Accueil🇫🇷Chercher

Lublé

Lublé est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Lublé
Lublé
De gauche Ă  droite et de haut en bas, la mairie et les tours de l'HĂ´pital, le lavoir et le plan d'eau.
Blason de Lublé
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Indre-et-Loire
Arrondissement Chinon
Intercommunalité Communauté de communes Touraine Ouest Val de Loire
Maire
Mandat
Daniel Meunier
2020-2026
Code postal 37330
Code commune 37137
DĂ©mographie
Gentilé Lubléens, Lubléennes
Population
municipale
138 hab. (2020 en diminution de 6,12 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 11 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 30′ 53″ nord, 0° 14′ 56″ est
Altitude Min. 57 m m
Max. 118 m m
Superficie 12,60 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Tours
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Langeais
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Lublé
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Lublé
GĂ©olocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Voir sur la carte topographique d'Indre-et-Loire
Lublé
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Lublé

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Lublé est située dans le nord-ouest du département d'Indre-et-Loire près du département de Maine-et-Loire, entre Château-la-Vallière et Noyant.

    Hydrographie

    Réseau hydrographique de Lublé.

    Le rĂ©seau hydrographique communal, d'une longueur totale de 10,99 km, comprend un cours d'eau notable, la Maulne (2,772 km), et quatre petits cours d'eau pour certains temporaires[1] - [2].

    La Maulne, d'une longueur totale de 28,7 km, prend sa source au nord de Courcelles-de-Touraine et se jette dans le Loir Ă  La Chapelle-aux-Choux, après avoir traversĂ© 10 communes[3]. Sur le plan piscicole, la Maulne est classĂ©e en première catĂ©gorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constituĂ© essentiellement de salmonidĂ©s (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[4].

    Quatre zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de la Maulne du Moulin aux Moines à Marcilly-sur-Maulne », « la vallée de la Maulne du Tertre aux Cartes », « la vallée du Ruisseau de Lin » et « les étangs de la Fontaine du Gros Puits »[5] - [6].

    Urbanisme

    Typologie

    Lublé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [7] - [8] - [9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[10] - [11].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,8 %), forêts (29,9 %), prairies (15,2 %), zones agricoles hétérogènes (14,7 %), zones urbanisées (1,3 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Lublé est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

    Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Bourgueil, est classée au niveau de risque 1, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[16].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lublé.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (90,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 99 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 99 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 91 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17] - [18].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].

    Toponymie

    L' étymologie de son nom (Lubleins ou Lubli dans une charte de 1242[19]) est probablement basée sur l'anthroponyme romain Lupillus[20].

    Histoire

    La terre du Tanchet, à gauche de la route, évoque la présence d'un village antique et notamment une villa romaine. Des vestiges à fleur de terre, mis au jour à chaque labour. « Autrefois, les paysans cassaient le soc de leur charrue sur des objets mal identifiés. »

    À Lublé, les tuiles gallo-romaines affleurent mais aussi des plaques de marbre, des clous forgés, voire des fibules. « La découverte de tessons de poteries sigillées a permis de dater le site avec plus de précision. Cette production étant caractéristique du 1er siècle de notre ère. »

    Au Moyen Âge et sous l'Ancien Régime, la paroisse faisait partie de l'Anjou et dépendait de la sénéchaussée angevine de Baugé. Aujourd'hui elle est située dans la Touraine angevine.

    Lublé, qui s'étend sur 1260 ha, est la moins peuplée des communes du canton de Château-la-Vallière (126 habitants en 1999). Elle est mentionnée en 1242 sous la forme Lubli. Certains fiefs de la paroisse relevaient de Marcilly, du Plessis le Vicomte (Meigné), de Ramefort (Blou), de Rillé ou de l'abbaye de Bourgueil. Mais le château de la Cour de Lublé dépendait de Châteaux (la Vallière) et de Vaujours. Il fut acheté avec ses fermes et ses terres en 1681 par Louise de la Vallière qui y installa l'hôpital de son duché. Cet hôpital transféré à Château la Vallière en 1783 est devenu l'actuelle Maison de retraite. Le château fut démoli en 1831 malgré l'opposition des habitants. Ses matériaux servirent à la construction de deux fermes : La Baugellerie et la Basse Cour.

    La partie ouest de la commune repose sur l'ancienne mer des faluns.

