Madeleine Boutard
Madeleine Boutard, née Péan le à Vouvray (Indre-et-Loire) et morte le à Vernou-sur-Brenne (Indre-et-Loire), est une femme politique française. Elle fut députée communiste de l'Indre-et-Loire.
Madeleine Boutard | |
Fonctions | |
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Députée d'Indre-et-Loire | |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Vouvray (Indre-et-Loire) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Vernou-sur-Brenne (Indre-et-Loire) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Parti communiste français |
Biographie
Madeleine Péan, fille d'un vigneron de Vouvray, épouse à vingt-et-un ans un viticulteur de la région, proche, puis membre du PCF, et participe dès lors aux travaux de l'exploitation agricole.
Ce n'est qu'après la seconde guerre mondiale, pendant laquelle, sans avoir d'activités de résistance très importante, le couple Boutard héberge chez lui des réfractaires au STO, qu'elle s'engage politiquement. Adhérent au Parti communiste, elle est, après un échec aux cantonales, placée en juin 1946, en seconde position de la liste menée par Jean Guillon pour l'élection de la seconde constituante.
De nouveau candidate en novembre, dans les mêmes conditions, elle bénéficie de la progression des communistes dans l'Indre-et-Loire, et est élue députée.
Parlementaire très active, elle dépose de nombreux textes, portant surtout sur l'agriculture, et la situation des viticulteurs en particulier.
Elle prend aussi, au printemps 1950, la défense de Raymonde Dien, poursuivie pour avoir tenté d'empêcher le départ d'un convoi militaire qu'elle pensait destiné à l'Indochine, alors en guerre pour son indépendance.
En 1951, l'application du système des apparentements ôte toute représentation aux communistes d'Indre-et-Loire à l'assemblée, malgré un résultat électoral de 22,6 % des voix. De nouveau candidate en deuxième position sur la liste, Madeleine Boutard n'est pas réélue.
Cinq ans plus tard, c'est elle qui mène la liste du PCF dans le département. Elle obtient 23,8 % des voix et retrouve son siège de députée.
Secrétaire de la commission des boissons de l'assemblée, elle est de nouveau très active sur les questions viticoles. Mais elle intervient aussi sur des problèmes politiques plus généraux, comme sur la guerre d'Algérie.
En 1958, elle n'est pas réélue députée. Quatre ans plus tard, quoique sollicitée par la fédération communiste, elle décide de ne pas tenter de retrouver son siège. Elle abandonne ensuite progressivement la vie politique.
DĂ©tail des fonctions et des mandats
- Mandats parlementaires
- - : Députée d'Indre-et-Loire
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