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VĂ©retz

Véretz est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire.

VĂ©retz
VĂ©retz
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Indre-et-Loire
Arrondissement Tours
Intercommunalité Communauté de communes Touraine-Est Vallées
Maire
Mandat
Gilles Augereau
2020-2026
Code postal 37270
Code commune 37267
DĂ©mographie
Gentilé Véretzois, Véretzoise
Population
municipale
4 590 hab. (2020 en augmentation de 4,65 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 331 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 21′ 38″ nord, 0° 48′ 23″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 94 m
Superficie 13,86 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Véretz
(ville-centre)
Aire d'attraction Tours
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Montlouis-sur-Loire
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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VĂ©retz
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VĂ©retz
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VĂ©retz
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VĂ©retz
Liens
Site web www.veretz.com

    Le nom se prononce Vérette mais une prononciation répandue chez les nouveaux habitants est Véretss. Les habitants sont appelés les Véretzois et les Véretzoises depuis le mandat de monsieur Y. Thalineau. Les gentilés étaient auparavant nommés les Véretziens et les Véretziennes[1].

    GĂ©ographie

    Localisation et paysages

    C'est un village au cœur de la Touraine, proche de Chenonceaux et d'Amboise. Il est situé sur le Cher, en amont de la ville de Tours (km).

    Hydrographie

    RĂ©seau hydrographique de VĂ©retz.

    La commune est traversĂ©e d'est en ouest par le Cher (4,155 km) dans la partie nord de son territoire. Le rĂ©seau hydrographique communal, d'une longueur totale de 9,49 km, comprend un autre cours d'eau notable, le Filet (3,096 km), et deux petits cours d'eau pour certains temporaires[2] - [3].

    Le Cher, d'une longueur totale de 365,5 km, prend sa source Ă  714 mètres d'altitude Ă  MĂ©rinchal, dans la Creuse et se jette dans la Loire Ă  Villandry, Ă  40 m d'altitude, après avoir traversĂ© 117 communes[4]. Le Cher prĂ©sente des fluctuations saisonnières de dĂ©bit assez marquĂ©es. Sur le plan de la prĂ©vision des crues, la commune est situĂ©e dans le tronçon du Cher tourangeau[5], dont la station hydromĂ©trique de rĂ©fĂ©rence la plus proche est situĂ©e Ă  Tours [Pont Saint Sauveur]. Le dĂ©bit mensuel moyen (calculĂ© sur 53 ans pour cette station) varie de 25,8 m3/s au mois d'aoĂ»t Ă  192 m3/s au mois de fĂ©vrier. Le dĂ©bit instantanĂ© maximal observĂ© sur cette station est de 1 000 m3/s le , la hauteur maximale relevĂ©e a Ă©tĂ© de 4,96 m le [6] - [7]. Ce cours d'eau est classĂ© dans les listes 1[Note 1] et 2[Note 2] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut ĂŞtre accordĂ©e pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle Ă  la continuitĂ© Ă©cologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonnĂ© Ă  des prescriptions permettant de maintenir le très bon Ă©tat Ă©cologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit ĂŞtre gĂ©rĂ©, entretenu et Ă©quipĂ© selon des règles dĂ©finies par l'autoritĂ© administrative, en concertation avec le propriĂ©taire ou, Ă  dĂ©faut, l'exploitant[8] - [9]. Sur le plan piscicole, le Cher est classĂ© en deuxième catĂ©gorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constituĂ© essentiellement de poissons blancs (cyprinidĂ©s) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[10].

    Le Filet, d'une longueur totale de 19,6 km, prend sa source dans la commune de Dierre et se jette dans le Cher Ă  Tours, après avoir traversĂ© 10 communes[11]. Ce cours d'eau est classĂ© dans la liste 1[Note 3] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Du fait de ce classement, aucune autorisation ou concession ne peut ĂŞtre accordĂ©e pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle Ă  la continuitĂ© Ă©cologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonnĂ© Ă  des prescriptions permettant de maintenir le très bon Ă©tat Ă©cologique des eaux[8]. Sur le plan piscicole, le Filet est Ă©galement classĂ© en deuxième catĂ©gorie piscicole[10].

    Deux zones humides[Note 4] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « le plan d'eau de Véretz » et « la vallée du Ruisseau du Filet »[12] - [13].

    Urbanisme

    Typologie

    VĂ©retz est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de VĂ©retz, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[17] et 7 578 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,2 %), zones urbanisées (19,5 %), forêts (11,3 %), eaux continentales[Note 7] (4 %), prairies (3,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Véretz est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Cher et le Filet. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1996, 1999 et 2016[26] - [24].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Véretz.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[27]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (90,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 781 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1781 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 91 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [29].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990, 1992, 1993, 2005, 2011 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2012[24].

    Toponymie

    Le nom « Véretz » vient du bas-latin Virotius, qui est un nom de personne d’origine gauloise, le z étant muet et étymologiquement parasite.

    Les anciennes attestations donnent successivement : De Verotio, 983 ; Vairetum, XIIe s. (Bibliothèque nationale de France, collection Dom Housseau, charte de Hugues d’Amboise) ; Vairet, Veret, XIIIe s. (Dom Housseau, charte du chapitre Saint-Martin de Tours) ; S. Pierre de Veretz, chevalier, XIIIe s. (Bibliothèque nationale de France-Manuscrit français 17.128, p. 37) ; In parochia de Varet, In parochia de Varez, début XIIIe s. (Cartulaire de l’archevêché de Tours, t. 2, no 312, Livre de Eschequeste, p. 291-292, 314) ; Veretz, (Archives Nationales-JJ 97, no 49, fol. 22) ; Veretz, (Archives Nationales-JJ 218, no 7, fol. 3 v°) ; Verets, XVIIIe s. (Carte de Cassini).

    Histoire

    Une famille seigneuriale[30] du nom de Véretz existe dès les XIIe – XIIIe siècles, avec Josselin (fl. 1190), André (1208), Pétronille (1212), ou Geoffroi de Véretz (1219). Puis on trouve comme seigneurs Gervais Coron (1228) et Pierre Coron (1275).

    Durant la guerre de Cent Ans, le , lors de la chevauchée du Prince noir l'armée anglo-gasconne traverse le Cher aux environs de Véretz.

    Les XIVe – XVe siècles voient le règne de la famille Trousseau puis de ses descendants des maisons d'Avoir, de Bueil, de L'Isle-Bouchard et de La Trémoïlle : Guillaume Ier (1320) et Pierre Ier Trousseau († ~1340, chambellan du roi, seigneur de Launay-Trousseau — aujourd'hui Launay, commune de Lublé — Chasteaux-en-Anjou, Vaujours). De sa première femme, qui nous reste inconnue, Pierre Ier Trousseau eut Guillaume II — marié à Marguerite de Beauçay — et Marguerite Trousseau, laquelle épousa Hardouin Ier d'Avoir sire de Château-Fromont : d'où Jeanne d'Avoir, femme de Jean II de Bueil (né vers 1320-† vers 1366) et mère de Jean III de Bueil (~1340-1405) ; de la seconde, la capétienne Isabelle de Dreux-Beu, il eut Pierre II Trousseau. Jeanne de Bueil, fille de Jean III et sœur de Jean IV († 1415 à Azincourt), transmit Véretz à son mari Jean Ier de L'Isle, seigneur de L'Isle-Bouchard, Doué, Rochefort et Gençay († 1415, lui aussi tué à Azincourt).

    Catherine de L'Isle (-Bouchard) (vers 1390/1395-1474), fille héritière de Jean Ier de L'Isle, transmit Véretz à ses quatre époux successifs : 1° Jean des Roches, † 1416 ; 2° 1422 Hugues de Chalon comte de Tonnerre, † 1424 à Verneuil, de qui elle garde en douaire Selles ; 3° 1424 Pierre de Giac, favori de Charles VII, † exécuté en 1427 ; enfin 4° 1427 Georges de La Trémoïlle, également favori de Charles VII : d'où postérité, dont leur fils cadet Georges II (~1437-1481), et leur petit-fils Louis II de La Trémoïlle (1460-1525 à Pavie). Les La Trémoille cédèrent alors le fief à Jean de La Barre, † 1534, comte d'Étampes en 1526, un fidèle du roi François Ier.

    Vinrent alors le frère cadet de Jean de La Barre, l'archevêque de Tours Antoine de La Barre (1490-1548), puis les gendres de Jean de La Barre : François Ier de Courtenay-Champignelles-Bléneau (1495-1561 ; x 1527 Marguerite de La Barre : Postérité), et Jean d'Estouteville-Villebon (fl. 1559 ; x 1523 Denise de La Barre. Postérité éteinte dès la 1re génération : notamment, leur fils Jean d'Estouteville † en ). La famille de Varie acquit ensuite Véretz, avec Jean (fl. 1564/1567) puis Pierre de Varie (1570 ; x Renée de Prie-Buzançais), et son gendre Paul de Coué de La Roche-Aguet (x Denise, fille de Pierre de Varie), qui vendit le à Pierre Forget de Fresnes, † 1610. La seigneurie de Véretz se partagea ensuite entre les nombreux héritiers de Pierre Forget.

    Puis Denis II Bouthillier de Rancé, président de la Chambre des Comptes de Dijon, mari de Charlotte Joly de Fleury, acquit progressivement l'ensemble du domaine entre et 1639, avec Larçay. Ses fils Denis-François Le Bouthillier (1622-1640 ; aumônier du roi, abbé de Notre-Dame-du-Val, chanoine de Notre-Dame de Paris) et Armand-Jean Le Bouthillier (1626-1700 ; le célèbre abbé de Rancé) lui succédèrent à Véretz.

    L'abbĂ© de RancĂ© vendit en 1660 Ă  Jean Coeffier de RuzĂ© d'Effiat (1622-1698), abbĂ© de St-Sernin, de Trois-Fontaines et du Mont-St-Michel, frère benjamin du malheureux Cinq-Mars, contre 300 000 livres. Puis VĂ©retz passe Ă  son neveu Charles-Armand de La Porte (1632-1713), duc de La Meilleraye, de Mayenne et de Mazarin. Sa fille Marie-Charlotte de La Porte apporte VĂ©retz Ă  son Ă©poux le marquis Louis-Armand de Richelieu (1654-1730 ; fils de Jean-Baptiste Amador et petit-fils de François de Vignerot de Pont-Courlay, ce dernier Ă©tant un neveu du cardinal de Richelieu) : parents, grands-parents et arrière-grands-parents des ducs d'Aiguillon et d'Agenois Armand-Louis (1683-1750), Emmanuel-Armand (1720-1788) et Armand-DĂ©sirĂ© de Vignerot (1761-1800).

    HĂ©raldique

    Blason de VĂ©retz

    Les armes de VĂ©retz se blasonnent ainsi :

    De gueules au clocher adextré, accompagné en cœur de deux toits de château soutenus par un pont de trois piles senestré, le tout d'or soutenu d'une lettre V capitale du même supportant deux ondes aussi d'or[31].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981 MoĂŻse Petibon[32] Agriculteur
    mars 1989 mars 2008 Yvon Thalineau DVG Psychologue scolaire
    mars 2008 mars 2014 Philippe Fraysse DVD Cadre bancaire
    mars 2014 2020 Danielle Guillaume DVG
    mai 2020 En cours
    (au 28 mai 2020)
    Gilles Augereau DVD Retraité de l'enseignement

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].

    En 2020, la commune comptait 4 590 habitants[Note 8], en augmentation de 4,65 % par rapport Ă  2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    885876841855898966984919947
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    923935906845869860851779787
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    726703713621618630620708681
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    8641 0091 3152 3132 7093 0203 8294 0564 388
    2018 2020 - - - - - - -
    4 5514 590-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee Ă  partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Véretz se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Saint Pierre des Corps.

    L'école maternelle "La petite Muse" et l'école élémentaire "Robert Doisneau" accueillent les élèves de la commune.

    Tourisme

    Véretz a renoué avec la tradition de la batellerie, en développant le tourisme fluvial avec son association « Les mariniers du Jean Bricau », du nom du dernier batelier ayant exercé au village. Cette association propose des balades sur le Cher dans un fûtreau de construction traditionnelle.

    Situé sur les rives du Cher à proximité de Tours, Véretz possède également un emplacement privilégié dans la région des châteaux de la Loire.

    Art et culture

    Situé au cœur du vieux village dans une demeure de vigneron de la fin du XVIIIe siècle, le centre d'Art contemporain le Tunnel 37 présente toute l'année des expositions thématiques en peinture, sculpture et céramique.

    L'été l'exposition "Jardin d'Artiste" s'ouvre sur le jardin romantique niché au pied de la falaise de tuffeau.

    Lieux et monuments

    Vue du château du duc d'Aiguillon à Veretz, Henri-Joseph Van Blarenberghe 1771
    • « Château de VĂ©retz », reconstruit au XIXe siècle, domine la vallĂ©e du Cher Ă  l'entrĂ©e du village[37] ;
    • « La Chavonnière », grande maison de vigneron Ă  deux ailes en Ă©querre qui appartint Ă  Paul-Louis Courier ;
    • Monument Ă  la mĂ©moire de Courier qui date de 1876, sur la place centrale du bas-village (rĂ©novĂ©) ; sa stèle funĂ©raire de forme dite « en borne », identique Ă  celle de son père, sont dans le cimetière communal ;
    • Manoir de « La Gagnerie » (XIIIe (bâtiment religieux)/XVe (mĂ©tairie du château), extension XVIIIe);
    • Manoir de « La Pidellerie » (XVe/XIXe siècles) ;
    • Manoir de La Manse au lieu-dit la GuĂ©rinière (XXe siècle) ;
    • Église Notre-Dame du XVIe siècle : nef ogivale, chapelle seigneuriale formant tribune, transept saillant, chĹ“ur de deux travĂ©es, clocher Ă  base XIIe et Ă©tages XVIe siècle.
    • Portion du canal de l'aqueduc romain de Tours (appelĂ© aqueduc de Fontenay) dĂ©placĂ©e et exposĂ©e Ă  l'entrĂ©e du camping municipal.

    Personnalités liées à la commune

    • Gabrielle d'EstrĂ©es (1573 ?-1591), favorite d’Henri IV nĂ©e au château de la Bourdaisière en 1565, venait se dĂ©shabiller dans sa maison du quai Henri IV Ă  VĂ©retz pour se baigner dans le Cher.
    • Madame de SĂ©vignĂ© (1626-1696), la cĂ©lèbre Ă©pistolière, rendit rĂ©gulièrement visite Ă  son ami l'abbĂ© d'Effiat, dans le château de VĂ©retz, qu'elle dĂ©crivait comme « la maison qui passe tout ce que vous avez vu de beau, d'agrĂ©able, de magnifique ».
    • Après y avoir passĂ© une partie de son enfance et de sa jeunesse, c'est au château de VĂ©retz que se retire Armand Jean Le Bouthillier de RancĂ© (1626-1700) avant sa retraite dĂ©finitive Ă  La Trappe.
    • En 1735, le duc d'Aiguillon aurait formĂ© et fit imprimer sous ses yeux Ă  Veretz, Ă  un très petit nombre d'exemplaires, « un recueil des pièces les plus libres connues alors », sous ces mots : A Anconne, chez Uriel Bandant, Ă  l'enseigne de la libertĂ© (la reliure formant portefeuille est dotĂ©e d'une serrure et d'une clef) ; y figure, entre autres inĂ©dits, la traduction des Noels bourguignons de La Monnoye. L'exemplaire qui figura dans les bibliothèques du duc de La Vallière, du duc de Rivoli (vente de 1839), de Pierre LouĂżs (vente de 1930) - que celui-ci enrichi de longues notes autographes sur l'ouvrage et son auteur - passa dans celle de Sacha Guitry (no 87 du catalogue de la vente du 25/03/1976 - arch. pers.).
    • En 1765-1766, Emmanuel Armand de Vignerot du Plessis, duc d'Aiguillon, vĂ©cut au château de VĂ©retz, avec son Ă©pouse : « les fĂŞtes succĂ©dèrent aux fĂŞtes ; on donna une foule de pièces, sur une scène improvisĂ©e ». On y donna Ă©galement de nombreux extraits d'Ĺ“uvres lyriques françaises. Le nom de Mademoiselle Lupot, jeune soprano (« premier dessus ») orlĂ©anaise issue de la dynastie des luthiers Lupot, figure sur plusieurs partitions du Fonds d’Aiguillon, conservĂ© aux Archives dĂ©partementales de Lot-et-Garonne[38].
    • Paul-Louis Courier, pamphlĂ©taire français nĂ© Ă  Paris en 1772 et mort assassinĂ© dans la forĂŞt de Larçay en 1825, a passĂ© la dernière partie de sa vie vigneron de son Ă©tat, dans la ferme de « La Chavonnière ».
    • Eugène Bizeau, poète anarchiste, nĂ© et dĂ©cĂ©dĂ© Ă  VĂ©retz (1883-1989) ; la salle des fĂŞtes porte son nom.
    • A.D.G., de son vrai nom Alain Fournier (1947-2004), journaliste d'extrĂŞme droite et auteur de romans policiers, nĂ© Ă  VĂ©retz le , inhumĂ© au cimetière de la commune.
    • L'actrice MĂ©lanie Bernier (1985 -) a vĂ©cu Ă  VĂ©retz pendant son enfance[39].

    Notes et références

    Notes

    1. Le classement en liste 1 est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
    2. Ce classement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.
    3. Le classement en liste 1 au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
    4. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Stéphane Gendron, Les noms de lieux de Véretz, Indre-et-Loire (2007), [Véretz] : S. Gendron, 2007 (ISBN 2952902100 et 978-2-9529021-0-6)
    2. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    3. « Carte hydrologique de Véretz », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
    4. « Fiche Sandre - le Cher », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    5. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 19.
    6. « Référentiel hydrométrique », sur http://www.sandre.eaufrance.fr/ (consulté le ).
    7. « Station hydrométrique K6710910, le Cher à Tours [Pont Saint Sauveur] », sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
    8. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 1 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 2 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
    10. (id) « Décret no 58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    11. « Fiche Sandre - le Filet », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
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