Rochecorbon
Rochecorbon (autrefois La Roche Corbon) est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. Ses habitants sont appelés les Rochecorbonnais.
Rochecorbon | |||||
![]() Rochecorbon et sa « lanterne ». | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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RĂ©gion | Centre-Val de Loire | ||||
DĂ©partement | Indre-et-Loire | ||||
Arrondissement | Tours | ||||
Intercommunalité | Tours Métropole Val de Loire | ||||
Maire Mandat |
Emmanuel Duménil 2020-2026 |
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Code postal | 37210 | ||||
Code commune | 37203 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Rochecorbonnais | ||||
Population municipale |
3 162 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 188 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 24âČ 55âł nord, 0° 45âČ 21âł est | ||||
Altitude | Min. 47 m Max. 124 m |
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Superficie | 16,78 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Tours (banlieue) |
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Aire d'attraction | Tours (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Vouvray | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | mairie-rochecorbon.fr | ||||
Appartenant au réseau des Petites Cités de CaractÚre, c'est l'une des 8 communes viticoles (300 ha de vignes) de l'appellation Vouvray.
GĂ©ographie
Localisation et superficie
Rochecorbon est situé dans la partie centro-nord-orientale du département d'Indre-et-Loire et au nord-est de Tours[1]. La commune est bordée au sud par la Loire. En termes électoraux, la commune tourangelle fait partie du canton de Vouvray et est localisée, en termes territoriaux, à l'arrondissement de Tours, subdivision administrative appartenant à la région du Centre-Val de Loire[Insee 1].
La ville est membre de Tours MĂ©tropole Val de Loire, et fait partie de la zone d'emploi et du bassin de vie de Tours[Insee 1] - [2] - [3].
AprÚs avoir fait l'objet d'un remaniement cadastral en 2010, perdant ainsi 31 ha de parcelles au profit de la ville de Tours, le territoire communal, sous sa forme actuelle, s'étend sur 16,78 km2, soit 1 678 hectares[Insee 2] - [Insee 1]. C'est la 163e commune (sur 277) du département.
Communes limitrophes
Rochecorbon est dĂ©limitĂ©es par six autres communes : â dans le « sens des aiguilles d'une montre » et « Ă vol d'oiseau » â Tours et Parçay-Meslay, villes respectivement distantes de 6 et 2,9 km en direction ouest et au nord-ouest ; Monnaie, Ă©loignĂ©e de 9,8 km en axe nord ; Vouvray distante de 3,4 km en direction de l'est ; La Ville-aux-Dames et Saint-Pierre-des-Corps, respectivement localisĂ©es Ă 2.3 et 3,9 km au sud-sud-est et sud-sud-ouest[4] - [5]. Il est Ă noter que la Loire sert de frontiĂšre aux deux derniĂšres communes.
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GĂ©ographie administrative
Rochecorbon appartient au canton de Vouvray et à l'arrondissement de Tours. Elle fait partie de la communauté d'agglomération Tours Métropole Val de Loire (anciennement dénommée Tour(s)plus) depuis le 1er janvier 2014[6]. Elle était jusque-là adhérente de la communauté de communes du Vouvrillon (depuis le 16 décembre 2000).
Climat
La Touraine se caractĂ©rise par un climat tempĂ©rĂ© ocĂ©anique dĂ©gradĂ©. Les tempĂ©ratures moyennes sont comprises entre 4,2 °C et 18,9 °C. Les hivers sont doux (min. 1,6 °C / max. 11,3 °C) et pluvieux. Les Ă©tĂ©s connaissent en gĂ©nĂ©ral chaque annĂ©e au moins un Ă©pisode caniculaire de quelques jours mĂȘme s'ils sont beaux et doux (min. 10,8 °C / max. 24,6 °C) le reste du temps. Les prĂ©cipitations sont de 683,7 mm sur l'annĂ©e. Les chutes de neige y sont rares, il tombe quelques flocons, en moyenne 11 jours par an.
Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station de Tours-Saint Symphorien recueillies sur la période 1965 - 1990 :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,6 | 2 | 3,3 | 5 | 8,4 | 11,4 | 13,1 | 12,9 | 10,8 | 7,9 | 3,8 | 1,6 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 4,2 | 5,1 | 7,3 | 9,6 | 13,2 | 16,5 | 18,9 | 18,6 | 16,1 | 12,3 | 7,1 | 4,8 | 11,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,9 | 8,2 | 11,3 | 14,3 | 18,1 | 21,7 | 24,6 | 24,3 | 21,4 | 16,7 | 10,5 | 7,4 | 15,4 |
Précipitations (mm) | 63,3 | 61,6 | 54,3 | 51,4 | 67,5 | 47,5 | 53 | 40,9 | 54,3 | 61 | 63 | 65,9 | 683,7 |
Humidité relative (%) | 87 | 84 | 79 | 74 | 77 | 75 | 72 | 73 | 77 | 84 | 87 | 89 | 80 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Record de froid (°C) date du record |
â17,4 1987 |
â14,2 1963 |
â10,3 2005 |
â3,4 1974 |
â0,6 1957 |
2,6 1969 |
4,3 1965 |
4,8 1986 |
0,9 1956 |
â2,8 1950 |
â9 1956 |
â18,5 1964 |
â18,5 1964 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,9 1975 |
21 1958 |
26,4 1955 |
29,3 1949 |
32,1 1953 |
36,7 1976 |
37,8 1949 |
39,8 2003 |
34,8 1953 |
29 1985 |
22,6 1955 |
18,9 1953 |
39,8 2003 |
Nombre de jours avec gel | 10,6 | 9,1 | 6,7 | 2 | 0,1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0,5 | 6,2 | 10,2 | 45,3 |
Record de vent (km/h) date du record |
104 1990 |
122 1990 |
112 1988 |
79 1985 |
119 1988 |
86 1987 |
104 1983 |
83 1986 |
83 1988 |
104 1987 |
104 1957 |
101 1990 |
122 1990 |
Record de pluie en 24âŻh (mm) date du record |
25 1978 |
25,9 1988 |
33,8 1980 |
23,7 1978 |
31,5 1971 |
58 1970 |
51,2 1977 |
35,5 1965 |
41,4 1965 |
44 1966 |
31 1965 |
34,9 1976 |
58 1970 |
Hydrographie
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La commune est bordée sur son flanc sud par la Loire (4,084 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 12,94 km, comprend également cinq petits cours d'eau dont la Bédoire (4,635 km)[8] - [9].
Le cours de la Loire sâinsĂšre dans une large vallĂ©e quâelle a façonnĂ©e peu Ă peu depuis des milliers dâannĂ©es. Elle traverse d'est en ouest le dĂ©partement d'Indre-et-Loire depuis Mosnes jusqu'Ă Candes-Saint-Martin, avec un cours large et lent. La Loire prĂ©sente des fluctuations saisonniĂšres de dĂ©bit assez marquĂ©es. Sur le plan de la prĂ©vision des crues, la commune est situĂ©e dans le tronçon de la Loire tourangelle, qui court entre la sortie de Nazelles-NĂ©gron et la confluence de la Vienne[10], dont la station hydromĂ©trique de rĂ©fĂ©rence la plus proche est situĂ©e Ă Tours [aval pont Mirabeau]. Le dĂ©bit mensuel moyen (calculĂ© sur 62 ans pour cette station) varie de 112 m3/s au mois d'aoĂ»t Ă 622 m3/s au mois de fĂ©vrier. Le dĂ©bit instantanĂ© maximal observĂ© sur cette station est de 3 050 m3/s et s'est produit le , la hauteur maximale relevĂ©e a Ă©tĂ© de 5,78 m ce mĂȘme jour[11] - [12]. La hauteur maximale historique a Ă©tĂ© atteinte le 3 juin 1856 avec une hauteur inconnue mais supĂ©rieure Ă 6,20 m[13].
La BĂ©doire coule quant Ă elle du nord vers le sud et se jette dans la Loire au sud du bourg dans le quartier de la Bourdonnerie[9].
Relief
L'extrémité sud de la commune correspond au bassin de la Loire. Le reste du territoire appartient au plateau de Tours. La Bédoire forme néanmoins une vallée qui divise la commune en deux parties. L'altitude moyenne du plateau de 110 mÚtres. L'altitude maximale, 124 mÚtres, est située prÚs du lieu-dit la BlanchetiÚre. Le sous-sol est essentiellement formé de tuffeau jaune.
Urbanisme
Typologie
Rochecorbon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tours, une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes[17] et 358 316 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20] - [21].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (64,5 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (65,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (29,6 %), cultures permanentes (24 %), forĂȘts (14,9 %), zones urbanisĂ©es (14,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (10,9 %), eaux continentales[Note 3] (5,6 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,8 %)[22].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[23].
Logement
Le tableau ci-dessous révÚle les principales données chiffrées établies en 2014 et permettant de comparer l'état du logement à Rochecorbon avec celui de l'ensemble du département d'Indre-et-Loire[Insee 3] - [Insee 4] :
Rochecorbon | Indre-et-Loire | |
---|---|---|
Part des résidences principales (en %) | 91,2 | 87,7 |
Part des logements vacants (en %) | 4,3 | 7,9 |
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) | 75,8 | 59,1 |
Comparativement à la situation générale du parc immobilier en Indre-et-Loire, la proportion, plus faible, des logements vacants et des résidences secondaires du territoire communal, dont les taux atteignent respectivement 4,3 et 4,5 % du parc d'habitations à Rochecorbon contre 7,1 % et 4,7 % au niveau départemental, profite à la part des résidences principales recensées sur le territoire communal, donnée estimée à 91,2 %[Insee 3] - [Insee 4]. Par ailleurs, 75,8 % des occupants de ces résidences principales en sont propriétaires, taux supérieur à celui du département qui s'élÚve à 59,1 %[Insee 3] - [Insee 4].
D'autre part, 806 résidences principales ont été construites à Rochecorbon depuis 1946, ce qui représente une part d'environ 68,4 % du parc immobilier concernant ce type de logement[Insee 3]. Entre 1971 et 1990, 380 logements ont été bùtis et 326 sur la période allant de 1991 à 2011[Insee 3]. Enfin, pour l'année 2014, sur l'ensemble des habitations inventoriées au sein du territoire communal, 84,6 % d'entre elles sont des maisons individuelles[Insee 3].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Rochecorbon est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Cisse et la Loire. La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) de Tours, un des 21 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Loire-Bretagne et portĂ©s Ă 22 lors de l'actualisation de 2018. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[26] - [27]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1994, 1997, 1999, 2001 et 2008[28] - [24].
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La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[29]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 95,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (90,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 342 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1212 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 90 %, Ă comparer aux 91 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [31].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1994, 1997, 2011 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1995, 1999, 2001, 2008, 2010 et 2020[24].
Toponymie
Ăvolution chronologique des mentions du castrum, de la paroisse, puis de la commune[32] :
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
Histoire
L'histoire de Rochecorbon est liĂ©e Ă la Loire, qui arrose le village. Au cours du 2e Ăge du fer[Note 4] (pĂ©riode latĂ©nienne), l'occupation du territoire communal est essentiellement attestĂ©e par l'existence d'un oppidum[36] - [37] - [38]. FondĂ©e et Ă©rigĂ©e au lieu-dit de « ChĂąteau-Chevrier », cette agglomĂ©ration protohistorique, qui fait alors partie intĂ©grante de la civitas (ou citĂ©) des Turones, se dĂ©veloppe sur une superficie totale de 15 ou 16 ha[36] - [37] - [38]. Il n'y a pas de grottes naturelles Ă proprement parler : elles ont toutes Ă©tĂ© fabriquĂ©es par la main de l'homme. Aucun habitat prĂ©historique n'a Ă©tĂ© dĂ©couvert sur le territoire de la commune ; mais la dĂ©couverte de silex taillĂ©s et d'Ă©clats de taille laissĂ©s depuis l'Aurignacien atteste de cette prĂ©sence.
Rochecorbon, tout comme Tours, connaĂźt l'occupation romaine, on dĂ©nommait alors le village « Vodanum ». Le nom du village a Ă©voluĂ© au cours des siĂšcles : la tradition rapporte qu'il s'appelait d'abord les Roches, et que son nom actuel vient de Corbon Ier des Roches, â aprĂšs 1007, riche seigneur[39] - [40] et chevalier qui fit construire un chĂąteau dominant la Loire vers l'an mille, et qui serait le neveu de l'archevĂȘque Archambaud de Sully. Parmi les enfants de Corbon Ier et de sa femme Adelsendis, on trouve au XIe siĂšcle :
- Corbon II ; Hardouin (â aprĂšs 1064 ; pĂšre de Thibaut et Hardouin) ; un(e) enfant de nom inconnu, pĂšre/mĂšre de Guanilo et Renaud des Roches ; et Thibaut Ier des Roches, fl. dĂšs 1007/1015, â avant 1088, mariĂ© 1° Ă une fille de Geoffroi II de Preuilly et d'Almodis, et 2° Ă Sibylle, fille de Lisois d'Amboise et d'Hersende de Buzançais. Thibaut Ier et Sibylle d'Amboise sont parents de MĂ©lisende, et de :
- Robert Ier, â aprĂšs 1123, Ă©poux de Mayence, veuve d'un certain Dreux, d'oĂč : Thibaud II, Robert II, Sulpice, Guanilo, Sibylle et Lucie des Roches.
Ă partir de Robert Ier, les Rochecorbon sont aussi dits de Brenne : mĂȘme si le nom Brenne semble Ă©voquer les parages de Rochecorbon â la Brenne coule Ă proximitĂ©, cf. Vernou â il semble bien que ce soit la Brenne, avec MĂ©ziĂšres, qui soit en jeu ; peut-ĂȘtre Ă©tait-ce un hĂ©ritage venu de la femme de Robert, ou bien des Buzançais ? ; en tout cas, il est avĂ©rĂ© que l'hĂ©ritiĂšre finale, Jeanne de Brenne, â vers 1300, dame de Rochecorbon ci-dessous, est aussi dame de MĂ©ziĂšres-en-Brenne.
Par ailleurs, il est aussi signalé comme seigneurs ou du moins membres de la famille de Rochecorbon : Sulpice (au XIe siÚcle ? ; époux d'Hersende et pÚre d'Aucher et Sulpice), et Alexandre des Roches (pÚre de Thibaut, au XIIe siÚcle).
Thibaut Ier ou son fils Robert Ier firent bùtir, vers 1095, la tour quadrangulaire qui subsiste encore et que tout le monde appelle la « Lanterne », haute de dix mÚtres.
Puis Robert III de Rochecorbon (ou Thibaut III ?), â aprĂšs 1179, qu'il faut sans doute distinguer des deux frĂšres Robert II et Thibaut II ci-dessus pour des raisons chronologiques (un fils, un neveu ?), est pĂšre de Geoffroi Ier (â vers 1201/1204 ; mari d'Asceline), et de Robert IV (ou III) (â 1227 ; x Isabelle de PocĂ©). Les enfants d'Isabelle de PocĂ© et Robert IV sont :
- Marguerite de Brenne (â vers 1253 ; x Olivier de Dan, d'oĂč : Isabelle de PocĂ©, femme d'Hugues III du Bellay, et Marguerite de PocĂ© abbesse de Fontevraud en 1284-1304) ; Geoffroi II (â vers 1248, x Hildiarde) ; et Guillaume de Brenne (â vers la mi-XIIIe siĂšcle, x Mathilde, fille de Thibaud de Mirebeau)
- La fille de Geoffroi II, Aénor de Brenne, apporte Pocé à son mari Hugues II vicomte de Brosse (1236-1297)
- La fille de Guillaume, Jeanne de Brenne, â vers 1300, apporte Rochecorbon et MĂ©ziĂšres Ă son mari HervĂ© III de Vierzon, Mennetou et La FertĂ©-Imbault, â 1270. Leur fille, Jeanne/Isabelle de Vierzon, La FertĂ©-Imbault, Mennetou et Rochecorbon, Ă©pouse Godefroy de Brabant d'Aerschot, fils cadet du duc de Brabant Henri III, tuĂ© Ă Courtrai en juillet 1302
- Leur fille cadette, Blanche de Brabant (â 1329), dame de Rochecorbon et Mennetou, se marie 1° Ă Jean Berthout (â 1304), avouĂ© et seigneur de Malines, puis 2° en 1307 Ă Jean Ier, vicomte de Thouars (â 1332).
La Maison de Thouars transmit Rochecorbon Ă la Maison d'Amboise au XIVe siĂšcle (Isabelle de Thouars, comtesse de Benon et de Dreux, fille du vicomte Louis de Thouars et de Jeanne II de Dreux, fut en 1356 la seconde Ă©pouse d'Ingelger Ier d'Amboise, â vers 1373/1375), puis Pernelle/PĂ©ron(n)elle d'Amboise, petite-fille d'Ingelger Ier et fille d'Ingelger II d'Amboise, l'apporta, avec la vicomtĂ© de Tours et les seigneuries des Ponts-de-Tours et de Montils-lĂšs-Tours, Ă Hardouin VIII de MaillĂ©, mariĂ© en 1412.
Puis transmission aux Montmorency-Laval-LouĂ©, Françoise de MaillĂ© (â entre 1518 et 1534), arriĂšre-petite-fille d'Hardouin VIII et Pernelle d'Amboise, ayant Ă©pousĂ© Gilles Ier de Laval-LouĂ© vers 1500. Tous ces fiefs, dont Rochecorbon, restent dĂ©sormais attachĂ©s Ă la baronnie puis comtĂ© de MaillĂ© (duchĂ© sous le nom de Luynes, Charles d'Albert duc de Luynes et connĂ©table de France ayant achetĂ© le comtĂ© de MaillĂ© en 1619 aux hĂ©ritiers de Guy III de Laval-Montmorency, marquis de Nesle et comte de Joigny).
L'histoire de Rochecorbon est Ă©galement liĂ©e Ă Saint-Martin de Tours et Ă Marmoutier, restaurĂ©e par Hugues des Roches, donc Ă l'Ăglise toute-puissante qui dĂ©tenait nombre de terres et domaines dans le val de Loire. Baronnie de Touraine, Rochecorbon est longtemps liĂ©e Ă l'histoire de la rĂ©gion ligĂ©rienne, entre Tours et Blois, villes essentielles au cours du Moyen Ăge et de la Renaissance.
AprÚs la Révolution française, Rochecorbon s'organise autour d'une nouvelle administration, les citoyens élisant les membres du conseil général des communes.
En 1808, Rochecorbon annexe la commune de Saint-Georges. En 2000, la commune intÚgre la communauté de communes du Vouvrillon et en 2014, elle intÚgre la communauté d'agglomération Tours Plus.
Politique et administration
Liste des maires
Le botaniste François Joseph Derouet est souvent identifié dans ses biographies comme un ancien maire de Rochecorbon mais il semble qu'il ne l'a jamais été[55] - [42].
Politique environnementale
Dans son palmarÚs 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[56].
Finances locales
Le tableau suivant présente l'évolution de la capacité d'autofinancement (CAF), un des indicateurs des finances locales de Rochecorbon, sur une période de onze ans[57] :
2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Rochecorbon | 185 | 258 | 239 | 185 | 214 | 250 | 237 | 232 | 216 | 245 | 230 |
Moyenne de la strate | 158 | 165 | 161 | 158 | 166 | 172 | 189 | 187 | 173 | 166 | 167 |
![]() â CAF de Rochecorbon â CAF moyenne de la strate |
Sur la période allant de 2005 à 2015, la capacité d'autofinancement de Rochecorbon[Note 5] se révÚle réguliÚrement supérieure à la valeur moyenne de la strate[57]. Le « résultat comptable »[Note 6], relativement fluctuant, est également toujours supérieur à celui de la strate[57]. Par ailleurs, le fonds de roulement[Note 7], qui observe, sur la période considérée, une valeur toujours positive, est réguliÚrement inférieur à la moyenne de la strate à l'exception des exercices fiscaux de 2010 et 2014[Note 8] - [57].
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[62].
En 2020, la commune comptait 3 162 habitants[Note 9], en diminution de 0,88 % par rapport Ă 2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
1968 - 1975 | 1975 - 1982 | 1982 - 1990 | 1990 - 1999 | 1999 - 2009 | 2009 - 2014 | |
---|---|---|---|---|---|---|
Taux de variation annuel de la population | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
Solde naturel | + 0,3 % | - 0,3 % | - 0,5 % | - 0,1 % | (+/-) 0,0 % | + 0,1 % |
Solde migratoire | + 0,5 % | + 2,3 % | + 0,3 % | + 1,3 % | + 0,9 % | - 0,7 % |
Pyramide des Ăąges
En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 30,5 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (34,9 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 29,8 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 27,8 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 1 538 hommes pour 1 591 femmes, soit un taux de 50,85 % de femmes, légÚrement inférieur au taux départemental (51,91 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Rochecorbon se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Saint-Pierre-des-Corps.
L'école maternelle Maupas Philippe et l'école élémentaire Maupas Philippe accueillent les élÚves de la commune.
