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Oscar Temaru

Oscar Manutahi Temaru, nĂ© le Ă  Fa’a’ā (Tahiti), est un homme politique français de PolynĂ©sie française.

Oscar Temaru
Illustration.
Oscar Temaru en 2015.
Fonctions
Maire de Fa'a'ā
En fonction depuis le
(40 ans, 3 mois et 23 jours)
RĂ©Ă©lection 23 mars 2014
15 mars 2020
Prédécesseur Alfred Helme
Représentant à l'Assemblée de la Polynésie française
En fonction depuis le
(1 mois et 25 jours)
Élection 30 avril 2023
Circonscription 3e section des Îles du Vent
LĂ©gislature XVIIIe
Groupe politique Tāvini huira’atira nƍ te ao mā’ohi
–
(5 ans, 5 mois et 9 jours)
Élection 5 mai 2013
RĂ©Ă©lection 6 mai 2018
Circonscription 3e section des Îles du Vent
LĂ©gislature XVIe et XVIIe
Groupe politique UPLD (2013-2018)
Tavini huira'atira (2018)
–
(1 an et 5 jours)
Élection 10 fĂ©vrier 2008
Circonscription 3e section des Îles du Vent
Groupe politique UPLD
–
(11 mois et 19 jours)
Élection 10 fĂ©vrier 2008
Circonscription 3e section des Îles du Vent
Groupe politique UPLD
–
(18 ans, 2 mois et 6 jours)
Président de l'Assemblée de la Polynésie française
–
(1 an et 5 jours)
Prédécesseur Philip Schyle
Successeur Jacqui Drollet
–
(11 mois et 14 jours)
PrĂ©dĂ©cesseur Édouard Fritch
Successeur Édouard Fritch
Président de la Polynésie française
–
(2 ans, 1 mois et 16 jours)
Élection
Vice-président Antony Géros
Gouvernement Temaru V
Prédécesseur Gaston Tong Sang
Successeur Gaston Flosse
–
(9 mois et 13 jours)
Vice-président Antony Géros
Prédécesseur Gaston Tong Sang
Successeur Gaston Tong Sang
–
(5 mois et 10 jours)
Vice-président Antony Géros
Prédécesseur Gaston Tong Sang
Successeur Gaston Flosse
–
(1 an, 9 mois et 23 jours)
Prédécesseur Gaston Flosse
Successeur Gaston Tong Sang
–
(4 mois et 8 jours)
Prédécesseur Gaston Flosse
Successeur Gaston Flosse
Biographie
Nom de naissance Oscar Manutahi Temaru
Date de naissance
Lieu de naissance Faʻaʻā, Tahiti
(Polynésie française)
Nationalité Française
Parti politique Tāvini huira’atira nƍ te ao mā’ohi
Profession Agent des douanes
Religion Catholicisme

Oscar Temaru
Présidents de la Polynésie française
Présidents de l'Assemblée de la Polynésie française

À la tĂȘte du parti Tāvini huira’atira, membre de l'Union pour la dĂ©mocratie, il est chef de file des indĂ©pendantistes polynĂ©siens et plus gĂ©nĂ©ralement de la gauche dans cet archipel. Il est l'adversaire historique de Gaston Flosse.

À cinq reprises, dans un contexte d'instabilitĂ© politique, il est prĂ©sident de la PolynĂ©sie française (2004, 2005-2006, 2007-2008, 2009, 2011-2013). Il est Ă©galement deux fois prĂ©sident de l'AssemblĂ©e entre 2008 et 2011.

Candidat à plusieurs élections législatives dans la 1re circonscription de la Polynésie entre 1988 et 2007, il n'obtient pas les parrainages pour se présenter à l'élection présidentielle française de 2017.

Depuis 1983, il est maire de Fa’a’ā, la plus peuplĂ©e des communes polynĂ©siennes, voisine de Papeete.

Origines et carriĂšre

NĂ© Ă  Fa’a’ā dans une famille modeste de confession catholique, d'un pĂšre tahitien et d'une mĂšre originaire d'Atiu, dans les Ăźles Cook, il suit un parcours scolaire classique.

En 1960, ĂągĂ© de 16 ans, il s'engage dans la Marine nationale française et se retrouve une annĂ©e plus tard en AlgĂ©rie. Il dĂ©clare que son sĂ©jour dans ce pays, alors en pleine guerre, le marque fortement, notamment le comportement de certains militaires et civils français vis-Ă -vis des indigĂšnes algĂ©riens.

En 1972, de retour Ă  Tahiti, il intĂšgre le service des douanes.

DĂ©but en politique

AprĂšs s'ĂȘtre prĂ©sentĂ© sans succĂšs aux Ă©lections municipales de 1977 Ă  Fa’a’ā, il dĂ©cide de fonder son propre parti politique. C'est ainsi que le , le Front de libĂ©ration de la PolynĂ©sie est crĂ©Ă©. Ce parti est avant tout indĂ©pendantiste. En 1986, il change le nom de son parti, qui devient le Tāvini Huira’atira nƍ te Ao Mā’ohi-FLP (Servir le peuple du pays ma'ohi), reprĂ©sentĂ© par un drapeau bleu-blanc-bleu avec en son centre cinq Ă©toiles de couleur or rappelant les cinq archipels de PolynĂ©sie française.

AprĂšs plusieurs Ă©lections aux rĂ©sultats quasi insignifiants pour le parti d'Oscar Temaru, il accĂšde le au siĂšge de maire de la ville de Fa’a’ā. Il fait enlever le drapeau français et le buste de Marianne lors de son serment d'investiture.

Depuis 1984, annĂ©e oĂč Gaston Flosse, fondateur du Rassemblement du peuple (Tāhƍ’ēra’a Huira’atira), devient prĂ©sident du gouvernement du territoire, ces deux hommes deviennent les figures opposĂ©es du paysage politique polynĂ©sien. Adversaires politiques sur la place publique, ils entretiennent nĂ©anmoins dans la vie privĂ©e une relation cordiale. Alors que, Ă©lection aprĂšs Ă©lection, le parti d’Oscar Temaru gagne des points en cristallisant le vote des opposants Ă  Gaston Flosse, celui-ci reste indĂ©trĂŽnable de son siĂšge de prĂ©sident.

Lorsqu'en 1995, Jacques Chirac décide de reprendre une derniÚre fois les essais nucléaires à Moruroa, Oscar Temaru saisit l'occasion des manifestations contre les essais pour occuper le devant de la scÚne.

En 1996, il dĂ©cide de changer son message d'indĂ©pendance. Jusque-lĂ , il voulait une indĂ©pendance totale et un retrait immĂ©diat de la France. Son message change, pour accepter une indĂ©pendance progressive. Vers la mĂȘme Ă©poque, Gaston Flosse penche de plus en plus vers une autonomie accrue de la PolynĂ©sie française.

La politique de Gaston Flosse est de plus en plus critiquĂ©e et le parti d'Oscar Temaru alliĂ© avec diverses formations de gauche (pas toutes indĂ©pendantistes), gagne de plus en plus de voix. Oscar Temaru lance alors un nouveau slogan, Le changement (Taui). Ce changement se veut ĂȘtre celui qui doit ĂȘtre fait Ă  la tĂȘte de la prĂ©sidence du territoire en accord avec le parti socialiste et diverses formations indĂ©pendantistes, Ă©cologistes et de gauches.

Présidence de la Polynésie française

Premier mandat et début de l'instabilité

À la surprise gĂ©nĂ©rale, il remporte les Ă©lections du oĂč il est Ă  la tĂȘte d'une liste d'alliance, l'Union pour la dĂ©mocratie (UPLD), qui rassemble plusieurs partis unis contre Gaston Flosse. Oscar Temaru est Ă©lu prĂ©sident de la PolynĂ©sie française le .

Ayant gagné les élections de justesse, la majorité à l'Assemblée est fragile et il suffit que le conseiller territorial Noa Tetuanui changeùt de camp pour permettre à Gaston Flosse de déposer une motion de censure. Cette derniÚre est votée le 9 octobre. le gouvernement d'Oscar Temaru est alors contraint à la démission. Réélu par l'Assemblée, Gaston Flosse réintÚgre son siÚge de président du Pays.

Cette défection est vécue par les partisans d'Oscar Temaru comme une trahison, un vol du vote populaire. Des manifestations de protestation sont organisées, des barrages bloquent les services territoriaux, et les militants soutenant Oscar Temaru et l'UPLD appellent à la dissolution de l'assemblée territoriale[1]. Le gouvernement français soutient Gaston Flosse. Le débat remonte jusqu'à l'Assemblée nationale et s'intÚgre au jeu politique qui oppose l'UMP et le PS, les deux grandes formations politiques nationales.

Alors que certains membres du parti d'Oscar Temaru dĂ©sirent dĂ©clencher une grĂšve gĂ©nĂ©rale et un blocage de l'Ăźle, ce dernier prĂ©fĂšre une solution plus pacifique. C'est ainsi qu'il dĂ©cide d'entamer, le 25 octobre, un jeĂ»ne dans l'enceinte de la prĂ©sidence, avec pour espoir de contraindre Jacques Chirac Ă  dissoudre l'AssemblĂ©e, pour qu'ainsi aient lieu de nouvelles Ă©lections. Attente vaine, seuls les reprĂ©sentants des Ăźles du Vent (Tahiti et Mo’ore’a), oĂč la liste UPLD est sortie en tĂȘte, verront leur mandat annulĂ©[2]. Des Ă©lections partielles organisĂ©es le confirmeront le succĂšs de l'UPLD (47 % des suffrages) devant le Tāhƍ’ēra’a huira’atira (40 %) et l'ADN (11 %).

2005-2006 : deuxiĂšme mandat

Avec 28 reprĂ©sentants, auxquels s'ajoute la 29e voix de Jean-Alain Frebault, transfuge du parti orange, Oscar Temaru est rĂ©Ă©lu prĂ©sident de la PolynĂ©sie française le Ă  la majoritĂ© absolue par 29 voix contre 26.

En fĂ©vrier 2006, Oscar Temaru, le « prĂ©sident de Tahiti Nui » comme il veut se faire appeler, tient des propos indĂ©pendantistes lors de ses diffĂ©rents voyages Ă  Hollywood et aux Îles Cook. La Haut-Commissaire lui rappelle qu'il « n'est pas mandatĂ© pour parler d'indĂ©pendance en terre Ă©trangĂšre »[3]. Le mois suivant, il reparle d'indĂ©pendance Ă  l'occasion d'une visite aux Îles Australes et la reprĂ©sentante de l'État rappelle Ă  l'ordre le prĂ©sident .

À la veille de l’arrivĂ©e de François Baroin, il convoque la presse au cimetiĂšre de l’Uranie et Ă  la stĂšle de Faa’a et dĂ©clare que « la PolynĂ©sie Ă©tait devenue française par le sang et par la loi du plus fort »[4]. Il tient, par cette intervention, Ă  « rafraĂźchir la mĂ©moire des ancĂȘtres morts pour (notre) pays ». À l'occasion de la venue du ministre de l'Outre-Mer, il remet Ă  François Baroin les « accords de Tahiti Nui ». Hiro Tefaarere, ministre des Petites et moyennes entreprises et de l'Énergie, « las des tergiversations » du prĂ©sident, donne sa dĂ©mission[5]. En avril, deux autres ministres dĂ©missionnent : Émile Vernaudon, ministre des Postes et TĂ©lĂ©communications, qui est rejoint quelques jours plus tard par Natacha Taurua, ministre de l'Artisanat.

En juin, il rencontre SĂ©golĂšne Royal Ă  Poitiers, Ă  l'occasion de la fĂȘte de la musique. SĂ©golĂšne Royal affirme « croire profondĂ©ment que, sous nos latitudes respectives, nous partageons l'essentiel : le rejet de l'arrogance dans l'exercice des responsabilitĂ©s publiques, une certaine idĂ©e de la morale publique, le refus de la soumission aux conformismes de la pensĂ©e ». Cette derniĂšre reçoit le soutien d'Oscar Temaru pour l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2007, avant mĂȘme qu'elle ne soit dĂ©signĂ©e par le Parti socialiste comme candidate officielle . Quelques jours plus tard, il ne rencontre pas le prĂ©sident Jacques Chirac Ă  l'ÉlysĂ©e, mais participe en revanche au sommet France-OcĂ©anie, oĂč il aborde Ă  nouveau la question de l'indĂ©pendance. Jacques Chirac dĂ©clare : « Je n'ai pas le sentiment que la majoritĂ© des PolynĂ©siens souhaite l'indĂ©pendance » .

Le 4 juillet, Oscar Temaru organise une grande fĂȘte dans les jardins de la PrĂ©sidence pour cĂ©lĂ©brer la fĂȘte de l'indĂ©pendance amĂ©ricaine. En revanche, le 14 juillet, il prĂ©fĂšre le Luxembourg et la SuĂšde aux festivitĂ©s militaires de la fĂȘte nationale française. Une nouvelle polĂ©mique naĂźt autour des dĂ©clarations d'Oscar Temaru qui, dĂšs son retour du Luxembourg, prĂŽne l'indĂ©pendance au festival de la Jeunesse .

En aoĂ»t, le budget est adoptĂ© aprĂšs vingt-quatre heures de dĂ©bat. Oscar Temaru se rend aux obsĂšques de la reine māori en Nouvelle-ZĂ©lande. À son retour, il se rend aux Îles Marquises oĂč il dĂ©clare qu'il prĂ©fĂšre Hiva Oa Ă  Nuku Hiva pour la construction d'un aĂ©roport international[6]. Lors de l'inauguration de la foire agricole en septembre, Oscar Temaru critique le systĂšme Ă©ducatif, qui ne produit que « des crĂ©tins et des chĂŽmeurs » et encourage les jeunes polynĂ©siens Ă  apprendre Ă  pĂȘcher et Ă  planter. Une intense polĂ©mique s'ensuit, certains rĂ©clament sa dĂ©mission[7].

À l'ouverture de la session budgĂ©taire, Oscar Temaru dresse un bilan positif de l'action de son gouvernement, mais son discours ne convainc pas, mĂȘme des Ă©lus de la majoritĂ© .

Le président suscite à nouveau une vive polémique dans le pays en déclarant en tahitien lors d'une interview avec des journalistes de RFO Radio le vendredi : « La premiÚre question est de savoir quel est le vrai nom de ce pays, certains disent que c'est la Polynésie française. Faites attention, cela signifie que notre pays sera envahi de bons à rien et de détritus de toute espÚce. Demain, nos enfants seront privés de travail et leur vie sera difficile. Par contre, le nom de Tahiti Nui signifiera que ce pays nous appartient. » Ces propos créent la polémique et sont repris par la presse d'autant plus qu'Oscar Temaru, en 1997, avait déjà lors d'une interview à un journal néo-zélandais affirmé que « ces gens sont pires que le calcivirus. Ils prennent nos emplois, ils achÚtent nos terres, ils prennent nos femmes[8]. »

À la recherche de recettes fiscales, le gouvernement d'Oscar Temaru dĂ©cide en octobre de supprimer les exonĂ©rations douaniĂšres dont bĂ©nĂ©ficiait l'armĂ©e. Au forum du Pacifique aux Fidji, Oscar Temaru critique l'État français pour sa gestion des blocages dans Papeete lors de manifestations de syndicalistes en grĂšve. Il demande l'inscription de la PolynĂ©sie sur la liste des pays Ă  dĂ©coloniser. Le ministre de la SantĂ©, Pia Hiro, dĂ©missionne en novembre aprĂšs qu'Oscar Temaru s'en est pris aux mĂ©decins[9].

En dĂ©cembre, le budget 2006 est adoptĂ© par 29 voix. Deux jours plus tard, une motion de censure est dĂ©posĂ©e contre le gouvernement. MalgrĂ© l’absence des reprĂ©sentants de l’UPLD et du gouvernement, le quorum est rĂ©uni par la prĂ©sence de 29 reprĂ©sentants dans l'hĂ©micycle. La motion de censure est rapidement mise au vote et adoptĂ©e par 29 voix. La date de l’élection du nouveau prĂ©sident de la PolynĂ©sie française est fixĂ©e au jeudi 21 dĂ©cembre. Ce jour-lĂ , faute de quorum, l'Ă©lection du prĂ©sident de la PolynĂ©sie est reportĂ©e au 26 dĂ©cembre. Et le lendemain de NoĂ«l, Gaston Tong Sang est Ă©lu prĂ©sident de la PolynĂ©sie française, au second tour du scrutin, par 31 voix contre 26 Ă  Oscar Temaru (27 contre 26 au premier tour).

2007-2008 : troisiÚme mandat puis président de l'Assemblée

Il se reprĂ©sente en et est Ă©lu, pour la troisiĂšme fois, prĂ©sident de la PolynĂ©sie française, jeudi par 27 voix contre 17, face Ă  l'autonomiste Édouard Fritch[10]. Le , la nouvelle AssemblĂ©e Ă©lit Gaston Flosse au poste de prĂ©sident de la PolynĂ©sie française. Le 29 fĂ©vrier, Temaru est Ă©lu prĂ©sident de l'AssemblĂ©e de la PolynĂ©sie française avec 28 voix contre 27 pour le candidat de Tƍ Tātou ‘Āi’a[11].

Les indĂ©pendantistes de l'UPLD et les autonomistes du Tāhƍ’ēra’a sont rĂ©unis dans un groupe commun : l'UDSP (union pour le dĂ©veloppement, la stabilitĂ© et la paix), qui comporte initialement 29 Ă©lus puis 27 Ă  partir d'avril 2008. Si ce groupe perd la majoritĂ© au profit de Tƍ Tātou ‘Āi’a, Gaston Tong Sang succĂ©dant une nouvelle fois Ă  Flosse Ă  la prĂ©sidence de la PolynĂ©sie française, dĂšs le , l'union « orange (Tāhƍ’ēra’a) - bleue (Tāvini) » retrouve le pouvoir Ă  la suite du ralliement des trois Ă©lus du Rautahi, parti dissident du Tāhƍ’ēra’a fondĂ© en 2005 et jusque lĂ  membre de Tƍ Tātou ‘Āi’a, bientĂŽt rejoints par les deux Ă©lus (eux aussi ex-To Tatou Ai'a) du Tiatau Mouvement citoyen de BĂ©atrice Vernaudon-Coppenrath et la non-inscrite dĂ©missionnaire du Tāhƍ’ēra’a Armelle Merceron, ces six membres fondant un nouveau groupe Ă  l'AssemblĂ©e sous le nom de « ‘Ia Ora Te Fenua », qui se positionne au centre, le . Une motion de censure est dĂ©posĂ©e contre le gouvernement Gaston Tong Sang qui dĂ©missionne dĂšs le 7 fĂ©vrier pour la court-circuiter.

2009 : quatriĂšme mandat

Si le groupe UDSP est dissous avec la crĂ©ation d'un groupe UPLD, 18 membres, et un autre Tāhƍ’ēra’a, 9 Ă©lus, ceux-ci restent unis, avec le Ia Ora Te Fenua, dans un accord de majoritĂ©[12].

Finalement, lors de l'Ă©lection du nouveau prĂ©sident le , quatre candidats s'affrontent au premier tour : Oscar Temaru pour l'UPLD, Gaston Tong Sang pour Tƍ Tātou ‘Āi’a, Édouard Fritch pour le parti orange et la non-inscrite Sandra Levy-Agami comme seule reprĂ©sentante du Te Mana Toa et pour pouvoir bĂ©nĂ©ficier du temps de parole de l'Ă©lection. Temaru obtient 24 voix, soit les 18 de l'UPLD et les 6 du ‘Ia Ora Te Fenua, Tong Sang 20, 12 des 15 membres restants du groupe Tƍ Tātou ‘Āi’a et les 8 du groupe des « Ăźliens » du Te Mana o te Mau Motu, Fritch 12, Ă  savoir les 9 du Tāhƍ’ēra’a et 3 issus du groupe Tƍ Tātou ‘Āi’a, Ă  savoir Heifara Izal de ‘Āi’a ‘āpÄ« et les 2 reprĂ©sentants qui avaient quittĂ© l'UPLD en avril 2008 pour rejoindre le camp Tong Sang et Levy-Agami une voix qui est la sienne[13].

