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Alexandre LĂ©ontieff

Alexandre Léontieff, né le à Teahupoo et mort le en Polynésie française, est une personnalité politique de Polynésie française. Membre du Tahoeraa huiraatira, parti polynésien d'inspiration gaulliste dirigé par Gaston Flosse dans un premier temps, il entre en conflit avec le président du gouvernement Jacques Teuira et quitte le parti.

Alexandre LĂ©ontieff
Illustration.
Fonctions
Président du gouvernement de la Polynésie française
–
3 ans, 3 mois et 27 jours)
Vice-président Georges Kelly
Prédécesseur Jacques Teuira
Successeur Gaston Flosse
Vice-président du gouvernement de la Polynésie française
–
(1 an, 7 mois et 2 jours)
Président Gaston Flosse
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Patrick Peaucellier
Député français
–
(6 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 16 mars 1986
RĂ©Ă©lection 12 juin 1988
Circonscription Polynésie française
1re de Polynésie française
Législature VIIIe et IXe (Cinquième République)
Groupe politique RPR (1986-1988)
NI (1988-1993)
Successeur Jean Juventin
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Teahupoo, Tahiti
(Polynésie française)
Date de décès

Alexandre LĂ©ontieff
Présidents du gouvernement de la Polynésie française

Il est élu président du gouvernement de la Polynésie française de 1987 à 1991 à la suite d'une coalition politique à l'assemblée de la Polynésie française. Alexandre Léontieff est le fondateur de Te Tiarama.

Biographie

Titulaire d'un doctorat en sciences économiques obtenue à l'Université de Rennes en 1970, il est député à l'Assemblée nationale de 1986 à 1993. Il est inscrit au groupe du Rassemblement pour la République du au , puis « non-inscrit » du au .

Il est élu président du gouvernement de Polynésie française, de 1987 à 1991, après avoir fait sécession du Tahoeraa huiraatira et fondé le Te Tiarama le . Il participe à l'Union polynésienne pour les élections territoriales du .

Par arrêté de M. Gaston Flosse, alors président de la Polynésie française, il est nommé directeur de la Caisse de prévoyance sociale de ce pays d'outre-mer à compter du .

Il meurt d'une crise cardiaque à l'âge de 60 ans[1] - [2].

Citations

  • Mme Brigitte Girardin, ministre de l'outre-mer au SĂ©nat, le , en rĂ©ponse Ă  Louis Le Pensec : « Je vous rappelle que M. Alexandre LĂ©ontieff est arrivĂ© au pouvoir après l'adoption d'une motion de censure, qui a renversĂ© la majoritĂ© de M. Flosse. Il s'est maintenu au pouvoir jusqu'en avril 1991 avec une seule voix de majoritĂ©. Ă€ cette Ă©poque, vous Ă©tiez ministre des dĂ©partements et territoires d'outre-mer, et vous n'avez pas jugĂ© nĂ©cessaire de dissoudre l'assemblĂ©e territoriale. (Très bien ! et applaudissements sur les travĂ©es de l'UMP.) Je ne ferai aucun commentaire sur M. Alexandre LĂ©ontieff, que vous avez soutenu parce qu'il Ă©tait opposĂ© Ă  M. Flosse, et qui a successivement Ă©tĂ© au RPR, Ă  l'UDF, au Tavini Huiraatira, parti indĂ©pendantiste de M. Temaru, avant d'ĂŞtre condamnĂ© Ă  une peine de prison pour corruption. (Sourires sur les travĂ©es de l'UMP.) »
  • M. Louis Le Pensec, sĂ©nateur du Finistère, le , rappelle au règlement Ă  la suite de l'intervention de Mme Girardin : « Jeudi dernier, au SĂ©nat, Mme la ministre de l'outre-mer m'a reprochĂ© de n'avoir pas, Ă  deux circonstances, procĂ©dĂ© Ă  la dissolution de l'assemblĂ©e territoriale de PolynĂ©sie française lorsque j'Ă©tais chargĂ© de l'outre-mer, de 1988 Ă  1993. Je rappelle très brièvement les faits. Lorsque M. LĂ©ontieff est devenu prĂ©sident du gouvernement de la PolynĂ©sie en , Ă  l'issue d'une motion de censure, le ministre chargĂ© de ce dossier dans le gouvernement Chirac Ă©tait M. Gaston Flosse, secrĂ©taire d'État au Pacifique sud. C'est donc Ă  lui que ce reproche devrait s'adresser. Ayant Ă©tĂ© nommĂ© ministre des dĂ©partements et territoires d'outre mer en 1988, je n'ai eu Ă  aucun moment Ă  envisager une dissolution de l'assemblĂ©e territoriale. En effet, un dialogue rĂ©publicain et serein prĂ©valait encore Ă  cette Ă©poque. Curieusement, Mme la ministre a cru devoir prĂ©ciser que M. LĂ©ontieff avait Ă©tĂ© condamnĂ© pour corruption, passant sous silence qu'il avait retrouvĂ© depuis la confiance de M. Flosse, qui l'a nommĂ© prĂ©sident d'un important Ă©tablissement public de PolynĂ©sie. Mme la ministre aurait-elle une connaissance aussi approximative de ses dossiers ? Enfin, elle m'a reprochĂ© de n'avoir pas dissous l'assemblĂ©e territoriale en 1992 lorsque son prĂ©sident, M. Émile Vernaudon, en interdisait l'accès. Or il ne s'agissait lĂ  que d'une querelle au sein de la majoritĂ© du prĂ©sident Flosse, puisque M. Vernaudon Ă©tait alors son alliĂ©. Une dissolution n'aurait donc eu aucun fondement. Mme Girardin ignorait-elle ces faits ? Mme la ministre de l'outre-mer serait-elle Ă  ce point acculĂ©e qu'elle n'ait recours qu'Ă  de basses allusions et Ă  de pitoyables mensonges ? Si la PolynĂ©sie devait s'embraser, nous devons savoir qu'il y a, au ministère de l'outre-mer, une ministre boutefeu ! »

Notes et références

  1. « Le Point – Actualité Politique, Monde, France, Économie, High-Tech, Culture », sur Le Point.fr (consulté le ).
  2. AFP, « Polynésie : décès d'Alexandre Leontieff », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).

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