritimes et 3 % à Nice[5] - [6]. En 1993, elle ne se représente pas dans sa circonscription, laissant ainsi le champ libre à Christian Estrosi, désigné par L'Express comme étant son « ennemi intime »[7].
Elle fut secrétaire générale du cercle niçois du Club de l'horloge[8].
Elle dirige à la fin des années 2000 et jusqu'en 2012 le Centre universitaire méditerranéen à Nice, lieu d'échange culturel et intellectuel fondé en 1933 par Jean Médecin, dont Paul Valéry fut administrateur. Elle occupe le poste de directrice générale adjointe du développement culturel de la mairie de Nice[9].
En 2012, elle est faite chevalier des Arts et Lettres[10].
Vie privée
Elle a été l'épouse de Jean-Pierre Daugreilh[11], un des membres du Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne qui en avait déposé les statuts en 1969[12], devenu par la suite conseiller régional Front national de Provence-Alpes-Côte d'Azur[13].
Elle a un fils et une fille[14].
Ouvrages
Références
- Martine Daugreilh, notices et portraits des députés de la Ve République, site officiel de l'Assemblée nationale. Consulté le 21 octobre 2010.
- Garrigou, Alain, « Le boss, la machine et le scandale. La chute de la maison Médecin », Politix. Revue des sciences sociales du politique, Persée, vol. 5, no 17,‎ , p. 7–35 (DOI 10.3406/polix.1992.1487, lire en ligne, consulté le ).
- « Le second tour des élections législatives », Le Monde,‎ , p. 18 (lire en ligne, consulté le ).
- Rétablissement de la peine de mort, dossiers législatifs, site officiel de l'Assemblée nationale. Consulté le 21 octobre 2010.
- Joseph Martinetti, « Un département bleu... Azur, entre conservatisme et localisme », Hérodote, 2e trimestre 2004, n°113, p. 68-93 [lire en ligne]
- Régionales 1992, historique des élections, Le Figaro. Consulté le 21 octobre 2010.
- Florent Leclercq, « Nice cherche patron », L'Express, .
- Liste chronologique, site officiel du Club de l'horloge. Consulté le 21 octobre 2010.
- Mme Martine Gasquet-Daugreilh, responsable du Centre universitaire méditerranéen invitée à Bruxelles, site officiel du député européen Gaston Franco. Consulté le 21 octobre 2010.
- « Nomination ou promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres janvier 2012 », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
- La rédaction, « Qui est Jean-Pierre Daugreilh, le candidat investi par le FN dans la 1re circonscription? » , sur Nice-Matin (consulté le ).
- Jean-Yves Camus et René Monzat, Les Droites nationales et radicales en France : répertoire critique, Lyon, Presses universitaires de Lyon, , 526 p. (ISBN 2-7297-0416-7), p. 267.
- « Jean-Pierre Daugreilh », sur lesbiographies.com.
- Helft-Malz et LĂ©vy 1997.
Annexes
Bibliographie
- « Daugreilh Martine », dans Véronique Helft-Malz et Paule H. Lévy (préf. Anne-Marie Couderc), Encyclopédie des femmes politiques sous la Ve République, Paris, Banon, (ISBN 2-84192-016-X, lire en ligne).
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :