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Rochecorbon

Rochecorbon (autrefois La Roche Corbon) est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. Ses habitants sont appelés les Rochecorbonnais.

Rochecorbon
Rochecorbon
Rochecorbon et sa « lanterne ».
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Indre-et-Loire
Arrondissement Tours
Intercommunalité Tours Métropole Val de Loire
Maire
Mandat
Emmanuel Duménil
2020-2026
Code postal 37210
Code commune 37203
DĂ©mographie
Gentilé Rochecorbonnais
Population
municipale
3 162 hab. (2020 en diminution de 0,88 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 188 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 24â€Č 55″ nord, 0° 45â€Č 21″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 124 m
Superficie 16,78 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Tours
(banlieue)
Aire d'attraction Tours
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Vouvray
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Rochecorbon
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Rochecorbon
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Rochecorbon
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Rochecorbon
Liens
Site web mairie-rochecorbon.fr

    Appartenant au réseau des Petites Cités de CaractÚre, c'est l'une des 8 communes viticoles (300 ha de vignes) de l'appellation Vouvray.

    GĂ©ographie

    Localisation et superficie

    Rochecorbon est situé dans la partie centro-nord-orientale du département d'Indre-et-Loire et au nord-est de Tours[1]. La commune est bordée au sud par la Loire. En termes électoraux, la commune tourangelle fait partie du canton de Vouvray et est localisée, en termes territoriaux, à l'arrondissement de Tours, subdivision administrative appartenant à la région du Centre-Val de Loire[Insee 1].

    La ville est membre de Tours MĂ©tropole Val de Loire, et fait partie de la zone d'emploi et du bassin de vie de Tours[Insee 1] - [2] - [3].

    AprĂšs avoir fait l'objet d'un remaniement cadastral en 2010, perdant ainsi 31 ha de parcelles au profit de la ville de Tours, le territoire communal, sous sa forme actuelle, s'Ă©tend sur 16,78 km2, soit 1 678 hectares[Insee 2] - [Insee 1]. C'est la 163e commune (sur 277) du dĂ©partement.

    Communes limitrophes

    Rochecorbon est dĂ©limitĂ©es par six autres communes : — dans le « sens des aiguilles d'une montre » et « Ă  vol d'oiseau » — Tours et Parçay-Meslay, villes respectivement distantes de 6 et 2,9 km en direction ouest et au nord-ouest ; Monnaie, Ă©loignĂ©e de 9,8 km en axe nord ; Vouvray distante de 3,4 km en direction de l'est ; La Ville-aux-Dames et Saint-Pierre-des-Corps, respectivement localisĂ©es Ă  2.3 et 3,9 km au sud-sud-est et sud-sud-ouest[4] - [5]. Il est Ă  noter que la Loire sert de frontiĂšre aux deux derniĂšres communes.

    OpenStreetMap Environnement géographique et délimitation territoriale de Rochecorbon[1].
    • Carte reprĂ©sentant les limites territoriales d'une commune.
    • Carte reprĂ©sentant les limites territoriales de plusieurs communes.
      Rochecorbon et ses communes limitrophes

    GĂ©ographie administrative

    Rochecorbon appartient au canton de Vouvray et à l'arrondissement de Tours. Elle fait partie de la communauté d'agglomération Tours Métropole Val de Loire (anciennement dénommée Tour(s)plus) depuis le 1er janvier 2014[6]. Elle était jusque-là adhérente de la communauté de communes du Vouvrillon (depuis le 16 décembre 2000).

    Climat

    La Touraine se caractĂ©rise par un climat tempĂ©rĂ© ocĂ©anique dĂ©gradĂ©. Les tempĂ©ratures moyennes sont comprises entre 4,2 °C et 18,9 °C. Les hivers sont doux (min. 1,6 °C / max. 11,3 °C) et pluvieux. Les Ă©tĂ©s connaissent en gĂ©nĂ©ral chaque annĂ©e au moins un Ă©pisode caniculaire de quelques jours mĂȘme s'ils sont beaux et doux (min. 10,8 °C / max. 24,6 °C) le reste du temps. Les prĂ©cipitations sont de 683,7 mm sur l'annĂ©e. Les chutes de neige y sont rares, il tombe quelques flocons, en moyenne 11 jours par an.

    Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station de Tours-Saint Symphorien recueillies sur la période 1965 - 1990 :

    Relevés météorologiques de la station de Tours-St Symphorien 1965-1990
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,6 2 3,3 5 8,4 11,4 13,1 12,9 10,8 7,9 3,8 1,6 6,9
    Température moyenne (°C) 4,2 5,1 7,3 9,6 13,2 16,5 18,9 18,6 16,1 12,3 7,1 4,8 11,2
    Température maximale moyenne (°C) 6,9 8,2 11,3 14,3 18,1 21,7 24,6 24,3 21,4 16,7 10,5 7,4 15,4
    Précipitations (mm) 63,3 61,6 54,3 51,4 67,5 47,5 53 40,9 54,3 61 63 65,9 683,7
    Humidité relative (%) 87 84 79 74 77 75 72 73 77 84 87 89 80
    Source : Infoclimat[7]
    Relevés météorologiques de la station de Tours-Saint Symphorien
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Record de froid (°C)
    date du record
    −17,4
    1987
    −14,2
    1963
    −10,3
    2005
    −3,4
    1974
    −0,6
    1957
    2,6
    1969
    4,3
    1965
    4,8
    1986
    0,9
    1956
    −2,8
    1950
    −9
    1956
    −18,5
    1964
    −18,5
    1964
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16,9
    1975
    21
    1958
    26,4
    1955
    29,3
    1949
    32,1
    1953
    36,7
    1976
    37,8
    1949
    39,8
    2003
    34,8
    1953
    29
    1985
    22,6
    1955
    18,9
    1953
    39,8
    2003
    Nombre de jours avec gel 10,6 9,1 6,7 2 0,1 0 0 0 0 0,5 6,2 10,2 45,3
    Record de vent (km/h)
    date du record
    104
    1990
    122
    1990
    112
    1988
    79
    1985
    119
    1988
    86
    1987
    104
    1983
    83
    1986
    83
    1988
    104
    1987
    104
    1957
    101
    1990
    122
    1990
    Record de pluie en 24 h (mm)
    date du record
    25
    1978
    25,9
    1988
    33,8
    1980
    23,7
    1978
    31,5
    1971
    58
    1970
    51,2
    1977
    35,5
    1965
    41,4
    1965
    44
    1966
    31
    1965
    34,9
    1976
    58
    1970
    Source : Infoclimat[7]

    Hydrographie

    RĂ©seau hydrographique de Rochecorbon.

    La commune est bordĂ©e sur son flanc sud par la Loire (4,084 km). Le rĂ©seau hydrographique communal, d'une longueur totale de 12,94 km, comprend Ă©galement cinq petits cours d'eau dont la BĂ©doire (4,635 km)[8] - [9].

    Le cours de la Loire s’insĂšre dans une large vallĂ©e qu’elle a façonnĂ©e peu Ă  peu depuis des milliers d’annĂ©es. Elle traverse d'est en ouest le dĂ©partement d'Indre-et-Loire depuis Mosnes jusqu'Ă  Candes-Saint-Martin, avec un cours large et lent. La Loire prĂ©sente des fluctuations saisonniĂšres de dĂ©bit assez marquĂ©es. Sur le plan de la prĂ©vision des crues, la commune est situĂ©e dans le tronçon de la Loire tourangelle, qui court entre la sortie de Nazelles-NĂ©gron et la confluence de la Vienne[10], dont la station hydromĂ©trique de rĂ©fĂ©rence la plus proche est situĂ©e Ă  Tours [aval pont Mirabeau]. Le dĂ©bit mensuel moyen (calculĂ© sur 62 ans pour cette station) varie de 112 m3/s au mois d'aoĂ»t Ă  622 m3/s au mois de fĂ©vrier. Le dĂ©bit instantanĂ© maximal observĂ© sur cette station est de 3 050 m3/s et s'est produit le , la hauteur maximale relevĂ©e a Ă©tĂ© de 5,78 m ce mĂȘme jour[11] - [12]. La hauteur maximale historique a Ă©tĂ© atteinte le 3 juin 1856 avec une hauteur inconnue mais supĂ©rieure Ă  6,20 m[13].

    La BĂ©doire coule quant Ă  elle du nord vers le sud et se jette dans la Loire au sud du bourg dans le quartier de la Bourdonnerie[9].

    Relief

    L'extrĂ©mitĂ© sud de la commune correspond au bassin de la Loire. Le reste du territoire appartient au plateau de Tours. La BĂ©doire forme nĂ©anmoins une vallĂ©e qui divise la commune en deux parties. L'altitude moyenne du plateau de 110 mĂštres. L'altitude maximale, 124 mĂštres, est situĂ©e prĂšs du lieu-dit la BlanchetiĂšre. Le sous-sol est essentiellement formĂ© de tuffeau jaune.

    Urbanisme

    Typologie

    Rochecorbon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Tours, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 38 communes[17] et 358 316 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (64,5 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (65,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (29,6 %), cultures permanentes (24 %), forĂȘts (14,9 %), zones urbanisĂ©es (14,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (10,9 %), eaux continentales[Note 3] (5,6 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,8 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[23].

    Logement

    Le tableau ci-dessous révÚle les principales données chiffrées établies en 2014 et permettant de comparer l'état du logement à Rochecorbon avec celui de l'ensemble du département d'Indre-et-Loire[Insee 3] - [Insee 4] :

    Le logement Ă  Rochecorbon en 2014.
    Rochecorbon Indre-et-Loire
    Part des résidences principales (en %) 91,2 87,7
    Part des logements vacants (en %) 4,3 7,9
    Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) 75,8 59,1

    Comparativement à la situation générale du parc immobilier en Indre-et-Loire, la proportion, plus faible, des logements vacants et des résidences secondaires du territoire communal, dont les taux atteignent respectivement 4,3 et 4,5 % du parc d'habitations à Rochecorbon contre 7,1 % et 4,7 % au niveau départemental, profite à la part des résidences principales recensées sur le territoire communal, donnée estimée à 91,2 %[Insee 3] - [Insee 4]. Par ailleurs, 75,8 % des occupants de ces résidences principales en sont propriétaires, taux supérieur à celui du département qui s'élÚve à 59,1 %[Insee 3] - [Insee 4].

    D'autre part, 806 résidences principales ont été construites à Rochecorbon depuis 1946, ce qui représente une part d'environ 68,4 % du parc immobilier concernant ce type de logement[Insee 3]. Entre 1971 et 1990, 380 logements ont été bùtis et 326 sur la période allant de 1991 à 2011[Insee 3]. Enfin, pour l'année 2014, sur l'ensemble des habitations inventoriées au sein du territoire communal, 84,6 % d'entre elles sont des maisons individuelles[Insee 3].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Rochecorbon est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Cisse et la Loire. La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de Tours, un des 21 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Loire-Bretagne et portĂ©s Ă  22 lors de l'actualisation de 2018. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[26] - [27]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1994, 1997, 1999, 2001 et 2008[28] - [24].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Rochecorbon.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[29]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 95,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (90,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 342 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1212 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 90 %, Ă  comparer aux 91 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [31].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1994, 1997, 2011 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1995, 1999, 2001, 2008, 2010 et 2020[24].

    Toponymie

    Évolution chronologique des mentions du castrum, de la paroisse, puis de la commune[32] :


    • Vodanum : IXe siĂšcle ;
    • Rupes, terra de Rupibus : XIe siĂšcle ;
    • Castrum de Rupibus, Parochia de Rupibus, Rupes Corbonis : Roche-Hardouin, XIIe siĂšcle et XIIIe siĂšcle ;
    • Vodanum, majoria et parochia de Vodano : 1225 ;
    • Parochia de rupibus corbonis : 1313 ;
    • Notre-Dame de Vosnes, Vosnes-le-Crochet et Roche-Corbon : XVe et XVIe siĂšcle, charte de Marmoutier et cartulaire de l'archevĂȘque de Tours ;
    • Rochecorbon : an II, 1793[33] ;
    • Roche-corbon : 1801, Bulletin des lois[34].

    Représentation en couleurs d'une ancienne carte.
    Extrait d'une carte de Cassini[35].

    Histoire

    L'histoire de Rochecorbon est liĂ©e Ă  la Loire, qui arrose le village. Au cours du 2e Âge du fer[Note 4] (pĂ©riode latĂ©nienne), l'occupation du territoire communal est essentiellement attestĂ©e par l'existence d'un oppidum[36] - [37] - [38]. FondĂ©e et Ă©rigĂ©e au lieu-dit de « ChĂąteau-Chevrier », cette agglomĂ©ration protohistorique, qui fait alors partie intĂ©grante de la civitas (ou citĂ©) des Turones, se dĂ©veloppe sur une superficie totale de 15 ou 16 ha[36] - [37] - [38]. Il n'y a pas de grottes naturelles Ă  proprement parler : elles ont toutes Ă©tĂ© fabriquĂ©es par la main de l'homme. Aucun habitat prĂ©historique n'a Ă©tĂ© dĂ©couvert sur le territoire de la commune ; mais la dĂ©couverte de silex taillĂ©s et d'Ă©clats de taille laissĂ©s depuis l'Aurignacien atteste de cette prĂ©sence.

    Rochecorbon, tout comme Tours, connaĂźt l'occupation romaine, on dĂ©nommait alors le village « Vodanum ». Le nom du village a Ă©voluĂ© au cours des siĂšcles : la tradition rapporte qu'il s'appelait d'abord les Roches, et que son nom actuel vient de Corbon Ier des Roches, † aprĂšs 1007, riche seigneur[39] - [40] et chevalier qui fit construire un chĂąteau dominant la Loire vers l'an mille, et qui serait le neveu de l'archevĂȘque Archambaud de Sully. Parmi les enfants de Corbon Ier et de sa femme Adelsendis, on trouve au XIe siĂšcle :

    • Corbon II ; Hardouin († aprĂšs 1064 ; pĂšre de Thibaut et Hardouin) ; un(e) enfant de nom inconnu, pĂšre/mĂšre de Guanilo et Renaud des Roches ; et Thibaut Ier des Roches, fl. dĂšs 1007/1015, † avant 1088, mariĂ© 1° Ă  une fille de Geoffroi II de Preuilly et d'Almodis, et 2° Ă  Sibylle, fille de Lisois d'Amboise et d'Hersende de Buzançais. Thibaut Ier et Sibylle d'Amboise sont parents de MĂ©lisende, et de :
      • Robert Ier, † aprĂšs 1123, Ă©poux de Mayence, veuve d'un certain Dreux, d'oĂč : Thibaud II, Robert II, Sulpice, Guanilo, Sibylle et Lucie des Roches.

    À partir de Robert Ier, les Rochecorbon sont aussi dits de Brenne : mĂȘme si le nom Brenne semble Ă©voquer les parages de Rochecorbon — la Brenne coule Ă  proximitĂ©, cf. Vernou — il semble bien que ce soit la Brenne, avec MĂ©ziĂšres, qui soit en jeu ; peut-ĂȘtre Ă©tait-ce un hĂ©ritage venu de la femme de Robert, ou bien des Buzançais ? ; en tout cas, il est avĂ©rĂ© que l'hĂ©ritiĂšre finale, Jeanne de Brenne, † vers 1300, dame de Rochecorbon ci-dessous, est aussi dame de MĂ©ziĂšres-en-Brenne.

    Par ailleurs, il est aussi signalé comme seigneurs ou du moins membres de la famille de Rochecorbon : Sulpice (au XIe siÚcle ? ; époux d'Hersende et pÚre d'Aucher et Sulpice), et Alexandre des Roches (pÚre de Thibaut, au XIIe siÚcle).

    Thibaut Ier ou son fils Robert Ier firent bùtir, vers 1095, la tour quadrangulaire qui subsiste encore et que tout le monde appelle la « Lanterne », haute de dix mÚtres.

    Puis Robert III de Rochecorbon (ou Thibaut III ?), † aprĂšs 1179, qu'il faut sans doute distinguer des deux frĂšres Robert II et Thibaut II ci-dessus pour des raisons chronologiques (un fils, un neveu ?), est pĂšre de Geoffroi Ier († vers 1201/1204 ; mari d'Asceline), et de Robert IV (ou III) († 1227 ; x Isabelle de PocĂ©). Les enfants d'Isabelle de PocĂ© et Robert IV sont :

    La Maison de Thouars transmit Rochecorbon Ă  la Maison d'Amboise au XIVe siĂšcle (Isabelle de Thouars, comtesse de Benon et de Dreux, fille du vicomte Louis de Thouars et de Jeanne II de Dreux, fut en 1356 la seconde Ă©pouse d'Ingelger Ier d'Amboise, † vers 1373/1375), puis Pernelle/PĂ©ron(n)elle d'Amboise, petite-fille d'Ingelger Ier et fille d'Ingelger II d'Amboise, l'apporta, avec la vicomtĂ© de Tours et les seigneuries des Ponts-de-Tours et de Montils-lĂšs-Tours, Ă  Hardouin VIII de MaillĂ©, mariĂ© en 1412.

    Puis transmission aux Montmorency-Laval-LouĂ©, Françoise de MaillĂ© († entre 1518 et 1534), arriĂšre-petite-fille d'Hardouin VIII et Pernelle d'Amboise, ayant Ă©pousĂ© Gilles Ier de Laval-LouĂ© vers 1500. Tous ces fiefs, dont Rochecorbon, restent dĂ©sormais attachĂ©s Ă  la baronnie puis comtĂ© de MaillĂ© (duchĂ© sous le nom de Luynes, Charles d'Albert duc de Luynes et connĂ©table de France ayant achetĂ© le comtĂ© de MaillĂ© en 1619 aux hĂ©ritiers de Guy III de Laval-Montmorency, marquis de Nesle et comte de Joigny).

    L'histoire de Rochecorbon est Ă©galement liĂ©e Ă  Saint-Martin de Tours et Ă  Marmoutier, restaurĂ©e par Hugues des Roches, donc Ă  l'Église toute-puissante qui dĂ©tenait nombre de terres et domaines dans le val de Loire. Baronnie de Touraine, Rochecorbon est longtemps liĂ©e Ă  l'histoire de la rĂ©gion ligĂ©rienne, entre Tours et Blois, villes essentielles au cours du Moyen Âge et de la Renaissance.

    AprÚs la Révolution française, Rochecorbon s'organise autour d'une nouvelle administration, les citoyens élisant les membres du conseil général des communes.

    En 1808, Rochecorbon annexe la commune de Saint-Georges. En 2000, la commune intÚgre la communauté de communes du Vouvrillon et en 2014, elle intÚgre la communauté d'agglomération Tours Plus.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1791 1792[41] Huguet[42]
    1792 1792[43] Dumesnil Patty[41]
    1792 ? Lequeux[41]
    ? 1807 (décédé)[44] Huguet[42]
    [45] - [44] 1812 Gabriel Deschamps[42] - [41]
    décembre 1812 Gilles Marchandeau[42] - [46]
    [46] mars 1816 Jean-Ambroise-René Augé[42] - [46]
    [46] août 1816 Guesdier[42] - [46]
    novembre 1816 Auguste Rose[42] Propriétaire de Vaufoinard[46]
    [46] mars 1819 Guesdier[42] - [47]
    [46] [46] Jean-Ambroise-René Augé[42] - [46]
    [46] janvier 1826 Normand[42] - [46]
    [46] septembre 1830 Jean-Philippe Fournier[42] - [48] - [49] - [46]
    [46] décembre 1831 Jean Grados[42] - [46]
    [46] [46] Louis-Armand-Hippolyte Cotton[42] - [46]
    [46] 1856 Alexandre-Charles-SĂ©bastien Plumerel[42] - [46]
    [46] 1865 Marcus[42] - [46]
    1865 1870 Pierre Butrinel GĂ©omĂštre[50]
    octobre 1870[51] janvier 1878 Pierre Lebled[42] - [46] MĂ©decin[50]
    31 janvier 1878 1879 Pierre Lebled[42] MĂ©decin
    [46] ? Auguste Hellaud[42] - [46]
    [46] [46] Paul Bourgoin[46] Baron
    [46] ? Paul Bourgoin Baron
    [52] 1896[52] Henri Salmon[52]
    [52] 1900[52] Henri Salmon[52]
    [52] 1914[52] Louis Loré[52] Viticulteur
    [52] 1919[52] Louis Marquenet[52] Il n'y a pas de maire. Il est président du Conseil
    [52] [52] Louis Marquenet[52]
    [52] [52] Ferdinand Dorléans[52]
    [52] [52] de la Touche[52]
    [52] [52] Hostein[52]
    [52] [52] Michel Le Toullec[52]
    [52] [52] Robert Bezard[52]
    [52] [52] Raymond LefĂšvre[52]
    [52] [52] Jacques Cottu[52]
    [52] 1977 Pierre LeliĂšvre[52] - [53] Universitaire
    ? avant 1981 Jean-Jacques Dupont DVG
    ? 1989 Marc Deslandes
    juin 1995 mars 2008 Jacques Galataud
    mars 2008 mai 2020 Bernard Plat DVD[54] Retraité
    mai 2020 En cours Emmanuel Duménil DVD
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le botaniste François Joseph Derouet est souvent identifié dans ses biographies comme un ancien maire de Rochecorbon mais il semble qu'il ne l'a jamais été[55] - [42].

    Politique environnementale

    Dans son palmarÚs 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[56].

    Finances locales

    Le tableau suivant présente l'évolution de la capacité d'autofinancement (CAF), un des indicateurs des finances locales de Rochecorbon, sur une période de onze ans[57] :

    Capacité d'autofinancement (CAF) à Rochecorbon de 2005 à 2015
    RĂ©sultats exprimĂ©s en €/habitant.
    Strate : communes de 2 000 Ă  3 500 habitants appartenant Ă  un groupement fiscalisĂ© (FPU).
    2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
    Rochecorbon 185 258 239 185 214 250 237 232 216 245 230
    Moyenne de la strate 158 165 161 158 166 172 189 187 173 166 167

    ■ CAF de Rochecorbon ■ CAF moyenne de la strate
    OrdonnĂ©es du graphique : valeurs de la CAF exprimĂ©es en €/habitant.

