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Vouvray (Indre-et-Loire)

Vouvray est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Vouvray
Vouvray (Indre-et-Loire)
Vue sur la ville.
Blason de Vouvray
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Indre-et-Loire
Arrondissement Tours
Intercommunalité Communauté de communes Touraine-Est Vallées
Maire
Mandat
Brigitte Pineau
2020-2026
Code postal 37210
Code commune 37281
DĂ©mographie
Gentilé Vouvrillons
Population
municipale
3 294 hab. (2020 en augmentation de 4,6 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 118 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 24′ 46″ nord, 0° 48′ 00″ est
Altitude Min. 48 m
Max. 121 m
Superficie 27,92 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Tours
(banlieue)
Aire d'attraction Tours
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Vouvray
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Vouvray
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Vouvray
GĂ©olocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
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Vouvray
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Vouvray
Liens
Site web vouvray37.fr

    Ses habitants sont appelés les Vouvrillon(ne)s.

    GĂ©ographie

    Maisons troglodytes Ă  Vouvray

    Localisation et paysages

    Vouvray est située à 10 kilomètres à l'est de Tours, dans la vallée de la Loire, en bordure de la Loire et de la Cisse, dont le confluent avec le fleuve se situe dans la commune. Vouvray est construite en partie à flanc de coteau dans lequel se nichent de nombreuses maisons troglodytiques et caves de producteurs de vins. Sur le coteau, la commune compte quelques hameaux importants et de très nombreuses vignes.

    Hydrographie

    RĂ©seau hydrographique de Vouvray.

    La commune est bordĂ©e sur son flanc sud par la Loire (1,452 km) et traversĂ©e par la Cisse (4,451 km) qui coule d'est en ouest parallèlement Ă  la Loire. Le rĂ©seau hydrographique communal, d'une longueur totale de 19,01 km, comprend en outre cinq petits cours d'eau[1] - [2].

    La Cisse, d'une longueur totale de 87,7 km, prend sa source Ă  Rhodon[Note 1] en Loir-et-Cher, et se jette dans la Loire Ă  l'extrĂ©mitĂ© sud-ouest du territoire communal, après avoir traversĂ© 28 communes[3]. Ce cours d'eau est classĂ© dans les listes 1[Note 2] et 2[Note 3] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut ĂŞtre accordĂ©e pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle Ă  la continuitĂ© Ă©cologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonnĂ© Ă  des prescriptions permettant de maintenir le très bon Ă©tat Ă©cologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit ĂŞtre gĂ©rĂ©, entretenu et Ă©quipĂ© selon des règles dĂ©finies par l'autoritĂ© administrative, en concertation avec le propriĂ©taire ou, Ă  dĂ©faut, l'exploitant[4] - [5]. Sur le plan piscicole, la Cisse est classĂ©e en deuxième catĂ©gorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constituĂ© essentiellement de poissons blancs (cyprinidĂ©s) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[6].

    Le cours de la Loire s’insère dans une large vallĂ©e qu’elle a façonnĂ©e peu Ă  peu depuis des milliers d’annĂ©es. Elle traverse d'est en ouest le dĂ©partement d'Indre-et-Loire depuis Mosnes jusqu'Ă  Candes-Saint-Martin, avec un cours large et lent. La Loire prĂ©sente des fluctuations saisonnières de dĂ©bit assez marquĂ©es. Sur le plan de la prĂ©vision des crues, la commune est situĂ©e dans le tronçon de la Loire tourangelle, qui court entre la sortie de Nazelles-NĂ©gron et la confluence de la Vienne[7], dont la station hydromĂ©trique de rĂ©fĂ©rence la plus proche est situĂ©e Ă  Tours [aval pont Mirabeau]. Le dĂ©bit mensuel moyen (calculĂ© sur 62 ans pour cette station) varie de 112 m3/s au mois d'aoĂ»t Ă  622 m3/s au mois de fĂ©vrier. Le dĂ©bit instantanĂ© maximal observĂ© sur cette station est de 3 050 m3/s et s'est produit le , la hauteur maximale relevĂ©e a Ă©tĂ© de 5,78 m ce mĂŞme jour[8] - [9]. La hauteur maximale historique a Ă©tĂ© atteinte le avec une hauteur inconnue mais supĂ©rieure Ă  6,20 m[10]. Sur le plan piscicole, la Loire est Ă©galement classĂ©e en deuxième catĂ©gorie piscicole[6].

    Une zone humide[Note 4] a été répertoriée sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de la Loire de Mosnes à Candes-Saint-Martin »[11] - [12].

    Urbanisme

    Typologie

    Vouvray est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [13] - [14] - [15]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Tours, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 38 communes[16] et 358 316 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,5 %), cultures permanentes (24,6 %), zones agricoles hétérogènes (14,5 %), zones urbanisées (8,4 %), eaux continentales[Note 7] (5,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,5 %), forêts (2,4 %), prairies (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,8 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Anciennes voies de communication

    Vouvray disposait d'une gare de chemin de fer, située sur la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean, juste avant le viaduc de Montlouis sur la Loire, côté rive droite. La gare bénéficiait d'une halle à marchandises. La gare et la halle marchandise, toujours visibles, ne sont désormais plus affectées au service ferroviaire. La commune est traversée par la LGV Atlantique qui passe dans le tunnel de Vouvray[23].

    La gare de Vouvray.
    La gare de Vouvray et sa halle marchandise.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Vouvray est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Cisse et la Loire. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1997, 1999, 2003, 2008 et 2018[26] - [24].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vouvray.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[27]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 95,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (90,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 400 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1065 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 76 %, Ă  comparer aux 91 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [29].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990, 1992, 1993, 2005, 2011 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2008[24].

    Histoire

    Toponymie

    Gaulois vober = terre inculte, broussailles (FEW, XIV, 92a), et suffixe collectif latin etum ; d’où : ensemble inculte, ensemble de broussailles.
    Vobridus, 774 (Recueil des historiens des Gaules et de la France, t. V) ; Vobridius super Ligerim, 845 (Actes de Charles II le Chauve, n° 175) ; Vovreius, 903 (Actes de Charles III le Simple, n° 97) ; Vaubridius, Xe s. (Recueil des historiens des Gaules et de la France, t. X, diplĂ´me de Charles III le Simple, de Hugues Capet) ; Vovroi, qui est juxta Roiches, XIIe s. (Missale Beatae Martini) ; In parrochia de Vovreio, (Cartulaire de l’archevĂŞchĂ© de Tours, t. 2, p. 322, charte 314) ; Hacelina, de parochia de Vovray, 1247 (Archives nationales-JJ 274, Querimoniae Turonum, n° 887) ; Vovray, 1284 (Charte de Jeanne de Vierzon) ; Voveray in Turonia, 1437 (Charte du chapitre Saint-Martin de Tours) ; Vovray, (Archives Nationales-JJ 197, n° 74, fol. 46) ; Vouvray, (Archives nationales-JJ 228, n° 45, fol. 22) ; Vouvray sur Loyre, XVIIe s. (Registres paroissiaux, passim) ; Vouvray, XVIIIe s. (Carte de Cassini).
    DĂ©limitation rĂ©alisĂ©e de Vouvray d’avec Rochecorbon par Ordonnance royale du : Vouvray cède Ă  Rochecorbon le territoire formĂ© du bois de la Roche, du bois de Luynes contenant la ferme des Roches et 12 habitations aux Pâtis ; en Ă©change, Rochecorbon cède Ă  Vouvray Montauran, une partie de la ferme de la Malourie, 3 caves habitĂ©es et un territoire proche de la Bellangerie (Archives nationales-F 2 II Indre-et-Loire 3, plan annexĂ© Ă  la minute).

    Gastronomie

    • Bouteille de Vouvray pĂ©tillant (domaine François Pinon)
      Le vin est roi à Vouvray, à tel point que la commune possède même le nom de Vouvray-les-vins.
    • La bernache, jus de raisin au dĂ©but de sa fermentation (vin nouveau). Elle se dĂ©guste de fin octobre Ă  mi-novembre environ.
    • Rillettes et rillons (rillettes non hachĂ©es) aromatisĂ©s au Vouvray.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1820 1821 Pierre-Hippolyte Le Tissier
    1846 1870 Frédéric Bordes
    1908 1944 Charles Vavasseur[30] Viticulteur et négociants en vins
    Député d'Indre-et-Loire (1919-1924)
    Les données manquantes sont à compléter.
    1947 mars 1989 Gaston Huet DVD Viticulteur
    Conseiller général (1951-1982)
    mars 1989 mars 2001 Daniel Allias
    mars 2001 mars 2014 Pierre Darragon
    mars 2014 En cours Brigitte Pineau SE Viticulteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Drapeau de l'Allemagne Randersacker (Allemagne), voir Randersacker (page allemande) - Site de la ville

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

    En 2020, la commune comptait 3 294 habitants[Note 8], en augmentation de 4,6 % par rapport Ă  2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0801 9542 2662 4252 3872 6102 4432 3412 418
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2952 4382 2672 1802 2272 2462 2992 2502 361
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 2852 3502 3352 1652 3332 2452 2492 5522 617
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 7532 7252 6062 4692 9333 0463 0833 0623 234
    2020 - - - - - - - -
    3 294--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee Ă  partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sport

    La ville possède de nombreux clubs sportifs (football, badminton, handball, volley-ball…).

    Culte

    Vouvray dispose de l'église Notre-Dame-et-Saint-Jean-Baptiste. Elle est rattachée au diocèse de Tours.

    Enseignement

    Animations

    Diverses manifestations autour du vin, notamment :

    • Saint Vincent, patron des vignerons, dernier samedi de janvier
    • Foire aux vins, (week-end de la PentecĂ´te et mi-aoĂ»t), consacrĂ©e uniquement aux vins de Vouvray
    • La boule de fort est un jeu traditionnel d'Anjou. La sociĂ©tĂ© de boule de fort de Vouvray est l'endroit oĂą l'on y joue le plus Ă  l'est.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église de Vouvray.
    • Château de Moncontour : longtemps dĂ©sirĂ©, en vain, par Balzac (« Moncontour a ma prĂ©dilection », lettre Ă  madame Hanska du ). On peut y visiter le MusĂ©e du vin, Ă©comusĂ©e très complet (plus de 2 000 outils traditionnels). La seigneurie de Moncontour en Touraine[35] passa des Sainte-Maure aux Craon par le mariage en 1301 d'Isabelle (vers 1280/1290-† 1310 ; fille hĂ©ritière de Guillaume VI de Ste-Maure), avec Amaury III de Craon (vers 1280-1333) : notamment Guillaume II de Craon-Châteaudun ; puis aux Chabot de La Grève par le mariage en 1404 de Marie de Craon, fille de Guillaume II, dame de Montsoreau, Villandry/Co(u)lombiers, Marnes et Moncontour en Poitou, Pressigny, Verneuil, Ferrière-Larçon, Jarnac, avec Louis Ier Chabot (vers 1370-1422) : puis leur fils Thibaud X Chabot († 1429 Ă  la bataille de Patay), père de Louis II Chabot, † 1486, qui cĂ©da Ă  Jean du Puy (1449). Ensuite on trouve Jeanne de Cour(r)audon/Cour(r)andon (1485), dame d'honneur de la reine Anne, femme de Jacques d'Espinay, sire d'UssĂ©, St-Michel et SegrĂ© (vers 1450-vers 1521), puis RenĂ© (1538), Louis (1572), Antoine (1583) et Nicolas d'Espinay (1619). Puis une avalanche de dĂ©tenteurs : Claude et François de Lutz/de Lucy (1593), qui avaient aussi la Cour de Vouvray et (Le) Bouchet, manoir situĂ© aussi Ă  Vouvray[36] ; Claude Marteau de Vaumorin (1623), conseiller au prĂ©sidial de Tours ; Christophe de Bordeaux (achat le pour 24 000 livres), et Louis de Bordeaux (1657), conseiller au Grand Conseil ; François Forcadel (1673) ; Michel de Vasbres (achat le ), et Pierre de Vasbres (1711) ; N. Pelluie (1715), maĂ®tre des comptes Ă  Paris ; le maire de Tours CĂ©sar Cottereau (1717) (dont la fille Madeleine Cottereau Ă©pousa en 1644 Gabriel Ier Taschereau de Baudri et Linières : grands-parents de Gabriel II, qui suit) ; la famille Taschereau : CĂ©sar-Victor Taschereau de Lignières (en 1731-1758 ; frère puĂ®nĂ© de Gabriel II ; chevalier de Saint-Louis et lieutenant aux Gardes françaises), et Nicolas-Charles Malon de Bercy (1777) (1708-1790 ; prĂ©sident au Grand-Conseil ; mari de Marie-AngĂ©lique-Françoise Taschereau, fille de Gabriel II Taschereau, maire de Tours, lieutenant gĂ©nĂ©ral de police, et de Philippe Taboureau des RĂ©aux ; Gabriel II Ă©tait le fils du maire de Tours Jean II François Taschereau, et le frère de Marie-ThĂ©rèse Taschereau ci-après) ; enfin Louis-Zacharie, marquis de Vassan de Puiseux (1739-1812 ; marĂ©chal de camp ; sa grand-mère paternelle Ă©tait Marie-ThĂ©rèse Taschereau de Baudri, sĹ“ur de Gabriel II), et sa sĹ“ur Marie-Charlotte de Vassan (achat par le frère et la sĹ“ur les et pour 84 000 livres), veuve d'Albert-Henri Clairembault, marquis de Vandeuil.
    • Château de Vaudenuits.
    • Église Notre-Dame-et-Saint-Jean-Baptiste : sur le mur de l'Ă©glise, intĂ©ressant monument Ă  Charles Bordes, crĂ©ateur de la Schola Cantorum. Devant l'Ă©glise, lĂ  oĂą se trouvait naguère un « orme de Sully », on peut voir une pierre d'attente des morts.
    • Chapelle troglodyte de l'Écheneau
    • Nombreux manoirs : la Gaudrelle (XVIIe siècle), le Mont (XVIIe siècle), les Bidaudières (XVIIIe siècle), etc.
    • Parmi les constructions plus rĂ©centes, on notera l'ancienne Ă©cole Saint-François, en pur style 1930, dĂ©molie en 2013.
    • Place Charles-Vavasseur : outre le buste (Ĺ“uvre d'AimĂ© Octobre) de cet ancien maire de Vouvray, le visiteur contemplera un monument rare, dĂ©diĂ© Ă  un personnage de fiction : l'illustre Gaudissart, hĂ©ros du roman Ă©ponyme d'HonorĂ© de Balzac.
    • Depuis le , la ville de Vouvray, avec celle de Vernou-sur-Brenne, Ă©tait la marraine du sous-marin PsychĂ©, mis sur cale le , en service le , dĂ©sarmĂ© le et coulĂ© comme cible le .

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Vouvray

    Les armes de Vouvray se blasonnent ainsi :

    D'azur aux deux lions affrontés d'argent supportant une grappe de raisin tigée d'or[37].

    Bibliographie

    • Denis Jeanson, Sites et monuments du Val de Loire, (tome 1), Ă  compte d'auteur, 1976.

    Références littéraires

    Notes et références

    Notes

    1. « Source de la Cisse à Rhodon » sur Géoportail..
    2. Le classement en liste 1 est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
    3. Ce classement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.
    4. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    2. « Carte hydrologique de Vouvray », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
    3. « Fiche Sandre - la Cisse », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    4. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 1 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 2 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
    6. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 19.
    8. « Référentiel hydrométrique », sur http://www.sandre.eaufrance.fr/ (consulté le ).
    9. « Station hydrométrique K4900030, la Loire à Tours [aval pont Mirabeau] », sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
    10. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 52.
    11. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
    12. « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Unité urbaine 2020 de Tours », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    17. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    23. « Inventaire des tunnels ferroviaires de France : fiche Tunnel de Vouvray (LGV) » [PDF], sur tunnels-ferroviaires.org (consulté le ).
    24. « Les risques près de chez moi - commune de Vouvray », sur Géorisques (consulté le )
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    Voir aussi

    Article connexe

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