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Luzillé

Luzillé (prononcé [lyzije] ) est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Luzillé
Luzillé
L'Ă©glise Sainte-Luce.
Blason de Luzillé
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Indre-et-Loire
Arrondissement Loches
Intercommunalité Communauté de communes de Bléré Val de Cher
Maire
Mandat
Anne Marquenet-Jouzeau
2020-2026
Code postal 37150
Code commune 37141
DĂ©mographie
Gentilé Luzillois
Population
municipale
957 hab. (2020 en augmentation de 0,53 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 24 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 15′ 47″ nord, 1° 03′ 41″ est
Altitude Min. 68 m
Max. 132 m
Superficie 40,68 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Tours
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bléré
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Luzillé
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Luzillé
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Luzillé
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Luzillé
Liens
Site web luzille.fr

    L'occupation humaine et durable de Luzillé est certaine dès le Néolithique : un polissoir fixe en témoigne. Au VIe siècle, selon Grégoire de Tours, c'est une église qui est construite à Luzillé et au Moyen Âge la paroisse, dont l'orthographe du nom est déjà fixée, est sous l'influence de l'archevêque de Tours, du chapitre de sa cathédrale mais aussi d'une abbaye bénédictine. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Luzillé se trouve proche de la ligne de démarcation et deux sites de son territoire servent de terrain de parachutage et d'atterrissage au bénéfice de maquis de la région ; toutefois, les troupes allemandes ne stationnent pas dans la commune et aucun combat ne s'y déroule.

    Ă€ partir de 1890, la population de LuzillĂ© baisse de manière importante et rĂ©gulière, mais la tendance s'inverse dans les annĂ©es 1980 ; la commune devient un lieu de rĂ©sidence attractif et en 2020, LuzillĂ© compte 957 habitants. L'activitĂ© Ă©conomique de la commune est dominĂ©e par le secteur du commerce et des services (41 % des Ă©tablissements en 2015) mais l'agriculture, bien que son importance diminue, concerne toujours près du tiers des Ă©tablissements. Les entreprises de LuzillĂ© sont des PME n'ayant jamais plus de 19 salariĂ©s.

    Le polissoir de la Pierre Saint-Martin, classé monument historique, est l'élément majeur du patrimoine luzillois, en raison de sa valeur archéologique et des traditions liées à saint Martin qu'il véhicule. Le patrimoine naturel de Luzillé est important et diversifié puisque qu'un site du réseau Natura 2000 et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique occupent une partie du territoire et que les abords d'un étang constituent un site classé.

    GĂ©ographie

    Localisation et communes limitrophes

    À la limite de la Champeigne tourangelle au sud-ouest, des Vallées et coteaux viticoles du Cher au nord-est et de la Gâtine de Loches au sud-est[1], Luzillé est rattachée au canton de Bléré, bureau centralisateur qui se trouve à 9 km au nord-ouest. Les communes limitrophes de Luzillé sont Sublaines, Bléré, Civray-de-Touraine, Francueil, Épeigné-les-Bois, Céré-la-Ronde, Le Liège — les limites de ces trois dernières communes et de Luzillé forment un quadripoint —, Genillé et Saint-Quentin-sur-Indrois. La commune fait partie de l'aire urbaine, du bassin d'emploi et du bassin de vie de Tours[I 1].

    • Carte reprĂ©sentant les limites territoriales d'une commune.
      OpenStreetMap Limite communale de Luzillé.
    • Carte reprĂ©sentant le territoire de communes limitrophes
      Luzillé et ses communes limitrophes.
      .
    • Vue d'une carte indiquant l'emplacement d'une commune dans son dĂ©partement.
      Luzillé (en rouge) dans le canton de Bléré (en vert).

    GĂ©ologie et relief

    Carte géologique simplifiée de Luzillé[2].
    • Bourg
    • Limites communales
    • C4-6S : argiles Ă  silex du (SĂ©nonien)
    • e7 : calcaire lacustre de Touraine (Ludien)
    • eP : argiles Ă  perrons de l'Éocène
    • LP : limon des plateaux (Quaternaire)
    • Fy-z : alluvions fluviatiles (Quaternaire)

    Dans cette partie sud du Bassin parisien, les terrains sont exclusivement sĂ©dimentaires sur plusieurs dizaines de mètres de profondeur. Les argiles Ă  silex dĂ©posĂ©es au SĂ©nonien (C4-6S) affleurent dans une grande bande centrale du territoire de LuzillĂ©. Au sud-ouest, elles sont recouvertes par le calcaire lacustre de Champeigne datant du Ludien (e7) qui est lĂ  en limite de son extension gĂ©ographique. Quelques rares placages Ă©ocènes d'une argile Ă  conglomĂ©rats appelĂ©s « perrons Â» (eP) se retrouvent, gĂ©nĂ©ralement Ă  la limite entre le calcaire lacustre et les argiles Ă  silex. Du nord au sud-est, les limons Ă©oliens du Quaternaire (LP) masquent les argiles Ă  silex sur une Ă©paisseur ne dĂ©passant jamais 1,5 m. Le Beugnon a creusĂ© sa vallĂ©e, du sud au nord-est, et y a dĂ©posĂ© des alluvions rĂ©centes et modernes (Fy-z)[3] - [4].

    Les plus hautes altitudes de la commune se rencontrent sur le plateau, à l'est, avec 132 m en limite d'Épeigné-les-Bois, alors que la vallée du Beugnon descend jusqu'à 68 m ; elle est fortement encaissée par rapport à l'altitude moyenne du plateau qui va de 100 à 110 m[4].

    Le territoire de LuzillĂ© se prĂ©sente sous la forme d'un rectangle allongĂ© du nord-ouest au sud-est (7,3 Ă— 6,4 km) et dont le chef-lieu communal occupĂ©e Ă  peu près le centre. Sa superficie de 4 068 ha fait de LuzillĂ© une commune de grande taille, comparĂ©e Ă  la moyenne nationale de 1 488 ha[5].

    Hydrographie

    Le principal cours d'eau irriguant Luzillé est le Beugnon, qui prend sa source au sud de la commune et va, après avoir arrosé le bourg, se jeter dans le Cher par sa rive gauche. En aval du bourg, il traverse l'étang de Brosse (plan d'eau artificiel créé au XVIe siècle) où il recueille les eaux d'autres petits ruisseaux venant de la partie occidentale du territoire communal[4].

    Quatre zones humides ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire[6] - [7] : « l'étang de Brosse et ses vallons », « l'étang des Terres Noires », « l'étang du Plessis » et « l'étang du Bois de l'étang Brûlé ».

    Climat

    La commune de LuzillĂ© est soumise, comme l'ensemble des communes d'Indre-et-Loire, Ă  un climat tempĂ©rĂ© ocĂ©anique dit dĂ©gradĂ©[8], caractĂ©risĂ© par des tempĂ©ratures clĂ©mentes, mĂŞme en hiver. Aucun mois n'est vĂ©ritablement sec, les prĂ©cipitations mensuelles moyennes Ă©tant toujours supĂ©rieures Ă  40 mm. En outre, les lĂ©gers reliefs boisĂ©s (hauteurs de CĂ©rĂ©-la-Ronde Ă  l'est) semblent suffisants pour crĂ©er un obstacle aux masses d'air atlantiques, confĂ©rant Ă  cette partie de l'Indre-et-Loire une pluviomĂ©trie un peu plus importante que celle enregistrĂ©e dans le reste de la Touraine[9].

    Paysages naturels et biodiversité

    Germandrée des marais.

    Le territoire de la commune est partiellement recouvert par des bois, dispersés au nord, plus continus du nord-est au sud-est. En 1877, ces bois occupent 749 ha, soit 18,4 % de la superficie communale[D 1]. Du nord-ouest au sud, les grandes parcelles des exploitations agricoles façonnent le paysage[4].

    Le « plateau de Champeigne entre BlĂ©rĂ© et Loches Â» forme une grande ZNIEFF (9 032 hectares) de type II qui s'Ă©tend sur 11 communes, elle intĂ©resse toute la partie du territoire communal de LuzillĂ© situĂ©e au sud-ouest d'une diagonale passant par le bourg. Pas moins de 50 espèces d'angiospermes et 8 espèces d'oiseaux protĂ©gĂ©s ou rares y ont Ă©tĂ© recensĂ©es, parmi lesquelles le Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus) et l'Outarde canepetière (Tetrax tetrax)[10].

    La zone de protection spéciale (ZPS) du réseau Natura 2000, dite « site Natura 2000 Champeigne », se superpose exactement, sur la commune, à la ZNIEFF du plateau de Champeigne entre Bléré et Loches ; elle vise à la préservation des espèces d'oiseaux rencontrées sur son territoire[11], en application de la Directive oiseaux du édictée par l'Union européenne.

    Une zone de 44 ha autour de l'étang de Brosse constitue, depuis , un site classé dans le cadre de la loi du [12]. Ce site abrite une faune et une flore palustres spécifique ; parmi les espèces rencontrées, la Germandrée des marais (Teucrium scordium) ou la Bécassine des marais (Gallinago gallinago). D'autres marais, par contre, sont anthropisés et transformés en étangs de loisirs[4].

    Urbanisme

    Typologie

    Luzillé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [13] - [14] - [15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[16] - [17].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,5 %), forêts (19 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), eaux continentales[Note 3] (1,3 %), prairies (1 %), zones urbanisées (0,8 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].

    Logement

    Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Luzillé et l'ensemble de l'Indre-et-Loire en 2015[I 2] - [I 3].

    Le logement à Luzillé en 2015.
    Luzillé Indre-et-Loire
    Parc immobilier total (en nombre d'habitations) 515 315 335
    Part des résidences principales (en %) 77,9 87,3
    Part des logements vacants (en %) 8,1 8,2
    Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) 82,3 59,1

    Sur les 391 résidences principales (presque exclusivement des maisons individuelles) que compte la commune en 2015, plus de 30 % sont construites depuis 1970. Un peu plus de 8 % des ménages ont emménagé dans leur résidence principale depuis moins de deux ans[I 2].

    Morphologie urbaine

    Le noyau le plus ancien du bourg de Luzillé est construit sur la rive gauche du Beugnon, à l'ouest de l'église, des constructions un peu plus récentes prenant place en face, sur l'autre rive[4]. Encore plus récemment, à partir de la fin des années 1990, une nouvelle zone urbanisée sous forme de lotissements agrandit le bourg vers l'ouest, sur le plateau. Cette organisation très centralisée de l'habitat communal est toutefois complétée par des hameaux disséminés sur le plateau[4].

    Risques naturels

    En raison de la faible longueur de son cours et de l'étendue réduite de son bassin versant sur Luzillé, le Beugnon n'est que très rarement sujet aux crues. En revanche, la nature encaissée de sa vallée peut être la cause de coulées de boue sur les flancs de cette vallée en cas de plus importantes.

    L'aléa lié au phénomène de retrait-gonflement des argiles est lié à la nature des terrains affleurants : il est estimé fort dans la partie ouest de la commune où le calcaire lacustre prédomine ; il est plus faible dans les autres secteurs, là où d'autres formations géologiques de surface sont observées (argiles à silex, limons, alluvions)[20].

    Luzillé est soumise à un risque sismique faible (niveau 2 sur une échelle de 1 à 5)[21].

    La grande majorité des situations de catastrophe naturelle pour Luzillé concerne l'aléa de retrait-gonflement des argiles[22].

    Voies de communication et transports

    Le réseau routier de Luzillé est essentiellement rayonnant à partir du bourg, les principales voies reliant les chefs-lieux communaux de Luzillé et des communes limitrophes : D 52 vers Bléré au nord-ouest et le Liège au sud-est, D 25 vers Sublaines à l'ouest et Épeigné-les-Bois à l'est, D 80 vers Francueil au nord et Saint-Quentin-sur-Indrois au sud. L'autoroute A 85 Angers-Vierzon traverse, depuis décembre 2007, le nord de Luzillé d'ouest en est, mais aucune sortie n'existe sur le territoire communal ; toutefois, la sortie no 11, sur la commune voisine de Sublaines, permet d'y accéder.

    La commune n'est pas directement desservie par un réseau de transports en commun. Il faut gagner Genillé pour accéder à la ligne TC du réseau Rémi qui permet d'aller à Loches et au-delà à Descartes, ou Saint-Quentin-sur-Indrois où passe la ligne LMC du même réseau vers Amboise[23].

    Toponymie

    Onomastique partielle du toponyme Luzillé[24] - [Note 4] :


    RencontrĂ© dès le VIe siècle (GrĂ©goire de Tours, Histoire des Francs, livre X, 31), le toponyme Luciliacus est formĂ© de l'anthroponyme latin Lucilius et du suffixe -acum d'origine gauloise frĂ©quemment utilisĂ© pour former des noms de domaines. Luciliacus est ainsi le « domaine de Lucilius Â»[24]. Il est très possible que la dĂ©dicace de l'Ă©glise Ă  sainte Luce ait Ă©tĂ© choisie pour rappeler le toponyme[25].

    Histoire

    De la Préhistoire à l'Antiquité

    La prĂ©sence d'un polissoir fixe, au sud-ouest du bourg, atteste de la sĂ©dentarisation sur le site des populations nĂ©olithiques qui ont utilisĂ© cet outil. D'autres outils de la mĂŞme pĂ©riode sont Ă©galement retrouvĂ©s sur le territoire de LuzillĂ©[26], Ă  proximitĂ© du polissoir (haches polies)[27] mais principalement autour de Villiers et de l'Ă©tang de Brosse, dans la partie nord de la commune[28] oĂą se trouve Ă©galement un menhir haut de 1,70 m[29].

    Les tĂ©moignages protohistoriques et antiques sont plus rares ; ils consistent en un possible tumulus protohistorique[28] et quelques monnaies[30] dont certaines sont dĂ©couvertes Ă  proximitĂ© d'une chemin peut-ĂŞtre antique[28]. Un chemin, peut-ĂŞtre antique, appelĂ© « Chemin ChaussĂ© Â» et venant de BlĂ©rĂ©, matĂ©rialise la limite communale entre LuzillĂ© et Sublaines puis Saint-Quentin-sur-Indrois. Il croise, au point de rencontre de ces trois communes (recouvrant d'anciennes paroisses mĂ©diĂ©vales), une autre voie ancienne, le « chemin de Montrichard Â», orientĂ© ouest-est, avant de se prolonger entre LuzillĂ© et GenillĂ©[31].

    Moyen Ă‚ge et Ă©poque moderne

    Un scramasaxe peut-être lié à d'éventuelles sépultures est le seul artéfact de l'époque mérovingienne[28]. Les sources écrites sont plus précises : Grégoire de Tours indique qu'une église est fondée à Luzillé sous l'épiscoptat d'Injuriosus[32]. Cette fondation semble se faire dans un vicus déjà existant, entre 529 et 546[33]. Luzillé est ensuite citée dans une charte de Marmoutier au début du XIIe siècle, époque à laquelle une nouvelle église est construite, propriété du chapitre cathédral de Tours[34]. À la même époque, les moines de Cormery achètent une parcelle de terrain pour y construire un grenier. Jusque vers 1330, Luzillé est une châtellenie rattachée à l'archevêché de Tours[26]. La paroisse est donc, au Moyen Âge, rattachée à trois puissantes autorités ecclésiastiques, une abbaye, le chapitre et l'archevêque de Tours[35] et l'examen des anciens plans terriers montre que le bourg affecte une forme quadrangulaire dont l'église n'occupe pas le centre, mais une des bordures, disposition encore visible sur le cadastre napoléonien[36].

    En 1698, une école de filles gratuite est fondée à Luzillé[37]. Elle doit fonctionner en alternance, tous les cinq ans, avec un établissement homologue à Chédigny[26].

    XVIIIe et XIXe siècles

    Le cahier de dolĂ©ances du tiers Ă©tat rĂ©digĂ© par LuzillĂ© en 1789 comporte nombre de dispositions communes Ă  beaucoup d'autres documents analogues (abrogation de certains impĂ´ts et rĂ©partition plus juste des autres, rĂ©duction du pouvoir du clergĂ©, etc.) mais il s'en distingue par l'attachement clairement affirmĂ© de LuzillĂ© au maintien de la justice seigneuriale[D 2]. Le recensement des biens nationaux effectuĂ© en montre que si la cure et le vicariat de LuzillĂ© sont concernĂ©s, huit autres propriĂ©taires de biens ou rentes, extĂ©rieurs Ă  la commune, sont inventoriĂ©s, comme l'abbaye d'Aiguevive Ă  Faverolles-sur-Cher ou le chapitre de la cathĂ©drale Saint-Gatien de Tours[D 3]. Ă€ l'occasion de la levĂ©e en masse de 1793, la commune de LuzillĂ© est tenue de fournir 15 soldats[D 4]. Un an plus tard, des dispositions sont prises pour rĂ©cupĂ©rer, au plan local, les cendres et les eaux de lessive et pour procĂ©der Ă  un abattage exceptionnel de bois : il s'agit de fournir Ă  la Nation des Ă©lĂ©ments constitutifs de la poudre noire. Pourtant, les cendres, stockĂ©es dans l'Ă©glise, ne sont pas utilisĂ©es et sont revendues Ă  un particulier le [D 5]. Les fours Ă  chaux et les briqueteries, rĂ©pandus en Touraine, sont peu nombreux Ă  LuzillĂ© oĂą seuls deux fours, construits Ă  la fin du XVIIIe et au milieu du XIXe siècle, ont fonctionnĂ© pendant peu de temps puisqu'ils sont dĂ©truits moins de trente ans après leurs construction[38]. James Derouet dans son livre « Terrorisme et attentats en Touraine » dĂ©crit l’enlèvement du sĂ©nateur ClĂ©ment de Ris Ă  Azay-sur-Cher. Il mentionne RenĂ©-Louis Lacroix nĂ© Ă  LuzillĂ© le 26 janvier 1768. Son père RenĂ© Lacroix est Maitre en chirurgie et son parrain Louis Bretonneau maitre en chirurgie Ă  Beaulieu. Cette affaire fera grand bruit en Touraine, mais aussi Ă  Paris, car FouchĂ©, ministre de la police pourrait l’avoir commanditĂ©. Le Luzillois sauvera sa tĂŞte et n’écopera que de six ans de prison, alors que trois sicaires seront guillotinĂ©s. Balzac s’inspirera de cet Ă©vĂ©nement, dans son roman dont le titre est « Une tĂ©nĂ©breuse affaire ». En 1809, six prisonniers de guerre autrichiens (campagnes de NapolĂ©on Ier) qui Ă©taient dĂ©tenus Ă  LuzillĂ© sont libĂ©rĂ©s[D 6]. Au dĂ©but des annĂ©es 1850, le soutien des habitants de LuzillĂ© Ă  NapolĂ©on III n'est pas unanime : les deux plĂ©biscites des et se traduisent par une abstention de l'ordre de 6 Ă  7 % ; en outre, 3 ou 4 votants refusent leur confiance Ă  NapolĂ©on III[39]. Le , le maire dresse la liste des personnes susceptibles d'ĂŞtre enrĂ´lĂ©es dans la Garde nationale mobile dans le cadre de la guerre de 1870 ; vingt-cinq personnes remplissent les conditions d'âge et de situation familiale, mais deux d'entre elles seulement disposent de l'Ă©quipement nĂ©cessaire[D 7]. En , le gouverneur prussien pour le nord de la France rĂ©clame aux communes d'Indre-et-Loire une participation aux frais d'occupation du territoire français ; la part de LuzillĂ© s'Ă©lève Ă  près de 25 000 francs, en nature (nourriture, Ă©quipement) ou sa contrepartie financière, somme rĂ©duite quelques jours plus tard Ă  14 500 francs[D 8]. La crise du phylloxĂ©ra, qui touche la Touraine Ă  partir de 1882[40], est fatale Ă  la viticulture luzilloise : la vigne qui occupe 383 ha en 1859[D 9], n'est plus mentionnĂ©e dans les cultures en 1946[D 10].

    XXe et XXIe siècles

    Dans la journĂ©e du , LuzillĂ© connaĂ®t une animation inhabituelle : dans le cadre des grandes manĹ“uvres du Centre, une division traverse la commune pour gagner son cantonnement Ă  LochĂ©-sur-Indrois[41] - [42]. La Première Guerre mondiale fait 50 victimes parmi les soldats originaires de LuzillĂ©[43], alors que la commune compte 1 315 habitants en 1911. En 1918, la commune accueille neuf rĂ©fugiĂ©s politiques russes qui ont fui leur pays après la rĂ©volution d'Octobre[D 11].

    C'est en 1936 que le cimetière communal, occupant une partie de la future place du Mail, est déplacé au nord du bourg, hors de la zone urbanisée[D 12]. Son emplacement, malcommode et peu respectueux de l'hygiène, avait pourtant été dénoncé dès 1856[D 13].

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, la commune de LuzillĂ© se trouve en zone libre, le bourg se situant Ă  moins de 7 km au sud de la ligne de dĂ©marcation qui suit le cours du Cher. Le PC d'une compagnie du 32e rĂ©giment d'infanterie est installĂ© Ă  LuzillĂ©. Cette compagnie a pour mission la surveillance des points de passage de la ligne de BlĂ©rĂ© et de Sublaines[44]. M. Nolle, propriĂ©taire du château de Brosse, rĂ©fugiĂ© originaire de l'Aisne et entrĂ© en rĂ©sistance dès au sein du « rĂ©seau Écarlate Â», est chargĂ© de sĂ©lectionner les possibles terrains permettant le parachutage d'armes et d'Ă©quipement pour les maquis de la rĂ©gion ainsi que les atterrissages des Lysander venus d'Angleterre. Parmi les quatorze terrains retenus, deux sont utilisĂ©s, les Fontaines au sud-ouest près d'une ferme exploitĂ©e par M. Nolle (1943-1944)[45] et le Chant d'Oiseau au sud-est du bourg (1944). Sur dĂ©nonciation, M. Nolle est arrĂŞtĂ© par la Gestapo le et dĂ©portĂ© mais il survit Ă  sa captivitĂ©[46] - [47] - [48]. Le curĂ© de LuzillĂ© fait lui aussi acte de rĂ©sistance en cachant dans le clocher de l'Ă©glise des aviateurs canadiens[49]. La libĂ©ration de LuzillĂ©, en , est toute symbolique, la commune n'ayant jamais eu Ă  subir de vĂ©ritable occupation et ayant toujours Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©e par les combats[50]. Trois Luzillois meurent au cours de ce conflit[43].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Depuis le redécoupage cantonal de 2014, Luzillé est l'une des 17 communes qui composent le canton de Bléré[51]. Elle est également rattachée à l'arrondissement de Loches[52] et à la 2e circonscription de l'Indre-et-Loire[53].

    Intercommunalité

    LuzillĂ© et seize autres communes composent la communautĂ© de communes de BlĂ©rĂ© Val de Cher[54]. Cette situation lui confère en outre un rattachement de fait au « Pays Indre et Cher Â», qui a pour mission de « coordonner diverses missions transversales confiĂ©es par les collectivitĂ©s, dans les domaines de l’amĂ©nagement du territoire, de l’environnement, de l’économie et du patrimoine »[55].

    Le « syndicat intercommunal d'énergie d'Indre-et-Loire » (SIEIL), fondé en 1937, assure le contrôle et la coordination de l'ensemble des concessionnaires opérant en Indre-et-Loire dans le domaine de la distribution de gaz et d'électricité ; il intervient également sur le renforcement des réseaux de distribution d'électricité[56]. Pour toutes les communes d'Indre-et-Loire, Tours exceptée, l'adhésion au service « Électricité » du SIEIL à titre individuel est rendue obligatoire par arrêté préfectoral en date du [57].

    Tendances politiques et résultats

    Comme en témoignent les résultats d'élections publiés sur le site du ministère de l'Intérieur[58], l'électorat de Luzillé, lors des consultations au suffrage universel direct qui se sont déroulées depuis 2002, a apporté son soutien à une liste ou un candidat présentés par la droite dans près de 80 % des cas[Note 5].

    Élection présidentielle la plus récente

    En 2017, au deuxième tour de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron (La République en marche), élu, a obtenu 53,01 % des voix et Marine Le Pen (FN), 46,99 %. Le taux de participation s'est élevé à 81,50 %[59].

    Élection municipale la plus récente

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 Ă©tant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'Ă©lection de 2014 est de 15[60].

    Lors des élections municipales de 2014, les 15 conseillers municipaux ont été élus à l'issue du premier tour ; le taux de participation était de 64,95 %[61].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[D 14]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1946 Coate MĂ©decin
    1947 1959 GĂ©rard Gaulpied
    1959 1989 Gilbert Buron UNR Exploitant agricole, député (1958-1962)
    1989 2001 Michel Saché DVD
    mars 2001 2020 Jacky Gauvin DVD Agriculteur
    2020 En cours Anne Marquenet-Jouzeau

    Eau potable et assainissement

    La gestion des ressources en eau potable, approvisionnement et distribution, assurée en régie par la commune, repose sur deux forages exploitant la nappe phréatique du Turonien. En 2017, 952 personnes sont desservies[62].

    L'assainissement collectif est réalisé par cinq stations d'épuration réparties sur le territoire, fonctionnant sous des modes variés (filtres plantés, lagunage naturel, disques biologiques ou boues activées) et d'une capacité globale de 878 Eh. 680 habitants bénéficient de ce service en 2015, soit plus de 90 % des foyers[63].

    Déchets ménagers

    Les déchets ménagers, reyclables ou non, sont collectés de manière hebdomadaire en porte-à-porte. Une déchetterie, à Bléré, est à la disposition des habitants[S 1]. Cette prestation est du ressort de la communauté de communes[C 1].

    Finances locales

    Le tableau ci-dessous présente l'évolution de la capacité d'autofinancement, un des indicateurs des finances locales d'Esvres, sur une période de dix ans[64] :

    Capacité d'autofinancement (CAF) à Luzillé de 2008 à 2017
    Résultats exprimés en €/habitant.
    Strate : communes de 500 Ă  2 000 habitants appartenant Ă  un groupement fiscalisĂ©.
    2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
    Luzillé 221 185 162 201 219 194 196 141 194 168
    Moyenne de la strate 151 147 150 168 168 156 149 149 147 153

    ■ CAF de Luzillé ■ CAF moyenne de la strate

    Depuis 2008, la capacité d'autofinancement de la commune[Note 8], est toujours positive ; elle est en outre toujours supérieur à la moyenne de la strate, exception faite de l'exercice 2015 où elle est très légèrement inférieure à cette moyenne[Note 5]. Le fonds de roulement[Note 9], positif, suit globalement la même écvolutiion : toujours positif et supérieur à la moyenne de la strate, sauf en 2015 et 2017. Le résultat comptable[Note 10] est toujours positif et se situe presque toujours au-dessus de la moyenne de la strate[64] - [Note 5].

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants de Luzillé se nomment les Luzillois[24].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[68].

    En 2020, la commune comptait 957 habitants[Note 11], en augmentation de 0,53 % par rapport Ă  2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0711 5121 1801 3161 3961 3361 4021 3651 412
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4381 5211 5581 5511 5711 5991 6171 4891 466
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4261 3651 3151 2221 2261 1511 1101 0351 007
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 011878739691737769865881894
    2015 2020 - - - - - - -
    981957-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[69] puis Insee Ă  partir de 2006[70].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Soldes de variation annuelle de la population de Luzillé
    exprimés en pourcentages[I 4] - [Note 12].
    1968 - 1975 1975 - 1982 1982 - 1990 1990 - 1999 1999 - 2010 2010 - 2015
    Taux de variation annuel de la population Baisse. - 2,4 % Baisse. - 1,0 % Augmentation. + 0,8 % Augmentation. + 0,5 % Augmentation. + 1,4 % Augmentation. + 1,9 %
    Solde naturel - 0,8 % - 0,9 % - 0,4 % + 0,3 % + 0,4 % + 1,0 %
    Solde migratoire - 1,7 % - 0,1 % + 1,2 % + 0,2 % + 0,9 % + 0,9 %

    Après avoir connu un pic de population en 1881 avec près de 1 600 habitants, LuzillĂ© se dĂ©peuple de manière assez rĂ©gulière pour ne plus compter que 691 habitants en 1982. C'est Ă  cette date que la tendance s'inverse et en 2015 LuzillĂ© a presque retrouvĂ© son niveau de population des annĂ©es 1950. Cette Ă©volution est la consĂ©quence d'un solde naturel et d'un solde migratoire qui deviennent positifs[Note 5].

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,7 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 493 hommes pour 481 femmes, soit un taux de 50,62 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,09 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[71]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    0,6
    5,0
    75-89 ans
    7,6
    17,8
    60-74 ans
    18,0
    21,5
    45-59 ans
    20,9
    21,3
    30-44 ans
    20,1
    14,0
    15-29 ans
    15,6
    20,0
    0-14 ans
    17,1
    Pyramide des âges du département d'Indre-et-Loire en 2018 en pourcentage[72]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9
    90 ou +
    2,1
    7,6
    75-89 ans
    10,1
    16,9
    60-74 ans
    17,8
    20,1
    45-59 ans
    19,3
    18,1
    30-44 ans
    17,3
    18,2
    15-29 ans
    17,4
    18,2
    0-14 ans
    16,1

    Petite enfance, prévention et protection de l'enfance

    Cinq assistantes maternelles sont installées à Luzillé, proposant une capacité d'accueil totale de 16 enfants[73].

    La commune propose un service de garderie pour le temps périscolaire[S 2].

    Enseignement

    Les communes de Luzillé et d'Épeigné-les-Bois ont créé un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) pour les enfants des deux communes scolarisés en primaire. L'école maternelle est installée à Épeigné-les-Bois et l'école élémentaire Les 2 Tilleuls à Luzillé[74]. Un service de ramassage scolaire et de restauration commune est mis en place au niveau du RPI[S 3].

    La carte scolaire départementale prévoit la scolarisation des étudiants de Luzillé dans le collège du Réflessoir de Bléré et le lycée Léonard-de-Vinci d'Amboise[75].

    Santé et services d'urgence

    Un médecin généraliste est installé à Luzillé[76].

    Les hôpitaux les plus proches sont les centres hospitaliers des Rives de l'Indre à Loches et Robert-Debré à Amboise[77].

    Un centre de première intervention des sapeurs pompiers est implanté dans la commune voisine de Céré-la-Ronde[78].

    Équipements collectifs

    Luzillé dispose d'une salle des fêtes[S 4] et d'un terrain de sports[79].

    Tissu associatif

    Vingt associations ont leur siège à Luzillé. Treize d'entre elles interviennent dans le domaine des loisirs et de la culture, quatre sont des structures à but social et deux sont des associations sportives[80]. La plus ancienne de ces structures est la fanfare municipale, créée sous un autre statut dès 1880[81].

    Médias et numérique

    Le quotidien régional La Nouvelle République du Centre-Ouest consacre quelques pages de son édition Indre-et-Loire, Touraine Est, à l’actualité du canton de Bléré. La commune de Luzillé édite un bulletin municipal trimestriel. La chaîne de télévision TV Tours Val de Loire et la station de radio France Bleu Touraine relaient les informations locales.

    La commune ne possède pas en 2017 de réseau à haut débit par fibre optique[82].

    Culte catholique

    Le territoire de la commune dépend de la paroisse Saint-Jacques-du-Val-de-Cher au sein du doyenné d'Amboise lui-même partie de l'archidiocèse de Tours, au même titre que six autres doyennés[83]. L'église Sainte-Luce accueille, en alternance avec d'autres églises de la paroisse, des offices dominicaux[84].

    Économie

    Revenus et fiscalité

    En 2015, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage est de 33 121 €, alors que la moyenne dĂ©partementale s'Ă©tablit Ă  32 011 € et que celle de la France mĂ©tropolitaine est de 32 409 €[I 5]. En 2015, le revenu disponible par mĂ©nage est de 20 336 € dans la commune[I 6] contre une moyenne de 20 710 € au niveau dĂ©partemental[I 7].

    Emploi

    Les deux tableaux ci-dessous présentent les chiffres-clés de l'emploi à Luzillé et leur évolution de 2010 à 2015[I 8] - [I 9] :

    Structure de la population active de Luzillé (37)
    en 2010 et 2015.
    Luzillé 2010 Luzillé 2015 Évolution
    Population de 15 Ă  64 ans 553 605 Augmentation. + 9,4 %
    Actifs (en %) 78,3 81,0 Augmentation. + 3,4 %
    dont :
    Actifs ayant un emploi (en %) 69,6 70,6 Augmentation. + 1,4 %
    ChĂ´meurs (en %) 8,7 10,4 Augmentation. + 19,5 %
    Évolution de l'emploi à Luzillé (37) en 2010 et 2015.
    Luzillé 2010 Luzillé 2015 Évolution
    Nombre d'emplois dans la zone 94 106 Augmentation. + 12,7 %
    Indicateur de concentration d'emploi 23,4 24,4 Augmentation. + 4,2 %

    Entre 2010 à 2015, la population active luzilloise progresse, son taux d'emploi s'améliore. Les emplois proposés sur la commune sont plus nombreux, et cette dernière progression, un peu plus rapide que celle de la population active, induit une légère augmentation de l'indicateur de concentration d'emploi qui, toutefois, reste très bas : Luzillé ne propose sur son territoire qu'un emploi pour quatre actifs. Le taux de chômage, selon les critères définis lors du recensement, a augmenté de près de 50 % et touche principalement les jeunes hommes de 15 à 24 ans[I 9]. Seul un Luzillois sur cinq travaille dans la commune elle-même[I 10] - [Note 5].

    Tissu Ă©conomique

    Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Luzillé selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[I 11] :

    Établissements actifs par secteur d'activité au .
    Total % 0
    salarié
    1 Ă  9
    salariés
    10 Ă  19
    salariés
    20 Ă  49
    salariés
    50 salariĂ©s
    ou plus
    Ensemble 77 100,0 59 17 1 0 0
    Agriculture, sylviculture et pĂŞche 24 31,2 18 6 0 0 0
    Industrie 8 10,4 7 1 0 0 0
    Construction 7 9,1 5 2 0 0 0
    Commerce, transports, services divers 32 41,6 25 7 0 0 0
    dont commerce et réparation automobile 5 6,5 4 1 0 0 0
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 6 7,8 4 1 1 0 0
    Champ : ensemble des activités.

    En 2016, cinq nouveaux établissements viennent compléter ce descriptif, une dans le secteur industriel, une dans le domaine du commerce, du transport, de l'hébergement et de la restauration et trois tournées vers les services aux entreprises[I 12].

    Agriculture

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles dont le siège est Ă  LuzillĂ©, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans[85] :

    Évolution de l'agriculture à Luzillé (37) entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Nombre d’exploitations 76 32 23
    Équivalent unité de travail annuel 77 32 36
    Surface agricole utile (SAU) (ha) 3 326 2 892 3 142
    Cheptel (nombre de tĂŞtes) 389 181 184
    Terres labourables (ha) 3 166 2 867 3 113
    Cultures permanentes (ha) 47 15 s[Note 13]
    Surfaces toujours en herbe (ha) 105 28 28
    Superficie moyenne d’une exploitation (ha) 43,2 90,4 136,6

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Pierre St-Martin.

    La Pierre Saint-Martin est un polissoir néolithique fixe classé au titre des monuments historiques[86]. Située au sud-ouest du bourg, de nombreuses traditions la rattachent à l'histoire de saint Martin en Touraine. Un menhir en grès, peut-être contemporain, haut de 1,70 m, se trouve près de l'étang de Brosse.

    L'Ă©glise Sainte-Luce, construite au XIIe siècle en remplacement de l'Ă©difice mĂ©rovingien, est très remaniĂ©e au XVe siècle (reprise des voĂ»tes du clocher et ajout d'un bas-cĂ´tĂ©) puis au XVIIIe siècle. Le clocher et une partie du mur sud de la nef appartiennent Ă  la première campagne de construction[28]. Le , une tempĂŞte qui sĂ©vit sur la moitiĂ© nord de la France abat la flèche du clocher qui, dans sa chute, endommage la toiture de l'Ă©glise et des bâtiments attenants ; la rĂ©paration est faite six mois plus tard[D 15]. L'Ă©glise renferme un Ă©lĂ©ment original et peu courant : une chaire surĂ©levĂ©e dont le « rez-de-chaussĂ©e Â» est amĂ©nagĂ© en confessionnal[87].

    Le domaine de Brosse se compose de deux bâtiments dont les façades occidentales sont bordées par une ancienne douve. Le logis de la ferme, probablement construit au XVe siècle, s'accompagne d'une tour quadrangulaire[88]. Le château, construit en prolongement dans la première moitié du XIXe siècle, remplace un édifice plus ancien dont le sous-sol de deux travées sur voûtes est conservé. Une ancienne fuie cylindrique dont les boulins ont disparu, reconvertie en dépendance, prend place à proximité[89].

    Le château de Villiers, construit en pierre de taille au milieu du XIXe siècle[90], est un bâtiment à étage flanqué de deux ailes plus basses ; une tour polygonale munie d'un escalier permet d'accéder à l'étage et au comble. Il remplace un édifice plus ancien dont ne subsiste aucun vestige. D'autres constructions voisines, comme une chapelle signalée en 1776 ont aussi disparu, à l'exception d'une tourelle dans le parc, dont l'étage était aménagé en colombier[91].

    Patrimoine gastronomique

    Le territoire communal se trouve dans l'aire d'appellation d'origine protégée du fromage Sainte-maure-de-touraine et de onze types de vins. Rillettes de Tours, bœufs du Maine et 119 types de vins peuvent se prévaloir d'une indication géographique protégée s'ils sont produits à Luzillé[92].

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Luzillé

    Les armes de Luzillé se blasonnent ainsi :

    D'azur au chevron renversé d'argent soutenu d'une bonde d'étang d'or mouvant de la pointe, accompagné, en chef, d'un soleil non figuré du même et, aux flancs, de deux arbres arrachés aussi d'or[94].

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Cette liste, non exhaustive, vise à illustrer l'évolution toponymique et les premières mentions de la paroisse.
    5. Ces commentaires, ne résultant pas d'une analyse statistique des données présentées, n'ont qu'une valeur strictement indicative.
    6. César Roch Ferrand est démis de ses fonctions.
    7. César Roch Ferrand démissionne de ses fonctions.
    8. La « capacité d'autofinancement » (CAF) est l’excédent dégagé en fonctionnement ; cet excédent permet de payer les remboursements de dettes. Le surplus (CAF - remboursements de dettes) s’ajoute aux recettes d’investissement (dotations, subventions, plus-values de cession) pour financer les dépenses d’équipement. Ce montant représente le financement disponible de la commune[65].
    9. Le « fonds de roulement », différence entre les financements à plus d'un an et les immobilisations, permet de combler le décalage entre l'encaissement des recettes et le paiement des dépenses[66].
    10. Le résultat comptable est la différence entre produits et charges de fonctionnement.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    12. En raison des valeurs arrondies à la première décimale fournies par l'Insee, les totaux peuvent paraître inexacts.
    13. Donnée soumise au secret statistique.

    Références

    • Site de l'Insee :
    1. « Ordures ménagères » (consulté le ).
    • Site de la commune de LuzillĂ© :
    1. « Les ordures ménagères » (consulté le ).
    2. « Les modes de garde » (consulté le ).
    3. « Cantine et transport » (consulté le ).
    4. « La salle des fêtes » (consulté le ).
    • LuzillĂ©, village de Touraine, 1994 :
    1. Derouet 1994, p. 249.
    2. Derouet 1994, p. 22.
    3. Derouet 1994, p. 51-53.
    4. Derouet 1994, p. 36.
    5. Derouet 1994, p. 42-47.
    6. Derouet 1994, p. 65.
    7. Derouet 1994, p. 67.
    8. Derouet 1994, p. 68-69.
    9. Derouet 1994, p. 255.
    10. Derouet 1994, p. 252.
    11. Derouet 1994, p. 208.
    12. Derouet 1994, p. 174.
    13. Derouet 1994, p. 172.
    14. Derouet 1994, p. 79-102.
    15. Derouet 1994, p. 156.
    • Autres rĂ©fĂ©rences :
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    2. « Carte géologique de Luzillé », sur Géoportail (consulté le ).
    3. « Carte gĂ©ologique de la France au 1/50 000 - BlĂ©rĂ© » [PDF], sur le site Ficheinfoterre du BRGM (consultĂ© le ).
    4. Couderc 1987, p. 509.
    5. Christophe Meunier, GĂ©ographie : Professeur des Ă©coles : Oral, admission - CRPE 2017, Dunod, , 256 p. (ISBN 978-2-10-075579-0, lire en ligne), p. 73.
    6. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
    7. « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
    8. « Les climats du monde », sur le site de l'encyclopédie Larousse (consulté le ).
    9. Pierre Leveel, Histoire de Touraine et d'Indre-et-Loire, Chambray-lès-Tours, CLD, , 991 p. (ISBN 978-2-85443-157-5), p. 20.
    10. « ZNIEFF 240030909- Plateau de Champeigne entre Bléré et Loches », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    11. « FR2410022 - Champeigne », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    19. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    20. « Carté d'aléa pour Luzillé », sur georisques.gouv (consulté le ).
    21. « Nouveau zonage sismique en Indre-et-Loire » [PDF], sur le site des services de l'État en Indre-et-Loire (consulté le ).
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    Voir aussi

    Bibliographie

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    Article

    Article connexe

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