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Pocé-sur-Cisse

Pocé-sur-Cisse est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Pocé-sur-Cisse
Pocé-sur-Cisse
Le vignoble et une loge de vigne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Indre-et-Loire
Arrondissement Loches
Intercommunalité Communauté de communes du Val d'Amboise
Maire
Mandat
Claude Courgeau
2020-2026
Code postal 37530
Code commune 37185
DĂ©mographie
Gentilé Pocéens
Population
municipale
1 692 hab. (2020 en augmentation de 4,77 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 159 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 26′ 43″ nord, 0° 59′ 30″ est
Altitude Min. 52 m
Max. 114 m
Superficie 10,61 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Tours
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton d'Amboise
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Pocé-sur-Cisse
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Pocé-sur-Cisse
Liens
Site web https://www.mairiedepoce-sur-cisse.fr/

    C'est l'une des dix communes viticoles de l'aire d'appellation d'origine contrôlée (AOC) « Touraine-amboise ».

    GĂ©ographie

    Hydrographie

    Réseau hydrographique de Pocé-sur-Cisse.

    La commune est bordĂ©e sur son flanc sud par la Loire qui en constitue la limite communale et traversĂ©e par la Cisse (2,979 km), d'est en ouest parallèlement Ă  la Loire. Le rĂ©seau hydrographique communal, d'une longueur totale de 9,73 km, comprend un autre cours d'eau notable, la Ramberge (3,963 km), et trois petits cours d'eau pour certains temporaires[1] - [2].

    Le cours de la Loire s’insère dans une large vallĂ©e qu’elle a façonnĂ©e peu Ă  peu depuis des milliers d’annĂ©es. Elle traverse d'est en ouest le dĂ©partement d'Indre-et-Loire depuis Mosnes jusqu'Ă  Candes-Saint-Martin, avec un cours large et lent. La Loire prĂ©sente des fluctuations saisonnières de dĂ©bit assez marquĂ©es. Sur le plan de la prĂ©vision des crues, la commune est situĂ©e dans le tronçon de la Loire orlĂ©anaise, qui court entre la sortie de Sully-sur-Loire (Loiret et la sortie de Nazelles-NĂ©gron[3], dont la station hydromĂ©trique de rĂ©fĂ©rence la plus proche est situĂ©e Ă  Blois. Le dĂ©bit mensuel moyen (calculĂ© sur 156 ans pour cette station) varie de 118 m3/s au mois d'aoĂ»t Ă  583 m3/s au mois de fĂ©vrier. Le dĂ©bit instantanĂ© maximal observĂ© sur cette station est de 3 050 m3/s et s'est produit le , la hauteur maximale relevĂ©e a Ă©tĂ© de 5,05 m le [4] - [5]. Sur le plan piscicole, la Loire est Ă©galement classĂ©e en deuxième catĂ©gorie piscicole[6].

    La Cisse, d'une longueur totale de 87,7 km, prend sa source Ă  Rhodon[Note 1] en Loir-et-Cher, et se jette dans la Loire Ă  Vouvray, après avoir traversĂ© 28 communes[7]. La station hydromĂ©trique de Nazelles-NĂ©gron permet de caractĂ©riser les paramètres hydromĂ©triques de la Cisse. Le dĂ©bit mensuel moyen (calculĂ© sur 21 ans pour cette station) varie de 0,99 m3/s au mois d'aoĂ»t Ă  4,22 m3/s au mois de janvier. Le dĂ©bit instantanĂ© maximal observĂ© sur cette station est de 29 m3/s le , la hauteur maximale relevĂ©e a Ă©tĂ© de 1,85 m le [4] - [8]. Ce cours d'eau est classĂ© dans les listes 1[Note 2] et 2[Note 3] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut ĂŞtre accordĂ©e pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle Ă  la continuitĂ© Ă©cologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonnĂ© Ă  des prescriptions permettant de maintenir le très bon Ă©tat Ă©cologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit ĂŞtre gĂ©rĂ©, entretenu et Ă©quipĂ© selon des règles dĂ©finies par l'autoritĂ© administrative, en concertation avec le propriĂ©taire ou, Ă  dĂ©faut, l'exploitant[9] - [10]. Sur le plan piscicole, la Cisse est classĂ©e en deuxième catĂ©gorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constituĂ© essentiellement de poissons blancs (cyprinidĂ©s) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[6].

    La Ramberge, d'une longueur totale de 22,3 km, prend sa source dans la commune des Saint-Nicolas-des-Motets et se jette dans la Cisse Ă  l'extrĂ©mitĂ© sud-ouest du territoire, après avoir traversĂ© 7 communes[11]. Sur le plan piscicole, la Ramberge est Ă©galement classĂ©e en deuxième catĂ©gorie piscicole[6].

    Deux zones humides[Note 4] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de la Loire de Mosnes à Candes-Saint-Martin » et « la vallée de la Remberge »[12] - [13].

    Transport

    • La gare SNCF qui dessert PocĂ© est Ă  la limite de PocĂ©, d'Amboise et de Nazelles. Il faut compter 20 minutes pour se rendre Ă  Tours (25 km) ou 15 minutes pour rejoindre la gare TGV de Saint-Pierre-des-Corps (arrivĂ©e Ă  Paris-Montparnasse 50 minutes après) et Blois (25 km), 1 h pour OrlĂ©ans (90 km) ; entre 1 h 45 et 2 h 15 pour Paris-Austerlitz (210 km).
    • Autocars : la ligne Amboise / Château-Renault, qui marque un arrĂŞt Ă  la gare d'Amboise et son terminus, passe par le bourg de PocĂ©. La ligne est renforcĂ©e pour le ramassage scolaire (environ 15–20 minutes de la citĂ© scolaire d'Amboise).
    • Autoroute A10 Ă  Autrèche, la sortie de l'autoroute est Ă  15 minutes de PocĂ©, ainsi que l'autoroute A85 Ă  BlĂ©rĂ©.

    Urbanisme

    Typologie

    PocĂ©-sur-Cisse est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Tours, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 38 communes[17] et 358 316 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (29,8 %), terres arables (19,3 %), forêts (13,8 %), zones urbanisées (11,5 %), prairies (10,2 %), cultures permanentes (9,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %), eaux continentales[Note 6] (2,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Pocé-sur-Cisse est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Cisse, la Ramberge et la Loire. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2018[26] - [24].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pocé-sur-Cisse.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[27]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 99,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (90,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 742 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 736 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 99 %, Ă  comparer aux 91 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [29].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1996 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[24].

    Toponymie

    La première mention du lieu figure dans une charte de l'évêque de Tours Joscion, datant de 1157, sous l'appellation de Poceium de spinetis sanctæ mariæ[30]. On retrouve le seul Poceium dans des chartes de 1210 et 1240, puis au XVe siècle Pocé, transformé en Possé aux XVIIe et XVIIIe siècles, avant de redevenir Pocé dans le cadastre de 1809 et d'être définitivement fixé en Pocé-sur-Cisse[31], par un décret en date du , signé par le président Paul Deschanel. Le nom original de Poceium viendrait d'un supposé Domaine de Poccius[32]. Pour sa part, le père Garnier propose un dérivé du latin Paucus signifiant « petit », sous entendu « petit fief ou domaine », ce qui donnerai « Petit (domaine du) buisson de la Sainte Vierge »[33].

    Histoire

    Au Moyen Age, Pocé possédait une famille seigneuriale[34], dans l'orbite de Rochecorbon : on cite par exemple Pierre de Pocé en 1159. Puis l'héritière Isabelle de Pocé épousa Robert IV (ou III) de Rochecorbon de Brenne, † 1227. Pocé passa ensuite à leurs descendants, notamment leurs fils Geoffroi II († vers 1248, x Hildiarde), et Guillaume de Brenne († vers la mi-XIIIe siècle avant 1260, mari de Mathilde fille de Thibaud de Mirebeau, et père de Jeanne de Brenne, † vers 1300, qui apporta Rochecorbon et Mézières-en-Brenne à son mari Hervé III de Vierzon, Mennetou et La Ferté-Imbault, † 1270)

    • Puis la sĹ“ur de Guillaume : Marguerite de Brenne († vers 1253 ; x Olivier de Dan, d'oĂą : Isabelle de PocĂ©, femme d'Hugues III du Bellay, et Marguerite de PocĂ© abbesse de Fontevraud en 1284-1304) ; et la nièce de Guillaume et Marguerite, AĂ©nor de Brenne dame de PocĂ© (fille de Geoffroi II ; mariĂ©e Ă  Hugues II vicomte de Brosse, 1236-1297)

