Annie Chapelier
Annie Chapelier, née le à Windsor au Canada, est une femme politique française. Elle est élue députée de la quatrième circonscription du Gard en 2017. Elle siège au sein du groupe La République en marche.
Annie Chapelier | |
Annie Chapelier en 2017. | |
Fonctions | |
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Députée française | |
– (5 ans) |
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Élection | 18 juin 2017 |
Circonscription | 4e du Gard |
Législature | XVe (Cinquième République) |
Groupe politique | LREM (2017-2020) EDS (mai-oct. 2020) AE (depuis 2020) |
Prédécesseur | Fabrice Verdier |
Successeur | Pierre Meurin |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Windsor (Canada) |
Nationalité | Française |
Parti politique | LREM (jusqu'en 2020) |
Diplômée de | Université Paul-Valéry-Montpellier |
Site web | annie-chapelier.fr |
En janvier 2020, elle quitte LREM et rejoint Écologie démocratie solidarité jusqu'à sa disparition. Elle rejoint ensuite le groupe parlementaire Agir ensemble.
Elle annonce ne pas se représenter aux élections législatives de 2022, regrettant le manque d'utilité de l’Assemblée nationale et une crise de la démocratie[1] - [2]
Biographie
Infirmière-anesthésiste de profession[3], Annie Chapelier a pour suppléant Gérard Unternaehrer, ancien élève de l'École polytechnique, ingénieur général de l'armement[4].
Issue de Cap21, elle se porte candidate aux élections législatives de 2017 dans la quatrième circonscription du Gard (zone située à l'est de la ville d'Alès) pour La République en marche, le mouvement créé par le président de la République nouvellement élu, Emmanuel Macron. Le député sortant, Fabrice Verdier, candidat du Parti socialiste, est éliminé dès le premier tour. Au second tour, avec 6 000 voix d'avance, elle est élue députée face à la candidate du Front national, Brigitte Roulaud[3].
En , Annie Chapelier quitte LREM, dénonçant « un mouvement hors sol, indifférent aux territoires » où « des apparatchiks, petits chefs plus ou moins autoproclamés » se veulent supérieurs à « une masse, insignifiante à leurs yeux, à qui on demande une allégeance et une obéissance aveugles », ainsi qu'une inaction face à l'« urgence climatique »[3]. Elle demeure un temps dans le groupe parlementaire LREM à l'Assemblée nationale en tant qu'apparentée[5], avant de rejoindre le groupe Écologie, démocratie et solidarité à sa fondation en [6].
En , pendant l'pandémie de Covid-19, elle décide d'aller aider l'hôpital de Nîmes, par son métier d'infirmière-anesthésiste[7].
Elle rejoint le groupe Agir ensemble en octobre 2020[8].
Elle annonce ne pas se représenter aux élections législatives de 2022, regrettant le manque d'utilité de l’Assemblée nationale[1]. Elle publie le 14 avril 2022 un essai intitulé Un parlement en toc[2]. Elle y dénonce le poids des lobbies, le peu de place accordée aux femmes et demande une réforme profonde du fonctionnement parlementaire[9].
Notes et références
- Simon Le Baron, « Un parlement en toc : l'amertume d'une députée macroniste, décidée à ne pas se représenter à l'Assemblée », sur franceinter.fr, .
- Annie Chapelier, « Un parlement en toc », sur babelio.com (consulté le ).
- Olivier Le Creurer, « Annie Chapelier, députée du Gard démissionne de LREM : "Je ne me reconnais plus en rien dans ce mouvement" », sur France 3 Occitanie, (consulté le ).
- De la promotion X1972, cf. « Fiche de Gérard Unternaehrer », sur Association des anciens élèves et diplômés de l'École polytechnique (l’AX), Paris (consulté le ) ; y est notamment indiqué le grade de Gérard Unternaehrer dans la fonction publique : « ingénieur général de l'armement, 2e section ».
- « Gard : La députée Annie Chapelier quitte LREM, dénonçant "un mouvement hors sol" », sur 20 Minutes, (consulté le ).
- Abdel Samari, « La députée Annie Chapelier annonce rejoindre le groupe EDS (Écologie Démocratie Solidarité) », sur Objectif Gard, (consulté le ).
- Annie Chapelier, « Annie Chapelier, députée et infirmière : "Je bouillonne intérieurement" », sur lexpress.fr, L'Express, (consulté le ).
- Modifications Ă la composition des groupes.
- « La députée ex-LREM Annie Chapelier ne se représentera pas aux prochaines élections législatives. Dans Un parlement en toc (Nombre7), elle entend dénoncer des dysfonctionnements du Palais Bourbon », sur franceinter.fr, (consulté le ).