Germaine Peyroles
Germaine Peyroles, née Germaine Merlot le à Montaigu (Jura) et décédée le à Paris[1], est une avocate et femme politique française, membre du Mouvement républicain populaire (MRP). Elle est députée constituante de la Seine-et-Oise entre 1945 et 1946 puis députée du même département entre 1946 et 1951 et entre 1954 et 1955.
Germaine Peyroles | |
Fonctions | |
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Députée de Seine-et-Oise | |
– | |
Élection | 14 mars 1954 (scrutin partiel) |
Législature | IIe et IIIe législatures |
– | |
Élection | 21 octobre 1945 |
RĂ©Ă©lection | 2 juin 1946 10 novembre 1946 |
Législature | Ire et IIe Assemblées nationales constituantes Ire législature de la IVe République |
Biographie | |
Nom de naissance | Germaine Merlot |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montaigu (Jura) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Paris 14e |
Nationalité | Française |
Parti politique | MRP |
Profession | Avocate |
Biographie
Origines et vie privée
Germaine Peyroles est issue d'une famille de gauche, qui fut dreyfusarde au début du siècle. Son père, professeur de français, l'incite à suivre des études qui la mènent jusqu'à l'université et l'obtention du certificat d'avocat. Son époux, Georges, est également avocat. Elle s'engage en politique, au Parti démocrate populaire, dont elle devient secrétaire générale de la section féminine.
Elle s'engage dans la Résistance peu après l'armistice de 1940. Le couple recueille des aviateurs anglais dont les appareils ont été abattus au-dessus de la France, les aidant à rejoindre l'Espagne. Ils sont notamment embauchés pour des actions de sabotage par le Special Operations Executive ; son mari est pendant un temps emprisonné. Après la Libération, elle reprend son activité politique, et est élue députée de la Seine-et-Oise.
Elle est mère de quatre enfants ; l'un d'eux est l'écrivain et scénariste Gilles Perrault[2].
Carrière politique
Elle compte parmi les premières femmes députées de l'histoire française.
Dès 1946, avec Madeleine Braun , elle est aussi la première femme à être élue vice-présidente de l'Assemblée nationale, fonction qu'elle occupera plusieurs années, en 1946, 1947, 1948 et 1951.
À ce titre, elle fait partie de la délégation française au congrès de La Haye de mai 1948, qui réunit huit cents participants issus de dix-huit délégations nationales[3].
DĂ©corations
- Croix de guerre 1939-1945
- Médaille de la Résistance française, avec rosette (décret du 3 août 1946)[4]
Notes et références
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- (fr) Fiche de Germaine Peyroles sur le site de l'Assemblée nationale
- « Les délégations nationales - Le congrès de l'Europe à La Haye (7-10 mai 1948) - CVCE Website », sur www.cvce.eu (consulté le ).
- Ordre de la Libération, « Base Médaillés de la Résistance française avec rosette - fiche Germaine PEYROLES » (consulté le )
Voir aussi
- Assemblée nationale : comment les 33 premières femmes députées ont été accueillies en 1945
- Il y a 70 ans, les premières Françaises élues députées