Ăconomie
Travail
Les deux tableaux qui suivent ont pour objectif de donner les chiffres-clés de l'emploi à Rochecorbon et leur évolution de 2009 à 2014[Insee 6] - [Insee 7] :
Rochecorbon 2009 | Rochecorbon 2014 | Ăvolution | |
---|---|---|---|
Population de 15 Ă 64 ans | 1 033 | 1 029 | ![]() |
Actifs (en %) | 72,6 | 74,0 | ![]() |
dont : | |||
Actifs ayant un emploi (en %) | 68,4 | 67,9 | ![]() |
ChĂŽmeurs (en %) | 4,2 | 6,1 | ![]() |
Rochecorbon 2009 | Rochecorbon 2014 | Ăvolution | |
---|---|---|---|
Nombre d'emplois dans la zone | 1 131 | 1 081 | ![]() |
Indicateur de concentration d'emploi | 80,6 | 80,5 | ![]() |
Tissu Ă©conomique
Le tableau ci-dessous recense le nombre d'entreprises implantées en 2015 à Rochecorbon selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[Insee 8] :
Total | % | 0 salarié | 1 à 9 salariés | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 345 | 100 | 231 | 91 | 12 | 10 | 1 |
Agriculture, sylviculture et pĂȘche | 21 | 6,1 | 11 | 10 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 16 | 4,6 | 6 | 8 | 1 | 1 | 0 |
Construction | 46 | 13,3 | 21 | 17 | 4 | 4 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 236 | 68,4 | 173 | 53 | 6 | 3 | 1 |
dont commerce et réparation automobile | 58 | 16,8 | 38 | 17 | 2 | 0 | 1 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 26 | 7,5 | 20 | 3 | 1 | 2 | 0 |
Champ : ensemble des activités. |
Agriculture
Le tableau qui suit présente les principales données concernant les exploitations agricoles de Rochecorbon, relevées sur une période de 22 ans[66] :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Nombre dâexploitations | 38 | 26 | 22 |
Ăquivalent UnitĂ© de travail annuel | 63 | 46 | 47 |
Surface agricole utile (SAU) (ha) | 751 | 595 | 660 |
Cheptel (nombre de tĂȘtes) | 175 | 131 | 113 |
Terres labourables (ha) | 552 | 369 | 407 |
Cultures permanentes (ha) | 154 | 168 | 215 |
Surface toujours en herbe (ha) | 40 | 55 | 38 |
Superficie moyenne dâune exploitation (ha) | 19,8 | 22,9 | 30 |
Les donnĂ©es observĂ©es au cours d'une pĂ©riode comprise entre 1988 et 2010 montrent que le nombre d'exploitations agricoles sont en forte diminution alors que leurs tailles moyennes se rĂ©vĂšlent, quant Ă elles, en nette augmentation[66]. Ă l'instar du nombre d'exploitations agricoles recensĂ©es au sein du territoire communal, le nombre de tĂȘtes d'animaux en Ă©levage est Ă©galement marquĂ© par une forte baisse, le taux de cheptel diminuant de prĂšs de 54,9 % sur la pĂ©riode considĂ©rĂ©e[66]. En outre, les Ă©tudes effectuĂ©es par le MinistĂšre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la ForĂȘt en 2000 et 2010, ont permis d'Ă©tablir que la production dominante du secteur agricole communal s'oriente vers une politique Ă©conomique centrĂ©e sur l'activitĂ© viticole, dont la production de vins d'appellation[66].
Lieux et monuments
- Ăglise Notre-Dame de Rochecorbon. XIIe s. L'Ă©glise est classĂ©e parmi les Monuments Historiques : arrĂȘtĂ© du 20 janvier 1923.
- Ăglise Saint-Georges [ancienne commune de Saint-Georges-sur-Loire]. Fin Xe ou dĂ©but XIe s. XIIe s. La charpente a Ă©tĂ© datĂ©e de 1028, en Ă©tant probablement la plus ancienne de France[67]. L'Ă©glise est inscrite sur lâinventaire supplĂ©mentaire des Monuments Historiques : arrĂȘtĂ© du 29 novembre 1948. Le mur Nord de la nef et le berceau du chĆur ornĂ©s de scĂšnes peintes sont classĂ©s parmi les Monuments Historiques : arrĂȘtĂ© du 9 aoĂ»t 1996. La verriĂšre no 0, fragment de lâhistoire de MelchisĂ©dech, XIIIe s., est classĂ©e parmi les Monuments Historiques : arrĂȘtĂ© du 1971.
- Le domaine de Montguerre est un espace d'habitations chargĂ© d'histoire : Il est situĂ© sur le coteau de Montguerre, tout proche de la lanterne de Rochecorbon oĂč vĂ©cut Jules-Antoine Taschereau (qui y accueillit rĂ©guliĂšrement Daniel HalĂ©vy). Plus tard, Marcellin Berthelot et Ernest Renan y ont rĂ©sidĂ©.
- La lanterne de Rochecorbon est une tour, vestige d'un chùteau féodal construit sur le rebord du coteau dominant la Loire. Elle est classée monument historique par la liste de 1840[68].
- ChĂąteau de l'Olivier. La grille dâentrĂ©e en fer forgĂ© du chĂąteau de lâOlivier, provenant du chĂąteau de Chanteloup, commune d'Amboise, est classĂ©e parmi les Monuments Historiques : arrĂȘtĂ© du 20 septembre 1946.
- Manoir des Basses-RiviĂšres. Les façades, cĂŽtĂ©s et toitures du manoir des Basses-RiviĂšres sont inscrits sur lâinventaire supplĂ©mentaire des Monuments Historiques : arrĂȘtĂ© du 6 mai 1965.
- ChĂąteau de Vaufoinard. Les façades, cĂŽtĂ©s et toitures du pavillon XVIe s. du chĂąteau de Vaufoinard sont inscrits sur lâinventaire supplĂ©mentaire des Monuments Historiques : arrĂȘtĂ© du 11 avril 1946.
- Moulin de Touvoie. Les façades, cĂŽtĂ©s et toitures des bĂątiments dâhabitation du Moulin de Touvoie, la fontaine de Jouvence dans le jardin sont inscrits sur lâinventaire supplĂ©mentaire des Monuments Historiques : arrĂȘtĂ© du 27 mai 1952.
En aoĂ»t 1945, Jean Cocteau y tourne quelques scĂšnes de son film : La belle et la bĂȘte avec Jean Marais et Josette Day, dâaprĂšs lâĆuvre de Madame de Beaumont. Le moulin Ă©tant censĂ© reprĂ©senter la demeure de « la Belle ». - Rochecorbon est une des communes reprĂ©sentatives de l'AOC (Appellation d'Origine ContrĂŽlĂ©e) Vouvray. Ce vin blanc de Loire, issu du cĂ©page Chenin, est dĂ©clinĂ© en plusieurs variĂ©tĂ©s : sec, demi-sec, moelleux et liquoreux, sans oublier les effervescents.
- ChĂąteau de la Razaie
- Chapelle troglodyte de Rochecorbon
- La « lanterne » de Rochecorbon.
- Le chĂąteau de la Razaie.
- La maison troglodyte dite maison du Rocher au lieu-dit de Vauvert.
- Le moulin de Touvoie.
Personnalités liées à la commune
- Henri-Antoine Bon de Lignim ( - Rochecorbon â ), gĂ©nĂ©ral d'artillerie du XIXe siĂšcle
- Dans son Journal d'un film, Jean Cocteau mentionne que le tournage de son chef-d'Ćuvre, La Belle et la BĂȘte, a dĂ©marrĂ© Ă Rochecorbon le dimanche . Le film a Ă©tĂ© tournĂ© au moulin de Touvoie, des XVe et XVIe s, le long d'un petit affluent de la Loire, la BĂ©doire. Dans cette propriĂ©tĂ© se situe une fontaine appelĂ©e « fontaine de Jouvence ».
- Marie Laurentin dite Menie Grégoire. Journaliste. De 1967 à 1981, elle anime sur RTL une émission de radio en donnant la parole au public. à compter de 1996, elle est membre de l'Académie des Sciences, Arts et Belles Lettres de Touraine.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Autrement dit, bien avant l'Úre chrétienne.
- La « capacitĂ© d'autofinancement » (CAF) est lâexcĂ©dent dĂ©gagĂ© en fonctionnement ; cet excĂ©dent permet de payer les remboursements de dettes. Le surplus, c'est-Ă -dire le CAF - remboursements de dettes, s'ajoute aux recettes dâinvestissement â autrement dit : les dotations, subventions, plus-values de cession â pour financer les dĂ©penses dâĂ©quipement. Ce montant reprĂ©sente le financement disponible de la commune[58].
- Le résultat comptable est la différence entre produits et charges de fonctionnement[59].
- Le « fonds de roulement », différence entre les financements à plus d'un an et les immobilisations, permet de combler le décalage entre l'encaissement des recettes et le paiement des dépenses[60].
- Ces commentaires, qui ne reposent pas sur une analyse statistique des données présentées, n'ont qu'une valeur strictement indicative.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Site de l'Insee :
- « Commune de Rochecorbon (37203) - commune actuelle », (consulté le ).
- « Comparateur de territoires - Commune de Rochecorbon (37203) », (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2014 à Rochecorbon -LOGTG2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2014 en Indre-et-Loire » (consulté le ).
- « POP T2M - Indicateurs démographiques » (consulté le ).
- « EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité. » (consulté le ).
- « EMP T5 - Emploi et activité. » (consulté le ).
- « CEN T1 - Ătablissements actifs par secteur d'activitĂ© Ă Rochecorbon (37) au 31 dĂ©cembre 2015 » (consultĂ© le ).
- Autres références :
- « Rochecorbon (77304) », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- « Communauté d'agglomération Tours Métropole Val de Loire », sur le site de la Métropole de Tours, (consulté le ).
- « Fiche signalétique : CU Tours Métropole Val de Loire (N° SIREN : 243700754) », sur banatic - site du MinistÚre de l'Intérieur, (consulté le ).
- « Orthodromie - Rochecorbon », sur le site Lion1906 de Lionel Delavarre (consulté le ).
- « Commune de Rochecorbon : Recherche par proximité - coordonnées », sur le site Lion1906 de Lionel Delavarre (consulté le ).
- « Communes », sur le site de la communauté d'agglomération de Tours (consulté le ).
- « Tours Saint Symphorien, Indre-et-Loire(37), 108m - [1965-1990] », sur www.infoclimat.fr (consulté le ).
- « Fiche SIGES de la commune », sur le site du SystÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
- « Carte hydrologique de Rochecorbon », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
- RÚglement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 19.
- « Référentiel hydrométrique », sur http://www.sandre.eaufrance.fr/ (consulté le ).
- « Station hydrométrique K4900030, la Loire à Tours [aval pont Mirabeau] », sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
- RÚglement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 52.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
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- « Unité urbaine 2020 de Tours », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
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- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
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- « cartographie des risques d'inondations du TRI de Tours », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire (consulté le )
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- « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur www.indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
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- « Rochecorbon, p. 170-172 », sur La Loire historique, par Georges Touchard-Lafosse, t. IV, chez Raymond Pornin à Tours, 1843.
- « Seigneurs de Rochecorbon », sur MedLands.
- Blondel et Mattevant 2010, p. 68.
- Société archéologique de Touraine, Mémoires de la Société archéologique de Touraine, vol. 31,
- DĂ©missionne au profit de Lequeux
- Préfecture Indre-et-Loire, Recueil des actes administratifs, vol. 7, , p. 95
- nommé remplaçant de Huguet
- Blondel et Mattevant 2010, p. 69.
- « "sans titre" », Le Drapeau Blanc, J.G. Denty, no 37,â , p. 2 Ă©tait maire le 3 fĂ©vrier 1820
- Groupe d'Ă©tudes balzaciennes, L'AnnĂ©e balzacienne, vol. 5, Ăditions Garnier FrĂšres., , 55-56 p.
- Gale, Mémoire sur les contributions indirectes relatives aux boissons, Dondey-Dupré, , 79 p.
- Robert Pezzani et Claude Mettavant, « Qui ĂȘtes-vous, M. Lebled ? », La Lanterne, no 15,â , p. 9-12 (lire en ligne)
- Fernand Desportes et Léon Lefébure, La science pénitentiaire au CongrÚs de Stockholm, , 380 p., p. 39
- Blondel et Mattevant 2010, p. 70.
- Isabelle Antonutti, Figures de bibliothécaires, Presses de l'ENSSIB, , 320 p. (ISBN 9782375461372)
- « Résultats municipales 2020 à Rochecorbon », sur Le Monde.fr (consulté le ).
- Ernest Henry Tourlet (en) (auteur du texte), « Derouet, aßné », dans Documents pour servir à l'histoire de la botanique en Touraine, par E.-H. Tourlet,..., Tours, (lire en ligne), p. 42-44
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- « Mémento financier et fiscal du maire » [PDF], sur site du ministÚre du Budget et des Finances, (consulté le ), p. 34.
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- « Mémento financier et fiscal du maire » [PDF], sur site du ministÚre du Budget et des Finances, (consulté le ), p. 36.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - Commune de Rochecorbon (37203) », (consultĂ© le ).
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement d'Indre-et-Loire (37) », (consultĂ© le ).
- « Recensement agricole 2010 : DonnĂ©es gĂ©nĂ©rales des exploitations ayant leur siĂšge dans Rochecorbon commune », sur site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du MinistĂšre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la ForĂȘt (consultĂ© le ).
- Brigitte Le Brun, « La plus ancienne Ă©glise romane de France ? », La Nouvelle RĂ©publique,â (lire en ligne).
- Notice no PA00098049, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
Pour approfondir
Bibliographie
- Jacques-Xavier Carré de Busserolle, Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine, t. V, Société archéologique de Touraine, , 440 p. (lire en ligne).
- Ălizabeth Zadora-Rio (dir.) et al., Atlas ArchĂ©ologique de Touraine, vol. 53 - SupplĂ©ment Ă la Revue archĂ©ologique du centre de la France, Tours, FERACF, (ISSN 1760-5709, lire en ligne).
- R. Blondel (édition complétée par C. Mattevant), Rochecorbon : Indre & Loire, (1re éd. 1976), 88 p. (présentation en ligne)