Ginette Leroux
Ginette Leroux, née le à Angers (Maine-et-Loire) et morte le dans la même ville, est une femme politique française.
Ginette Leroux | |
Ginette Leroux en 1986. | |
Fonctions | |
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Députée française | |
– (1 an, 8 mois et 14 jours) |
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Élection | 16 mars 1986 |
Circonscription | Maine-et-Loire |
Législature | VIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | SOC |
Successeur | Jacques Percereau |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Angers (Maine-et-Loire) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Angers (Maine-et-Loire) |
Nature du décès | Cancer |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS |
Profession | Assistante sociale |
Biographie
Fille d'un père cimentier et d'une mère employée de commerce, elle fait ses études au lycée Joachim-du-Bellay d'Angers où elle obtient le baccalauréat de philosophie. Diplômée de l'École normale sociale de l'Ouest, elle devient assistante sociale en 1966. Parallèlement, elle s'inscrit en propédeutique lettres latin-grec à l'Université catholique de l'Ouest et obtient une licence en psycho-sociologie. Au cours de ces années universitaires, elle milite au sein de la JECF et de l'UNEF.
Dès 1974, elle adhère au Parti socialiste et trois ans plus tard, elle est candidate sur la liste – victorieuse – de Jean Bertholet aux élections municipales à Trélazé, devenant adjointe aux affaires sociales jusqu'à son décès. Elle est en outre déléguée du district urbain d'Angers.
Rocardienne, elle devient première secrétaire fédérale du PS de Maine-et-Loire en 1984. L'année suivante, elle se présente sans succès aux élections cantonales de 1985 dans le canton d’Angers-Trélazé puis en 1986, elle est désignée tête de liste aux élections législatives[1]. Le 16 mars, sa liste « Pour une majorité de progrès avec le président de la République » obtient deux sièges au scrutin proportionnel départemental de liste et elle devient députée de Maine-et-Loire.
À l'Assemblée nationale, elle siège au groupe socialiste et est membre de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales. En avril 1987, elle est nommée membre du bureau exécutif du PS.
Elle décède le des suites d'un cancer et est remplacée au Parlement par Jacques Percereau[2].
Hommage
Un centre social de Trélazé, inauguré en septembre 1988 par le maire de l'époque, Jean Bertholet, porte son nom[3]. Démoli et reconstruit en 2005, la première pierre du nouveau bâtiment a été posée par Michel Rocard, dont elle était proche[4].
Ce centre social et d'animation est inauguré l'année suivante[5].
DĂ©tail des fonctions et des mandats
- Mandat parlementaire
- - : députée de Maine-et-Loire
- Mandats locaux
- - : conseillère municipale de Trélazé
- - : adjointe au maire de Trélazé
Notes et références
- Élections législatives de 1986, Maine-et-Loire - 49 : profession de foi de Ginette Leroux, sur archive.org, Archives électorales du CEVIPOF Sciences Po (consulté le 22 mai 2023).
- « Décès de Ginette Leroux député (PS) de Maine-et-Loire », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Trélazé. Le centre socio-éducatif Ginette-Leroux inauguré », Ouest-France (archives du journal),‎ (lire en ligne )
- « Il est venu poser la 1re pierre du centre social Ginette-Leroux : Rocard à la rencontre des Trélazéens », Ouest-France (archives du journal),‎ (lire en ligne )
- Centre Ginette Leroux, sur trelaze.fr
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
Sources
- Fabrice Cheignon, La Fédération du Maine-et-Loire du Parti socialiste 1971-1986. Contribution à une étude socio-historique, Université d'Angers, 2003.
Bibliographie
- Jean Goblet et Patrick Amara, C'était Ginette. Première femme députée de Maine-et-Loire, préfaces de Catherine Trautmann et Pierre Joxe, Éditions du Petit Pavé, 2016, 160 p. (ISBN 2847125027).