    Puis un autre seigneur de Pocé est signalé, sans doute par acquisition : Pierre de La Rocherousse (à Quessoy ?), † vers 1415/1420, époux de Marie de Ste-Maure-Montgoger, † après 1432, fille de Pierre II Drumas de Montgog(i)er (fl. 1338, 1340 ; aussi seigneur de Rivarennes, à moins que ce ne soit seulement son fils Jean Ier de Ste-Maure de Montgauger). Vers 1388/1390, Pierre et Marie cédèrent Pocé à la reine de Sicile, puis rentrèrent dans leur bien. En 1433, ce fut Jean V de Bueil (1404-1478), amiral de France et comte de Sancerre, petit-fils de Jean III de Bueil ci-dessus, qui retrouva le domaine de Pocé, puis sa tante Catherine de Bueil en 1435, fille de Jean III de Bueil, et femme en 1409 de Pierre IV seigneur de Villaines et prince d'Yvetot († 1415 à Azincourt ; fils de Pierre "le Bègue" de Villaines, † ~1406).

    Ensuite, il y eut une succession de ventes ou de successions, et Pocé passa à maintes familles : Jeanne (Le) Boucher en 1461 (dame de Coulaine(s) ; x Jean de G(u)arguesalle) ; Seguin de Courthardy (médecin) puis son fils Pierre de Courthardy (premier président du Parlement de Paris en 1497-1505), en 1471 et 1478 ; Louis Chauvin, † 1508 ; Louise de Longchamps dame d'honneur de la duchesse-reine Anne, son fils Adrien Ier Tiercelin de Brosse(s) († 1548, chambellan du roi, gouverneur du dauphin François, capitaine-gouverneur de Loches), puis le fils cadet d'Adrien, Jacques Tiercelin gouverneur d'Argenton, † 1578, et le fils (ou neveu ?) de ce dernier, Anne Tiercelin († 1612, ou 1589 ?) ; René du Bec en 1625 ; Thomas Bonneau en 1640 ; Dominique de Chaufouineau en , puis sa sœur Geneviève-Renée en 1700 ; Louis Pelluye, trésorier de France à Tours, en 1708 ; Jeanne Soulas en 1714, femme de René de Cop, † 1747, trésorier de France à Tours, puis leur fils Jean de Cop, maire de Tours en 1765-68, fl. 1761, 1777.

    Pocé-sur-Cisse a un conseil municipal des jeunes.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1977 1989 Henri Maillet
    mars 1989 En cours Claude Courgeau DVG[35] Directeur et professeur élémentaire de l'école de Pocé-sur-Cisse
    puis retraité de l'enseignement

    Jumelages

    PocĂ©-sur-Cisse est jumelĂ© depuis 1998 (signatures du pacte de jumelage en 1999 Ă  Grandate et en 2000 Ă  PocĂ© dans le parc de la Chatellenie) avec la commune italienne de Grandate en Lombardie, dans la province de CĂ´me, Ă  80 km au nord de Milan. Grandate est une petite citĂ© de 3 000 habitants Ă  km de la Suisse (Chiasso) et des rives du lac de CĂ´me.

    Depuis les années 1990, l'université G. Washington de Saint-Louis (Missouri) organise un séjour en France d'immersion linguistique des étudiants de français avec leurs professeurs pendant un mois (mai-juin).

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].

    En 2020, la commune comptait 1 692 habitants[Note 7], en augmentation de 4,77 % par rapport Ă  2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5155005756527528358131 0481 122
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1991 3661 4031 2381 2641 0731 0759881 001
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    889889879858841790856806897
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    9181 0701 1531 2221 4931 5801 5241 5301 580
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 6151 6751 692------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee Ă  partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La ville comporte un groupe scolaire de 180-200 élèves répartis sur les 8 classes du niveau primaire, qui s'est développé depuis les années 1990 et situé face à la mairie. L'école est dotée depuis les années 1990 d'outils modernes et de pointes régulièrement renouvelés, une bibliothèque dont le fonds est régulièrement enrichi et renouvelé. Les enfants de Pocé vont en sixième au collège Choiseul d'Amboise à la cité scolaire du Clos des Gardes, où ils ont la possibilité d'apprendre l'anglais, l'allemand, l'italien et l'espagnol. Les lycées de secteur sont le lycée général et technologique Léonard-de-Vinci ( L ES S STG ST2S, anglais, allemand, italien, espagnol) et le lycée professionnel, de renom, Jean-Chaptal dans ce même quartier.

    Santé

    Pocé possède un cabinet médical de qualité composé de 8 généralistes ; 2 dentistes ; 1 orthophoniste à Villeret ; au bourg : 1 pharmacie, 2 kinésithérapeutes, 1 pédicure podologue, 1 diététicienne et 1 infirmière DE.

    Équipements

    La commune jouit d'un bon équipement sportif, un stade (deux équipes de football et une de rugby), d'un gymnase (judo, basket, gymnastique volontaire, etc.), un terrain de bi-cross, deux courts de tennis, pêche sportive, et des sentiers de randonnées pédestres enchanteurs.

    Manifestations et festivités

    • Carnaval organisĂ© par l'association des parents d'Ă©lèves.
    • Brocante vide grenier en mai organisĂ©e par le comitĂ© d'animation.
    • MarchĂ© exposition des potiers en mai dans le parc du château.
    • Dernier dimanche de juin, la fĂŞte de l'Ă©cole dans le parc du château, qui ravit petits et grands par la qualitĂ© de son animation et du spectacle offert par les Ă©lèves. La journĂ©e s'achève avec la remise des prix aux Ă©lèves et un dĂ®ner champĂŞtre.
    • Le au soir le feu d'artifice dans le parc du château qui attire des milliers de personnes, il est prĂ©cĂ©dĂ© de la retraite aux flambeaux dans les rues du village emmenĂ© par la fanfare municipale de Nazelles-NĂ©gron (dĂ©part de la Mazère, limite des communes de Nazelles-NĂ©gron et de PocĂ©) et suivi du bal populaire place de la Mairie.
    • RandonnĂ©es pĂ©destres organisĂ©es par le comitĂ© d'animation et le club de randonnĂ©e les "taillepieds".
    • diffĂ©rentes autres animations au cours de l'annĂ©e : bals des mĂ©nages ; loto ; expositions d'artisanat…

    Économie

    À la fin des années 1960, deux multinationales se sont installées au sud de la commune, en limite de la ville d'Amboise. La première industrie par sa surface et son nombre de salariés sont les laboratoires pharmaceutiques Pfizer qui emploient plus de 500 personnes

    . Face à l'entreprise, se trouve NCR installé vers 1968, de dimension plus petite dont l'activité à Pocé-sur-Cisse est une imprimerie (tickets de caisses, imprimés divers, etc.).

    Ă€ cĂ´tĂ© de la zone industrielle, au lieu-dit Villeret, s'est dĂ©veloppĂ© le centre commercial de « la RamĂ©e Â».

    De nombreux artisans de la commune se sont installés pour mieux se développer autour du poumon économique de la commune. Le bourg quant à lui est à km de ces installations.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise. Elle est dĂ©diĂ©e Ă  saint Adrien. De nombreuses traces de la fonderie sont encore prĂ©sentes, comme en tĂ©moigne la statuaire (crucifix coulĂ© d'un seul tenant Christ et Croix, chemin de croix en fonte, statue de saint Eloi, maĂ®tre autel). Dans la petite chapelle mariale se trouve une statue de la Vierge Ă  l'Enfant du XVe siècle. L'Ă©glise a Ă©tĂ© restaurĂ©e et remaniĂ©e aux XVe et XXe siècles.
    • La Châtellenie (ou château de PocĂ©, qui abrita une ancienne fonderie) : le parc est ouvert Ă  la promenade. On y dĂ©couvre des essences rares de rĂ©sineux et des statues datant de l'Ă©poque de la fonderie. Le domaine est la propriĂ©tĂ© de la Fondation Bertrand pour l'enfance. Ă€ ce propos, au-dessus du coteau dans les bois se trouve le Village d'Enfants de la Fondation MVE. Le site est une propriĂ©tĂ© privĂ©e, seul le parc est accessible aux piĂ©tons. La rivière qui traverse le parc est la Ramberge ou Remberge, dont le courant actionnait la fonderie. Le château offre une façade en encorbellement. Il ne se visite pas ; il sert de lieu d'accueil pour des sĂ©minaires, stage, rĂ©unions de famille. Depuis une quinzaine d'annĂ©es, l'universitĂ© Washington de Saint-Louis (Missouri) organise un sĂ©jour en France d'immersion linguistique des Ă©tudiants de français avec leurs professeurs pendant un mois (mai-juin). Les jeunes AmĂ©ricains sont accueillis dans les familles de PocĂ© notamment pour les repas dominicaux, ce qui permet depuis des annĂ©es de tisser des liens très forts et riches.
    • Le château de Fourchette (propriĂ©tĂ© de Mick Jagger) est une gentilhommière du XVIIIe siècle. La propriĂ©tĂ© est peu visible de la route (D 1). Il ne se visite Ă©videmment pas.
    • Le château de la Roche est une propriĂ©tĂ© privĂ©e qui ne se visite pas, situĂ©e sur la route d'Amboise, Ă  droite, en sortant du bourg. Sa façade en briques est visible.
    • Le château de Bellecour est situĂ© sur la route d'Amboise en sortant du bourg, Ă  droite avant le rond-point. Visible depuis la route, il ne se visite pas.
    • Le château de Launay est Ă  l'Ă©cart du bourg et ne se visite pas.
    • La Restrie est situĂ© sur la route de Saint-Ouen-Les-Vignes, au lieu-dit de la Restrie, on remarquera aussi le pigeonnier qui peut occasionnellement se visiter lors des journĂ©es du patrimoine.
    • Le Mesnard (ancienne dĂ©pendance du château de Fourchette).

    Personnalités liées à la commune

    • Mick Jagger possède depuis le dĂ©but des annĂ©es 1980 le château de Fourchette près du bourg du village[40].
    • Robert Morin (1893-1925), Ă©crivain rĂ©gionaliste, habita dans les annĂ©es 1920 le manoir de MĂ©nard (ou Mesnard) qui jouxte le hameau de Fourchette. Il y Ă©crivit son chef-d'Ĺ“uvre MĂ©lie buttelière, publiĂ© après sa mort en 1926.
    • Paulin Viry (1798-1843), industriel, a crĂ©Ă© avec Jean-Jacques Ducel la fonderie de PocĂ© dans le site mĂŞme du château en 1829.
    • Jean-Jacques Ducel (1801-1877), industriel, a crĂ©Ă© avec son associĂ© Paulin Viry, la fonderie de PocĂ©, après la mort de son associĂ© a poursuivi le dĂ©veloppement de l'entreprise en produisant des pièces de fonte dĂ©corative qui ont Ă©tĂ© achetĂ©es par un grand nombre de villes françaises et exportĂ©es dans le monde entier.
    • Paul Alphonse Viry (1832-1913), artiste peintre, nĂ© au château de PocĂ©, fils de Paulin Viry, a exposĂ© au salon des Beaux-Arts des annĂ©es 1860 jusqu'Ă  la fin du XIXe siècle.

    HĂ©raldique

    Blason de Pocé-sur-Cisse

    Les armes de Pocé-sur-Cisse se blasonnent ainsi :

    D'argent aux deux tierces d'azur passées en sautoir, cantonnées, en chef, d'une grappe de raisin de gueules, aux flancs, de deux merlettes de sable et, en pointe, d'un cheval aussi de gueules[41].

    Notes et références

    Notes

    1. « Source de la Cisse à Rhodon » sur Géoportail..
    2. Le classement en liste 1 est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
    3. Ce classement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.
    4. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    2. « Carte hydrologique de Pocé-sur-Cisse », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
    3. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 19.
    4. « Référentiel hydrométrique », sur http://www.sandre.eaufrance.fr/ (consulté le ).
    5. « Station hydrométrique K4000010, la Loire à Cours-les-Barres [Givry] », sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
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    40. Sir Mick Jagger seigneur de Fourchette
    41. Le blason de la commune sur Gaso. Consultation : mars 2009.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Denis Jeanson, Sites et Monuments du Val de Loire T1, Tours, 1976 Site de Denis Jeanson
    • Père Arsène Garnie, Ă€ l'Ă©cole du passĂ© - Contribution Ă  l'histoire de PocĂ©-sur-Cisse, Ă  compte d'auteur, 1989.

    Articles connexes

    Liens externes

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