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Saint-Martin (Antilles françaises)

Saint-Martin est un territoire français situĂ© dans les CaraĂŻbes, dans la partie nord de l’üle de Saint-Martin, dans les Antilles, portant le statut de collectivitĂ© d'outre-mer française depuis le [1]. Avant cette date, elle faisait partie intĂ©grante du dĂ©partement d'outre-mer de la Guadeloupe.

Saint-Martin
Drapeau de Saint-Martin
Drapeau
Saint-Martin (Antilles françaises)
Logo de la collectivité de Saint-Martin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Statut Collectivité d'outre-mer
Chef-lieu Marigot
Assemblée délibérante Conseil territorial de Saint-Martin
Président
Mandat
Louis Mussington (RSM)
2022-2027
Préfet délégué Vincent Berton
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Martinois
Population 32 358 hab. (2020 en diminution de 7,83 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 608 hab./km2
Langues
locales
Français (officielle), anglais, créole haïtien, néerlandais, espagnol, papiamento, créole guadeloupéen
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 18° 04â€Č 31″ nord, 63° 03â€Č 36″ ouest
Superficie 53,2 km2
Divers
Monnaie Euro
Fuseau horaire UTC-4
Domaine internet .mf
Indicatif téléphonique 590
Code ISO 3166-1 MAF, MF
Localisation
Localisation de Saint-Martin
Liens
Site web com-saint-martin.fr
    Rocher Créole.

    Son code officiel gĂ©ographique (code Insee) est le 978 depuis le . NĂ©anmoins, le code 97801 est utilisĂ© par les applications nĂ©cessitant une codification Ă  cinq chiffres[2]. Son code postal est cependant le 97150 (il n’a pas changĂ© depuis la sĂ©paration de la Guadeloupe).

    Ses habitants sont appelĂ©s les Saint-Martinois et la langue officielle est le français. NĂ©anmoins, du fait de l'histoire de l’üle, l’anglais est largement maitrisĂ©. De la composante cosmopolite de l'Ăźle, de la forte influence nord-amĂ©ricaine et de la nĂ©cessitĂ© de simplifier les Ă©changes entre les deux parties de l'Ăźle[3], l'anglais est largement parlĂ© et compris dans la partie française.

    La partie sud de l’üle, Ă©galement appelĂ©e Saint-Martin (en nĂ©erlandais : Sint Maarten), forme depuis le un des quatre États du royaume des Pays-Bas ; la fĂ©dĂ©ration des Antilles nĂ©erlandaises, dont elle Ă©tait l'une des cinq rĂ©gions, a Ă©tĂ© dissoute Ă  cette mĂȘme date.

    L'euro est la monnaie officielle en partie française de l'ßle. Le florin des Antilles néerlandaises est la monnaie officielle en partie néerlandaise.

    Le , l'ßle est complÚtement ravagée par l'ouragan Irma.

    Histoire

    Carte des Petites Antilles, dont Saint-Martin, dans le Isolario de Benedetto Bordone, 1534.
    Canon du fort Louis dominant Marigot et sa baie.

    GĂ©ographie

    La partie française de Saint-Martin couvre 53 km2 sur les 93 km2 de l'Ăźle. Elle inclut de nombreux mornes (petites montagnes) dont les points culminants sont : Pic Paradis (424 m), mont Careta (401 m), Flagstaff (390 m), mont France (387 m), mont des Accords (322 m), Marigot hill (307 m), mont O'Reilly.

    Ces mornes séparent les vallées de Colombier (la plus profonde), Caréta, Grand-Fond, Moho, Petit-Fond, Jones-Gut, Lotterie, etc. et les plaines de Bellevue, La Savanne, Concordia, Quartier d'Orléans (la plus étendue).

    Il n'y a pas de riviÚre permanente sur l'ßle, seulement des ravines généralement sÚches. Mais on peut trouver de l'eau douce ou légÚrement saumùtre :

    • dans les nappes phrĂ©atiques via des puits et des forages ;
    • cinq sources Ă  trĂšs faible dĂ©bit (telle la source Moho) ;
    • des « slopes »[4] (mares) dissĂ©minĂ©s dans les vallĂ©es et sur les pentes ;
    • un petit lac d'eau douce rĂ©gulĂ© par un barrage-poids a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1975 au lieu-dit « Hope », au pied de la ravine CarĂ©ta.

    La presqu'Ăźle des Terres-Basses, composĂ©e d'un plateau et des trois Mornes Rouges, est rattachĂ©e par le cordon littoral sableux de Sandy Ground oĂč se trouve le pont levant qui permet (cĂŽtĂ© français) le passage des bateaux entre la mer et le grand Ă©tang.

    Le massif de Red Rock, avec les collines Pigeon-pea hill, First stick hill, Bell hill et les fonds de baies de l'Anse Marcel et Cul-de-Sac, est rattaché entre Grand-Case et Chevrise par le talweg de Norman.

    En plus de l'ßle Tintamarre et l'ßlet Pinel, citons les ßlets : Cayes vertes, Petite Clef, Crowl Rock, rocher de l'anse Marcel, rochers de la pointe Lucas
 et les deux petites presqu'ßles : la pointe du Bluff, le morne Nettlé.

    Baie de l'Embouchure.
    Plage de Baie Rouge.

    Les plages principales du littoral sont :

    • du cĂŽtĂ© de la mer des CaraĂŻbes : Baie longue, Baie aux prunes, Baie Rouge, Baie NettlĂ©, Anse des pĂšres, Happy bay, Grand-Case, Anse Marcel ;
    • du cĂŽtĂ© de l'ocĂ©an Atlantique : Baie Orientale, Baie de l'embouchure. Marigot est la principale agglomĂ©ration, les autres sont Grand-Case, Rambaud, Saint-Louis, Pic Paradis, Quartier d'OrlĂ©ans. Le reste de l'habitat, trĂšs dispersĂ©, s'Ă©tend un peu partout sur les zones basses proches du littoral, mais commence aussi Ă  coloniser les pentes.

    Les anciennes salines sont les étangs Guichard, Grand-Case, Chevrise, Cul-de-Sac. Elles ont été créées en détruisant les palétuviers qui les bordaient. Aujourd'hui, il ne reste quasiment plus d'autres mangroves que celle de Coconut grove renaissant lentement des dégùts de l'ouragan Luis (1995).

    La rĂ©serve naturelle de Saint-Martin (2 796 hectares marins et 164 hectares terrestres), inclut cette mangrove, les Ă©tangs Oyster Pond et salines d'orient, la cĂŽte de Pointe des froussards Ă  Cul-de-Sac, les Ăźles Tintamarre et Pinel et des Ăźlets (Caye verte, Petite clef
).

    Les marinas sont situées à Marigot, Anse Marcel, Oyster Pond. Le port commercial est installé à Galisbay-Bienvenue. Les baies de Grand Case, de Cul-de-Sac et Marigot sont les ancrages naturels et traditionnels des bateaux.

    L'aéroport de Grand-Case Espérance a été construit sur des remblais dans l'étang de Grand-Case. Il a la particularité d'avoir deux codes IATA : CCE et SFG.

    La pointe du Canonnier est le point le plus à l'ouest du territoire de l'Union européenne[5].

    Climat

    L'ßle bénéficie d'un climat tropical avec une température moyenne annuelle de 27 °C. La saison sÚche s'étend de décembre à avril avec une température plus fraßche due aux alizés qui soufflent durant cette période. La période la plus chaude est de juin à novembre.

    Risques naturels

    Contexte géographique

    L'Ăźle est situĂ©e dans une zone de convergence intertropicale, oĂč les masses d'air humides en provenance de l'Atlantique se rencontrent avec celles venant du continent africain. Cette zone est donc propice Ă  la formation de cyclones tropicaux et l’alĂ©a cyclonique, est l’alĂ©a majeur Ă  Saint-Martin.

    La gĂ©ographie de Saint-Martin joue un rĂŽle clĂ© dans sa vulnĂ©rabilitĂ© face aux cyclones. Son exposition au risque cyclonique est Ă©levĂ©e du fait de sa localisation au nord de l’arc antillais. Les systĂšmes qui passent sur Saint-Martin, ou Ă  sa proximitĂ© immĂ©diate, sont globalement plus violent que ceux des autres Ăźles françaises des Antilles. « Les Petites Antilles du nord sont exposĂ©es Ă  des cyclones globalement plus intenses (catĂ©gories 3 Ă  5 sur l’échelle Saffir-Simpson avec des vents > 178 km/h) que celles qui se trouvent plus au sud »[6]. NĂ©anmoins, la taille trĂšs rĂ©duite de l’üle fait qu’elle est moins touchĂ©e que la Guadeloupe et Ă  peu prĂšs autant que la Martinique[7]. En revanche, sa petite taille la rend Ă©galement plus sensible aux impacts directs de ces cyclones ayant des vents plus forts et des prĂ©cipitations plus abondantes.

    Cependant, la vulnĂ©rabilitĂ© de Saint-Martin aux cyclones ne peut se rĂ©sumer Ă  sa gĂ©ographie seule. C’est un problĂšme complexe qui est influencĂ© par d’autres facteurs tels que son urbanisation, sa dĂ©mographie ou encore la politique[8] - [9].

    Une urbanisation intense

    Au fil des ans, la croissance dĂ©mographique et l'urbanisation rapide et incontrĂŽlĂ©e ont conduit Ă  une construction accrue et Ă  une densification de la population sur l'Ăźle sur les cĂŽtes basses de l’üle[8].

    « Les cĂŽtes basses de Saint-Martin sont dominĂ©es par le systĂšme cordon/lagune, trĂšs exposĂ© aux cyclones de par ses caractĂ©ristiques morphologiques et hydrologiques [
]. En raison de leur Ă©troitesse (25 Ă  400 mĂštres de largeur) et de leur faible altitude (1 Ă  3 mĂštres), les cordons sableux de cette Ăźle sont facilement submergĂ©s par les vagues de tempĂȘte dont la hauteur dĂ©passe couramment 4 Ă  5 mĂštres sur les cĂŽtes. »[6]

    MalgrĂ© la Loi Littoral de 1986 qui interdit les constructions Ă  moins de 100 mĂštres du rivage, les constructions (souvent sans permis de construire) situĂ©es en zone exposĂ©e aux risques d’inondation et submersion sont de plus en plus nombreuses notamment Ă  Sandy Ground, la Baie NettlĂ©, Grand-Case ou Quartier d’OrlĂ©ans[9] - [10]. Les routes et les bĂątiments ont remplacĂ© les zones naturelles de drainage, ce qui a augmentĂ© les risques d'inondation.

    Cette urbanisation a entraßné la destruction de zones tampons naturelles telles que les mangroves, ce qui a réduit la capacité de l'ßle à absorber les impacts des cyclones (inondations, submersions marines et houles cycloniques).

    Une population vulnérable

    Saint-Martin souffre Ă©galement des effets de sa dĂ©mographie, car il y a une forte urbanisation dans les zones exposĂ©es aux risques. Cette urbanisation est principalement due au dĂ©veloppement du tourisme, qui entraĂźne la construction de complexes hĂŽteliers en bord de mer et la croissance des entreprises. En consĂ©quence de cet essor touristique, une main-d'Ɠuvre bon marchĂ©, souvent composĂ©e d'immigrants qui sont arrivĂ©s illĂ©galement Ă  Saint-Martin, a Ă©tĂ© attirĂ©e, ce qui a conduit Ă  l'apparition de bidonvilles et de logements prĂ©caires.

    Historique des principaux phénomÚnes ayant impacté l'ile directement depuis 1950

    NomDate de passageCatégorieVentsPression
    Irma06/09/2017Cat.5287 km/h0914 hPa
    Gonzalo13/10/2014Cat.1139 km/h0984 hPa
    Maria11/09/2011TempĂȘte tropicale083 km/h1005 hPa
    Debby22/08/2000Cat.1120 km/h0993 hPa
    Lenny19/11/1999Cat.2157 km/h0975 hPa
    Jose21/10/1999Cat.1120 km/h0992 hPa
    Bertha08/07/1996Cat.1130 km/h0983 hPa
    Luis06/09/1995Cat.4213 km/h0942 hPa
    FrĂ©dĂ©ric03/09/1979TempĂȘte tropicale093 km/h1000 hPa
    Claudette19/07/1979TempĂȘte tropicale065 km/h1010 hPa
    Betsy29/08/1965TempĂȘte tropicale065 km/hN/A
    Donna05/09/1960Cat.3204 km/h0952 hPa
    Alice02/01/1955Cat.1120 km/h0991 hPa
    Dog01/09/1950Cat.3194 km/hN/A

    Volcanisme

    De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, l'arc des Petites Antilles est le rĂ©sultat du volcanisme de subduction de la plaque AmĂ©rique sous la plaque CaraĂŻbe. La vitesse de convergence est estimĂ©e Ă  2 cm/an ce qui est faible par rapport aux autres zones de subduction.

    Entre la Grenade et la Martinique, les Ăźles des Petites Antilles sont issues Ă  la fois d’une activitĂ© volcanique ancienne et rĂ©cente. À partir de la Martinique, les produits de l’activitĂ© volcanique constituent deux arcs distincts dans la moitiĂ© nord. Du fait de leur position gĂ©ographique, l’arc nord-est est appelĂ© arc externe, et l’arc nord-ouest est l’arc interne.

    L’arc volcanique ancien ou externe a Ă©tĂ© actif de l’EocĂšne Ă  l’OligocĂšne (entre 56 et 23,03 Ma) avec l’émergence de l’üle de Saint Martin mais aussi des Ăźles de la Grenade, les Grenadines, Sainte Lucie, Martinique, Marie-Galante, Grande Terre de Guadeloupe, Antigua, Saint BarthĂ©lemy, Anguilla. Les Ăźles constituant cet arc n’ont pas Ă©tĂ© le siĂšge d’une activitĂ© volcanique depuis la fin de l’OligocĂšne[11].

    Puis, vers 8 Ma, l’activitĂ© volcanique reprend tout le long de l’arc interne, plus Ă  l’ouest que l'arc interne. Le long de ce nouvel arc se sont formĂ© les Ăźles de Grenade, Grenadines, Saint Vincent, Sainte Lucie, Martinique, La Dominique, Les Saintes, Basse Terre de Guadeloupe, Montserrat, Redonda, Nevis, Saint Kitts, Saint Eustache et Saba. Il fonctionne depuis le dĂ©but du PliocĂšne et est encore actif de nos jours.

    Les Ă©tudes des dĂ©pĂŽts volcaniques qui ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es sur ces Ăźles ont permis de mettre en Ă©vidence trois catĂ©gories de risques volcaniques en fonction de la frĂ©quence et de l’intensitĂ© des Ă©ruptions :

    • celles qui ont lieu tous les dix ans et qui n’affectent que les flancs du volcan concernĂ©,
    • les Ă©ruptions qui ont une frĂ©quence de cent Ă  mille ans concernant une grande partie de l’üle,
    • celles qui sont espacĂ©es de plusieurs milliers d’annĂ©es dont les consĂ©quences peuvent affecter tout l’arc.

    Aucun phénomÚne volcanique actif ne concerne l'ßle de Saint-Martin actuellement. Grùce à sa position septentrionale par rapport aux volcans actifs de l'arc récent, le territoire est peu exposé. Seules des retombées limitées de cendres volcaniques sont signalées comme possibles.

    Population et société

    DĂ©mographie

    Jusqu'en 1980, la partie française de l'Ăźle Ă©tait peu peuplĂ©e et Ă©tait caractĂ©risĂ©e par une forte Ă©migration vers la Guadeloupe, La RĂ©publique Dominicaine et les Antilles NĂ©erlandaises[12]. La population de la partie française a connu une trĂšs forte croissance Ă  la faveur du dĂ©veloppement du tourisme consĂ©cutif Ă  la loi de dĂ©fiscalisation DOM-TOM de 1985. Les besoins de main-d’Ɠuvre des secteurs du tourisme et du bĂątiment ont dĂ©clenchĂ© une forte immigration de travail et de peuplement. La population est devenue trĂšs cosmopolite, avec une prĂ©pondĂ©rance d'immigrants en provenance essentiellement de HaĂŻti dont l’instabilitĂ© politique a encouragĂ© les dĂ©parts, mais aussi de la RĂ©publique Dominicaine et de la Dominique.

    Canal d'Anguilla

    Sur une pĂ©riode de 8 ans, la population a Ă©tĂ© multipliĂ©e par prĂšs de 3,5 passant de 8 000 habitants en 1982 Ă  28 000 habitants en 1990. Cette croissance Ă©tant due pour les deux tiers Ă  l’immigration. AprĂšs cette phase d'explosion dĂ©mographique, la population a stagnĂ© entre 1990 et 1999. Il y a eu de nombreux dĂ©parts, mais le solde des entrĂ©es-sorties nĂ©gatif a Ă©tĂ© compensĂ© par le solde naturel positif. Selon un recensement de 1999, il y avait prĂšs de 29 000 rĂ©sidents.

    Entre 1999 et 2006, il y a eu une nouvelle augmentation de 17% de la population. Le solde naturel positif associé au solde des entrées-sorties positifs a permis cette augmentation.

    Au recensement de 2012, la partie française compte 35 742 habitants. Ensuite, la population est restĂ©e trĂšs stable jusqu'en 2016.

    En 2017, la population lĂ©gale s'Ă©lĂšve Ă  35 107 habitants (population municipale au ). On estime de 7000 Ă  8000 le nombre de personnes qui ont quittĂ© Saint-Martin et Saint-BarthĂ©lemy dans les jours qui ont suivi IRMA[13] - [14]. Depuis de nombreuses personnes sont revenues. Mais les chiffres de recensement publiĂ©s en 2023 sur la population en 2020, 32 358 habitants, prĂ©cisent l'ampleur du dĂ©clin de la population provoquĂ© par l'ouragan.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1962 1967 1974 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    4 0015 0616 1918 07228 51829 07835 26336 28635 746
    2020 - - - - - - - -
    32 358--------
    (Sources : Base Insee, population sans doubles comptes jusqu'en 1999[15] puis population municipale Ă  partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Langues

    La langue officielle de la partie française de Saint-Martin est le français. Dans la partie française comme dans la partie néerlandaise de Saint-Martin, la majorité des insulaires parle une variété d'anglais caraïbéen comme langue maternelle devant les créoles haïtien ou guadeloupéen, l'espagnol et le néerlandais. Il s'agit en somme d'un anglais caractérisé par de nombreux écarts par rapport à l'anglais standard, et ce, sur les plans de la phonétique, de la phonologie, de la morphologie et du vocabulaire ou de la grammaire[17] - [18].

    Ce n'est pas l'anglo-amĂ©ricain, ni le Black English, mais un anglais saint-martinois (en anglais : West Indian English). À Saint-Martin mĂȘme, cet anglais est parfois qualifiĂ© de patois ou d'English Patois, d'anglais-pays ou encore de broken English (« anglais cassĂ© »).

    En rĂ©alitĂ©, il s'agit d'une variĂ©tĂ© de ce que les linguistes appellent le « crĂ©ole des Ăźles Vierges », ou « anglais crĂ©ole des Ăźles Vierges ». C'est un crĂ©ole Ă  base d'anglais composĂ© de plusieurs variĂ©tĂ©s parlĂ©es dans les Ăźles Vierges et dans les Ăźles voisines de Saba et Saint-Eustache, oĂč il est connu sous les noms d'anglais de Saba et d'anglais eustachois, respectivement[19]. Ces variĂ©tĂ©s sont toutes aisĂ©ment comprĂ©hensibles entre elles.

    Le terme « crĂ©ole des Ăźles Vierges » est une terminologie formelle utilisĂ©e par les chercheurs et les universitaires, et est rarement utilisĂ© dans le langage courant. De maniĂšre informelle, le crĂ©ole est connu sous le terme de dialecte, car il peut ĂȘtre perçu comme une variĂ©tĂ© dialectale de l'anglais, plutĂŽt que comme une langue crĂ©ole anglaise. En effet, il existe toujours une intercomprĂ©hension entre une langue et un dialecte, ce qui permet aux utilisateurs de deux de pouvoir se comprendre.

    Cependant, des recherches sociohistoriques et linguistiques universitaires suggÚrent qu'il s'agit en fait d'une langue créole anglaise[20], une langue mixte qui s'est créée par le contact entre plusieurs langues. Bien qu'une grande partie du vocabulaire soit puisé de l'anglais, il reste encore beaucoup de mots issus des langues amérindiennes, de langues d'Afrique de l'Ouest, du créole néerlandais (Negerhollands), de l'espagnol ou du français. Ainsi une grande partie du vocabulaire est incompréhensible pour un unilingue anglophone[21].

    Religion

    Eglise catholique de Grand-Case

    Le territoire français de Saint-Martin fait partie du diocĂšse de Basse-Terre rattachĂ© Ă  l'Église catholique de France. Le diocĂšse regroupe les territoires de Guadeloupe, Saint-BarthĂ©lemy et Saint-Martin.

    Une soixantaine de prĂȘtres sont en activitĂ© dans le diocĂšse[22] - [23] - [24] et desservent plusieurs Ă©glises, dont l'Ă©glise Saint-Martin-de-Tours de Marigot.

    Le siÚge épiscopal est à Basse-Terre, ville de Guadeloupe, dans la cathédrale Notre-Dame-de-Guadeloupe.

    Administration

    On voit la France métropolitaine et d'outre-mer, la partie appartenant à l'Union européenne. Pour des raisons de simplification, la France continentale est représentée en vert et en italique.
    L'HÎtel de la collectivité à Marigot.

    Statut et représentation

    Avec l'Ăźle de Saint-BarthĂ©lemy, Saint-Martin formait le 3e arrondissement de la Guadeloupe (les Îles du Nord), lequel ne possĂ©dait pas de chef-lieu. Lors du rĂ©fĂ©rendum du , avec un taux de participation de 44,1 %, plus des 3/4 des suffrages exprimĂ©s (76,17 %) se sont prononcĂ©s en faveur de l'Ă©volution statutaire de la commune en collectivitĂ© d'outre-mer (COM). La loi organique crĂ©ant la nouvelle collectivitĂ© a Ă©tĂ© adoptĂ©e par le Parlement le [25] et est entrĂ©e en vigueur le .

    Saint-Martin (Antilles françaises) a le statut de rĂ©gion ultrapĂ©riphĂ©rique et fait donc partie de l'Union europĂ©enne. En revanche, sa voisine nĂ©erlandaise Saint-Martin (qui s’est dĂ©tachĂ©e de la fĂ©dĂ©ration des Antilles nĂ©erlandaises pour devenir un État autonome au sein du Royaume des Pays-Bas depuis le ) a optĂ© pour le statut europĂ©en de pays et territoires d'outre-mer (PTOM) et ne fait donc pas partie de l'Union.

    Administrativement, elle ne comprenait avant la réforme statutaire de 2007 qu'une seule commune, divisée en deux cantons électoraux. Depuis la réforme, la commune et les deux cantons sont supprimés.

    Le reprĂ©sentant de l'État français est le prĂ©fet de la Guadeloupe ; il est assistĂ© par un prĂ©fet dĂ©lĂ©guĂ©, qui rĂ©side Ă  Saint-Martin ; une antenne de la prĂ©fecture est situĂ©e Ă  Saint-BarthĂ©lemy. L'hĂŽtel de la collectivitĂ©, la prĂ©fecture (reprĂ©sentation de l'État) ainsi que la plupart des administrations et services sont localisĂ©s dans le chef-lieu Marigot.

    SĂ©nateur de Saint-Martin : Le premier fut Louis-Constant Fleming de 2008 Ă  2013, suivi par Guillaume Arnell de 2014 Ă  2020 puis Annick Petrus depuis 2020.

    Député de Saint-Martin : à la suite du redécoupage électoral de 2010, les ßles Saint-Martin et Saint-Barthélemy, jusqu'alors intégrées à la 4e circonscription de la Guadeloupe, sont représentées collectivement à l'Assemblée nationale par un seul député élu dans la circonscription de Saint-Barthélemy et Saint-Martin. Actuellement, il s'agit de Frantz Gumbs (ancien président de la Collectivité de Saint-Martin de 2007 à 2012), élu député lors des élections législatives de 2022[26] - [27].

    Conseil territorial

    La nouvelle collectivitĂ© d'outre-mer est composĂ©e d'un conseil territorial de 23 membres Ă©lus au suffrage universel pour cinq ans, d'un conseil exĂ©cutif de sept membres issus du conseil territorial menĂ© par le prĂ©sident de la collectivitĂ© et d'un conseil Ă©conomique social et culturel de 23 membres issus de la sociĂ©tĂ© civile. Il existe aussi six conseils de quartier. La COM exerce les compĂ©tences communales, dĂ©partementales, rĂ©gionales et certaines compĂ©tences de l'État qui lui sont transfĂ©rĂ©es.

    Le conseil territorial est renouvelé lors des élections territoriales de mars 2022 et Louis Mussington est élu président le suivant.

    Fiscalité

    La loi organique no 2007-223 du [28] a confiĂ© Ă  chacune des deux collectivitĂ©s une compĂ©tence fiscale : « Ainsi, les articles LO 6214-3 et LO 6314-3 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales disposent pour Saint-BarthĂ©lemy et Saint-Martin que chacune de ces deux collectivitĂ©s fixe les rĂšgles applicables en matiĂšre d’impĂŽts, droits et taxes. Dans ce cadre, Saint-BarthĂ©lemy et Saint-Martin ont mis en place des rĂ©gimes fiscaux distincts de la mĂ©tropole. Le bĂ©nĂ©ficiaire des impositions du territoire n’est plus l’État mais la collectivitĂ© d’outre-mer elle-mĂȘme »[29].

    Symboles


    Logo de la Collectivité de Saint-Martin.

    Services publics

    Éducation

    Voir éducation à Saint-Martin (Antilles française)

    Santé

    Saint-Martin possÚde un centre hospitalier Louis-Constant Fleming, situé à Concordia Spring à Marigot. Il est équipé également d'un service d'urgence. L'on compte également 12 pharmacies et multiples médecins généralistes ou spécialisés.

    Économie

    Le littoral de la baie de Marigot, avec, en arriĂšre-plan, le centre commercial du West Indies Mall et le Fort-Louis.

    Saint-Martin ne dispose pas d’autres revenus que le tourisme de masse et de luxe. Selon l'Insee, l’agriculture et l'industrie ne pùsent ensemble que 5 %.

    Tourisme

    Zone est de Saint-Martin face atlantique.
    Panorama depuis Bellevue.

    La partie française possÚde beaucoup de plages, certaines face à l'est avec les eaux agitées de l'Atlantique, les autres baignées par les eaux plus calmes de la mer des Caraïbes. Plusieurs ont des restaurants et des activités nautiques. Le naturisme est officiellement autorisé sur l'extrémité droite de la plage de la Baie-Orientale, et toléré sur beaucoup d'autres.

    L'Ăźle en port franc compte de nombreuses boutiques en Duty Free dont certaines de grand luxe (habillement, bijoux, camĂ©ras, cigares, alcools, meubles
). Il y a beaucoup de restaurants de gastronomie française, cuisine caribĂ©enne ou cuisine internationale. Grand-Case, village de la cĂŽte nord-ouest composĂ© de pittoresques maisons en bois cernĂ©es d'hibiscus, offre des restaurants en bordure de plage qui lui valent d'ĂȘtre souvent dĂ©signĂ©e dans les guides touristiques comme la « capitale gourmande de la CaraĂŻbe ».

    Le pont de Durat, qui se situe à la sortie de Marigot, a été construit en 1789.

    La plantation de Saint-Jean permet de contempler à quoi ressemblait une plantation au XVIIIe siÚcle, tandis que le site archéologique de Hope-Estate donne la possibilité de fouler les restes d'un ancien village Arawak.

    Il existe une salle de cinéma municipale au centre culturel de Sandy-Ground, mais contrairement à la partie néerlandaise, la partie française n'a aucun casino.

    Il est possible de passer la frontiÚre entre la partie française et la partie néerlandaise de l'ßle de Saint-Martin au niveau de l'obélisque de la frontiÚre.

    Culture

    Carnaval de Saint-Martin Défilé des groupes

    Le foyer socio-éducatif du lycée des ßles du nord est un organe culturel trÚs développé sur l'ßle, malgré de nombreuses difficultés. Il propose des événements culturels chaque année (danse, musique, théùtre) sous l'égide d'Evelyne Fleming.

    • Culture of the Caribbean (en)
    • Caribbean art (en)

    Carnaval

    En février, un carnaval est organisé à Marigot.

    Pendant trois mois, de janvier à avril, sont organisés à Grand Case les mardis de Grand Case[30] : marché nocturne avec orchestres de la Caraïbe.

    Musique

    On peut trouver sur l'ßle toutes sortes de musiques allant du hip-hop à la salsa. Le steel drum est assez implanté dans la culture ; trois groupes cohabitent sur l'ßle mais le plus connu est celui de « L'association Gunslingers de Grand-Case » fondé par Victor Benjamin.

    MĂ©dias

    Presse Ă©crite
    • Le Unity Ya Magazine (Saint Martin Presse PrĂ©vention) : association qui lutte contre la dĂ©linquance avec comme outils les mots et les images
    • Le PĂ©lican : journal quotidien d’information
    • St. Martin's Week : journal d’information gratuit tri-hebdomadaire
    • The Daily Herald : journal quotidien d’information en anglais
    • Faxinfo : Infolettre (deux pages quotidiennes d’information, quatre pages le vendredi).
    • SXMINFO : Journal en ligne depuis - En français et certains articles en anglais - PrĂ©sent sur facebook, Twitter et lettre d'information quotidienne
    • Soualiga Post : journal d'actualitĂ© de Saint-Martin et Sint-Maarten, et qui propose une lettre d'information en version française ou anglaise
    • Le 97150 : Votre journal bi-hebdo de l'info Ă  St Martin - Your twice weekly herald in St Martin.sur format papier, communique l'information locale mais aussi globale.
    Internet
    • sxminfo.fr : site d'information de Saint-Martin
    Radios
    • Guadeloupe 1re : radio gĂ©nĂ©raliste publique de proximitĂ©
    • Radio Transat : radio musicale pop-rock diffusĂ©e en FM sur 105,9 MHz
    • Radio Calypso : radio diffusĂ©e en FM sur 102,1 MHz
    • Youth Radio : radio diffusĂ©e en FM sur 92,5 MHz
    • RDI FM : radio diffusĂ©e en FM sur 89,9 MHz.
    • Radio SOS : radio diffusĂ©e en FM sur 95,9 MHz
    Télévision

    Monuments et sites

    CĂŽte de Saint-Martin secteur Galisbay face Ă  Anguila.
    • Le monument frontalier de commĂ©moration (1964) des accords de Concordia (1648) (Ă  Bellevue).
    • Le Fort Louis (Ă  Marigot) : construit en 1750 sur une hauteur, il offre des vues imprenables sur la baie de Marigot.
    • L'Ă©glise Saint-Martin-de-Tours, construite en 1941.
    • Le musĂ©e Sur la trace des Arawaks, Ă  Marigot dans l'ancienne prison (construite en 1789), retrace cinq mille ans d'histoire insulaire, de l'Ă©poque des populations prĂ©cĂ©ramiques jusqu'aux annĂ©es 1930 (actuellement fermĂ©e au public).
    • Les ruines des anciennes habitations-sucreries : Spring (Concordia), La Colombe (Concordia), Saint Jean (Bellevue), Anse des PĂšres (Friar's Bay), etc.
    • L'habitation-sucrerie de la Plantation Mont Vernon bĂątie en 1786, ce site comprenant une ancienne rĂ©sidence sucriĂšre a Ă©tĂ© dĂ©truit par l’ ouragan Irma le 6 septembre 2017.
    • Le musĂ©e du rhum (route de Quartier-d'OrlĂ©ans) (actuellement fermĂ©e au public).
    • Le musĂ©e du cafĂ© et des traditions (Ă  Chevrise).
    • Le pont de Durat (1789), Ă  Hameau du Pont.
    • Le four Ă  pain de la prĂ©fecture.
    • Le tribunal (1932) rue de la LibertĂ©. Architecte : Ali GeorgesTur.
    • La machine Ă  broyer le sel Ă  Grand-Case.
    Moulin Ă  sel.

    DĂšs le XVIIe siĂšcle, les Ă©tangs de Saint-Martin furent exploitĂ©s pour la rĂ©colte du sel. La saline de Grand-Case Ă©tait la plus grande de la partie française et sa production Ă©tait exportĂ©e en France, dans la CaraĂŻbe, au Canada et aux États-Unis. C'Ă©tait au milieu du XIXe siĂšcle que l'exploitation industrielle commença. Le sel Ă©tait broyĂ© Ă  l'aide d'un moulin fonctionnant avec une chaudiĂšre Ă  vapeur, aujourd'hui disparue. CĂŽtĂ© français, la derniĂšre rĂ©colte du sel eut lieu en 1961.

    Jumelage

    Notes et références

    1. Pour les évolutions institutionnelles ayant touché l'outre-mer voir J.P. Thiellay, Droit des outre-mers, coll. connaissance du droit, Dalloz, 2007
    2. Saint-Martin sur le site insee.fr consulté le 5 février 2012.
    3. Jacques Leclerc, « L'aménagement linguistique dans le monde : Saint-Martin », sur axl.cefan.ulaval.ca, Université Laval (consulté le ).
    4. Ce mot de « slopes » ne provient pas de l'anglais, oĂč « slope » signifie « pente », mais de certains dialectes des Pays-Bas.
      (nl) “sloop”, “slop, “slĂŽp””, “sjloop” : Ă©tymologiquement, « ce qui se dĂ©pose » (naturellement : sĂ©diments, eau
, ou volontairement : dĂ©chets), « ce qui tombe » (cf. dictionnaires Ă©tymologiques des nĂ©erlandais mĂ©diĂ©val et nĂ©erlandais).
    5. Commission europĂ©enne, LES RÉGIONS ULTRAPÉRIPHÉRIQUES, Saint-Martin [PDF].
    6. Virginie Duvat, « Le systĂšme du risque Ă  Saint-Martin (Petites Antilles françaises) », DĂ©veloppement durable et territoires. Économie, gĂ©ographie, politique, droit, sociologie, no Dossier 11,‎ (ISSN 1772-9971, DOI 10.4000/developpementdurable.7303, lire en ligne, consultĂ© le )
    7. « Les cyclones & ouragans à Saint-Martin et Saint-Barthelemy », sur Météo Tropicale Antilles - Cyclones et ouragans (consulté le )
    8. Pasquon K., Jouannic G., Gargani J., Tran Duc Minh C., Crozier D., « Evolution de l’urbanisme et exposition au risque cyclonique Ă  Saint-Martin de 1954 Ă  2017 », Vertigo, no 22,‎ (lire en ligne)
    9. Pasquon K., Gargani J., Jouannic G., « Evolution of vulnerability to marine inundation in Caribbean islands of Saint-Martin and Saint-BarthