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Édouard Fritch

Édouard Fritch, nĂ© le Ă  Papeete, est un homme politique français. Il est prĂ©sident de la PolynĂ©sie française depuis .

Édouard Fritch
Illustration.
Édouard Fritch en 2017.
Fonctions
Maire de Pirae
En fonction depuis le
(9 ans, 3 mois et 4 jours)
RĂ©Ă©lection
–
(8 ans et 6 jours)
Prédécesseur Gaston Flosse
Successeur BĂ©atrice Vernaudon
Président de la Polynésie française
–
(8 ans et 8 mois)
Élection 12 septembre 2014
RĂ©Ă©lection 18 mai 2018
Vice-président Nuihau Laurey
Teva Rohfritsch
Tearii Te Moana Alpha
Jean-Christophe Bouissou
Gouvernement Édouard Fritch I, II, III et IV
Prédécesseur Gaston Flosse
Nuihau Laurey (intérim)
Successeur Moetai Brotherson
Membre du Gouvernement de la Polynésie
Ministre de l’ÉgalitĂ© des territoires et des Relations internationales et chargĂ© du Tourisme
–
(8 ans et 8 mois)
PrĂ©sident Lui-mĂȘme
Gouvernement Édouard Fritch I, II, III et IV
Prédécesseur Gaston Flosse
Successeur Moetai Brotherson (l’ÉgalitĂ© des territoires et des Relations internationales)
Président du Tapura huiraatira
En fonction depuis le
(7 ans, 4 mois et 12 jours)
Vice-président Teva Rohfritsch
Vacants
Secrétaire général Nicole Bouteau
René Temeharo
Prédécesseur Fonction créée
Président de l'Assemblée
de la Polynésie française
–
(1 an, 3 mois et 27 jours)
Prédécesseur Jacqui Drollet
Successeur Marcel Tuihani
–
(1 mois et 28 jours)
Prédécesseur Oscar Temaru
Successeur Philip Schyle
–
(10 mois et 17 jours)
Prédécesseur Philip Schyle
Successeur Oscar Temaru
Vice-président de la Polynésie française
–
(1 an, 5 mois et 4 jours)
Président Gaston Tong Sang
Prédécesseur Antony Géros
Successeur Tearii Te Moana Alpha
–
(1 mois et 23 jours)
Président Gaston Flosse
Prédécesseur Antony Géros
Successeur Jules Ienfa
–
(4 mois et 8 jours)
Président Gaston Flosse
Prédécesseur Jacqui Drollet
Successeur Jacqui Drollet
–
(8 ans et 15 jours)
Président Gaston Flosse
Prédécesseur Michel Buillard
Successeur Jacqui Drollet
Député français
–
(1 an, 10 mois et 3 jours)
Élection 16 juin 2012
Circonscription 1re de Polynésie française
LĂ©gislature XIVe (CinquiĂšme RĂ©publique)
Groupe politique UDI
Prédécesseur Michel Buillard
Successeur Maina Sage
–
(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986 (3e de liste)
Circonscription Polynésie française
LĂ©gislature VIIIe (CinquiĂšme RĂ©publique)
Groupe politique RPR
Prédécesseur Gaston Flosse
Successeur Aucun (scrutin proportionnel)
Biographie
Nom de naissance Winfred Édouard Tereori Fritch
Date de naissance
Lieu de naissance Papeete (Polynésie française)
Nationalité Française
Parti politique Tahoeraa huiraatira
(1984-2015)
Tapura huiraatira
(depuis 2016)
Renaissance
(depuis 2022)
Conjoint Angéline Lehartel
DiplÎmé de EIVP
Profession Ingénieur
Fonctionnaire territorial
Distinctions Distinctions
Religion Catholicisme

Édouard Fritch
Présidents de la Polynésie française

Membre pendant trente ans du Tahoeraa huiraatira, parti autonomiste polynésien d'inspiration gaulliste, il est représentant à l'Assemblée de la Polynésie française depuis 1986, député à l'Assemblée nationale de 1986 à 1988 puis de 2012 à 2014, ainsi que maire de Pirae de 2000 à 2008 et depuis 2014.

Il devient vice-prĂ©sident de la PolynĂ©sie française en 1996, sous Gaston Flosse, puis continue d'occuper cette fonction dans les nombreux gouvernements Flosse et Tong Sang, au cƓur de l'instabilitĂ© politique qui frappe le territoire de 2004 Ă  2011. Il est aussi prĂ©sident de l'AssemblĂ©e de la PolynĂ©sie française Ă  trois reprises entre 2007 et 2014.

En 2014, aprĂšs la dĂ©mission de Gaston Flosse, il est Ă©lu prĂ©sident de la PolynĂ©sie française. Exclu du Tahoeraa l’annĂ©e suivante, il rassemble une nouvelle majoritĂ© Ă  l'AssemblĂ©e et fonde en 2016 son propre parti autonomiste, le Tapura huiraatira. En 2018, il est reconduit Ă  la prĂ©sidence de la PolynĂ©sie pour un second mandat. Il rejoint le parti Renaissance, soutien d'Emmanuel Macron, en 2022.

Affaibli par la situation Ă©conomique et sa gestion de la Covid-19, son parti perd les Ă©lections territoriales de 2023 au profit des indĂ©pendantistes, ce qui devrait l'empĂȘcher d'obtenir un troisiĂšme mandat de prĂ©sident de la PolynĂ©sie aprĂšs plus de huit annĂ©es consĂ©cutives d'exercice de cette fonction.

Situation personnelle

Origines et formation

Fils d'Edgar Fritch, inspecteur des Postes et TĂ©lĂ©communications, et de Tetuahirau Richmond, Winfred Édouard Tereori Fritch grandit Ă  Tubuai jusqu'Ă  l'Ăąge de six ans, puis est confiĂ© Ă  ses grands-parents pour qu'il poursuive ses Ă©tudes Ă  Papeete. AprĂšs avoir Ă©tĂ© Ă©lĂšve du lycĂ©e-collĂšge La Mennais, il entre Ă  l'École des ingĂ©nieurs de la ville de Paris (IVP 18), dont il sort diplĂŽmĂ© pour intĂ©grer la sous-direction de l'architecture de Paris en 1979.

CarriĂšre professionnelle

En 1980, il fait son retour Ă  Tahiti pour s'occuper des travaux municipaux de la ville de Pirae, avant de diriger l'office territorial de l'habitat social en 1982 puis, jusqu'en 1984, l’Agence territoriale de la reconstruction en PolynĂ©sie.

Vie privée et familiale

Le , Édouard Fritch Ă©pouse Joan Flosse, fille de Gaston Flosse, alors maire de Pirae et chef de la famille politique gaulliste en PolynĂ©sie française. De cette Ă©poque naĂźt sa proximitĂ© avec Gaston Flosse, qui va devenir ensuite son mentor en politique, lien qui perdurera aprĂšs son divorce d'avec Joan Flosse. Le couple a trois enfants : Marc Manuarii Fritch, Pamela Fritch et Joan Fritch.

Parcours politique

Ministre, représentant et député

Le gaulliste et autonomiste Gaston Flosse, mentor d'Édouard Fritch.

La carriùre politique d'Édouard Fritch commence en 1984, quand il est entre dans le premier gouvernement de Gaston Flosse comme ministre de l'Équipement.

Depuis 1986, il est représentant à l'Assemblée de Polynésie française, constamment réélu depuis (1991, 1996, 2001, 2004, 2008, 2013, 2018, 2023). DÚs lors, il ne quitte plus la sphÚre politique et s'investit dans la vie du Tahoeraa huiraatira, dont il occupe un temps les fonctions de président délégué.

À la suite des Ă©lections lĂ©gislatives de 1986 et de la dĂ©mission de Gaston Flosse, nommĂ© secrĂ©taire d'État au Pacifique sud dans le gouvernement Chirac, il devient dĂ©putĂ© de la PolynĂ©sie française Ă  l'AssemblĂ©e nationale, siĂ©geant au sein du groupe RPR jusqu'Ă  la dissolution de 1988[1]. Lors des Ă©lections lĂ©gislatives de 1988 dans la premiĂšre circonscription de la PolynĂ©sie française, il est battu au second tour par Alexandre LĂ©ontieff, Ă©tiquetĂ© divers droite comme lui[2].

Vice-président du gouvernement

Édouard Fritch en 2010.

Édouard Fritch dĂ©tient plusieurs portefeuilles ministĂ©riels (Mer, Archipels, TĂ©lĂ©communications, Emploi, Communes, etc.) et exerce la fonction de vice-prĂ©sident du gouvernement de 1996 au changement de majoritĂ© de 2004.

De à , il est de nouveau vice-président dans le gouvernement de Gaston Tong Sang, tout en occupant les portefeuilles du développement des collectivités et du transfert des compétences, de la coordination des actions relatives à la reconversion des sites militaires, de la communication, des relations avec les institutions, porte-parole du gouvernement. Il réintÚgre les bancs de l'Assemblée de la Polynésie française en au sein du groupe Tahoeraa Huiraatira.

Édouard Fritch occupe Ă©galement les fonctions de prĂ©sident de l’AssemblĂ©e de la PolynĂ©sie française entre le et , ainsi que du au et du au , aprĂšs Ă©lections territoriales d'avril et mai qui ont vu le Tahoeraa Huiraatira retrouver une nette majoritĂ© absolue Ă  l'AssemblĂ©e de la PolynĂ©sie française (38 voix sur 57) grĂące Ă  une prime au gagnant prĂ©vue par une rĂ©forme Ă©lectorale votĂ©e en 2011 pour mettre fin Ă  l'instabilitĂ© institutionnelle.

Maire de Pirae

Mairie de Pirae, occupĂ©e par Édouard Fritch Ă  partir de 2000.

Édouard Fritch exerce Ă©galement le mandat de maire de la commune de Pirae entre et , succĂ©dant Ă  Gaston Flosse, dĂ©missionnaire pour cause de cumul de mandats, aprĂšs avoir Ă©tĂ© son adjoint depuis 1995.

Fritch est battu en 2008 et démissionne du conseil municipal en 2012 pour cause de cumul des mandats, détenant toujours son mandat de représentant à l'Assemblée de la Polynésie.

