Hubert Bassot
Hubert Bassot, né le à Paris et décédé le à Briouze[1], est un homme politique français.
Hubert Bassot | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (2 ans, 8 mois et 12 jours) |
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Circonscription | 3e de l'Orne |
Législature | Xe (Cinquième République) |
Groupe politique | UDFC |
Prédécesseur | Michel Lambert |
Successeur | Jean-Luc Gouyon |
– (3 ans, 2 mois et 3 jours) |
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Législature | VIe (Cinquième République) |
Groupe politique | UDF |
Prédécesseur | Pierre Noal (RPR) |
Successeur | Michel Lambert |
Maire de Tinchebray | |
– (18 ans, 8 mois et 16 jours) |
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Prédécesseur | Louis Gascoin |
Successeur | Guy Juste |
Conseiller général de l'Orne | |
– (22 ans, 2 mois et 14 jours) |
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Circonscription | Canton de Tinchebray |
Prédécesseur | Pierre Lemarchand |
Successeur | Sylvia Bassot |
Biographie | |
Nom de naissance | Hubert Jacques Marie Bassot |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | 7e arrondissement de Paris |
Date de décès | |
Lieu de décès | Briouze (Orne) |
Nature du décès | Accident de la route |
Nationalité | Française |
Parti politique | RI (1967-1977) UDF-PR (1977-1995) |
Conjoint | Myriam Bassot Sylvia Bassot |
Profession | Économiste Chargé de mission |
Biographie
Économiste partisan de l'Algérie française, il est responsable de la propagande de l'Organisation armée secrète en métropole[2] et dirige L'Esprit public, revue pro-OAS.
Participant à la création du Rassemblement pour l'Esprit public, il soutient en 1965 Jean-Louis Tixier-Vignancour puis Jean Lecanuet[3].
Militant aux Républicains indépendants à partir de 1967, il gère le financement des meetings du candidat Valéry Giscard d'Estaing en 1974, et met en place son service d'ordre avec Alain Madelin.
Le nouveau président élu, il devient conseiller auprès du président Valéry Giscard d'Estaing, chargé notamment des voyages présidentiels, et s'inscrit au Parti républicain en 1977[3].
Maire de Tinchebray depuis 1977 et conseiller général depuis 1973, il est élu en 1978 député de l'Orne. Il est battu en 1981 par le maire socialiste de Flers, Michel Lambert. En 1993, il récupère son siège contre le maire radical de gauche d'Argentan, François Doubin, et le RPR Amaury de Saint-Quentin, chargé de mission au cabinet du Premier ministre Édouard Balladur parachuté[4], et prend parti en 1995 en faveur de la candidature d'Édouard Balladur pour lequel il organise plusieurs meetings.
Peu après, il meurt dans un accident de la route en même temps que son attachée parlementaire[5], Caroline Boutat. Il est remplacé par son suppléant, Jean-Luc Gouyon, qui sera déchu le par le Conseil constitutionnel, entraînant l'organisation d'une législative partielle[6], qui voit sa femme, Sylvia Bassot, lui succéder après avoir été élue au conseil général en janvier.
Ouvrages
- Les Silencieux (1958)
- Du Chef de l'État (essai, 1978)
- Le , (roman, 1989)
- Courage, perdons ! (roman, 1993)
- Du nouveau Ă l'Est ? Niet (1993)
- Ariane de Tinchebray (1995)
Il est Ă©galement l'Ă©diteur de Histoire de la collaboration de Saint-Paulien (Paris, L'Esprit nouveau, 1964).
Notes et références
- Relevé des fichiers de l'Insee
- Kathleen Evin, « Les rendez-vous des stratèges », Le Nouvel Observateur,‎ , p. 34-35 (lire en ligne).
- « Ces anciens fachos qui nous gouvernent », REFLEX numéro 39, juin 1993
- Bernard Dolez, Michel Hastings et al., Le parachutage politique, Paris, L'Harmattan, coll. « Logiques politiques », , 301 p. (ISBN 978-2-7475-4937-0, OCLC 417376777, lire en ligne) p. 68
- « hubert bassot depute udf est decede », sur liberation..Fr,
- « Téléphone rouge », Le Nouvel Observateur no 1632, semaine du 15 février 1996
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :