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Montlouis-sur-Loire

Montlouis-sur-Loire est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire.

Montlouis-sur-Loire
Montlouis-sur-Loire
Mairie
Blason de Montlouis-sur-Loire
HĂ©raldique
Montlouis-sur-Loire
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Indre-et-Loire
Arrondissement Tours
Intercommunalité Communauté de communes Touraine-Est Vallées
(siège)
Maire
Mandat
Vincent Morette
2020-2026
Code postal 37270
Code commune 37156
DĂ©mographie
Gentilé Montlouisiens
Population
municipale
10 895 hab. (2020 en augmentation de 3,04 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 444 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 23′ 21″ nord, 0° 49′ 41″ est
Altitude Min. 46 m
Max. 97 m
Superficie 24,55 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Tours
(banlieue)
Aire d'attraction Tours
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Montlouis-sur-Loire
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Montlouis-sur-Loire
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Montlouis-sur-Loire
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Montlouis-sur-Loire
Liens
Site web ville-montlouis-loire.fr

    GĂ©ographie

    Situation

    Cette commune est situĂ©e sur la rive gauche de la Loire Ă  12 kilomètres en amont de Tours, et Ă  249 km de Paris.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Hydrographie

    Vue de Montlouis-sur-Loire

    La commune est bordĂ©e sur son flanc nord par la Loire (4,27 km), qui en constitue la limite communale. Le rĂ©seau hydrographique communal, d'une longueur totale de 8,44 km, comprend deux autres cours d'eau notables, le Filet (1,299 km), et trois petits cours d'eau pour certains temporaires[1] - [2].

    Le cours de la Loire s’insère dans une large vallĂ©e qu’elle a façonnĂ©e peu Ă  peu depuis des milliers d’annĂ©es. Elle traverse d'est en ouest le dĂ©partement d'Indre-et-Loire depuis Mosnes jusqu'Ă  Candes-Saint-Martin, avec un cours large et lent. La Loire prĂ©sente des fluctuations saisonnières de dĂ©bit assez marquĂ©es. Sur le plan de la prĂ©vision des crues, la commune est situĂ©e dans le tronçon de la Loire tourangelle, qui court entre la sortie de Nazelles-NĂ©gron et la confluence de la Vienne[3], dont la station hydromĂ©trique de rĂ©fĂ©rence la plus proche est situĂ©e Ă  Tours [aval pont Mirabeau]. Le dĂ©bit mensuel moyen (calculĂ© sur 62 ans pour cette station) varie de 112 m3/s au mois d'aoĂ»t Ă  622 m3/s au mois de fĂ©vrier. Le dĂ©bit instantanĂ© maximal observĂ© sur cette station est de 3 050 m3/s et s'est produit le , la hauteur maximale relevĂ©e a Ă©tĂ© de 5,78 m ce mĂŞme jour[4] - [5]. La hauteur maximale historique a Ă©tĂ© atteinte le avec une hauteur inconnue mais supĂ©rieure Ă  6,20 m[6]. Sur le plan piscicole, la Loire est classĂ©e en deuxième catĂ©gorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constituĂ© essentiellement de poissons blancs (cyprinidĂ©s) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[7].

    Le Filet, d'une longueur totale de 19,6 km, prend sa source dans la commune de Dierre et se jette dans le Cher Ă  Tours, après avoir traversĂ© 10 communes[8]. Ce cours d'eau est classĂ© dans la liste 1[Note 1] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Du fait de ce classement, aucune autorisation ou concession ne peut ĂŞtre accordĂ©e pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle Ă  la continuitĂ© Ă©cologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonnĂ© Ă  des prescriptions permettant de maintenir le très bon Ă©tat Ă©cologique des eaux[9]. Sur le plan piscicole, le Filet est Ă©galement classĂ© en deuxième catĂ©gorie piscicole[7].

    Deux zones humides[Note 2] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée du Ruisseau du Filet » et « la vallée de la Loire de Mosnes à Candes-Saint-Martin »[10] - [11].

    Urbanisme

    Typologie

    Montlouis-sur-Loire est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 3] - [12] - [13] - [14]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Tours, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 38 communes[15] et 358 316 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (27,7 %), zones urbanisées (23,7 %), cultures permanentes (17,3 %), forêts (10,3 %), terres arables (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5 %), prairies (3,5 %), eaux continentales[Note 5] (2,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,2 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Montlouis-sur-Loire est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Filet et la Loire. La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de Tours, un des 21 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂŞtĂ©s fin 2012 sur le bassin Loire-Bretagne et portĂ©s Ă  22 lors de l'actualisation de 2018. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂŞme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout système de protection)[24] - [25]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1983, 1999, 2008 et 2016[26] - [22].

    Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif d'Amboise, est classée au niveau de risque 3, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[27].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montlouis-sur-Loire.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[28]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 92,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (90,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 4 046 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 3506 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 87 %, Ă  comparer aux 91 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29] - [30].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1991, 1992, 1993, 1996, 1997, 2011 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999, 2000, 2008 et 2021[22].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Vicus Montis Laudiacensis vers 587[31] ; Montis Laudiacensis vicus vers 590[32] ; Mons Laudiacensis en 818 (Testament d’Haganon) ; Mons Laudiacus au XIIe siècle ; parrochianus de Monte Laudiaco en 1247[33] ; In parochia de Monte Laudato et de Montloe au début du XIIIe siècle[34] ; Parochia de Monte Laudato en 1270[35] ; Apud Montem Laudatum au XIIIe siècle[36] ; En la parroisse de Montloué en 1335[37] ; La parroisse de Montloé en 1336[38] ; Montloué entre 1368 et 1386[39] ; De tabernagio de Monte Laudato au XIVe siècle[40] ; Parochia Montis Laudati en 1469 ; Montlouis en 1475[41] ; Montloys en 1485[42] ; Montloire en l'an II (Délibération conseil général de la commune) ; Montlouis en 1813 (Cadastre) ; Montlouis-sur-Loire (décret du 23 août 1920).

    Montlouis, variante de Montlouet. Du latin classique Mons, « hauteur », et bas latin Laudiacus : gentilice Laudius et suffixe acus. « La hauteur du domaine appelé Laudiacus ». La composition Mont Louis, du bas latin Ludovicus, nom de personne d’origine germanique, reste possible dans les toponymes postérieurs à 1300.

    La commune est bordée sur son flanc nord par le fleuve, la Loire.

    Histoire

    Une chapelle est desservie de 461 à 491 par saint Perpet de Tours, évêque de Tours, sur un site à l'aplomb du coteau protégé des crues de la Loire[43].

    Dès le Moyen Âge, Montlouis s'est développé grâce à son port sur la Loire, voie navigable très utilisée, et par son activité viticole. Le toponyme de Viguerie (Jardin au pied de l'église) témoigne de son statut administratif.

    Durant la guerre de Cent Ans, du 7 au , lors de la chevauchée du Prince noir la ville est pillée pendant trois jours par les Anglais.

    La Renaissance marque un âge d'or. Puis l'activité portuaire se dégrade peu à peu en raison de l'ensablement du fleuve. Montlouis devient alors une commune essentiellement rurale et agricole, toujours avec le vin.

    Au cours de la Révolution française, la commune, alors appelée simplement Montlouis, porte provisoirement le nom de Monloire ou de Mont-Loire.

    En 1920, le nom de la commune est modifié avec la précision Montlouis-sur-Loire.

    Politique et administration

    Liste des maires

    liste des maires de Montlouis
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    Abraham Courtemanche SE
    juin 1833 DĂ©cembre 1834 Gilles Amand Gaudron SE
    janvier 1835 Avril 1836 François Serrault SE
    avril 1836 mai 1841 Prosper Touchard SE
    juin 1841 Décembre 1851 Bessé SE
    janvier 1852 1863 Baron Angellier SE
    1863 octobre 1865 Jérôme Aimé Perthuis SE
    octobre 1865 avril 1876 Jacques Nau-Douzillé SE
    mai 1876 septembre 1876 Jean Latouche-Nouveau SE 1er conseiller Municipal
    octobre 1876 septembre 1878 Louis David-Dardeau SE
    octobre 1878 mai 1888 Bernard Auguste Gaucher SE
    mai 1888 mai 1900 JĂ©rĂ´me Patin Pivert SE
    mai 1900 mai 1908 Bernard Auguste Gaucher SE
    mai 1908 janvier 1920 François Petitbon Fournier SE
    janvier 1920 février 1928 Frederic Houssin Douzillé SE
    février 1928 mai 1929 Eugène Bongars Viau SE 1er adjoint par délégation
    mai 1929 janvier 1934 Maurice Des moustiers SE
    février 1934 mai 1935 Augustin Doumas SE
    mai 1935 Louis Eugène Bongars SE
    avant 1946 mars 1965(?) Émile Gerbault SE
    mars 1965 février 1972 Raoul Rebout SE Menuisier, décédé en cours de second mandat (réélu en 1971)
    avril 1972 mars 1977 Pierre SĂ©bille SE
    mars 1977 mars 1983 Henriette Fouchier PS Institutrice
    mars 1983 mars 2014 Jean-Jacques Filleul PS Comptable - Député (1997-2002) - Sénateur (depuis 2011)
    mars 2014 En cours
    (au 28 mai 2020)
    Vincent Morette PS Enseignant en collège

    Jumelages

    Montlouis-sur-Loire est jumelée avec deux villes étrangères :

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2016, le Conseil national de villes et villages fleuris attribue trois fleurs à la commune au concours des villes et villages fleuris[44].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[45] - [Note 6].

    En 2020, la commune comptait 10 895 habitants[Note 7], en augmentation de 3,04 % par rapport Ă  2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 2362 5712 4092 2962 4432 3792 2742 3262 361
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1662 2142 1902 1812 1752 2322 2472 1702 053
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 0912 1332 1272 0702 0392 0612 1152 3502 710
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3 5694 1695 6926 9328 3099 65710 28210 45210 628
    2020 - - - - - - - -
    10 895--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee Ă  partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Montlouis-sur-Loire se situe dans l'académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Saint-Pierre-des-Corps.

    La commune compte 7 Ă©tablissements scolaires :

    • L'Ă©cole maternelle Arcadine
    • L'Ă©cole maternelle Les Ralluères
    • L'Ă©cole maternelle Robert Desnos
    • L'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire Emile Gerbault
    • L'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire Jules Ferry
    • L'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire Paul Racault
    • Le collège Raoul Rebout

    Le Festival de Jazz en Touraine

    Depuis 1987, la ville accueille au mois de septembre le festival Jazz en Touraine. En 2010, il accueille plus de 20 000 personnes[48] sur une durĂ©e de dix jours. Une association est crĂ©Ă©e en 1990 pour organiser ce festival indĂ©pendamment de la municipalitĂ©. Aujourd'hui, environ 200 bĂ©nĂ©voles s'occupent de l'organisation. Depuis sa crĂ©ation, un grand nombre d'artistes reconnus sont venus jouer Ă  Montlouis :

    Maison des loisirs et de la création

    Elle abrite l'Association pour l'animation de Montlouis (APAM) qui y propose des activités variées pour adultes et enfants[49].

    Maison de la Loire d'Indre-et-Loire

    Association fondée en 1986 et ayant pour vocation « d'éduquer à l’environnement ainsi que d’informer, sensibiliser et faire découvrir le patrimoine naturel et culturel de la Loire ». Elle propose des activités variées en rapport avec la faune et la flore du corridor ligérien.

    Sapeurs-pompiers

    • Environ 30 sapeurs-pompiers volontaires.
    • Les vĂ©hicules : VSAV, CCR, VTU, MPR, bateau, VL.
    • Environ 600 interventions par an.

    Économie

    Viticulture

    L'AOC Montlouis-sur-Loire s'étend sur 450 ha sur les communes de Lussault-sur-Loire, Saint-Martin-le-Beau et Montlouis-sur-Loire. C'est un vin blanc décliné en sec, moelleux, effervescent et produit par un seul cépage : le chenin blanc.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le château de la Bourdaisière : il abrite le conservatoire de la tomate (près de 500 variĂ©tĂ©s).
    • L'Ă©glise Saint-Laurent : l'Ă©difice primitif fut remplacĂ© fin XIe -dĂ©but XIIe siècle par une Ă©glise Ă  nef unique, dont subsistent encore la base du clocher et le chĹ“ur voĂ»tĂ© en cul-de-four. L'inscription « RĂ©publique Française Â» de la façade date des alentours de 1881. Sur le pignon de gauche figure un graffito d'une gabarre, ex-voto marinier datant de la fin du XVIIe siècle. L'Ă©glise possède aussi des vitraux du XXe siècle, dont un illustrant le bombardement du pont de Montlouis-sur-Loire en mai-, rĂ©alisĂ© par le maĂ®tre verrier Fournier.
    • Le jardin de la Viguerie, Ă  mi-pente.
    • Le presbytère : ancien hĂ´tel particulier du XVIe siècle, inscrit aux monuments historiques en 1927, il aurait abritĂ© les amours d'Henri IV et de Gabrielle d'EstrĂ©es. OrnĂ© de lucarnes surmontĂ©es de gâbles sculptĂ©s et sertis d'une coquille, l'Ă©difice tĂ©moigne de l'art de la Renaissance.
    • La Maison de la Loire : depuis 1986, elle fait dĂ©couvrir le patrimoine culturel et naturel du fleuve[50].
    • Le quartier CĹ“ur de ville : grand quartier « Ă©cologique Â» au centre de la ville composĂ© d'immeubles destinĂ©s Ă  la location (bailleur social) ainsi qu'Ă  la vente, avec des maisons individuelles, des commerces et au centre une grande mĂ©diathèque[51].
    • Le sentier de grande randonnĂ©e GR 3, le chemin de pèlerinage Ă  Compostelle via Turonensis et le circuit de la Loire Ă  vĂ©lo traversent Montlouis.
    • Deux viaducs ferroviaires, construits en 1846 et en 1989, traversent la Loire Ă  hauteur de Montlouis.
    • Le manoir de la Miltière

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Montlouis-sur-Loire

    Les armes de Montlouis-sur-Loire se blasonnent ainsi :

    « Écartelé : au premier et au quatrième d'argent au senestrochère de gueules sortant d'une nuée d'azur mouvant du flanc senestre, tenant une poignée de vesce en rameau de trois pièces de sinople, au deuxième et au troisième parti au I de sinople au pal d'argent et au II de gueules au pal aussi d'argent »[52].

    Notes et références

    Notes

    1. Le classement en liste 1 au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
    2. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    2. « Carte hydrologique de Montlouis-sur-Loire », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
    3. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 19.
    4. « Référentiel hydrométrique », sur http://www.sandre.eaufrance.fr/ (consulté le ).
    5. « Station hydrométrique K4900030, la Loire à Tours [aval pont Mirabeau] », sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
    6. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 52.
    7. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Fiche Sandre - le Filet », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    9. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 1 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
    10. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
    11. « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Unité urbaine 2020 de Tours », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    16. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Claude Foubert, Histoire d'une ville Ă  la campagne, chroniques de Montlouis, tĂ©moignages sur le siècle, photographies d'Édouard Golbin, Ă©dition Efil Communication, 2000.

    Articles connexes

    Liens externes

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