Il retrouve son mandat de maire de Pirae aprÚs avoir gagné les élections municipales de 2014 dÚs le premier tour, avec 62 % des suffrages[3]. Sa liste l'emporte à nouveau dÚs le premier tour en 2020, avec 68,5 %[4].

Retour à l'Assemblée nationale

Le , il est Ă©lu dĂ©putĂ© de la premiĂšre circonscription de PolynĂ©sie française avec 63,22 % face Ă  l'indĂ©pendantiste de gauche Pierre FrĂ©bault. À l'AssemblĂ©e nationale, il siĂšge sur les bancs du groupe UDI, prĂ©sidĂ© par Jean-Louis Borloo. Pour se conformer Ă  la loi sur le non-cumul des mandats, Ă  la suite de son Ă©lection Ă  la mairie de Pirae, il dĂ©missionne de son mandat de dĂ©putĂ© le [5].

Président de la Polynésie française

AprĂšs la dĂ©mission d'office de Gaston Flosse le , Édouard Fritch est Ă©lu, comme Flosse l'avait souhaitĂ©, prĂ©sident de la PolynĂ©sie française Ă  sa place le , par 46 voix contre 10 face Ă  son adversaire Richard Tuheiava. ConsidĂ©rĂ© comme le « fils spirituel » de Gaston Flosse (dĂ©claration du ), il dĂ©clare un an aprĂšs : « Je considĂšre ce qui se passe aujourd’hui comme la continuitĂ© de plusieurs annĂ©es de patience, de fidĂ©litĂ©, de loyautĂ© et de travail auprĂšs du prĂ©sident Gaston Flosse et auprĂšs du Tahoera’a Huira’atira », alors que le grand conseil de son parti le porte Ă  l'unanimitĂ© Ă  la candidature Ă  la prĂ©sidence[6].

Pourtant, une lutte de pouvoir s'installe rapidement entre Gaston Flosse et son ancien gendre et successeur. En jeu alors, le contrĂŽle du parti et celui de la PolynĂ©sie[7]. La rupture semble consommĂ©e lorsque, Ă  l'occasion de l'Ă©lection sĂ©natoriale partielle de mai 2015, Édouard Fritch soutient les candidatures de son vice-prĂ©sident du gouvernement, Nuihau Laurey, et de l'Ă©lue de l'AssemblĂ©e de PolynĂ©sie Lana Tetuanui face aux candidats prĂ©sentĂ©s par Gaston Flosse, les ex-sĂ©nateurs Teura Iriti et Vincent Dubois dont le Conseil constitutionnel a annulĂ© l'Ă©lection en [8]. Ces deux candidats dissidents sont alors exclus du parti Tahoera'a huiraatira[9], mais sont largement Ă©lus dĂšs le premier tour, une Ă©lection interprĂ©tĂ©e alors comme une dĂ©faite du prĂ©sident du parti, Gaston Flosse[10].

Les partisans d'Édouard Fritch fondent un nouveau groupe politique Ă  l'AssemblĂ©e de la PolynĂ©sie française, le Tapura Huiraatira, constituĂ© de 15 puis 16 membres[11], qui confirme la mise en minoritĂ© du parti prĂ©cĂ©demment majoritaire, le Tahoera'a huiraatira, qui retombe ainsi Ă  23 puis 22 Ă©lus fidĂšles Ă  Gaston Flosse. Afin de pouvoir gouverner, Édouard Fritch s'assure le soutien du mouvement A Ti'a Porinetia (8 Ă©lus), qui siĂ©geait jusque-lĂ  dans l'opposition, en faisant entrer dans son gouvernement son chef de file Teva Rohfritsch le . Depuis le dĂ©but janvier 2016, les groupes Tapura Huiraatira et A Ti'a Porinetia ont fusionnĂ© pour former le groupe Rassemblement pour une majoritĂ© autonomiste qui dispose de 29 membres sur les 57 Ă©lus de l'AssemblĂ©e[12]. Le , lors du congrĂšs fondateur qui se tient Ă  Pirae devant plus de 8 000 personnes, Édouard Fritch est Ă©lu prĂ©sident du nouveau parti Tapura Huiraatira.

Politique territoriale

Édouard Fritch est le premier prĂ©sident de la PolynĂ©sie française Ă  aller officiellement sur Maiao, « l'Ăźle interdite », et y rencontre le maire dĂ©lĂ©guĂ© et sa population.

Mesures Ă©conomiques et sociales

Afin de rĂ©gler la crise Ă©conomique que traverse la PolynĂ©sie française, le Gouvernement met en place plusieurs mesures pour relancer la croissance dĂšs [. Édouard Fritch rĂ©partit le budget du Pays et dĂ©bloque des fonds d'aide aux entreprises et aux petits commerces pour les dynamiser[13]. Ainsi, le budget est affectĂ© Ă  plusieurs fonds appelĂ©s « comptes d'affectations spĂ©ciales », comme le fonds de rĂ©gulation des prix, le fonds de l'insertion professionnelle, le fonds de dĂ©veloppement du tourisme de croisiĂšre, etc.[14] Le budget pour les infrastructures routiĂšres et publiques, quant Ă  lui, est de 10 milliards de francs Pacifique et 17 milliards de francs sont allouĂ©s Ă  la Direction des Transports terrestres pour l'entretien des routes et la sĂ©curitĂ© routiĂšre en 2015[15].

Il réorganise également le fonctionnement de l'OPT (Office des postes et télécommunications)[16] pour réduire les dépenses et optimiser sa gouvernance, et signe des conventions de partenariat avec les entreprises pour les soutenir. Le président de la Polynésie tente aussi de relancer la production de vanille, qui est en crise depuis plusieurs années sous forme d'aides au développement[17]. En parallÚle, il met en place la construction et la rénovation de logement sociaux en 2015. Ceux-ci passent de 62 logements en 2014 à 225 en 2015, soit une augmentation de 360% pour pallier les difficultés croissantes des habitants à trouver un logement[18].

Par ailleurs, il modernise l'administration pour relancer l'Ă©conomie du Pays ainsi que pour faciliter les dĂ©marches et satisfaire les contribuables. Cette modernisation se base sur l'efficacitĂ©, l'efficience, la qualitĂ© et l'accessibilitĂ©[19]. De plus, le , lors des vƓux du prĂ©sident de la PolynĂ©sie française pour la nouvelle annĂ©e, il met en garde l'administration contre les tentatives de corruption au sein des services. Dans son discours, il emploie des mots durs : “Il me tient Ă  cƓur maintenant de vous parler d’un sujet grave auquel il convient de prĂȘter une attention toute particuliĂšre : la complaisance coupable, voire la corruption. (...) Qu’il s’agisse de dĂ©tournement d’argent public, de trafic d’influence, ou de petits arrangements entre copains, des comportements malhonnĂȘtes adviennent, malheureusement, au sein de nos structures. Ils n’ont pas Ă©tĂ© absents de l’annĂ©e 2015 (...)"[20].

Lors de la premiĂšre session budgĂ©taire de la rentrĂ©e 2016 Ă  l'AssemblĂ©e de la PolynĂ©sie, le , Édouard Fritch annonce plusieurs engagements Ă©conomiques, notamment un nouveau pacte de stabilitĂ© visant Ă  maintenir les taxes (TVA et IS) et les impĂŽts au mĂȘme taux pendant cinq ans[21].

Projets de construction

ParallĂšlement, le prĂ©sident Édouard Fritch continue l'Ă©laboration du projet Mahana Beach, projet initiĂ© par Gaston Flosse en 2013. Ce plan projette la construction d'un grand complexe hĂŽtelier visant Ă  redynamiser le secteur touristique Ă©galement en crise, ainsi que de crĂ©er des emplois. Dans son allocution du dressant son bilan politique de l'annĂ©e, Édouard Fritch promet des milliers d'emplois grĂące Ă  ce projet[22]. Pour ce faire, le prĂ©sident de la PolynĂ©sie signe divers protocoles d'accords avec des investisseurs chinois, notamment Recas Global Limited et China Railway International en . Ce projet coĂ»tera plus de 270 milliards de francs et se terminera en 2022[23]. Dans ce contexte, le secteur touristique est le principal secteur qu'Édouard Fritch souhaite relancer, et met en place une sĂ©rie de restructurations du dĂ©veloppement du tourisme Ă  travers la mise en Ɠuvre d'un plan d'action pour les infrastructures nĂ©cessaires, les formations, les rĂšglementations, etc. Toutefois, le plan Mahana Beach est suspendu en juillet 2016 car les investisseurs chinois ont abandonnĂ© le projet faute de financement, car il est trop ambitieux. Idem pour les investisseurs locaux, qui n'ont pas signĂ© les contrats dĂ©finitifs. DĂšs lors, le Pays doit trouver une autre source de financement[24].

En , Édouard Fritch lance la construction de la ferme aquacole de Hao, l'un des principaux projets du Gouvernement afin de redynamiser le domaine de l'aquaculture et l'activitĂ© Ă©conomique de cette Ăźle, ancienne base militaire française pendant les essais nuclĂ©aires. En partenariat avec des entreprises spĂ©cialisĂ©es dans le domaine alimentaire, ce projet permettra de crĂ©er 500 emplois pour la construction et 700 pour son fonctionnement[25].

Parmi les projets ambitieux du prĂ©sident de la PolynĂ©sie française et du Gouvernement, il y a l'amĂ©nagement de la zone biomarine de Faratea, Ă  Tahiti, lancĂ© en 2016. Cette zone de plus de 20 hectares va ĂȘtre rĂ©amĂ©nagĂ©e afin de permettre et relancer la production des activitĂ©s bio-marines ainsi que la revalorisation du secteur aquacole. Édouard Fritch souhaite faire participer le secteur privĂ© afin de garantir le bon rĂ©sultat du projet[26].

Éducation

Dans le domaine de l'Ă©ducation, Édouard Fritch dĂ©bloque des fonds d'aide Ă  la rĂ©ussite scolaire et restructure l'administration afin d'aligner cette rĂ©ussite avec celle de la mĂ©tropole et lutter contre le dĂ©crochage scolaire en augmentation. Afin d'amĂ©liorer les conditions d'Ă©tudes et ouvrir les perspectives de formation scolaire dans le secondaire dans les archipels de la PolynĂ©sie, Edouard Fritch a lancĂ© en 2014 des projets de construction de collĂšges et lycĂ©es, notamment le collĂšge-lycĂ©e de Bora Bora, le lycĂ©e de Moorea et le lycĂ©e de Teva I Uta[27].

De plus, pour faciliter l'intégration et les conditions d'études des Polynésiens originaires des archipels allant faire leurs études hors de leur ßle natale, de nombreux internats ont vu le jour, comme celui du lycée Paul Gauguin à Papeete et l'internat de Tiputa, à Rangiroa. Tous ces projets ont été achevé pour la rentrée 2016[28].

Renouer avec l'État

DĂšs son Ă©lection, Édouard Fritch se rend Ă  Paris pour rencontrer François Hollande en octobre 2014, afin de renouer les relations entre la mĂ©tropole et le Territoire[29]. Les relations Ă©taient au plus bas Ă  la suite de la rĂ©inscription de la PolynĂ©sie française sur la liste des territoires non autonomes Ă  dĂ©coloniser le , initiĂ© par l'ancien prĂ©sident de la PolynĂ©sie Oscar Temaru[30]. Aussi, Édouard Fritch dĂ©clare avoir plusieurs projets en lien avec la France et prĂ©pare la confĂ©rence de la COP 21 qui se dĂ©roule Ă  Paris en dĂ©cembre 2015.

En outre, le prĂ©sident de la PolynĂ©sie française fait de nombreux voyages Ă  Paris au cours de son mandat, notamment pour signer des conventions avec l'État et engager la rĂ©forme de la Protection sociale gĂ©nĂ©ralisĂ©e (PSG). L'État français s'engage Ă  financer la sĂ©curitĂ© sociale polynĂ©sienne pour combler le dĂ©ficit financier de la PolynĂ©sie en matiĂšre de protection sociale. Le Premier ministre Manuel Valls s'engage Ă  trouver une solution et signe une convention avec Édouard Fritch le , qui voit le retour de l'État dans le financement de la sĂ©curitĂ© sociale polynĂ©sienne pendant trois ans Ă  hauteur d'une dotation de 12 millions d'euros[31]. Édouard Fritch insiste sur la mise en place de cette rĂ©forme pour mettre fin au gouffre financier que traverse la PolynĂ©sie française malgrĂ© les menaces de grĂšve gĂ©nĂ©rale des syndicats. Ces derniers reprochent au gouvernement de ne pas tenir compte de leurs propos et leur opposition sur la hausse obligatoire de la fiscalitĂ© et des prĂ©lĂšvements ainsi que sur l'accĂ©lĂ©ration des dĂ©parts Ă  la retraite dont se base cette rĂ©forme[32].

Visite de François Hollande

Le , Édouard Fritch accueille le prĂ©sident de la RĂ©publique François Hollande en PolynĂ©sie française, en visite officielle. La derniĂšre visite d'un prĂ©sident de la RĂ©publique, celle de Jacques Chirac, avait eu lien en juillet 2003, 13 ans auparavant. À la PrĂ©sidence de la PolynĂ©sie française, Édouard Fritch et François Hollande signent des conventions visant Ă  redynamiser le secteur Ă©conomique polynĂ©sien comme le contrat de redynamisation des sites de DĂ©fense, qui prĂ©voit que plus de 22 hectares de terrains militaires seront cĂ©dĂ©s aux communes de la PolynĂ©sie française pour installer des infrastructures Ă©conomiques. François Hollande s'engage Ă©galement Ă  aider au financement du centre hospitalier de PolynĂ©sie française CHPF et de la Banque Socredo[33].

En outre, le prĂ©sident de la RĂ©publique reconnaĂźt les impacts environnementaux et sanitaires qu'ont engendrĂ©s les essais nuclĂ©aires, de 1966 Ă  1996, et s'engage Ă  faciliter le programme d'indemnisation des victimes. ParallĂšlement, la Dotation globale d'autonomie est augmentĂ©e pour atteindre 100 millions d'euros par an. Édouard Fritch souhaite signer des accords de Papeete avec l'État français pour le dĂ©veloppement Ă©conomique et social de la PolynĂ©sie française afin que la population ait la mĂȘme qualitĂ© de vie que la population mĂ©tropolitaine[34].

RĂ©forme du statut d'autonomie

Le , Édouard Fritch rencontre Ă  Paris le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas pour Ă©voquer un possible toilettage du statut d'autonomie de la PolynĂ©sie française, statut crĂ©Ă© en 2004. Le prĂ©sident de la PolynĂ©sie française souhaite plusieurs modifications et mises Ă  jour du statut pour faciliter la mise en place des lois du Pays et les dĂ©lais de rĂ©ponse du Conseil d'État, sans pour autant remettre en cause ce statut[35].

Politique internationale

Édouard Fritch (deuxiùme en partant de la droite) à la Maison-Blanche (Washington, D.C.) en 2022.
Engagement environnemental et culturel

Édouard Fritch est trĂšs impliquĂ© dans la sauvegarde de l'environnement et intervient dans de nombreuses confĂ©rences inter-Ă©tatiques dans ce domaine. Le , Édouard Fritch se rend au Bourget dans le cadre de la ConfĂ©rence de Paris sur le climat et prononce un discours sur la menace accrue de la montĂ©e des eaux en PolynĂ©sie française. Il Ă©voque notamment la baisse de la surface territoriale du Pays dĂ» Ă  cette montĂ©e des eaux, et invite les pays participant Ă  s'engager Ă  freiner le rĂ©chauffement climatique. Il affirme Ă©galement que la PolynĂ©sie ne se montre pas qu'en victime, et qu'elle dĂ©pend nĂ©anmoins des Ă©nergies fossiles[36].

En janvier 2016, Édouard Fritch, avec le concours du haut-commissaire et du ministre de la Culture, dĂ©pose au ComitĂ© national des biens français, Ă  Paris, la candidature Ă  l'inscription Ă  l'UNESCO du marae de Taputapuatea, situĂ© Ă  Raiatea, qui reprĂ©sente un patrimoine polynĂ©sien trĂšs important[37]. Son entreprise est soutenue par François Hollande lors de sa visite en PolynĂ©sie française.

Coopération en Asie-Pacifique

Le prĂ©sident de la PolynĂ©sie souhaite se rapprocher des pays d'Asie, notamment la Chine et la Russie. Lors de son voyage Ă  Paris en mai 2016, il rencontre l'ambassadeur russe en France, Alexandre Orlov, et Ă©voque un dĂ©sir de rapprochement entre les deux pays pour une coopĂ©ration Ă©conomique et une facilitĂ© d'obtention de visas. L'ambassadeur propose Ă©galement Ă  Édouard Fritch de se rendre Ă  Moscou dans un futur proche[38]. Aussi, dans ce contexte de rapprochement avec les pays d'Asie, Édouard Fritch est reçu Ă  PĂ©kin par le vice-prĂ©sident chinois, Li Yuanchao, pour Ă©tablir des partenariats Ă©conomiques entre les deux pays. Y est Ă©voquĂ© le financement des complexes hĂŽteliers en projet en PolynĂ©sie ainsi que celui de la ferme aquacole de Hao et l'Ă©tablissement possible de lignes aĂ©riennes entre la Chine et la PolynĂ©sie française[39].

Dans le cadre de son engagement environnemental, il se rend Ă  HawaĂŻ pour assister Ă  la 10e ConfĂ©rence des dirigeants des Ăźles du Pacifique le . Il y prononce un discours Ă©voquant la menace du rĂ©chauffement climatique sur la PolynĂ©sie française et la protection des ressources marines, comme lors de son allocution de la COP 21 Ă  Paris[40]. Édouard Fritch rencontre Ă©galement sur place le gouverneur de l'État de HawaĂŻ, David Ige, afin d'Ă©voquer les liens culturels qu'unissent les Ăźles HawaĂŻ et la PolynĂ©sie[41]. ParallĂšlement, Édouard Fritch est le premier PrĂ©sident polynĂ©sien Ă  rencontrer le PrĂ©sident des États-Unis, Barack Obama, Ă©galement prĂ©sent Ă  la dixiĂšme ConfĂ©rence des dirigeants des Ăźles du Pacifique[42].

En outre, dans l'esprit de coopĂ©ration Ă©conomique en Asie-Pacifique, le prĂ©sident Édouard Fritch souhaite l'intĂ©gration de la PolynĂ©sie française au Forum du Pacifique, organisation internationale de coopĂ©ration Ă©conomique entre 16 États d'OcĂ©anie. La PolynĂ©sie française, Ă  l'instar de la Nouvelle-CalĂ©donie, a le statut de membre associĂ© depuis plus de dix ans. Édouard Fritch se rend Ă  Paris pour rencontrer le ministre des Affaires Ă©trangĂšres Jean-Marc Ayrault en [43] et Ă  Suva, le siĂšge de l'organisation, dans les Fidji en [44], pour plaider en faveur d'une intĂ©gration Ă  part entiĂšre. Le , il se rend Ă  la cĂ©rĂ©monie d'ouverture du 47e Forum du Pacifique, Ă  Pohnpei, aux États fĂ©dĂ©rĂ©s de MicronĂ©sie et y prononce un discours en anglais demandant l'intĂ©gration de la PolynĂ©sie française dans ce cercle[45]. À l'issue du 47e Forum, le , les pays membres de l'organisation acceptent l'intĂ©gration Ă  part entiĂšre des deux collectivitĂ©s, avec le soutien et la bĂ©nĂ©diction de Paris. DĂ©cision historique selon Édouard Fritch, qui permet Ă  la PolynĂ©sie française de s'intĂ©grer directement dans les politiques Ă©conomiques et environnementales du Pacifiques.

DĂ©faite aux Ă©lections de 2023

Moetai Brotherson, Ă©lu indĂ©pendantiste pressenti pour succĂ©der Ă  Édouard Fritch Ă  la prĂ©sidence de la PolynĂ©sie française en 2023.

Édouard Fritch mĂšne la liste du parti Tapura huiraatira aux Ă©lections territoriales de 2023, aprĂšs que le Conseil d'État a validĂ© son droit Ă  recourir Ă  un troisiĂšme mandat, le premier n'Ă©tant pas complet[46].

Son bilan souffre alors de la forte hausse de l'inflation, favorisĂ©e par l'introduction d'une « TVA sociale », et d'inĂ©galitĂ©s sociales de plus en plus prononcĂ©es en PolynĂ©sie[47]. Son image est Ă©galement abĂźmĂ©e par les incohĂ©rences de sa gestion de la pandĂ©mie de Covid-19, lui-mĂȘme et certains de ses propos apparaissant lors de fĂȘtes avec plusieurs centaines d'invitĂ©s le 5 aoĂ»t 2021, puis lors d'un rassemblement quelques semaines plus tard, alors qu'il avait fait interdire ces regroupements pour enrayer la pandĂ©mie. Il reçoit cependant le soutien de 42 maires sur les 48 communes polynĂ©siennes ; or, les Ă©lecteurs, surtout les plus ĂągĂ©s, suivent traditionnellement les consignes de vote de leur maire. Son parti politique est par ailleurs fort auprĂšs des catĂ©gories aisĂ©es et des commerçants[47].

Au premier tour, Tapura huiraatira est devancĂ© par le parti indĂ©pendantiste Tavini huiraatira, une premiĂšre depuis 2004. À la surprise gĂ©nĂ©rale, l'entre-deux-tours voit la fusion des listes Tapura huiraatira et Amuitahiraa o te nuna'a Maohi de Gaston Flosse, toutes les deux autonomistes. Mais Tavini huiraatira arrive tout de mĂȘme en tĂȘte du second tour, avec six points d'avance, ce qui place Moetai Brotherson comme favori de l'Ă©lection prĂ©sidentielle[48].

Affaires judiciaires

Affaire Radio Maohi

Édouard Fritch est accusĂ© d'avoir subventionnĂ© en 2007 la Radio Maohi Ă  des fins politiques alors qu'il Ă©tait maire de Pirae. La justice a estimĂ© illĂ©gale une subvention municipale exceptionnelle de quinze millions cfp allouĂ©e Ă  la radio par celui-ci.

JugĂ© pour prise illĂ©gale d'intĂ©rĂȘts, il est condamnĂ© le 24 mai 2016 par le tribunal correctionnel de Papeete Ă  une amende de deux millions de Fcfp, soit 16 746 euros. Il dĂ©cide de ne pas faire appel[49].

Affaire de la citerne d'Erima

Dans cette affaire, c'est Gaston Flosse qui est accusĂ© d'avoir fait supporter durant prĂšs de vingt ans aux administrĂ©s de sa commune Pirae, dont il est le maire de 1965 Ă  2000, les frais d'alimentation en eau de son domicile, situĂ© Ă  Arue, une municipalitĂ© limitrophe[50]. Édouard Fritch est accusĂ© de ne pas ĂȘtre intervenu dans cette affaire lorsqu’il a pris les rĂȘnes de la commune.

JugĂ© pour dĂ©tournement de fonds publics, il est condamnĂ© le 10 dĂ©cembre 2020 par la cour d'appel de Papeete Ă  une amende d’un million de Fcfp, soit 8 380 euros[51]. À la suite du rejet de son pourvoi en cassation, sa condamnation est confirmĂ©e le 12 janvier 2022[52].

Distinctions

Notes et références

  1. https://www.assemblee-nationale.fr/histoire/trombinoscope/Vrepublique/Legis08/fritch-edouard-04011952.asp
  2. Résultats des élections législatives françaises premier tour du 05/06/1988 par circonscription, cdsp_legi1988t1_circ.xls [fichier informatique], Banque de Données Socio-Politiques, Grenoble [producteur], Centre de Données Socio-politiques [diffuseur], février 2009.
  3. « Résultat de l'élection municipale de 2014 à Pirae », ministÚre de l'Intérieur
  4. https://www.tntv.pf/tntvnews/polynesie/politique/edouard-fritch-reelu-maire-de-pirae/
  5. Journal officiel du 23 avril 2014, texte 118
  6. « Edouard Fritch, 30 ans au service de la politique et du Tahoera'a », Tahiti-Infos, 11 septembre 2014.
  7. Gaston Flosse définitivement condamné à trois ans d'inéligibilité, Le Monde avec AFP, 23.07.2014.
  8. « Le Conseil constitutionnel annule l'élection de deux sénateurs polynésiens », Le Monde avec AFP et Reuters, 6 février 2015.
  9. Le conseil politique du Tahoeraa exclut Nuihau Larey et Lana Tetuanui, Polynésie 1re, 3 avril 2015.
  10. SĂ©natoriale partielle : la dissidence l'emporte, La DĂ©pĂȘche de Tahiti, 4 mai 2015.
  11. « Le groupe des pro-Fritch officiellement crĂ©Ă© », Tahiti Infos,‎ (lire en ligne)
  12. « Les dissidents du Tahoeraa créent un nouveau groupe à l'Assemblée », sur Polynésie 1Úre, (consulté le )
  13. Jean-Pierre Viatge, « Aide aux entreprises : le PACE pour soutenir la relance », Tahiti Infos,‎ (lire en ligne)
  14. « Rapport du Président à l'Assemblée de la Polynésie, année 2015, Tome 2, page 105 »
  15. « Rapport annuel du Président à l'Assemblée de la Polynésie, année 2015, Tome 1, pages 56 et 57 »
  16. « Rapport annuel du Président à l'Assemblée de la Polynésie, année 2015, Tome 1, page 19 »
  17. « Rapport de l'année 2015 du président à l'Assemblée de la Polynésie, Tome 1, page 23 »
  18. admin, « Rapport du Président à l'Assemblée de Polynésie française - Année civile 2015, tome 1, page 44 », sur www.presidence.pf (consulté le )
  19. admin, « Modernisation de l’administration », sur www.presidence.pf (consultĂ© le )
  20. « VƓux du prĂ©sident - Mise en garde contre la corruption dans les administrations | La DĂ©pĂȘche de TAHITI », (consultĂ© le )
  21. TNTV, « Session budgétaire : les annonces d'Edouard Fritch » (consulté le )
  22. TNTV, « Edouard Fritch : "Nous sommes sur la bonne voie, je vous l'assure" » (consulté le )
  23. Jean-Pierre Viatge, « Le protocole d'accord pour Tahiti Mahana Beach est signé » (consulté le )
  24. « Le Mahana Beach, un chĂąteau de sable ? | La DĂ©pĂȘche de TAHITI », (consultĂ© le )
  25. « Ferme aquacole de Hao : des craintes et beaucoup d'enjeux - polynésie 1Úre » (consulté le )
  26. admin, « Zone « biomarine » de Faratea : rencontre avec les porteurs de projets potentiels », sur www.presidence.pf (consulté le )
  27. « Rapport annuel du Président à l'Assemblée de la Polynésie, année 2015, Tome 1, pages 55 et 56 »
  28. « Rapport annuel du Président à l'Assemblée de la Polynésie, année 2015, Tome 1, page 57 »
  29. « Edouard Fritch rencontre François Hollande un mois aprÚs son élection »
  30. « La France furieuse aprÚs le vote de l'ONU sur la Polynésie française - France 24 », (consulté le )
  31. Serge Massau, « Fritch Ă  Valls : « Vous nous avez compris » », Tahiti Infos,‎ (lire en ligne)
  32. « Tahiti : La réforme de la protection sociale généralisée passe mal - La Revue de Presse des Retraites » (consulté le )
  33. admin, « Visite du Président de la République : signature de plusieurs conventions », sur www.presidence.pf (consulté le )
  34. admin, « Visite du Président de la République - 22 février 2016 », sur www.presidence.pf (consulté le )
  35. MĂ©lanie Thomas, « Toilettage demandĂ© pour le statut d'autonomie », Tahiti Infos,‎ (lire en ligne)
  36. TNTV, « Edouard Fritch à la COP 21 : "La submersion de nos ßles est une violation de notre identité" » (consulté le )
  37. « Edouard Fritch soutient l’inscription de Taputapuatea au patrimoine mondial de l’UNESCO - Edouard Fritch soutient l’inscription de Taputapuatea au patrimoine mondial de l’UNESCO », sur www.culture-patrimoine.pf (consultĂ© le )
  38. « Fritch se rapproche de la Russie »
  39. « Edouard Fritch reçu par le vice-président chinois, 2015 »
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  43. « Édouard Fritch : “Les engagements de l’État deviendront rĂ©alitĂ© en dĂ©cembre 2016” | La DĂ©pĂȘche de TAHITI », (consultĂ© le )
  44. « Le président Fritch est de retour des Fidjii - polynésie 1Úre » (consulté le )
  45. « La Polynésie et le forum du Pacifique »
  46. « Territoriales 2023 : pour le conseil d'Etat, Edouard Fritch peut légalement briguer un 3e mandat », sur Polynésie la 1Úre (consulté le )
  47. « PolynĂ©sie française : les indĂ©pendantistes en bonne position pour les Ă©lections territoriales », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  48. « PolynĂ©sie française : les indĂ©pendantistes remportent les Ă©lections territoriales », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  49. « Edouard Fritch condamné à deux millions cfp d'amende dans l'affaire Radio maohi », sur France Info, (consulté le ).
  50. « Affaire de la citerne d'Erima: 5 ans d'inéligibilité pour Gaston Flosse », sur Polynésie la 1Úre (consulté le )
  51. « ÉDOUARD FRITCH PART EN CASSATION DANS L’AFFAIRE D’ERIMA », sur Radio 1, (consultĂ© le ).
  52. « Citerne d'Erima : Gaston Flosse et Edouard Fritch définitivement condamnés », sur Tahiti Infos, (consulté le ).
  53. « PrĂ©sident Edouard Fritch a reçu la plus haute distinction de l’ONG slovaque Servare et Manere », sur La PrĂ©sidence de la PolynĂ©sie française (consultĂ© le )
  54. « Edouard Fritch distinguĂ© par l’ONG slovaque Servare et Manere », sur TNTV Tahiti Nui TĂ©lĂ©vision, (consultĂ© le )

Voir aussi

Articles connexes

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