Anne-France Brunet
Anne-France Brunet, née le à Saint-Maur-des-Fossés, est une femme politique française.
Anne-France Brunet | |
Anne-France Brunet Ă l'hippodrome de Cordemais le 21 juin 2018. | |
Fonctions | |
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Députée française | |
– (5 ans) |
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Élection | 18 juin 2017 |
Circonscription | 3e de la Loire-Atlantique |
Législature | XVe (Cinquième République) |
Groupe politique | LREM |
Prédécesseur | Karine Daniel |
Successeur | Ségolène Amiot |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Maur-des-Fossés |
Nationalité | Française |
Parti politique | LREM |
Diplômée de | Conservatoire national des arts et métiers Université Paul-Sabatier |
Profession | Consultante en informatique |
Membre de La République en marche, elle est élue députée lors des élections législatives de 2017 dans la troisième circonscription de la Loire-Atlantique.
Biographie
Formation et parcours professionnel
Née le à Saint-Maur-des-Fossés[1], Anne-France Brunet a obtenu une maîtrise de mathématiques purs en 1989 à l'université Paul-Sabatier de Toulouse puis un diplôme d’ingénieur en Informatique du Conservatoire national des arts et métiers en 2010.
D'abord responsable de projet informatique chez la Macif, le Crédit agricole puis ERDF[2], Anne-France Brunet devient gérante de sa propre entreprise dans le conseil en informatique à partir de 2010[1] - [3].
Députée de la XVe législature
En avril 2016, elle adhère à En marche[4]. Anne-France Brunet rejoint plusieurs comités locaux à Nantes et participe activement à la Grande Marche puis à la campagne des présidentielles pour faire élire Emmanuel Macron. Pendant la campagne électorale elle a fondé son comité, « Nantes innovation » avant qu’il ne sommeille du fait de son investiture à la députation.
Elle est investie par LREM dans la troisième circonscription de la Loire-Atlantique, sur laquelle était précédemment élu Jean-Marc Ayrault et détenue depuis 1988 par le Parti socialiste[5]. Elle est préférée à Mathieu Annereau, ancien chef de file de la droite à Saint-Herblain exclu des Républicains, ainsi qu'à Fabienne Renaud, ex-conseillère régionale et ex-adjointe au maire PS de Saint-Herblain[5] - [6]. Elle est élue députée avec 56,26 % des voix[2] au second tour face à la candidate La France insoumise Martine Gourdon. Mathieu Annereau est son suppléant[6].
À l'Assemblée, elle est d'abord membre de la commission de la Défense nationale et des Forces armées puis obtient son transfert à celle des Affaires économiques, en , pour peser davantage sur le thème de l'énergie, particulièrement prégnant dans sa circonscription[7]. En , elle est nommée au Conseil supérieur de l'énergie[8].
En , après la nomination de François de Rugy au gouvernement, elle soutient la candidature de Barbara Pompili à la présidence de l'Assemblée nationale[9].
Elle se porte candidate Ă l'investiture de LREM pour les Ă©lections municipales de 2020 Ă Saint-Herblain[10].
Elle est de nouveau investie par la majorité présidentielle pour les élections législatives de 2022[11].
Elle apparait à la fin de la mandature comme l'une des députés les moins actifs de l'Assemblée Nationale[3].
Controverses
À l'automne 2017, Le Point révèle qu'elle a engagé comme assistante parlementaire Emmanuelle Bouchaud, ancienne vice-présidente du conseil régional des Pays de la Loire et par ailleurs ex-compagne et ex-assistante parlementaire de François de Rugy, ce qui suscite une polémique[12].
En , Médiacités relève la rotation importante de ses collaborateurs parlementaires : une année après le début de son mandat, elle s'est séparée de cinq de ses assistants parlementaires, dont trois à la suite de burnout. Alors que ses anciens collaborateurs critiquent sa qualité managériale, elle évoque « un choc des cultures entre l’ancien et le nouveau monde »[13]. Le HuffingtonPost publie plusieurs témoignages décrivant un climat de souffrance au travail qui pourrait s’apparenter à du harcèlement moral[3].
Une ancienne collaboratrice parlementaire dépose plainte le contre Anne-France Brunet pour violences et harcèlement[14]. Elle évoque des coups de téléphone « incessants », des jours de travail non payés ou encore des « humiliations en public », ainsi qu'une scène « de violences », avec écrasement de pied, le jour de la fin de son CDD[11].
Notes et références
- « Anne-France Brunet », sur dirigeant.société.com (consulté le ).
- Marion Fersing, « Législatives : qui est le nouveau député de la circonscription Nantes/Saint-Herblain ? », sur https://www.francebleu.fr,
- « "Incompétence", "violences au travail": la députée Brunet réinvestie par LREM malgré les accusations », sur Le HuffPost,
- Valérie De Senneville, « Portraits d’inconnus En marche », sur https://www.lesechos.fr,
- « Ces candidats qui veulent bousculer les codes », sur https://www.ouest-france.fr,
- « 2017, c’était… L’incroyable hold-up d’En Marche à Nantes », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- Simon Prigent, « À l’Assemblée, les élus qui s’imposent sur l’énergie », sur contexte.com, (consulté le ).
- « Loire-Atlantique Anne-France Brunet au Conseil supérieur de l’énergie », sur presseocean.fr, (consulté le ).
- Julie Cloris, « Duel Ferrand-Pompili pour présider l’Assemblée : qui soutient qui ? », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Ces députés qui pourraient bien retourner leur écharpe », sur La Chaîne parlementaire, (consulté le ).
- « Solère, Avia, Ciotti, Woerth... ces députés investis pour les législatives qui ont (ou eu) des démêlés avec la justice », sur L'Obs, .
- Aziz Zemouri, « "Emplois croisés" : polémique autour de l'ex-compagne de François de Rugy », sur lepoint.fr, (consulté le ).
- « Anne-France Brunet, députée et employeur à la sauce « start-up nation » », Mediacités,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « La députée LREM Anne-France Brunet visée par une plainte pour violences et harcèlement », sur Franceinfo, .
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :
- Site officiel
- Fiche d'Anne-France Brunet sur En-marche