Yvonne Stéphan
Yvonne Stéphan, née Kerdavid le à Port-Louis et morte le à Lorient[1], est une femme politique française, membre des Républicains indépendants.
Yvonne Stéphan | |
Fonctions | |
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Députée française | |
– (5 ans, 7 mois et 26 jours) |
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Élection | |
Circonscription | 2e circonscription du Morbihan |
Législature | IVe et Ve (Cinquième République) |
Groupe politique | RI |
Prédécesseur | Christian Bonnet (RI) |
Successeur | Christian Bonnet (UDF-PR) |
Maire de Port-Louis | |
– (11 ans, 11 mois et 26 jours) |
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Prédécesseur | Eugène Tournay (SFIO) |
Successeur | Émile Ollivier (DVD) |
Conseillère générale du canton de Port-Louis | |
– (5 ans, 11 mois et 22 jours) |
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Prédécesseur | Adrien Charrier (UNR) |
Successeur | Aimé Kergueris (Mod.) |
Biographie | |
Nom de naissance | Yvonne Marie Kerdavid |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Port-Louis (Morbihan) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Lorient (Morbihan) |
Nationalité | Française |
Parti politique | RI, PR |
Profession | Entrepreneur en bâtiment |
Biographie
Yvonne Stéphan est élue conseillère municipale de Port-Louis en 1959, puis devient adjointe au maire et enfin maire en 1965. En 1967, elle devient la suppléante du député Christian Bonnet. En 1972, Bonnet est nommé secrétaire d'État dans le gouvernement de Pierre Messmer, envoyant ainsi Yvonne Stéphan à l'Assemblée nationale. Elle est réélue lors des élections législatives françaises de 1973 en tant que suppléante de Christian Bonnet. Celui-ci étant de nouveau appelé au gouvernement, elle siège au parlement jusqu'en 1978. Elle cède sa place de suppléante de Christian Bonnet lors des élections législatives françaises de 1978.
En 1975, elle est la seule femme de l'assemblée nationale à saisir le Conseil Constitutionnel avec 59 hommes pour que celui-ci se prononce sur la conformité à la constitution de la loi sur l'interruption volontaire de grossesse (IVG). La saisine en question donnera lieu à l'une des plus grandes décisions du conseil constitutionnel rendue le dans laquelle ce dernier se déclarera incompétent pour juger de la conventionnalité des lois en raison du caractère « relatif et contingent » des conventions internationales[2].
Elle est élevée au grade de chevalier de la Légion d'honneur en 1979.
Notes et références
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- « Décision n° 74-54 DC du 15 janvier 1975 », sur Conseil constitutionnel (consulté le )