    Sur la période allant de 2005 à 2015, la capacité d'autofinancement de Rochecorbon[Note 5] se révÚle réguliÚrement supérieure à la valeur moyenne de la strate[57]. Le « résultat comptable »[Note 6], relativement fluctuant, est également toujours supérieur à celui de la strate[57]. Par ailleurs, le fonds de roulement[Note 7], qui observe, sur la période considérée, une valeur toujours positive, est réguliÚrement inférieur à la moyenne de la strate à l'exception des exercices fiscaux de 2010 et 2014[Note 8] - [57].

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[62].

    En 2020, la commune comptait 3 162 habitants[Note 9], en diminution de 0,88 % par rapport Ă  2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3781 3821 3851 5931 7421 7461 7221 7551 676
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5791 5921 5451 5211 5391 5541 6011 5641 544
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6121 5721 5241 5431 6781 8241 8211 8682 094
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    2 0892 2162 3492 7112 6852 9823 2133 2753 193
    2018 2020 - - - - - - -
    3 1293 162-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee Ă  partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Soldes de variation annuelle de la population de Rochecorbon
    exprimés en pourcentages[Insee 5].
    1968 - 1975 1975 - 1982 1982 - 1990 1990 - 1999 1999 - 2009 2009 - 2014
    Taux de variation annuel de la population Augmentation + 0,8 % Augmentation + 2,1 % Augmentation - 0,1 % Augmentation + 1,2 % Augmentation + 1,0 % Baisse - 0,6 %
    Solde naturel + 0,3 % - 0,3 % - 0,5 % - 0,1 % (+/-) 0,0 % + 0,1 %
    Solde migratoire + 0,5 % + 2,3 % + 0,3 % + 1,3 % + 0,9 % - 0,7 %

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  30,5 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 29,8 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 27,8 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 1 538 hommes pour 1 591 femmes, soit un taux de 50,85 % de femmes, lĂ©gĂšrement infĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,91 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[64]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    3,3
    9,6
    75-89 ans
    9,7
    17,2
    60-74 ans
    19,2
    23,2
    45-59 ans
    23,6
    15,7
    30-44 ans
    16,7
    15,0
    15-29 ans
    12,1
    18,5
    0-14 ans
    15,4
    Pyramide des ùges du département d'Indre-et-Loire en 2018 en pourcentage[65]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,9
    90 ou +
    2,1
    7,6
    75-89 ans
    10,1
    16,9
    60-74 ans
    17,8
    20,1
    45-59 ans
    19,3
    18,1
    30-44 ans
    17,3
    18,2
    15-29 ans
    17,4
    18,2
    0-14 ans
    16,1

    Enseignement

    Rochecorbon se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Saint-Pierre-des-Corps.

    L'école maternelle Maupas Philippe et l'école élémentaire Maupas Philippe accueillent les élÚves de la commune.

    Économie

    Travail

    Les deux tableaux qui suivent ont pour objectif de donner les chiffres-clés de l'emploi à Rochecorbon et leur évolution de 2009 à 2014[Insee 6] - [Insee 7] :

    Structure de la population active de Rochecorbon (37)
    entre 2009 et 2014.
    Rochecorbon 2009 Rochecorbon 2014 Évolution
    Population de 15 Ă  64 ans 1 033 1 029 Baisse - 3,87 %
    Actifs (en %) 72,6 74,0 Augmentation + 1,92 %
    dont :
    Actifs ayant un emploi (en %) 68,4 67,9 Baisse - 0,73 %
    ChĂŽmeurs (en %) 4,2 6,1 Augmentation + 45,2 %
    Évolution de l'emploi à Rochecorbon (37) en 2004 et 2014.
    Rochecorbon 2009 Rochecorbon 2014 Évolution
    Nombre d'emplois dans la zone 1 131 1 081 Baisse - 4,42 %
    Indicateur de concentration d'emploi 80,6 80,5 Baisse - 0,12 %

    Tissu Ă©conomique

    Le tableau ci-dessous recense le nombre d'entreprises implantées en 2015 à Rochecorbon selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[Insee 8] :

    Établissements actifs par secteur d'activitĂ© au 31 dĂ©cembre 2015.
    Total % 0
    salarié
    1 Ă  9
    salariés
    10 Ă  19
    salariés
    20 Ă  49
    salariés
    50 salariés
    ou plus
    Ensemble 345 100 231 91 12 10 1
    Agriculture, sylviculture et pĂȘche 21 6,1 11 10 0 0 0
    Industrie 16 4,6 6 8 1 1 0
    Construction 46 13,3 21 17 4 4 0
    Commerce, transports, services divers 236 68,4 173 53 6 3 1
    dont commerce et réparation automobile 58 16,8 38 17 2 0 1
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 26 7,5 20 3 1 2 0
    Champ : ensemble des activités.

    Agriculture

    Le tableau qui suit prĂ©sente les principales donnĂ©es concernant les exploitations agricoles de Rochecorbon, relevĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans[66] :

    Évolution de l'agriculture à Rochecorbon (37)
    entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Nombre d’exploitations 38 26 22
    Équivalent UnitĂ© de travail annuel 63 46 47
    Surface agricole utile (SAU) (ha) 751 595 660
    Cheptel (nombre de tĂȘtes) 175 131 113
    Terres labourables (ha) 552 369 407
    Cultures permanentes (ha) 154 168 215
    Surface toujours en herbe (ha) 40 55 38
    Superficie moyenne d’une exploitation (ha) 19,8 22,9 30

    Les donnĂ©es observĂ©es au cours d'une pĂ©riode comprise entre 1988 et 2010 montrent que le nombre d'exploitations agricoles sont en forte diminution alors que leurs tailles moyennes se rĂ©vĂšlent, quant Ă  elles, en nette augmentation[66]. À l'instar du nombre d'exploitations agricoles recensĂ©es au sein du territoire communal, le nombre de tĂȘtes d'animaux en Ă©levage est Ă©galement marquĂ© par une forte baisse, le taux de cheptel diminuant de prĂšs de 54,9 % sur la pĂ©riode considĂ©rĂ©e[66]. En outre, les Ă©tudes effectuĂ©es par le MinistĂšre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la ForĂȘt en 2000 et 2010, ont permis d'Ă©tablir que la production dominante du secteur agricole communal s'oriente vers une politique Ă©conomique centrĂ©e sur l'activitĂ© viticole, dont la production de vins d'appellation[66].

    Lieux et monuments

    • Église Notre-Dame de Rochecorbon. XIIe s. L'Ă©glise est classĂ©e parmi les Monuments Historiques : arrĂȘtĂ© du 20 janvier 1923.
    • Église Saint-Georges [ancienne commune de Saint-Georges-sur-Loire]. Fin Xe ou dĂ©but XIe s. XIIe s. La charpente a Ă©tĂ© datĂ©e de 1028, en Ă©tant probablement la plus ancienne de France[67]. L'Ă©glise est inscrite sur l’inventaire supplĂ©mentaire des Monuments Historiques : arrĂȘtĂ© du 29 novembre 1948. Le mur Nord de la nef et le berceau du chƓur ornĂ©s de scĂšnes peintes sont classĂ©s parmi les Monuments Historiques : arrĂȘtĂ© du 9 aoĂ»t 1996. La verriĂšre no 0, fragment de l’histoire de MelchisĂ©dech, XIIIe s., est classĂ©e parmi les Monuments Historiques : arrĂȘtĂ© du 1971.
    • Le domaine de Montguerre est un espace d'habitations chargĂ© d'histoire : Il est situĂ© sur le coteau de Montguerre, tout proche de la lanterne de Rochecorbon oĂč vĂ©cut Jules-Antoine Taschereau (qui y accueillit rĂ©guliĂšrement Daniel HalĂ©vy). Plus tard, Marcellin Berthelot et Ernest Renan y ont rĂ©sidĂ©.
    • La lanterne de Rochecorbon est une tour, vestige d'un chĂąteau fĂ©odal construit sur le rebord du coteau dominant la Loire. Elle est classĂ©e monument historique par la liste de 1840[68].
    • ChĂąteau de l'Olivier. La grille d’entrĂ©e en fer forgĂ© du chĂąteau de l’Olivier, provenant du chĂąteau de Chanteloup, commune d'Amboise, est classĂ©e parmi les Monuments Historiques : arrĂȘtĂ© du 20 septembre 1946.
    • Manoir des Basses-RiviĂšres. Les façades, cĂŽtĂ©s et toitures du manoir des Basses-RiviĂšres sont inscrits sur l’inventaire supplĂ©mentaire des Monuments Historiques : arrĂȘtĂ© du 6 mai 1965.
    • ChĂąteau de Vaufoinard. Les façades, cĂŽtĂ©s et toitures du pavillon XVIe s. du chĂąteau de Vaufoinard sont inscrits sur l’inventaire supplĂ©mentaire des Monuments Historiques : arrĂȘtĂ© du 11 avril 1946.
    • Moulin de Touvoie. Les façades, cĂŽtĂ©s et toitures des bĂątiments d’habitation du Moulin de Touvoie, la fontaine de Jouvence dans le jardin sont inscrits sur l’inventaire supplĂ©mentaire des Monuments Historiques : arrĂȘtĂ© du 27 mai 1952.
      En aoĂ»t 1945, Jean Cocteau y tourne quelques scĂšnes de son film : La belle et la bĂȘte avec Jean Marais et Josette Day, d’aprĂšs l’Ɠuvre de Madame de Beaumont. Le moulin Ă©tant censĂ© reprĂ©senter la demeure de « la Belle ».
    • Rochecorbon est une des communes reprĂ©sentatives de l'AOC (Appellation d'Origine ContrĂŽlĂ©e) Vouvray. Ce vin blanc de Loire, issu du cĂ©page Chenin, est dĂ©clinĂ© en plusieurs variĂ©tĂ©s : sec, demi-sec, moelleux et liquoreux, sans oublier les effervescents.
    • ChĂąteau de la Razaie
    • Chapelle troglodyte de Rochecorbon
    • La « lanterne » de Rochecorbon.
      La « lanterne » de Rochecorbon.
    • Le chĂąteau de la Razaie.
      Le chĂąteau de la Razaie.
    • La maison troglodyte dite maison du Rocher au lieu-dit de Vauvert.
      La maison troglodyte dite maison du Rocher au lieu-dit de Vauvert.
    • Le moulin de Touvoie.
      Le moulin de Touvoie.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Autrement dit, bien avant l'Úre chrétienne.
    5. La « capacitĂ© d'autofinancement » (CAF) est l’excĂ©dent dĂ©gagĂ© en fonctionnement ; cet excĂ©dent permet de payer les remboursements de dettes. Le surplus, c'est-Ă -dire le CAF - remboursements de dettes, s'ajoute aux recettes d’investissement — autrement dit : les dotations, subventions, plus-values de cession — pour financer les dĂ©penses d’équipement. Ce montant reprĂ©sente le financement disponible de la commune[58].
    6. Le résultat comptable est la différence entre produits et charges de fonctionnement[59].
    7. Le « fonds de roulement », différence entre les financements à plus d'un an et les immobilisations, permet de combler le décalage entre l'encaissement des recettes et le paiement des dépenses[60].
    8. Ces commentaires, qui ne reposent pas sur une analyse statistique des données présentées, n'ont qu'une valeur strictement indicative.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    • Autres rĂ©fĂ©rences :
    1. « Rochecorbon (77304) », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
    2. « Communauté d'agglomération Tours Métropole Val de Loire », sur le site de la Métropole de Tours, (consulté le ).
    3. « Fiche signalétique : CU Tours Métropole Val de Loire (N° SIREN : 243700754) », sur banatic - site du MinistÚre de l'Intérieur, (consulté le ).
    4. « Orthodromie - Rochecorbon », sur le site Lion1906 de Lionel Delavarre (consulté le ).
    5. « Commune de Rochecorbon : Recherche par proximité - coordonnées », sur le site Lion1906 de Lionel Delavarre (consulté le ).
    6. « Communes », sur le site de la communauté d'agglomération de Tours (consulté le ).
    7. « Tours Saint Symphorien, Indre-et-Loire(37), 108m - [1965-1990] », sur www.infoclimat.fr (consulté le ).
    8. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du SystÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    9. « Carte hydrologique de Rochecorbon », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
    10. RÚglement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 19.
    11. « Référentiel hydrométrique », sur http://www.sandre.eaufrance.fr/ (consulté le ).
    12. « Station hydrométrique K4900030, la Loire à Tours [aval pont Mirabeau] », sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
    13. RÚglement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 52.
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Tours », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    24. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Rochecorbon », sur Géorisques (consulté le )
    25. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
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    27. « La cartographie du risque d’inondation sur les Territoires Ă  Risque Important (TRI) du bassin Loire-Bretagne », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire (consultĂ© le )
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    29. « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur www.indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
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    32. Carré de Busserolle 1883, p. 371-372.
    33. « Rochecorbon : Notice communale », sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales (consultĂ© le ).
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    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

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