Au second tour, Oscar Temaru est Ă©lu prĂ©sident de la PolynĂ©sie française pour la quatriĂšme fois en cinq ans, avec 37 voix contre 20 Ă  Gaston Tong Sang qui seul s'Ă©tait maintenu contre lui. Temaru a alors fait le plein des voix obtenu par tous les autres candidats du premier tour qui se sont dĂ©sistĂ©s en sa faveur[14]. À la suite d'une sĂ©rie de tensions en mars 2009 entre Gaston Flosse et Oscar Temaru, ce dernier se rapproche de Gaston Tong Sang et du Tƍ Tātou ‘Āi’a Ă  partir du . Rapidement, les dix Ă©lus Tāhƍ’ēra’a huira’atira rejoignent l'opposition, les deux anciens dissidents UPLD d', Justine Teura et Michel Yip, dĂ©cident quant-Ă -eux le 7 avril de quitter le groupe Tāhƍ’ēra’a pour rejoindre leur famille politique d'origine et rester dans la majoritĂ©[15]. Toutefois, cinq des vingt Ă©lus de l'UPLD ne votent pas pour le candidat de la nouvelle majoritĂ© Ă  la prĂ©sidence de l'AssemblĂ©e, Philip Schyle de Tƍ Tātou ‘Āi’a, obtient 40 voix, soit 15 UPLD, les 19 de son propre groupe et les 6 ‘Ia ora Te Fenua : un absent, deux bulletins blancs et deux votent pour le prĂ©sident sortant et candidat du Tāhƍ’ēra’a, Édouard Fritch.

Quoi qu'il en soit, la nouvelle majoritĂ© soutenant Temaru est constituĂ©e de 45 Ă©lus sur 57 Ă  l'AssemblĂ©e de la PolynĂ©sie française, soit 20 UPLD, 19 Tƍ Tātou ‘Āi’a et 6 ‘Ia ora Te Fenua. Le gouvernement est alors remaniĂ© pour y intĂ©grer cinq ministres Tƍ Tātou ‘Āi’a : Tearii Alpha Ă  l'Équipement, Nicolas Bertholon Ă  la SantĂ©, Sylviane Terooatea au dĂ©veloppement des Archipels, Joseph Kaiha Ă  l'Artisanat et au Patrimoine culturel et Moehau Teriitahi aux Transports, sur ses 17 membres, tandis que deux ministres du Tāhƍ’ēra’a refusent de dĂ©missionner de l'exĂ©cutif et sont donc suspendus de leur parti (Teva Rohfritsch et FrĂ©dĂ©ric Riveta).

MalgrĂ© cette alliance obligĂ©e avec des autonomistes, il adopte Ă  nouveau un ton profondĂ©ment indĂ©pendantiste, notamment lors de son discours d'ouverture aux États gĂ©nĂ©raux de PolynĂ©sie française le , dans lequel il dĂ©clare : « Si vous me demandez quel est le cap, quelle est la direction de ces États gĂ©nĂ©raux, je vais vous parler d’indĂ©pendance. [...] Si nous n’aspirons pas Ă  une pleine autonomie, Ă  une souverainetĂ©, Ă  une indĂ©pendance, quel progrĂšs pourrions-nous rĂ©aliser ? On ne peut avancer en sautillant sur place. [...] Tibet, Kanaky, Palestine, Mā’ohi Nui, il est du devoir des grandes nations d’accompagner ces peuples vers leur dignitĂ© et leur libertĂ© »[16]. Et le 26 septembre, lors de la prĂ©sentation du bilan de ces mĂȘmes Ă©tats gĂ©nĂ©raux, il prĂ©sente leurs conclusions de « processus de nĂ©o-colonisation » et « estime que nous devrions connaĂźtre la dĂ©colonisation promise par tous les pays colonisateurs »[17].

Du 29 juin au , il fait un séjour prolongé d'un mois à Paris notamment pour y subir une opération chirurgicale de traitement d'une HBP (cancer de la prostate bénin), ainsi que des soins liés à cette derniÚre et à un problÚme de colopathie[18].

Il est victime de sa quatriĂšme motion de censure, la neuviĂšme en tout depuis 2004, le , par une alliance autonomiste entre Tƍ Tātou ‘Āi’a et le Tāhƍ’ēra’a, soit 29 reprĂ©sentants sur 57, favorisĂ©e par les dĂ©clarations indĂ©pendantistes de Temaru, un conflit entre l'UPLD et son alliĂ© du moment Tƍ Tātou ‘Āi’a sur le budget 2010, notamment sur la crĂ©ation d'une Taxe intĂ©rieure de solidaritĂ© voulue par le premier mais farouchement combattue par le second[19] et les ennuis judiciaires de Gaston Flosse qui ont entraĂźnĂ© son remplacement Ă  la tĂȘte du parti orange par Édouard Fritch avec qui Gaston Tong Sang entretient des relations moins conflictuelles. Ce dernier le remplace alors comme prĂ©sident de la PolynĂ©sie française[20].

Le vendredi , Oscar Temaru est Ă©lu prĂ©sident de l'AssemblĂ©e de la PolynĂ©sie française, en battant, au 3e tour de scrutin, Jean-Christophe Bouissou, dirigeant du groupe parlementaire ‘Ia Ora te Fenua par 30 voix contre 20.

2011-2013 : cinquiĂšme mandat

Oscar Temaru en 2011.

Le , Temaru rĂ©unit 29 voix pour la motion de censure contre Gaston Tong Sang. Il succĂšde Ă  ce dernier et forme le 13e gouvernement depuis 2004. Il milite tout particuliĂšrement lors de ce nouveau mandat en faveur de la rĂ©inscription de la PolynĂ©sie française sur la liste des territoires non autonomes des Nations unies. Il obtient Ă  ce sujet le soutien de l'AssemblĂ©e de la PolynĂ©sie française, non seulement de la totalitĂ© des 30 Ă©lus de l'UPLD et de Te mana o te mau motu, mais aussi de l'ex-Tahoeraa Heifara Izal[21].

Dans ce but, il multiplie les voyages tant dans la rĂ©gion Pacifique qu'Ă  New York. Il demande le soutien du Forum des Ăźles du Pacifique lors de deux sommets annuels successifs des dirigeants des États membres de cette organisation rĂ©gionale, mais essuie deux refus. Tout d'abord, Ă  Auckland en Nouvelle-ZĂ©lande le , les dĂ©lĂ©guĂ©s du Forum concluent par la formule suivante : « Les dirigeants encouragent la PolynĂ©sie et la France pour qu’elles recherchent un consensus sur la façon de mettre en Ɠuvre le droit de la PolynĂ©sie Ă  l’autodĂ©termination », refusant donc de prendre parti sur la question. L'Australie et la Nouvelle-ZĂ©lande ont notamment officiellement pris position contre cette rĂ©inscription, en accord avec le gouvernement français qui avait alors dĂ©pĂȘcher - pour participer au dialogue post-Forum - son ministre des affaires Ă©trangĂšres Alain JuppĂ©[22]. La deuxiĂšme fois, aux Ăźles Cook en , le Forum renouvelle cette mĂȘme position[23].

Il se rend Ă©galement Ă  New York, notamment pour obtenir le soutien du mouvement des non-alignĂ©s le [24]. Le projet de rĂ©solution demandant la rĂ©inscription est dĂ©posĂ© au secrĂ©tariat des Nations unies le [25], sous le parrainage des Ăźles Salomon, Nauru et Tuvalu, mais est ensuite remaniĂ© en en faisant disparaĂźtre du texte la mention Ă  la rĂ©inscription sur la liste des territoires non autonomes ainsi que la nĂ©cessitĂ© pour la France de contractualiser avec la PolynĂ©sie française un processus d'autodĂ©termination par un accord. Ces deux dispositions enlevĂ©es, la nouvelle version se contente de prier « le Gouvernement français d’intensifier son dialogue avec la PolynĂ©sie française afin de faciliter et d’accĂ©lĂ©rer la mise en place d’un processus Ă©quitable et effectif d’autodĂ©termination »[26]. Et alors que le vote du texte devait avoir lieu le , il n'est pas inscrit pour cette date Ă  l'ordre du jour et est repoussĂ© Ă  une date indĂ©terminĂ©e[27].

Lors de l'Ă©lection prĂ©sidentielle française de 2012, Oscar Temaru s'engage, comme en 2007 avec SĂ©golĂšne Royal, pour le candidat du Parti socialiste, François Hollande. Celui-ci, dans un entretien accordĂ© durant la campagne du premier tour en , affirme ĂȘtre en dĂ©saccord avec Oscar Temaru au sujet de « l’inscription de la PolynĂ©sie française sur la liste de l’ONU des pays Ă  dĂ©coloniser »[28].

Lors des élections « territoriales » d'avril et , il apparaßt comme partant avec un désavantage face à son traditionnel adversaire Gaston Flosse qui fait au contraire de nouveau figure de favori malgré ses condamnations judiciaires, desquelles il a fait appel ou s'est pourvu en cassation. Au premier tour le 21 avril, sa liste UPLD arrive deuxiÚme avec 24,09 % des suffrages exprimés, loin derriÚre les 40,16 % du Tahoeraa huiraatira. Les analystes et médias locaux comme nationaux y voient notamment une sanction à l'égard de Temaru et de sa campagne du premier tour, lors de laquelle il a continué à mettre l'accent sur la réinscription alors que les thématiques sociales et économiques, dans un archipel marqué par un taux de chÎmage de 20 à 30 % de la population active, apparaissaient plus prioritaires pour la population.

