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Limeray

Limeray est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire, à égale distance de Blois et de Tours, et à 5 km en amont d'Amboise.

Limeray
Limeray
Ancien lavoir et jardin de la mairie.
Blason de Limeray
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Indre-et-Loire
Arrondissement Loches
Intercommunalité Communauté de communes du Val d'Amboise
Maire
Mandat
Virginie Gay-Chanteloup
2021-2026
Code postal 37530
Code commune 37131
DĂ©mographie
Gentilé Limeriens/Limeriennes
Population
municipale
1 263 hab. (2020 en stagnation par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 88 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 27â€Č 37″ nord, 1° 02â€Č 33″ est
Altitude Min. 52 m
Max. 116 m
Superficie 14,39 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Tours
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton d'Amboise
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Limeray
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Limeray
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Limeray
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Limeray
Liens
Site web ville-limeray.fr

    SituĂ© au pied du coteau nord de la Loire, Limeray est au centre du Val de Loire, inscrit en 2000 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO[1]. Elle fait Ă©galement partie des pays d'art et d'histoire en qualitĂ© d'une des 58 communes du Pays de Loire Touraine entourant Amboise, placĂ©e au cƓur des chĂąteaux de la Loire[Note 1].

    C'est l'une des dix communes viticoles de l'aire d'appellation d'origine contrÎlée (AOC) « Touraine-amboise ». Elle est traversée par la route touristique des vignobles de Touraine-Val de Loire.

    GĂ©ographie

    AccĂšs

    Route
    Rail
    • La gare SNCF de Limeray est situĂ©e Ă  1,5 km du centre ville. Construite par la Compagnie du chemin de fer d'OrlĂ©ans Ă  Bordeaux crĂ©Ă©e en 1845, elle a Ă©tĂ© inaugurĂ©e le . À partir de 1852, elle sera exploitĂ©e par la Compagnie du Chemin de fer de Paris Ă  OrlĂ©ans jusqu'Ă  son absorption par la SNCF en 1938. Le rĂ©seau a Ă©tĂ© Ă©lectrifiĂ© en 1933.

    AprĂšs un quasi-abandon du service, la station est actuellement desservie par cinq navettes quotidiennes reliant aux gares suivantes :

    – vers l'ouest : Amboise, Noizay, Montlouis, Saint-Pierre-des-Corps, Tours ;
    – vers l'est : Veuves-Monteaux, Onzain, Chouzy, Blois ;
    – des correspondances sont possibles avec les TER Centre-Val de Loire à Blois et Amboise, avec le TGV vers Paris Nantes ou Bordeaux et avec l'Eurostar à Saint-Pierre-des-Corps. Limeray se trouve à 28 km par la route de cette gare importante.
    Avion

    Hameaux et lieux-dits

    Plusieurs hameaux entourent le bourg :

    – le Haut-Chantier ; (sur les bords de Loire, les chantiers sont des sortes de quais naturels, des endroits plus hauts que les berges ordinaires du fait des dĂ©pĂŽts d'alluvions, lĂ  ou le courant est plus fort[2]) ;
    – le Buisson ;
    – Fourchette.

    Auxquels s'ajoutent de nombreux lieux-dits, ne comportant parfois qu'une seule habitation : Moncé, l'Ouchonnerie, la Havrie, la RiviÚre, le Bois d'Enhus, la Lande, le Luat, la Cave aux Renards, la Lande, Avisé, Launay, la Roche Saulue, la Lamproie, le Moulin à vent, les Grillons, Cotterau, les Rottes, les PillaudiÚres, etc. Le hameau des Fougerets passe de Limeray à Pocé-sur-Cisse en 1931.

    Communes limitrophes

    Relief

    Le territoire communal est composé de trois entités morpho-topographiques distinctes :

    – la plaine alluvionnaire de la Loire, large d'environ 1,5 km, Ă  une altitude moyenne d'environ 57 m ;
    – le plateau, sans relief remarquable, Ă  une altitude moyenne d'environ 110 m ;
    – la transition entre les deux s'effectuant par un coteau assez abrupt dĂ©couvrant par endroits des parois verticales de tuffeau. Le bourg et la plupart des habitations sont situĂ©s au pied ou sur les pentes du coteau.

    GĂ©ologie

    Les plateaux sont recouverts d’une faible Ă©paisseur de limon argilo-sablonneux apportĂ© par le vent. Sous ce limon se trouve un poudingue polygĂ©nĂ©tique datant de l’éocĂšne supĂ©rieur (priabonien), mĂ©lange d’argiles de couleurs variĂ©es et de cailloutis composĂ©s de silex roulĂ©s, de chailles du jurassique et de grains de quartz. La large vallĂ©e de la Loire est constituĂ©e d’un mĂ©lange de sable et de limon charriĂ©s par le fleuve. Les coteaux, situĂ©s de part et d’autre, sont constituĂ©s par un mĂ©lange d’argiles et d’élĂ©ments provenant des plateaux[3].

    Hydrographie

    RĂ©seau hydrographique de Limeray.

    La commune est bordĂ©e sur son flanc sud par la Loire (2,319 km) et traversĂ©e par la Cisse (4,018 km), qui s'Ă©coule parallĂšlement Ă  la Loire. Le rĂ©seau hydrographique communal, d'une longueur totale de 8,27 km, comprend en outre un petit cours d'eau[4] - [5].

    Le cours de la Loire s’insĂšre dans une large vallĂ©e qu’elle a façonnĂ©e peu Ă  peu depuis des milliers d’annĂ©es. Elle traverse d'est en ouest le dĂ©partement d'Indre-et-Loire depuis Mosnes jusqu'Ă  Candes-Saint-Martin, avec un cours large et lent. La Loire prĂ©sente des fluctuations saisonniĂšres de dĂ©bit assez marquĂ©es. Sur le plan de la prĂ©vision des crues, la commune est situĂ©e dans le tronçon de la Loire orlĂ©anaise, qui court entre la sortie de Sully-sur-Loire (Loiret et la sortie de Nazelles-NĂ©gron[6], dont la station hydromĂ©trique de rĂ©fĂ©rence la plus proche est situĂ©e Ă  Blois. Le dĂ©bit mensuel moyen (calculĂ© sur 156 ans pour cette station) varie de 118 m3/s au mois d'aoĂ»t Ă  583 m3/s au mois de fĂ©vrier. Le dĂ©bit instantanĂ© maximal observĂ© sur cette station est de 3 050 m3/s et s'est produit le , la hauteur maximale relevĂ©e a Ă©tĂ© de 5,05 m le [7] - [8]. Sur le plan piscicole, la Loire est Ă©galement classĂ©e en deuxiĂšme catĂ©gorie piscicole[9].

    La Cisse, d'une longueur totale de 87,7 km, prend sa source Ă  Rhodon[Note 2] en Loir-et-Cher, et se jette dans la Loire Ă  Vouvray, aprĂšs avoir traversĂ© 28 communes[10]. Sur la commune, la Cisse est enjambĂ©e par un pont du XIVe siĂšcle restaurĂ© au XVIIe siĂšcle et au XXe siĂšcle[11]. Une source, jaillissant dans le jardin de la mairie, alimente l'ancien lavoir. Plusieurs petites sources sont situĂ©es au pied du coteau. La station hydromĂ©trique de Nazelles-NĂ©gron permet de caractĂ©riser les paramĂštres hydromĂ©triques de la Cisse. Le dĂ©bit mensuel moyen (calculĂ© sur 21 ans pour cette station) varie de 0,99 m3/s au mois d'aoĂ»t Ă  4,22 m3/s au mois de janvier. Le dĂ©bit instantanĂ© maximal observĂ© sur cette station est de 29 m3/s le , la hauteur maximale relevĂ©e a Ă©tĂ© de 1,85 m le [7] - [12]. Ce cours d'eau est classĂ© dans les listes 1[Note 3] et 2[Note 4] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut ĂȘtre accordĂ©e pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle Ă  la continuitĂ© Ă©cologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonnĂ© Ă  des prescriptions permettant de maintenir le trĂšs bon Ă©tat Ă©cologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit ĂȘtre gĂ©rĂ©, entretenu et Ă©quipĂ© selon des rĂšgles dĂ©finies par l'autoritĂ© administrative, en concertation avec le propriĂ©taire ou, Ă  dĂ©faut, l'exploitant[13] - [14]. Sur le plan piscicole, la Cisse est classĂ©e en deuxiĂšme catĂ©gorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constituĂ© essentiellement de poissons blancs (cyprinidĂ©s) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[9].

    • La Loire en amont de Limeray.
      La Loire en amont de Limeray.
    • Source dans le jardin de la mairie.
      Source dans le jardin de la mairie.
    • L'ancien lavoir.
      L'ancien lavoir.
    • Pont sur la Cisse du XIVe siĂšcle.
      Pont sur la Cisse du XIVe siĂšcle.
    • Le Mesland.
      Le Mesland.
    • La Cisse Ă  Limeray.
      La Cisse Ă  Limeray.
    • Passerelle sur la Cisse.
      Passerelle sur la Cisse.
    • La Cisse Ă  Limeray.
      La Cisse Ă  Limeray.

    Inondations du XIXe siĂšcle

    Crue du 13 juin 1856.

    Le rehaussement et les amĂ©liorations apportĂ©es au cours des siĂšcles passĂ©s aux digues canalisant la Loire[Note 5] n'ont nullement empĂȘchĂ© que des crues catastrophiques parviennent Ă  y ouvrir des brĂšches, comme ce fut trois fois le cas au XIXe siĂšcle :

    • En le dĂ©bit atteignit 5 500 m3/s Ă  Amboise, soit plus de deux fois le dĂ©bit de la Seine Ă  Paris au cours de l’inondation catastrophique de 1910. Une brĂšche ouverte en amont du pont d’Amboise, au lieu-dit la Croix-saint-Jean, provoqua l’inondation du Val de Cisse, de Limeray jusqu’à Vouvray.
    • Le Ă  midi, une brĂšche haute de 7,5 m et longue de 300 m[15] se produisit Ă  nouveau au mĂȘme endroit, puis une seconde vers huit heures du soir, longue de 400 m, au niveau d’Onzain, face au chĂąteau de Chaumont-sur-Loire. La premiĂšre consĂ©quence de ces ruptures fut de faire baisser le niveau de l’eau dans le lit du fleuve et permit d’épargner les ponts d’Amboise qui Ă©taient menacĂ©s. Par contre, le val a Ă©tĂ© de nouveau submergĂ© de Chouzy-sur-Cisse Ă  Vouvray, vingt maisons du hameau d’Ecures Ă  Onzain furent emportĂ©es sans laisser de trace et une partie du faubourg du Bout-des-Ponts Ă  Amboise fut dĂ©truit[16]. Limeray ne fut Ă©videmment pas Ă©pargnĂ©e, comme en tĂ©moigne la liste des rĂ©parations Ă  faire Ă  l’intĂ©rieur de l’église Ă©tablie en 1857[Note 6] et l'inscription commĂ©morative gravĂ©e sur un mur de la ruelle de la Fontaine.
    • En la brĂšche d’Amboise s’ouvrit une troisiĂšme fois, provoquant Ă  nouveau des dĂ©gĂąts considĂ©rables[17].

    Prévention

    MalgrĂ© l'existence de digues, Limeray, commune riveraine de la Loire, est sur la partie sud de son territoire soumise au risque d'inondation[18] - [19]. À ce titre elle fait l'objet d'un Plan de prĂ©vention du risque inondation. Les risques majeurs spĂ©cifiques concernant la commune de Limeray, identifiĂ©s dans le dossier d'information communal sur les risques majeurs (DICRIM) ont Ă©tĂ© transmis Ă  la municipalitĂ© en . Il en a dĂ©coulĂ© la mise au point d'un plan communal de sauvegarde dĂ©finissant les actions Ă  mener en cas d'inondation majeure et la crĂ©ation, au printemps 2009, d'une « RĂ©serve communale de sĂ©curitĂ© civile », composĂ©e de volontaires et d'agents municipaux, pour leur mise en Ɠuvre[20]. Une plaquette d'informations sur les risques majeurs[Note 7] concernant la commune et les dispositions Ă  prendre pour y faire face, a Ă©tĂ© distribuĂ©e en Ă  tous les administrĂ©s. Le public peut Ă©galement s'informer Ă  tout moment du niveau du fleuve en consultant un site internet dĂ©diĂ©[21].

    Climat

    L'Indre-et-Loire se caractérise par un climat tempéré océanique dégradé. Limeray est dotée d'une des dix-huit stations météorologique automatique en temps réel de niveau 2 du département[22]. La plus proche station météorologique dont les relevés sont accessibles en ligne est celle de Tours.

    Urbanisme

    Typologie

    Limeray est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 8] - [23] - [24] - [25]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Tours, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 38 communes[26] et 358 316 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[27] - [28]. La commune est en outre hors attraction des villes[29] - [30].

    Le centre du bourg a connu, ces derniÚres années, des réaménagements importants, tout en conservant son cachet rural :

    • RĂ©fection de nombreuses façades de bĂątiments privĂ©s et publics et arrivĂ©e de nouveaux commerces.
    • RĂ©fection de la rue principale (rue de Blois) avec amĂ©nagement de chicanes de ralentissement des vĂ©hicules.
    • Construction d'un espace commercial constituĂ© d'un bar-tabac et d'un commerce multiservices, subventionnĂ© en grande partie par la CC2R.
    • CrĂ©ation d'un vaste parking desservant ces deux commerces et le centre du bourg.

    Le fait que le bourg, ainsi que la presque totalité du territoire de la commune situé dans la vallée, soit désormais classé en zone inondable, interdit tout développement immobilier significatif. Les éventuelles futures constructions devront donc nécessairement se réaliser sur le plateau. Un lotissement est actuellement en cours de réalisation en bordure de la route de Saint-Ouen-les-Vignes.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (82,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (86,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (45,6 %), cultures permanentes (22,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (14,4 %), zones urbanisĂ©es (6,1 %), eaux continentales[Note 9] (4,4 %), forĂȘts (4 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (3,2 %)[31].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[32].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Limeray est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[33]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[34].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Cisse et la Loire. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1999[35] - [33].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Limeray.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[36]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 98,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (90,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 655 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 653 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 91 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[37] - [38].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[33].

    Toponymie

    Limariacus en 966[39], Limeriacum vers 980[40] - [41] en 1174, 1184, 1196 (chartes de Fontaine-les-Blanches) et 1245 (chartes de Marmoutier), Lemereium en 1220, ecclesia de Limeriaco en 1225, Lumere en 1282 (chartes de Fontaine-les-Blanches), Lymere en 1290 (comptes du diocÚse de Tours), ecclesia de Limereyo en 1330 (pouillé du diocÚse de Tours), Limere en 1396 (BibliothÚque de Tours manuscrit 1310)[Note 10] - [42] - [43].

    Parmi les origines proposĂ©es, on peut immĂ©diatement Ă©vacuer la tradition populaire qui voudrait que ce nom provienne de la prĂ©sence hypothĂ©tique d’une fabrique de limes[Note 11], lime, issu du latin lima, n’étant apparu qu’en 1175[44], alors que la racine lim figurait dĂ©jĂ  depuis deux siĂšcles dans les anciens noms de Limeray.

    D'aprĂšs les spĂ©cialistes, Limeray viendrait de *Lithomaracum ou *Liutmaracum, nom du domaine appartenant Ă  un certain Lithomar[45] ou Liutmarus[46], propriĂ©taire terrien des premiers siĂšcles, anthroponyme d'origine germanique[Note 12]. La mĂȘme origine Ă©tant proposĂ©e pour LimĂ© (Aisne), Limersheim (Bas-Rhin) et Limeyrat (Dordogne)[47], suivi du suffixe -acum. On peut cependant prĂ©fĂ©rer le nom de personne celtique Litumaros, bien attestĂ© dans l'onomastique gauloise[48] Ă©tant donnĂ© son association avec le suffixe gaulois -acum et le nom de lieu analogue Limeyrat (Limeyrac XIVe siĂšcle) plus au sud en Dordogne, oĂč les noms germaniques associĂ©s Ă  ce suffixe sont plus rares.

    Histoire

    Préhistoire

    Des vestiges datant de la préhistoire ont été découverts sur le coteau, à l'ouest du bourg, aux lieux-dits le Petit-Perrier, le Buisson et le Luat, attestant de l'occupation humaine du lieu depuis une période trÚs ancienne. Il s'agissait de haches en silex local et d'un poignard en silex de la région du Grand-Pressigny[49].

    Antiquité

    Limeray Ă©tait, Ă  l’époque gallo-romaine, une Ă©tape militaire romaine sur la rive droite de la Loire, Ă  mi-parcours des deux journĂ©es de marche de 30 km chacune sĂ©parant Blois de Tours[50]. Par ailleurs, la limite est du territoire des Turones, la Civitas Turonum Libera, passait prĂšs de Limeray[51]. Une pointe de lance Ă  douille, datant de l'Ăąge du bronze, a Ă©tĂ© dĂ©couverte au XIXe siĂšcle, lors du dragage de la Loire Ă  hauteur du village[52] - [53].

    Du Moyen Âge à l'Époque moderne

    AprĂšs avoir Ă©tĂ©, Ă  l’époque gallo-romaine, une simple Ă©tape militaire sur la rive droite de la Loire, Limeray abrita peut-ĂȘtre un atelier monĂ©taire Ă  l'Ă©poque mĂ©rovingienne, car on lit sur certaines monnaies de cette Ă©poque : Limaricus vicus [42]. Toutefois, comme le note Maurice Prou :

    « C'est une chose surprenante que la multiplicité des noms de lieux inscrits sur les monnaies de la période mérovingienne. Personne ne fait difficulté d'admettre qu'on ait frappé monnaie dans les chefs-lieux des cités et dans les centres commerciaux. Mais y a-t-il eu un atelier monétaire dans chacune des nombreuses localités, vici, castra, villÊ, domus, dont on lit les noms sur les tiers de sou mérovingiens ? M. A. de Barthélemy [...] pense, contrairement à feu Charles Robert, « que l'on ne frappait pas monnaie dans tous les vicus, dans toutes les villas et les simples domus dont les noms sont révélés par la numismatique. » »[54]

    Le village n'a probablement pas été épargné par les invasions normandes, en particulier celle qui, en 843, dévasta Bléré et brûla l'église du Bout-des-Ponts à Amboise puisqu'une église à « Luat prÚs de Limeray » fut brûlée[Note 13] - [55].

    Blason de la maison d'Amboise.
    Blason de Louis d'Amboise.
    Blason de Louis de Conflans d'ArmentiĂšres.

    À partir du XIIe siùcle et jusqu'à 1431, Limeray a appartenu aux seigneurs de la maison d'Amboise qui furent successivement[Note 14]:

    • Hugues III d'Amboise, de 1153 Ă  1190
    • Sulpice III d'Amboise, de 1190 Ă  1218
    • Mathilde de Blois, dame de Limeray, de 1218 Ă  1256, sans postĂ©ritĂ©
    • Jean Ier d'Amboise, de 1256 Ă  1274[Note 15]
    • Jean II d'Amboise, de 1274 Ă  1303
    • Pierre Ier d'Amboise, de 1303 Ă  1322
    • Ingelger I d'Amboise, de 1322 Ă  1373
    • Pierre II d'Amboise, de 1373 Ă  1426, sans postĂ©ritĂ©
    • Louis d'Amboise, de 1426 Ă  1431.

    Louis d'Amboise avait projetĂ© d'enlever Georges Ier de La TrĂ©moille, favori du roi Charles VII et de conduire le roi dans sa seigneurie d'Amboise. Il fut arrĂȘtĂ© et jugĂ© par le parlement, siĂ©geant alors Ă  Poitiers, qui le condamna Ă  la peine capitale le . Charles VII gracia Louis d'Amboise en commuant sa peine de mort en prison Ă  vie. Tous ses biens, parmi lesquels se trouvait la seigneurie de Limeray, furent confisquĂ©s par la couronne. DĂšs lors Limeray devint une prĂ©vĂŽtĂ© royale, que les rois mirent en engagement en 1431, avant de la vendre en 1585. Les seigneurs engagistes furent successivement :

    • En 1431, Philippe du Bois
    • En 1476, Jean du Bois
    • En 1548, Louis du Bois
    • En 1532, Jean du Bois

    Pierre Molan, contrĂŽleur et intendant gĂ©nĂ©ral des finances, trĂ©sorier de l’Épargne, seigneur de Saint-Ouen-les-Vignes, acheta la prĂ©vĂŽtĂ© le [Note 16]. Ses successeurs furent :

    Guerre franco-prussienne de 1870

    Colonne d'uhlans traversant un village

    Au cours de la guerre franco-prussienne de 1870, le mercredi , un détachement de sept ou huit uhlans se présenta à Limeray, en avant-garde d'une colonne de deux à trois mille hommes venant de Blois et se dirigeant vers Tours. Plusieurs habitants de la commune, renforcés par une demi-douzaine de réfugiés blésois, armés de fourches, de broches et de bùtons, attaquÚrent les éclaireurs, blessant l'un d'entre eux à l'oreille d'un coup de fourche.

    Le lendemain, à l'arrivée de la colonne, le commandant de l'unité annonça, qu'en représailles à cette agression, toutes les maisons du bourg seraient incendiées. Le maire et le curé intercédÚrent auprÚs de lui, argumentant que seul un trÚs petit nombre d'habitants de la commune avait participé à cette action. Sensible à cet argument, l'officier ordonna qu'en conséquence, seuls un ou deux habitants seraient punis et leur maison brûlée. Le choix tomba sur un certain Chiquet, charron, qui était absent. Sa femme et ses six enfants furent poussés dehors, sa maison mise au pillage puis incendiée. La colonne ne s'éloigna en direction de Chançay qu'aprÚs avoir vérifiée sa destruction totale au bout d'une demi-heure[57] - [58] - [59].

    PremiĂšre Guerre mondiale

    Monument aux morts.

    Bien que n'étant pas directement impliqué par le conflit, Limeray subit la perte de 27 de ses administrés, dont une infirmiÚre[Note 19] tuée prÚs de Verdun[Note 20] en .

    Seconde Guerre mondiale

    Dans les derniers jours de la bataille de France, Ă  la fin de l'offensive allemande de 1940, les efforts de l'envahisseur se portent sur le franchissement de la Loire, derniĂšre ligne de rĂ©sistance. Dans un ultime sursaut, le pont d'Amboise est dĂ©truit par l'armĂ©e française le Ă  16 h 30, dans l'espoir d'arrĂȘter la Wehrmacht. Le , l'avant-garde motorisĂ©e du VIIIe corps d'armĂ©e allemande reçoit l'ordre de foncer sur Tours et Amboise pour traverser le fleuve. Dans cet objectif, des batteries de canons de 155 Ă  longue portĂ©e sont installĂ©es devant et derriĂšre Limeray pour bombarder Amboise. Le gros de l'armĂ©e allemande est stationnĂ© sur l'actuelle dĂ©partementale 31, Ă  la limite ouest de Limeray. Le Ă  10 h, les artilleurs français postĂ©s sur la rive sud, au lieu-dit la Tuillerie Ă  l'ouest de ChargĂ©, ouvrent le feu sur les troupes allemandes et provoquent un carnage par deux obus frappant successivement un camion citerne et un autre chargĂ© de munitions :

    « Il ne restera pas la moindre trace de ferraille, tout est volatilisé, il n'y aura pas de survivants. Ceux qui se trouvaient prÚs du camion de munitions sont pulvérisés, éjectés : des entrailles, des membres vont se dessécher dans le haut des peupliers plus ou moins déchiquetés. Un mois aprÚs, pendant la moisson, les agriculteurs trouveront des membres, des bottes avec les ossements jusqu'à loin de l'explosion. Toutes les toitures du cÎté nord du village (sic) des Fougerets sont soufflées. »[60]

    Finalement les Allemands parviennent à traverser la Loire à l'aide d'embarcations au lieu-dit les PillaudiÚres et prennent les défenseurs à revers, mettant fin vers 17 h à l'éphémÚre bataille d'Amboise[61]. Le seul vestige matériel de l'occupation allemande qui a suivi est un petit blockhaus d'observation construit dans la propriété privée de l'Ouchonnerie.

    Un habitant de Limeray est mort pour la France en déportation au camp de concentration de Dachau le [Note 21].

    Politique et administration

    Municipalité

    Liste des derniers maires
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    19/01/1968 24/03/1977 Gabriel Dutertre
    04/04/1977 17/03/1983 Robert Mesliand PCF
    17/03/1983 23/06/1995 Georges Samson
    23/06/1995 29/03/2014 Jean-Jacques Breussin SE
    29/03/2014 2018 Éliane Maugueret[63] DVG RetraitĂ©e
    mai 2018 2021 Laurence Cornier-Goehring DVG Professeur des Ă©coles
    2021 2026 Virginie Gay Chanteloup Professeur au lycee

    Intercommunalité

    Limeray a été, jusqu'en 2013, membre de la communauté de communes des Deux Rives (CC2R) créée le , avec quatre autres communes : Lussault-sur-Loire, Montreuil-en-Touraine, Mosnes et Saint-Ouen-les-Vignes. Depuis le , la CC2R a fusionné avec la communauté de communes du Val d'Amboise. La gestion des communes rattachées aux deux anciennes entités restera toutefois différenciée pendant une période transitoire de deux ans, nécessaire à l'harmonisation[64]. Le maire et un de ses adjoints en sont membres titulaires.

    Appartenance Ă  d'autres structures intercommunales[65] :

    • Syndicat Intercommunal d'adduction d'eau potable du Val de Cisse (SIAPEP) ;
    • Syndicat mixte d'assainissement de Limeray-Cangey (SMALC) ;
    • Syndicat mixte du bassin de la Cisse et de ses affluents (SMBCA) ;
    • Syndicat Intercommunal pour l'amĂ©nagement de la Loire et de ses affluents (SICALA) ;
    • Syndicat intercommunal CavitĂ©s 37 ;
    • Syndicat d'assistance technique pour l’épuration et le suivi des eaux d'Indre-et-Loire (SATESE) ;
    • Syndicat intercommunal d’énergie d'Indre-et-Loire (SIEIL) ;
    • Syndicat intercommunal de ramassage scolaire Amboise-Nord ;
    • Mission locale pour l'emploi.

    Fiscalité

    L'imposition des ménages et des entreprises à Limeray en 2008[66]
    TaxeTaux appliquĂ© (part communale)Recettes dĂ©gagĂ©es en 2008 et en €
    Taxe d'habitation (TH)12,14 %117 000
    Taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s bĂąties (TFPB)15,64 %84 000
    Taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s non bĂąties (TFPNB)51,99 %29 000
    Taxe professionnelle (TP)0,00 %0

    Le taux de la taxe professionnelle est de zéro car elle est totalement transférée à l'intercommunalité. Si le taux de la taxe fonciÚre sur les propriétés non bùties peut sembler important, il est à mettre en relation avec la faible valeur locative des terrains non bùtis qui en constitue l'assiette.

    Sauf pour la taxe d'habitation non bĂąti, l'imposition par habitant en 2008 s'avĂ©rait infĂ©rieure Ă  celle des communes de la strate de Limeray (communes de 500 Ă  2 000 habitants)[67].

    Budget de la commune

    En 2008, le budget de la commune s'Ă©levait Ă  1 060 000 â‚Ź et son endettement Ă  441 000 â‚Ź[67].

    Les variations du montant du budget communal proviennent essentiellement de celles des investissements car la partie fonctionnement du budget est relativement stable. Si les recettes de fonctionnement par habitant sont infĂ©rieures Ă  la moyenne des communes de sa catĂ©gorie, les charges de fonctionnement le sont Ă©galement. Pour autant sa capacitĂ© d'autofinancement par habitant est depuis 2003 lĂ©gĂšrement supĂ©rieure Ă  celle des communes similaires. Ceci explique un endettement de 266 â‚Ź par habitant en 2008 (pour cette annĂ©e-lĂ  uniquement) bien infĂ©rieur Ă  la moyenne (597 â‚Ź/hab) malgrĂ© un montant d'investissement (481 â‚Ź/hab) relativement irrĂ©gulier[67].

    Évolution de l'endettement (en milliers d’€)[67] :
    Évolution des dĂ©penses d’équipement (en milliers d’€)[67] :

    En 2009, le budget communal accorde une trĂšs large place aux dĂ©penses d'investissement et d'Ă©quipement : travaux de restauration de divers bĂątiments, rĂ©novation de l'Ă©clairage public, remplacement du matĂ©riel informatique de la mairie et de l'Ă©cole, matĂ©riel de voirie et construction d'une cinquiĂšme classe Ă  l'Ă©cole, etc. soit un montant total d'investissements de 438 800 â‚Ź. La construction de la cinquiĂšme classe s'Ă©levant Ă  elle seule Ă  183 000 â‚Ź. Ce budget, en forte hausse par rapport aux quatre derniĂšres annĂ©es, permet d’accĂ©lĂ©rer d'une annĂ©e le remboursement de la TVA[68].

    Politique environnementale

    Limeray a remportĂ© en 2009 le concours des villes et villages fleuris d'Indre-et-Loire dans la catĂ©gorie des villages de moins de 2 000 habitants.

    Dans son palmarÚs 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[69].

    Jumelages

    À l'initiative de Limeray, un jumelage a Ă©tĂ© crĂ©Ă© avec une commune viticole alsacienne de caractĂ©ristiques comparables. Des liens trĂšs forts ce sont rapidement crĂ©Ă©s et des amitiĂ©s durables se sont installĂ©es. Le principe adoptĂ© a Ă©tĂ© celui de l'organisation chaque annĂ©e, aux environs du 1er mai, d'un voyage d'environ trois jours, alternativement Ă  Limeray et Ă  Kientzheim. Les voyageurs sont reçus par les familles amies et le sĂ©jour alterne activitĂ©s privĂ©es et en groupe, visites, intronisation dans les confrĂ©ries bachiques locales, etc., et dĂźner dansant traditionnel. Les fĂȘtes locales dans chaque commune sont souvent l'occasion de visites Ă©clair d'habitants de l'autre village.

    Population et société

    DĂ©mographie

    Le « La municipalitĂ© de Limeray, assemblĂ©e dans la maison du sieur Coellier, syndic, ayant exprimĂ© le dĂ©sir de connaĂźtre exactement la situation de la commune, il est donnĂ© communication d'un rapport Ă©tablissant que Limeray compte exactement 258 feux et 540 habitants[Note 23], pendant qu'il est de mĂȘme constatĂ© que la paroisse relĂšve de plusieurs seigneurs et qu'elle contient 14 fiefs »[70].


    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[72].

    En 2020, la commune comptait 1 263 habitants[Note 24], en stagnation par rapport Ă  2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0621 1151 1181 1801 1291 1571 1071 1071 161
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1611 1771 1631 0631 0891 0611 0361 0101 019
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    961974950935867843765852841
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    8558968869109729451 0301 0551 173
    2015 2020 - - - - - - -
    1 2801 263-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[73] puis Insee Ă  partir de 2006[74].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Sur le plan éducatif Limeray dépend de l'académie d'Orléans-Tours

    L'école primaire Jacques-Yves-Cousteau compte quatre classes recevant, en 2009, 125 élÚves (ils étaient 116 en 2008), répartis en une classe de maternelle, une classe de CP, une classe de CE1-CE2 et une classe de CM1-CM2. La construction d'une cinquiÚme classe, achevée en fin d'année 2009, recevant le transfert de la classe de CP, permet de récupérer la salle destinée à la garderie[75].

    L'enseignement secondaire (collÚge et lycée) et professionnel (lycée agricole et viticole) est assuré à Amboise. L'enseignement supérieur est, quant à lui, assuré dans de nombreuses filiÚres, y compris médicales, par l'université François-Rabelais de Tours.

    Sports

    Terrains de football.
    Terrains de basket et de pétanque.

    La commune est dotée d'un vaste terrain de sport, partagé avec la commune voisine de Cangey, permettant la pratique de nombreuses activités : football, basket-ball, pétanque.

    Il existe une union sportive de Limeray-Cangey, avec des effectifs réguliÚrement en hausse. La section football comporte 4 catégories :

    • Les « seniors » Ă  partir de 17 ans
    • Les « benjamins » de 9 et 10 ans
    • les « poussins » de 7 et 8 ans
    • les « dĂ©butants » de 5 et 6 ans

    Marchés et foires

    Un marché est organisé chaque jeudi sur le parking de la mairie.

    Au début du XXe siÚcle, une grande foire aux oignons se tenait chaque année le et une foire aux melons du . Les étalages des forains s'étendaient du pont sur la Cisse jusqu'au palais de Justice, au bas de la rue d'Enfer[76].

    Promenade gourmande

    Le premier ou second dimanche de juillet est consacré à une promenade gourmande d'environ 5 km parmi les vignes du village, organisée avec le concours du Lions Club d'Amboise les Deux Vallées, au profit d'actions humanitaires. Elle permet aux vignerons de Limeray de faire découvrir leurs vins et les spécialités tourangelles, avec la complicité de la Commanderie des Grands Vins d'Amboise et des confréries gourmandes de la région : confrérie des rillons et rillettes de Touraine, confrérie du nougat de Tours, commanderie des fromages de Sainte-Maure-de-Touraine, etc. La promenade gourmande de Limeray est membre de la Confrérie européenne des parcours gourmands[Note 25].

    Salon de peinture

    Depuis 1991, un salon de peinture rĂ©unissant une cinquantaine d'artistes autour d'un invitĂ© d'honneur, se tient dans la salle des fĂȘtes Ă  la mi-octobre.

    École de musique

    L'école de musique de Limeray accueille chaque année une trentaine d'élÚves de Limeray et des environs, depuis l'éveil musical, dÚs cinq ans, puis des cours de solfÚge et d'instruments ouverts à tous, enfants et adultes de tous niveaux. AprÚs trois années de formation instrumentale, les élÚves ont la possibilité d'intégrer l'harmonie municipale de Limeray.

    FĂȘte de la musique

    Musique municipale de Limeray Ă  la FĂȘte de la musique 2005.

    Depuis 2005, chaque quartier ou hameau de Limeray se charge, Ă  tour de rĂŽle, de l'organisation de la fĂȘte de la musique sur son territoire en y accueillant la musique municipale.

    Saint-Vincent tournante

    Limeray a accueilli, en , la traditionnelle fĂȘte de la Saint-Vincent tournante, patron des vignerons, qui se dĂ©roule chaque fin janvier[Note 26]. À ce titre elle a Ă©tĂ© dĂ©positaire jusqu'Ă  cette date de la statue de saint Vincent qui trĂŽnait dans la salle des mariages de la mairie.

    Vie associative

    • BibliothĂšque municipale ;
    • Musique municipale ;
    • Amicale des retraitĂ©s et anciens de Limeray (ARAL).

    Santé

    Un mĂ©decin et un pharmacien, installĂ©s dans la commune, assurent les soins de proximitĂ©. Un cabinet mĂ©dical important est installĂ© Ă  PocĂ©-sur-Cisse. À 5 km, Amboise dispose d'un hĂŽpital en partenariat avec le centre hospitalier universitaire de Tours, ainsi que de nombreux professionnels de santĂ© : pharmaciens, infirmiers, kinĂ©sithĂ©rapeutes, laboratoires d'analyses, cabinet de radiologie, ophtalmologues, chirurgiens-dentistes, etc. Les soins importants sont assurĂ©s essentiellement Ă  Tours, soit par le centre hospitalier universitaire de Tours, soit par des cliniques privĂ©es, dont l'important pĂŽle santĂ© LĂ©onard-de-Vinci.

    Cultes

    La prĂ©sence d'une ou plusieurs Ă©glises chrĂ©tiennes est attestĂ©e depuis le haut Moyen Âge. La cure constituait un fief appelĂ© « fief de Saint-Saturnin » qui relevait du chĂąteau d'Amboise. Le droit de prĂ©sentation au titre curial appartenait Ă  l'archevĂȘque de Tours.

    En conséquence du traité ratifiant la Paix d'Amboise, signé le , qui mettait fin à la premiÚre premiÚre guerre de religion française, les protestants du bailliage de Tours acquirent le droit d'exercer leur culte dans un temple situé à Limeray. Un second lieu de culte leur était accordé à Saint-Avertin[77] - [42].

    De nos jours, l'église de Limeray est un « clocher » rattaché à la paroisse catholique de Saint-Martin-Val-d'Amboise qui l'administre depuis le presbytÚre de l'église Saint-Denis à Amboise. Une messe hebdomadaire est célébrée chaque mercredi à 18 h 30 et un messe dominicale environ tous les deux mois[Note 27].

    Économie

    Secteur primaire

    Limeray est la plus importante commune viticole de l'AOC Touraine-amboise, avec de nombreux vignerons indépendants et une cave coopérative située au cellier Léonard de Vinci, à la sortie du bourg. La production agricole est secondaire, la culture du maïs dans la vallée profite des possibilités d'irrigation offertes par le passage de la Cisse. L'élevage est trÚs marginal.

    Secteur secondaire

    Il n'y a pas d'industrie notable dans la commune.

    Secteur tertiaire

    Depuis quelques années, une activité commerciale significative est revenue dans le centre :

    • Boulanger-pĂątissier ;
    • SupĂ©rette ;
    • Bar-tabac et presse ;
    • Salon de coiffure ;
    • Pharmacie ;
    • MĂ©decin ;
    • Garage automobile.
    Bureau de poste

    Jusque dans la premiÚre moitié de l'année 2010, Limeray a disposé d'un bureau de poste ouvert le matin, du lundi au samedi. La menace de fermeture totale de l'agence postale a provoqué une trÚs forte mobilisation de la population derriÚre son maire pour obtenir son maintien. Finalement cette agence sera fermée et remplacée en par un relais commerçant poste, aux prestations limitées, hébergé dans la supérette du village. Cette décision a fait l'objet d'un reportage diffusé dans le journal télévisé de 13 h de TF1 le [78].

    Culture locale et patrimoine

    Église paroissiale Saint-Saturnin

    Construite vers 1032 par le seigneur Hugues de Limeray, l'église Saint-Saturnin fut remaniée de nombreuses fois aux XIIe, XVIe et XVIIIe siÚcles et jusqu'au XXe siÚcle. Elle est classée monument historique depuis le .

    Palais de Justice et rue d'Enfer

    Palais de Justice.

    Propriété privée - ne se visite pas.

    Classé monument historique le [79].

    Au n°1 de la rue d'Enfer se trouvent les vestiges d'un ancien auditoire (Ă©galement appelĂ© audience) construit au XIVe siĂšcle qui servit de palais de Justice au prĂ©vĂŽt royal de Limeray. L'ensemble est trĂšs dĂ©gradĂ©, notamment sur l'arriĂšre du bĂątiment, rue Montluma oĂč subsistent une porte en ogive et une fenĂȘtre dans un pan de mur. L'Ă©difice servait dĂ©jĂ  de grange lorsque Pierre Molan, seigneur de Saint-Ouen-les-Vignes, acheta la prĂ©vĂŽtĂ© de Limeray le « C'est assavoir une grange situĂ©e audit bourg de Limeray vulgairement appelĂ© le palais... »[Note 28] - [80].

    Le nom de rue d'Enfer vient trĂšs probablement de la dĂ©formation du latin via inferior ou infera qui dĂ©signait une voie basse, gĂ©nĂ©ralement par opposition Ă  une via superior situĂ©e plus en hauteur. Les deux notions Ă©tant d’ailleurs trĂšs proches, les rĂ©gions infernales Ă©tant traditionnellement situĂ©es « en bas », le nom enfer dĂ©rivant du latin infernus dĂ©signant un lieu
 infĂ©rieur. L’EncyclopĂ©die de Diderot et d’Alembert a d’ailleurs dĂ©finitivement tranchĂ©e la question il y a plus de deux siĂšcles : « L'enfer, c'est un lieu bas, du latin inferus ; via infera, la rue d'enfer, rue infĂ©rieure par rapport Ă  une autre qui est au–dessus. »[81]

    Chùteau et abbaye de Moncé

    Propriété privée - ne se visite pas.

    Chùteau de Moncé.

    Le chĂąteau de MoncĂ©, de style nĂ©o-Renaissance, a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©, de 1845 Ă  1846, par Charles Alphonse de Sain de Bois-le-Comte[Note 29] Ă  l'emplacement de l'Ă©glise de l'abbaye cistercienne de MoncĂ©, fondĂ©e en 1209 par Sulpice III d'Amboise avec l'approbation de Jean de la Faye, archevĂȘque de Tours (1208-1228). DĂ©clarĂ©e bien national, elle fut dĂ©truite pendant la RĂ©volution française, entre 1792 et 1798. Il ne subsiste de l'abbaye qu'un pavillon du XVIIe siĂšcle, ayant servi d'infirmerie, Ă  la droite du chĂąteau, une fuie (colombier) et quatre colonnes servant de piliers de portails Ă  l'ouest.

    Le jardin d'agrément du chùteau, datant du milieu XIXe siÚcle, a été enregistré au pré-inventaire des jardins remarquables le [82].

    Moulin de Moncé

    Propriété privée - se visite partiellement en été[Note 30].

    Moulin de Moncé.
    MĂ©canisme avec dents en bois.

    Moulin de Moncey dans le cadastre de Limeray, les deux orthographes sont admises. Depuis une origine trĂšs ancienne, le moulin de MoncĂ© appartenait Ă  l’abbaye de MoncĂ© dont il Ă©tait voisin. À la suite de sa destruction par un incendie en 1748, les religieuses cĂ©dĂšrent l’emplacement Ă  Michel Georget dans le cadre d’un bail emphytĂ©otique, en contrepartie de sa reconstruction Ă  ses frais. Charles Alphonse de Sain de Bois-le-Comte, nouveau propriĂ©taire du site de l’abbaye, le fit raser en 1845 pour reconstruite les bĂątiments actuels. Le moulin cessa dĂ©finitivement de fonctionner en 1916[83]. AchetĂ© par Claude Pras Ă  PĂąques 1936, il fut transformĂ© en rĂ©sidence secondaire et est encore habitĂ© par son petit-fils. Il subsiste une partie des engrenages (avec certaines dents en bois) de l'ancien mĂ©canisme.

    Lien vers le site du Moulin

    Manoir d'Avisé

    Manoir d'avisé.

    Propriété privée - ne se visite pas.

    Classé monument historique le [84].

    Le hameau d'Avisé, appelé Aviretum en 1202 (chartes de l'abbaye de Fontaine-les-Blanches) et Aviré en 1482 (Mémoires de Castelnau) est un ancien fief relevant d'Amboise. En 1335, Jean d'Avisé, valet, est seigneur de ce fief. L'un de ses successeurs Raymond de Dezest, écuyer, re-construisit le manoir à l'emplacement d'une ancienne ferme fortifiée.

    Le manoir d’AvisĂ©, est un logis datant de la seconde moitiĂ© du XVe siĂšcle, cachĂ© au milieu des bois du coteau Ă  la sortie du bourg. Il possĂšde une chapelle Ă  deux travĂ©es voĂ»tĂ©es d’ogives, fondĂ©e en 1498 et mentionnĂ©e dans un registre des visites des chapelles domestiques du diocĂšse de Tours en 1787[85].

    ChĂąteau du Plessis

    ChĂąteau du Plessis vers 1900

    Propriété privée - ne se visite pas.

    AppelĂ© Plessis-lĂšs-Iles-Bardes en 1678 et le Plessis-Limeray en 1682. Son nom proviendrait du latin plessiacum qui a donnĂ© plaissiĂ© en vieux français[86], qui signifie haie, clĂŽture ou palissade faite de buissons entrelacĂ©s, mais aussi place forte[87]. Le chĂąteau du Plessis est dissimulĂ© dans les arbres, Ă  la sortie du bourg, au 20 de la rue de PocĂ©. Construit au XVIe siĂšcle, le bĂątiment a connu de nombreuses transformations. Il fut Ă©tendu une premiĂšre fois au XVIIe siĂšcle, puis par deux fois au XVIIe siĂšcle, pour ĂȘtre finalement partiellement dĂ©moli au milieu du XXe siĂšcle. Il fut successivement habitĂ© par Jacques Levillain, Henri et Paul de l'Épinois, M. Le Calvez et Michel-Georges Micberth.

    Relais de Poste

    Propriété privée - ne se visite pas.

    Relais de Poste
    Relais de Poste

    Aussi appelĂ© « La Vieille Poste ». Comme beaucoup de villages situĂ©s en bordure d’un axe routier important, Limeray possĂšde sur la levĂ©e de la Loire, au lieu-dit le Haut Chantier, un relais de la Poste aux Chevaux construit Ă  la fin du XIVe siĂšcle et restĂ© actif jusqu’à la fin du XVIIIe siĂšcle[Note 31]. En 1960 son propriĂ©taire d'alors, Pierre Paul, y crĂ©a un « MusĂ©e de la Vieille Poste » qui fut lĂ©guĂ© Ă  la ville d'Amboise en 1971. InstallĂ© dans l'hĂŽtel de Joyeuse, 6 rue Joyeuse, le musĂ©e fut dĂ©finitivement fermĂ© en 2000, faute d'un nombre suffisant de visiteurs, et ses collections dĂ©posĂ©es au MusĂ©e de la Poste Ă  Paris[88].

    Personnalités liées à la commune

    Pierre Joseph François Bodin

    nĂ© Ă  Tours le . Chirurgien et maire de Limeray Ă  partir de 1789. Élu dĂ©putĂ© d'Indre-et-Loire Ă  la Convention nationale en 1792, oĂč il vota contre la mort de Louis XVI. Il fut ensuite Ă©lu dĂ©putĂ© au conseil des Cinq-Cents de 1795 Ă  1797. NommĂ© capitaine de gendarmerie Ă  Blois, il y mourut le [89] - [90] - [91].

    Tombe de Théophane de Poltava.
    Théophane de Poltava

    de son vrai nom Vassili Dimitrievitch Bystrov (en russe : ВасОлОĐč Đ”ĐŒĐžŃ‚Ń€ĐžĐ”ĐČоч Đ‘Ń‹ŃŃ‚Ń€ĐŸĐČ), archevĂȘque et thĂ©ologien russe de l'Ă©glise orthodoxe et confesseur de la famille du tzar Nicolas II de Russie. AprĂšs son exil, il vint s'installer Ă  Limeray en 1931. Il y vĂ©cut en ermite, retirĂ© dans une habitation troglodytique au lieu-dit la Cave aux Renards, jusqu'Ă  sa mort survenue le . Il est inhumĂ© dans l'allĂ©e centrale du cimetiĂšre de Limeray, tombe N° 432[Note 32].

    EugĂšne Marie Louis Chiquet

    peintre et graveur au burin, né à Limeray le , élÚve de Louis-Pierre Henriquel-Dupont et Alexandre Cabanel. Premier second grand prix de Rome 1888, section gravure en taille-douce[92]. Il exposa des gravures aux Salons des artistes français, de 1890 à 1925, et y reçut une médaille d'argent en 1903[93].

    Jean-Louis Gaudron

    curĂ© de NĂ©gron, nĂ© Ă  Limeray en 1764. Devenu curĂ© constitutionnel pendant la RĂ©volution française, il fut convaincu d'avoir tenu des discours tendant Ă  empĂȘcher le recrutement dans l'armĂ©e. ArrĂȘtĂ© et dĂ©tenu Ă  la Conciergerie de Paris le 27 nivĂŽse an II (), il fut condamnĂ© Ă  ĂȘtre guillotinĂ© par le tribunal rĂ©volutionnaire de Paris le 8 germinal an II () et exĂ©cutĂ© par Charles-Henri Sanson le 19 germinal de la mĂȘme annĂ©e[94] - [95] - [96].

    Paul Scarron

    Ă©crivain burlesque du XVIIe siĂšcle, est surtout connu pour ĂȘtre le mari de Françoise d’AubignĂ©, de 25 ans sa cadette, petite-fille du poĂšte Agrippa d'AubignĂ© et future Madame de Maintenon. Il possĂ©dait les mĂ©tairies des FougerĂȘts et de la RiviĂšre. Il les visita en compagnie de son Ă©pouse au cours de l'hiver 1652-1653 alors qu'il sĂ©journait au manoir de la GuĂȘpiĂšre Ă  Nazelles-NĂ©gron qui lui venait de son pĂšre.

    Ernest Guillon

    militant syndical né à Limeray en 1882. Membre trÚs actif du syndicat des employés de l'épicerie de Paris, il fonde en 1920 le syndicat des gérants et employés de l'alimentation de la Seine. En 1922, il est élu à la commission exécutive de la Confédération générale du travail unitaire (CGTU) et le demeure jusqu'en 1927.

    Jeanne de TouchebƓuf

    de son vrai nom EugĂ©nie Marie Jeanne de TouchebƓuf, nĂ©e le au chĂąteau de Monsec Ă  Mouzens (Dordogne) Ă©tait la chĂątelaine du Plessis Ă  Limeray. EngagĂ©e comme infirmiĂšre durant la PremiĂšre Guerre mondiale, elle fut mortellement blessĂ©e le , dans le bombardement de l'hĂŽpital no 12 Ă  Vadelaincourt et mourut le 9 Ă  l’hĂŽpital de Bar-le-Duc. Elle avait Ă©tĂ© dĂ©corĂ©e la veille du grade de chevalier de la LĂ©gion d'honneur. La motivation officielle de sa nomination, signĂ©e le par Paul PainlevĂ©, prĂ©sident du Conseil et ministre de la Guerre, fut la suivante[97] :

    « Avec un remarquable courage et le plus grand calme a aidĂ© au sauvetage des blessĂ©s et leur a prodiguĂ© ses soins pendant le bombardement et l’incendie de l’hĂŽpital, le . Sa prĂ©sence et son attitude au milieu du danger ont Ă©tĂ© pour tout le personnel un bel exemple de courage et de sang-froid. S’est de nouveau signalĂ©e pendant le bombardement du au cours duquel elle a Ă©tĂ© mortellement blessĂ©e. »

    Elle Ă©tait l’épouse de Paul Marie Charles de BuchĂšre de l’Epinois, nĂ© le , polytechnicien et propriĂ©taire du chĂąteau du Plessis, fils de l'archiviste et historien Henri de L'Épinois[98]. Cavalier Ă©mĂ©rite, il avait choisi de faire carriĂšre dans l’armĂ©e. Il termina la guerre sans une blessure, avec la LĂ©gion d’honneur[99] et le grade de lieutenant-colonel. Terriblement marquĂ© par le dĂ©cĂšs de sa femme qui le laissait sans enfants, il dĂ©cida d’entrer au sĂ©minaire pour accĂ©der Ă  la prĂȘtrise. Il devint le vicaire de la basilique Sainte-Clotilde Ă  Paris et mourut en 1954[100].

    Michel-Georges Micberth

    Pamphlétaire, anarchiste de droite, candidat évincé à l'élection présidentielle de 1969, il fut le locataire du chùteau du Plessis de 1968 à 1972. Il y fonda le Centre d'études et de recherches expérimentales du Plessis et y publia l'éphémÚre journal pamphlétaire Actual-Hebdo[101]. Sa présence, et celle de son important entourage, fut à l'origine de nombreux troubles qui ne cessÚrent définitivement qu'à son départ[102].

    Limeray dans la littérature

    On doit Ă  l'Ă©crivain rĂ©gionaliste Robert Morin (1893-1925), qui habita dans les annĂ©es 1920 le manoir de MĂ©nard Ă  PocĂ©-sur-Cisse qui jouxte le hameau de Fourchette, l'Ă©criture de son chef-d'Ɠuvre MĂ©lie butteliĂšre, publiĂ© aprĂšs sa mort en 1926. MĂ©lie rĂ©side dans un habitat troglodytique, situĂ© Ă  mi-coteau, entre les hameaux de Fourchette et de MoncĂ©. Son mĂ©tier de butteliĂšre consistait Ă  remonter en haut des coteaux, Ă  l'aide d'une petite hotte appelĂ©e « buttelet », la terre ravinĂ©e par les pluies pour rechausser les ceps de vigne. À travers quelques moments de son existence, l'auteur Ă©voque avec bonheur la vie et le parler savoureux des vignerons locaux au dĂ©but du XXe siĂšcle. Dans l'extrait suivant, MĂ©lie chemine de nuit en direction du bourg sur l'actuelle rue de PocĂ© :

    « Voici Moncé, le village aux vieilles maisons étroites et grises, appuyées tout contre le rocher et surmontées de sapins qui font sur le ciel des arabesques noires : voilà entre les branchages immobiles de son parc, Moncé, le chùteau blanc encore hanté des légendes monastiques ; puis voici au détour de la route le moulin qui chante toujours, parce que les jours de peine comme les jours de joie, il faut que la chanson du moulin broie le froment et le seigle, qui feront le pain bis ; sous la roue, l'écume de l'eau est toute blanche, comme si elle était saupoudrée de fine fleur, et maintenant, vers Limeray, la route ira toute droite, bordée par le bief, tout droit aussi, parce que ce cours d'eau fut creusé de mains d'hommes, naguÚre au temps lointain des moines blancs. »[103]

    HĂ©raldique

    Blason de Limeray

    Les armes de Limeray se blasonnent ainsi :

    D'or à un soleil levant de gueules, rayonnant de sable, surmonté de trois grappes de raisin aussi de gueules mal ordonnées, issant d'une riviÚre ondée d'azur mouvant de la pointe, le reflet dudit soleil aussi de sable chargé d'un cor de postillon du champ.[Note 33]

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jacques-Xavier CarrĂ© de Busserolle, Dictionnaire gĂ©ographique historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de TouraineT4, SociĂ©tĂ© archĂ©ologique de Touraine, 1882
    • Jacques-Xavier CarrĂ© de Busserolle, ItinĂ©raire historique et monumental en Touraine, 1891. RĂ©Ă©dition en 1999 (ISBN 2-7455-0060-0)
    • Denis Jeanson, Sites et monuments du val de Loire T1, publiĂ© Ă  compte d'auteur, 1976
    • Jean-Luc Flohic, Le Patrimoine des communes d'Indre-et-Loire, Éditions Flohic, 2001 (ISBN 978-2842341152)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Avis favorable du Conseil national des villes et pays d'art et d'histoire émis en novembre 2008, officialisé en février 2009. Source : Mag Loire Touraine n°3 année 2009 p. 22.
    2. « Source de la Cisse à Rhodon » sur Géoportail..
    3. Le classement en liste 1 est réservé aux cours d'eau qui sont en trÚs bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rÎle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complÚte des poissons migrateurs est nécessaire.
    4. Ce classement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.
    5. Créées au XIIe siÚcle et appelées « levées »
    6. Relevé des causés dans l'église par la crue de 1856 : Dégradation des murs intérieurs et extérieurs, détrempage du sol et enfoncement du carrelage à l'emplacement d'anciennes caves ou sépultures, bouleversement du mobilier, bancs, stalles, autel et marches, augmentation considérable de l'humidité dans les murs.
    7. Incluant, outre le risque d'inondation, les risques naturels liés aux effondrements ou éboulements et les risques technologiques liés au transport de matiÚres dangereuses par route ou rail.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. Le latin Ă©tant une langue utilisant des dĂ©sinences, Limariacus, Limeriacum, LimĂ©riaco sont le mĂȘme mot utilisĂ© Ă  un mode diffĂ©rent
    11. Il a effectivement existé une fabrique de limes dans la région, mais elle était située à Amboise et avait été créée au XVIIIe siÚcle.
    12. Cependant, il y a peut-ĂȘtre eu une confusion de lieu avec la « Villa de Limiriaco » situĂ©e entre le chĂąteau de Saint-Martin de Tours et la Loire, mĂȘme si ça ne remet pas en cause les fondements de cette explication.
    13. Luat est un lieu-dit, occupé par quelques maisons, à mi-chemin entre le chùteau de Moncé et le hameau de Fourchette, au pied du coteau
    14. Il semble régner une certaine confusion au sujet de la maison d'Amboise dans Wikipédia.
    15. Lorsqu'il hĂ©rite de ce fief, Jean de Berrie (Jean Ier d'Amboise), seigneur d’Amboise et de Limeray, accorde diverses exemptions et privilĂšges aux habitants de Limeray (taille et autres droits onĂ©reux). Archives dĂ©partementales de Tours, Archives ecclĂ©siastiques antĂ©rieures Ă  1790, ClergĂ© rĂ©gulier, sĂ©rie G, 856 : copie d’une charte de 1256.
    16. Pierre Molan, trĂ©sorier de l’Épargne, avait frauduleusement amassĂ© une somme de 250 mille Ă©cus d’or, qui fut dĂ©couverte le 5 mars 1589 par les soins de Machault, et dont le conseil de la Ligue profita. Voir Satyre Menipee sur Wikisource : Page:Satyre Menippee.djvu/053
    17. Francisé en Charles de Vigarany
    18. Le 4 septembre 1689 on relÚve une « Transaction avec Charles Vigarany, écuyer, sieur de Saint-Ouen, engagiste de la prévÎté de Limeray, au sujet de la rente d'un porc sans tÚte due chacun (chaque) an à ladite seigneurie de Limeray, ladite rente assise sur les prés Montan en la paroisse de Nazelles »
    19. Il s'agissait de Jeanne de TouchebƓuf, la chĂątelaine du Plessis, voir PersonnalitĂ©s liĂ©es Ă  la commune
    20. Verdun est l'inscription figurant sur le panneau des « Morts pour la Patrie » dans l'église de Limeray. En fait, elle fut mortellement blessée à Vadelaincourt, un village situé à une quinzaine de kilomÚtres de Verdun, à proximité de la Voie sacrée
    21. . Il s’agit de Gabriel Alexandre Apert, nĂ© Ă  Paris le 17 mai 1907. DĂ©portĂ© dans le convoi I.173 parti de CompiĂšgne le 27 janvier 1944, il fut d’abord internĂ© au camp de concentration de Buchenwald sous le n° 43746, puis transfĂ©rĂ© Ă  Dachau, probablement dĂ©but avril 1945, au cours des terribles « marches de la mort ». Source : Base de donnĂ©es du MĂ©morial de la Fondation pour la mĂ©moire de la dĂ©portation. Le camp de Dachau ayant Ă©tĂ© libĂ©rĂ© le 29 avril 1945 par la 45e division d'infanterie de la septiĂšme ArmĂ©e amĂ©ricaine, son dĂ©cĂšs, survenu le 2 juin, n'a pas eu lieu au camp lui-mĂȘme, mais il fit suite aux mauvais traitements subis, avant qu'il puisse ĂȘtre rapatriĂ©.
    22. Charles Roy démissionna le 11/3/1918, mais le préfet refusa une élection anticipée pendant le conflit. Le conseil municipal désigna Georges Lenoble pour assurer l'intérim. Lors des élections du 10/12/1919 il est élu maire mais refuse, au second tour Abel Moreau est élu mais refuse, c'est finalement Auguste Guichard qui est élu au troisiÚme tour et accepte la charge. (Lettre d'information municipale de Limeray N°45 p.6
    23. Ce chiffre de 540 habitants est surprenant, le nombre moyen d'individus par feux (foyer) étant généralement de 4 à 5, ce qui est confirmé par le recensement officiel de 1062 habitants en 1793, six ans plus tard.
    24. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    25. Renseignements sur la promenade gourmande de Limeray.
    26. Cette tradition de la fĂȘte de la Saint-Vincent tournante, initiĂ©e en Bourgogne en 1938, s'est progressivement Ă©tendue Ă  d'autres rĂ©gions vinicoles dont les vins de Touraine-Amboise.
    27. Les dates et horaires des messes sont affichés dans l'église.
    28. Une tradition locale non vérifiée voudrait que Louis XI y ait rendu la justice
    29. Charles Alphonse de Sain de Bois-le-Comte a été maire de Limeray. Selon Généanet, il était le fils de Claude Christophe, seigneur des Arpentis, lieutenant des maréchaux de France.
    30. Visites sur invitation, en faire la demande écrite au propriétaire.
    31. En juillet 1785, un procÚs opposa Jean Isaïe Pierre CullÚre, maßtre de la poste aux chevaux du Haut Chantier, à un marchand forain de Limeray. (Archives départementales d'Indre-et-Loire 3 B 35)
    32. Les dates de naissance et de décÚs figurant sur sa tombe sont celles du calendrier julien et il y porte le titre de cardinal.
    33. Créé par Dominique Morche et adopté par délibération du conseil municipal de Limeray en date du 8 février 1982

    Notes

      Références

      1. Répertorié sous le numéro 933 sur le site de l'Unesco : Document Unesco
      2. Roger Dion, Le Val de Loire. Étude de gĂ©ographie rĂ©gionale, Tours, Arrault, 1933, p. 236.
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      13. « ArrĂȘtĂ© du 10 juillet 2012 portant sur la liste 1 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classĂ©s au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consultĂ© le ).
      14. « ArrĂȘtĂ© du 10 juillet 2012 portant sur la liste 2 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classĂ©s au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consultĂ© le ).
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      16. E. Genslay, La Loire crues et embĂącles, Nouvelles Ă©ditions latines, Paris, 1971
      17. Bulletin municipal de Limeray
      18. Portail Prim.net
      19. Site officiel des risques d'inondation en Val-de-Loire
      20. Documents municipaux divers 2008/2009
      21. Hauteur de la Loire en temps réel au pont de Chaumont-sur-Loire
      22. [PDF]Cartes des stations météorologiques de Météo France en Indre-et-Loire en service au 3 décembre 2009.
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      74. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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      77. LĂ©on Javary, Histoire du dĂ©partement de l'Indre-et-Loire, avec la biographie des personnages remarquables qui en sont originaires, Éditeur : C. GuĂ©rin, 1889 p. 8 Lien Gallica
      78. Reportage sur la fermeture
      79. Base Mérimée Référence PA00097817 pour les façades et les toitures.
      80. Marie-Ève Sheffer et Sylvie Serre, Le palais de Limeray : une étude de bùti en Indre-et-Loire, in Revue archéologique du Centre de la France tome 36, 1997, pp. 161-173
      81. Bulletin municipal de Limeray.
      82. Base Mérimée Référence IA37001283 pour le pigeonnier, la terrasse en terre-plein, la rampe d'accÚs, les communs, la clÎture de jardin, le jardin potager, l'avenue de jardin et l'escalier indépendant.
      83. Denis Jeanson, Sites et monuments du val de Loire T1, publié à compte d'auteur, 1976, pp. 47-48.
      84. Base Mérimée Référence PA00097816 pour : chapelle, escalier, cheminée, élévation, décor intérieur et toiture.
      85. J.-X. Carré de Busserole, Dictionnaire géographique historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine, tome 1, 1878, p. 91.
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      87. Magali Rouquier, Vocabulaire d'ancien Français, Nathan université, Paris, 1992, p. 96 (ISBN 2-09-190654-9).
      88. Les collections de L’Adresse MusĂ©e de La Poste de Paris
      89. Charles Louandre et Félix Bourquelot, La Littérature française contemporaine 1827-1844, Félix Daguin, Paris, 1846, p. 48
      90. J.-X. Carré de Busserole, Dictionnaire géographique historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine, tome 1, 1878, p. 265
      91. Dictionnaire des Parlementaires français 1789-1889 p. 353.
      92. L'Art pour tous, encyclopĂ©die de l'art industriel et dĂ©coratif. N°32, aoĂ»t 1888. Émile Reiber, directeur-fondateur, A. Morel & cie - Librairies-imprimeries rĂ©unies (Paris)
      93. Jean Adhémar, BibliothÚque nationale, département des estampes, inventaire du fonds français aprÚs 1800, tome 4, Paris, 1949, p. 531.
      94. A. Picard, Liste des victimes du tribunal révolutionnaire de Paris, Paris, 1911, p. 35.
      95. Dossiers du tribunal révolutionnaire de Paris, Centre historique des archives nationales, Paris, 2000.
      96. Henri-Clément Sanson, Sept générations d'exécuteurs, 1688-1847 : mémoires des Sanson., ed. Dupray de La Mahérie, Paris, 1863, T5, p. 88-89
      97. Base LĂ©onore dossier LH/387/52
      98. Luc Boisnard, Dictionnaire des anciennes familles de Touraine, Editions rĂ©gionales de l’Ouest. 1992, p. 96
      99. Base LĂ©onore dossier LH 19800035/101/12743
      100. Pierre de Boisdeffre, La Foi des anciens jours, Fayard, Paris, 1977, pp. 49-52.
      101. Avis de recherche des Editions des syndicales de l'institut Micberth au Plessis. Publié dans Le Nouvel Observateur du 9 mars 1970
      102. Site de M.-G. Micberth - Voir Chronologie 1971
      103. Robert Morin, MĂ©lie butteliĂšre, Editions C.L.D., 1985, chapitre I-V, p. 25-26.
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