    On peut voir sous ce lien le plan cadastral napoléonien. On notera l'absence de la D66 et de la ligne de chemin de fer qui ne sera construite qu'en 1885.

    Politique et administration

    La mairie de Lublé publie un bulletin annuel téléchargeable à cette adresse: https://app.box.com/bulletinsdeluble

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1971 Maurice Vigné
    1971 2010 André Morne
    2010 2011 Françoise Brunet décédée en 2011
    mai 2011 2016 Martine Bach démission fin 2016
    mars 2017 En cours Daniel Meunier

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].

    En 2020, la commune comptait 138 habitants[Note 4], en diminution de 6,12 % par rapport Ă  2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    355370310332314312300273262
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    280265260246232227253296302
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    300286280298292298284250224
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    194204204163124125133134142
    2017 2020 - - - - - - -
    144138-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee Ă  partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La place Saint martin avec l'Ă©glise et la halle

    L'église dédiée à Saint-Martin-de-Vertou est un témoin intéressant de l'architecture du XIe siècle avec sa charpente refaite en 1710. Elle a été inscrite à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques le .

    Elle conserve un retable du XVIIIe siècle avec trois statues: un Saint Martin, un Saint Roch avec son chien et une Vierge à l'enfant.

    Deux statues du XVe siècle (un Saint Jean l'Evangéliste et une Vierge), d'une facture assez fruste, sont cependant classées.

    Le jeu de boules place Saint Martin

    Le clocher, qui avait été déstabilisé lors de la tempête de 1999, a été restauré en 2005.

    Autour de l'église, était un ancien cimetière qui a été relevé par des prisonniers allemands après la seconde guerre mondiale.

    Place Saint martin (à côté de l'église), un ancien bâtiment avicole, racheté par la commune, a été converti en jeu de boules de fort pour le plus grand plaisir des passionnés de ce jeu de boules traditionnel de Val de Loire.

    En face, de l'autre côté de la rue des érables, un square avec jeux pour enfants.

    Dans la partie ouest de la commune, se situe un plan d'eau avec aire de pique-nique.

    le lavoir du ruisseau du Gros Puits

    A l'entrée du plan d'eau, situé sur le ruisseau du Gros Puits, un vieux lavoir muni d'une cheminée restauré en 1989 ——►

    La gare en activité vers 1960

    Dans sa partie nord, la commune est traversée par la ligne de chemin de fer Paris-Bordeaux (par Château-du-Loir et Saumur) construite en 1885 et désaffectée depuis 1970, avec une ancienne gare en pierres de taille (devenue habitation privée) sise au passage à niveau de la D66 (Le Tanchet, anciennement l'Étanchet) et deux ponts enjambant des chemins ruraux.

    À la sortie sud de la commune, sur la route de Saint-Laurent-de-Lin, se situe Le Calvaire de la Croix Mousseau.

    ÉrigĂ© aux environs de 1850, il est constituĂ© d’un socle de pierres, qui au vu de sa taille a dĂ» servir de reposoir lors de processions, d’une croix en bois et d’un Christ en fonte moulĂ©e de la fonderie d’art du Château de PocĂ©-sur-Cisse (près d’Amboise).

    Abattu en 1979 par une tornade, il a été restauré en 1996 sous l’égide du Conseil municipal de l’époque grâce à une subvention du Conseil Général et l’aimable concours d’artisans locaux.

    HĂ©raldique

    Blason de Lublé Blason
    De sinople aux trois monuments du lieu d'argent, l'hôpital à dextre, l'église à senestre et le moulin à vent en pointe, accompagnés en chef d'une coquille d'or ; au chef cousu d'azur chargé d'un dauphin couché contourné d'argent.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

      Références

      1. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
      2. « Carte hydrologique de Lublé », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
      3. « Fiche Sandre - la Maulne », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
      4. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
      5. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
      6. « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
      7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
      11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
      12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
      13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
      14. « Les risques près de chez moi - commune de Lublé », sur Géorisques (consulté le )
      15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
      16. « Atlas du risque de feux de forêt en Centre – Val de Loire », sur www.centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le )
      17. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
      18. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
      19. Jacques-Xavier Carré de Busserolle, Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine, t. IV, Société archéologique de Touraine, , 430 p. (lire en ligne), p. 119.
      20. Ernest Nègre, Toponymie gĂ©nĂ©rale de la France : Ă©tymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations prĂ©celtiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne).
      21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
      Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.