Il change de tactique pour le second tour, se concentrant dĂ©sormais sur les attaques contre Gaston Flosse, son parti et son programme, et menant une active campagne de terrain afin de mobiliser les abstentionnistes de son Ă©lectorat, notamment dans les quartiers de son fief de Faaa oĂč la participation avait Ă©tĂ© plus faible qu'en 2008[29]. Au second tour, il augmente son score mais reste loin de la liste de Gaston Flosse, avec respectivement 29,26 % et 45,11 % des suffrages. Une rĂ©forme de la loi Ă©lectorale ayant Ă©tĂ© adoptĂ©e en 2011 afin de mettre fin Ă  l'instabilitĂ© institutionnelle connue depuis 2004, une prime de 19 siĂšges est dĂ©sormais accordĂ©e Ă  la liste arrivĂ©e en tĂȘte, ce qui fait que l'UPLD retombe Ă  seulement 11 conseillers sur 57 Ă  l'AssemblĂ©e de la PolynĂ©sie française, contre une trĂšs forte majoritĂ© de 38 Ă©lus pour le Tahoeraa huiraatira, le nouveau parti autonomiste A Ti'a Porinetia, troisiĂšme force de ce scrutin avec 19,92 % des voix au premier tour et 25,63 % au second, obtenant pour sa part les 8 siĂšges restants.

Avec plus de deux ans en fonction, il s'agit du plus long de ses mandats à la présidence de la Polynésie, et du plus long gouvernement qu'ait connu la Polynésie française durant la période d'instabilité institutionnelle qu'elle a connue entre 2004 et 2013.

Depuis son départ de la présidence

Le , Oscar Temaru n'est pas candidat Ă  l'Ă©lection d'un nouveau prĂ©sident de la PolynĂ©sie, organisĂ©e Ă  l'AssemblĂ©e Ă  la suite de la dĂ©mission de Gaston Flosse. Face Ă  Édouard Fritch, le Tavini huira'atira a pour candidat Richard Tuheiava. L'Ă©lection est remportĂ©e par Édouard Fritch, qui est Ă©lu prĂ©sident de la PolynĂ©sie française avec 46 voix en sa faveur.

Le , il annonce qu'il est candidat à l'élection présidentielle française de 2017[30]. Le , il affirme avoir obtenu plus de 500 parrainages issus d'au moins 30 départements pour pouvoir se présenter officiellement[31]. Le Conseil constitutionnel comptera finalement 109 parrainages validés[32].

Il se porte candidat aux Ă©lections sĂ©natoriales de 2020 en PolynĂ©sie française[33], lors desquelles il obtient 86 voix des grands Ă©lecteurs, soit 11,9 % des suffrages exprimĂ©s[34].

Lors des Ă©lections territoriales de 2023, il se porte Ă  nouveau candidat. Il mĂšne la campagne en tant que tĂȘte de liste et dans son historique 3e section des Îles du Vent. En raison de son Ăąge, 78 ans, il apparaĂźt fatiguĂ© et s'exprime peu[35], il laisse la campagne ĂȘtre menĂ©e surtout par son gendre Moetai Brotherson, incarnant un indĂ©pendantisme modĂ©rĂ© et concentrĂ© sur l'Ă©conomie[36].

Avec le triomphe du Tavini huira'atira, il est à nouveau élu représentant à l'Assemblée, et le soir de la victoire, il réaffirme la radicalité de son discours indépendantiste, déclarant que « le peuple maohi est conscient de son droit de souveraineté »[36], tandis que Brotherson, modéré, déclare qu'il espÚre un référendum d'autodétermination « dans dix à quinze ans »[37].

Condamnation pénale

En septembre 2019, Oscar Temaru est condamnĂ© Ă  six mois d’emprisonnement avec sursis et Ă  une amende de cinq millions de francs Pacifique (~ 42 000 euros) par le tribunal correctionnel de Tahiti pour prise illĂ©gale d'intĂ©rĂȘt. Ce jugement fait suite Ă  l’octroi d'1,25 million d'euros de subventions de la mairie de Fa'a'a, qu'il dirige, Ă  la Radio Tefana, considĂ©rĂ© comme un organe de propagande indĂ©pendantiste ; il est aussi accusĂ© d'avoir mis des locaux, du matĂ©riel et du personnel Ă  la disposition de ce mĂ©dia local[38]. Il fait appel de sa condamnation. En juin 2020, le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s ordonne le dĂ©paysement de l'affaire Ă  NoumĂ©a[39] : Temaru fait appel de cette dĂ©cision de dĂ©paysement, rĂ©clamant un procĂšs Ă  Tahiti, avant d’y renoncer[40]. En mars 2021, la Cour de cassation annule la saisie pĂ©nale de onze millions de francs Pacifique sur son compte bancaire[41].

Notes et références

  1. Les textes de loi imposent un délai entre deux dissolutions de l'assemblée territoriale, et une dissolution était déjà intervenue peu aprÚs l'adoption du nouveau statut de la Polynésie
  2. Pour des raisons locales liées au déroulement du scrutin
  3. Tahiti Pacifique magazine, no 175, novembre 2005
  4. Tahiti Pacifique magazine, no 180, avril 2006
  5. L'Hebdo maohi, 29 mars 2006
  6. Tahiti Pacifique, no 185, septembre 2006
  7. Tahiti Presse
  8. Voir l'Hebdo Maohi du 27 septembre 2006
  9. Les professionnels de santé attendent (18 novembre 2006)
  10. Oscar Temaru, élu président de la Polynésie française, Tahiti Presse, 13 septembre 2007
  11. Oscar Temaru élu président de l'Assemblée de la Polynésie française « Copie archivée » (version du 24 avril 2008 sur Internet Archive), 29 février 2008
  12. MS/SD, « Nouveaux groupes à l'Assemblée: chacun "reprend ses billes" », Tahiti Presse, 10/02/2009
  13. ATP, « Élection du prĂ©sident: pas de majoritĂ© absolue pour aucun des candidats au premier tour », Tahiti presse, 11/02/2009
  14. SD, « Oscar Temaru Ă©lu prĂ©sident de la PolynĂ©sie française avec 37 voix », Tahiti Presse, 11/02/2009 « Copie archivĂ©e » (version du 15 fĂ©vrier 2009 sur Internet Archive)
  15. Y.R., « MAJORITÉ - En fin de journĂ©e, Temaru a reçu Gaston Tong Sang avant Édouard Fritch », Les Nouvelles de Tahiti, 07/04/2009
  16. Y. R., « Oscar Temaru souligne son cap : l’indĂ©pendance », La DĂ©pĂȘche de Tahiti, 17/07/2009
  17. AFP, « Oscar Temaru souhaite un "processus de décolonisation" en Polynésie », La Tribune, 27/09/2009
  18. « Oscar Temaru : “L’État, c’est nous !” », La DĂ©pĂȘche de Tahiti, 31/07/2009
  19. Y. F., « FISCALITE - Il modifie son budget et isole Tong Sang », La DĂ©pĂȘche de Tahiti, 17/11/2009
  20. AFP, « En Polynésie, Gaston Tong Sang reprend le pouvoir à Oscar Temaru », L'Express, 25/11/2009
  21. « L’assemblĂ©e de PolynĂ©sie vote pour la rĂ©inscription de la PolynĂ©sie sur la liste des pays Ă  dĂ©coloniser », Tahiti Infos, citĂ© par Domtomnews.com, 19/08/2011
  22. « LE FORUM DU PACIFIQUE DIT "NON" A OSCAR TEMARU
 », Montray Kreyol, 09/09/2011
  23. « Fin du Forum : “beaucoup de bruit pour rien”, commente le Tahoeraa », Tahiti News, 03/09/2012
  24. « ONU : Oscar Temaru plaide pour la réinscription devant les pays non-alignés », Tahiti Infos, 18 janvier 2013.
  25. « Oscar Temaru annonce que la demande de réinscription a été acceptée à New York », Tahiti Infos, cité par Domtomnews.com, 7 février 2013.
  26. M. L. « ONU Le terme "réinscription" disparait du projet de résolution », Tahiti Infos, cité par Domtomnews.com, 7 mars 2013
  27. « PolynĂ©sie française: la campagne pour l’indĂ©pendance piĂ©tine », Radio Australia, 01/04/2013
  28. « Oscar Temaru compte nĂ©gocier l’indĂ©pendance de Maohi Nui avec Hollande. », Radio 1, 27/04/2012
  29. AFP, « Polynésie: Gaston Flosse part grand favori des élections », Libération, 04/05/2012
  30. « L'indépendantiste polynésien Oscar Temaru affirme qu'il sera candidat à la présidentielle 2017 », sur outre-mer 1Úre (consulté le )
  31. Ludovic Galtier, « Le PolynĂ©sien Oscar Temaru affirme avoir 150 promesses de parrainages », RTL.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  32. « Les parrainages validés par candidat - Conseil constitutionnel présidentielle 2017 », sur presidentielle2017.conseil-constitutionnel.fr (consulté le )
  33. « Politique : Oscar Temaru candidat aux sénatoriales », sur la1ere.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  34. « Polynésie française | Sénatoriales 2020 », sur senatoriales2020.senat.fr.
  35. « PolynĂ©sie française : les indĂ©pendantistes remportent les Ă©lections territoriales », lemonde.fr,‎ (lire en ligne)
  36. « SĂ©mir Al Wardi : « Il n’y a pas de raison qu’il y ait des problĂšmes entre l’Etat et la PolynĂ©sie » », tntv.pf,‎ (lire en ligne)
  37. « En PolynĂ©sie, la victoire des indĂ©pendantistes, un premier pas vers un rĂ©fĂ©rendum d’autodĂ©termination », lemonde.fr,‎ (lire en ligne)
  38. « PolynĂ©sie: Oscar Temaru condamnĂ© Ă  6 mois de prison avec sursis pour prise illĂ©gale d'intĂ©rĂȘts », sur lepoint.fr, (consultĂ© le ).
  39. « Affaire Temaru-Leroy dépaysée à Nouméa », Tahiti Infos, 24 juin 2020.
  40. Axelle MésinÚle, « Affaire Temaru - Leroy : Oscar Temaru ne fait pas appel », sur la1ere.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  41. https://la1ere.francetvinfo.fr/polynesie/la-saisie-penale-sur-le-compte-d-oscar-temaru-annulee-par-la-cour-de-cassation-955507.html

Annexes

Bibliographie

  • Jean-Marc RĂ©gnault, Le pouvoir confisquĂ© en PolynĂ©sie française : l'affrontement Temaru-Flosse. Les Indes savantes, 2005.

Liens externes

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