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Laurence Dumont

Laurence Dumont, née le à Vincennes, est une femme politique française, députée socialiste du Calvados de 2007 à 2022.

Laurence Dumont
Illustration.
Laurence Dumont en 2012.
Fonctions
Députée française
–
(15 ans et 1 jour)
Élection 17 juin 2007
RĂ©Ă©lection 17 juin 2012
18 juin 2017
Circonscription 2e du Calvados
Législature XIIIe, XIVe et XVe (Cinquième République)
Groupe politique SRC (2007-2016)
SER (2016-2017)
NG (2017-2018)
SOC (2018-2022)
Prédécesseur Rodolphe Thomas
Successeur Arthur Delaporte
–
(4 ans, 11 mois et 11 jours)
Élection 1er juin 1997
Circonscription 5e du Calvados
Groupe politique SOC
Prédécesseur François d'Harcourt
Successeur Jean-Marc Lefranc
Secrétaire de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale
–
(4 ans, 11 mois et 23 jours)
Président Marielle de Sarnez
Jean-Louis Bourlanges
Législature XVe (Cinquième République)
Vice-présidente de l'Assemblée nationale
–
(5 ans, 8 mois et 17 jours)
Président Bernard Accoyer
Claude Bartolone
Législature XIIIe et XIVe (Cinquième République)
Conseillère régionale de Basse-Normandie
–
(3 ans et 27 jours)
Élection 15 mars 1998
Président René Garrec
Biographie
Nom de naissance Laurence Dumont
Date de naissance
Lieu de naissance Vincennes (Val-de-Marne)
Nationalité Française
Parti politique PS
Profession Chargée d'études

Carrière politique

Membre du Parti socialiste depuis 1986, elle crée la surprise en battant l'UDF François d'Harcourt au second tour des élections législatives de 1997 dans la cinquième circonscription du Calvados.

En 1998, elle mène la liste socialiste aux élections régionales, mais ne parvient pas à devancer la liste de René Garrec, le président sortant.

Elle délaisse Bayeux pour Caen où elle devient le bras droit de Louis Mexandeau comme deuxième de la liste aux élections municipales de 2001 et suppléante aux législatives de 2002 sur la deuxième circonscription du Calvados (Caen-Est), battue les deux fois.

Aux élections de 2007, elle est la candidate du PS sur la circonscription de Caen-Est qu'elle redonne à la gauche, en battant le député UDF sortant Rodolphe Thomas avec 54,63 % des suffrages.

Défendant la motion D de Martine Aubry au Congrès de Reims du Parti socialiste en novembre 2008, elle est depuis secrétaire nationale à la Formation[1].

Le , elle est élue vice-présidente de l'Assemblée nationale[2].

En 2012, après avoir été réélue sur la 2e circonscription de Caen-Est face à Rodolphe Thomas, avec 62,49 % des suffrages[3], son nom est cité pour la présidence de l'Assemblée nationale. Elle se désiste toutefois en faveur d'Élisabeth Guigou[4]. Elle sera 1ère Vice-présidente de l'Assemblée nationale chargée des affaires internationale durant toute la mandature.

Elle est opposée à la GPA[5].

Elle soutient Benoît Hamon au second tour de la primaire citoyenne de 2017[6].

Après la victoire de ce dernier, elle est nommée co-responsable du conseil des parlementaires de sa campagne présidentielle avec Luc Carvounas[7] - [8].

Candidate à sa réélection lors des élections législatives de 2017, elle l'emporte au second tour face à Éric Halphen (La République en marche !)[9].

Candidate à la présidence de l'Assemblée nationale[10], elle recueille 32 voix et est battue dès le premier tour par François de Rugy.

Elle est secrétaire au bureau de l'Assemblée nationale et membre de la commission des affaires étrangères et fait partie du groupe Nouvelle Gauche.

En , Mediapart déclare que son cumul d'indemnités (comme 4 autres députés) en tant que parlementaire et membre de la CNIL est irrégulier selon l'interprétation du journal de l’article 4 de l’ordonnance n° 58-1210 du [11]. La CNIL n'étant pas de cet avis, saisit le Secrétariat général du gouvernement en vue d'obtenir un avis juridique sur l'interprétation de la loi organique en question, le Premier ministre saisit alors le Conseil d'État. Ce dernier considère, dans son avis d’assemblée générale du , que les indemnités pour participation aux travaux d’organismes extérieurs au Parlement n’étaient pas interdites aux parlementaires, invalidant ainsi la version de Mediapart[12].

Elle ne se représente pas comme titulaire lors des élections législatives de 2022 mais se présente comme suppléante d'Arthur Delaporte, dirigeant PS dans le département, qui est élu.

Mandats

Notes et références

  1. Portrait de Laurence Dumont, sur le site laurencedumont.net
  2. Mme Laurence Dumont, sur le site assemblee-nationale.fr
  3. Élections législatives 2012 - Résultats du 2e tour, sur le site elections.ouest-france.fr
  4. Assemblée nationale : pas candidate, Laurence Dumont soutient Élisabeth Guigou sur le site ouest-france.fr du 20 juin 2012
  5. Julia Pascual, « Les opposants de gauche à la GPA tentent de se mobiliser », lemonde.fr, 3 février 2016.
  6. « Primaire de la gauche : Martine Aubry et ses proches « voteront » pour Benoît Hamon », lemonde.fr, 23 janvier 2017.
  7. Marie-Pierre Haddad , « Présidentielle 2017 : ce que traduit le nouvel organigramme de l'équipe de Hamon », rtl.fr, 26 février 2017.
  8. Organigramme de campagne de Benoît Hamon
  9. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  10. « Suivez l'élection du Président de l'Assemblée nationale », sur lcp.fr, .
  11. Laurent Mauduit, « Indemnités: de nombreux parlementaires sont dans l’illégalité », sur Mediapart, (consulté le ).
  12. « La lettre de la DAJ, n°242 du 21 décembre 2017, Publication de l’avis du Conseil d’État sur l’interprétation de dispositions relatives aux indemnités des membres du Parlement », sur bercy.gouv.fr, .
  13. Mme Laurence Dumont - section historique Sur le site assemblee-nationale.fr

Annexes

Article connexe

Liens externes

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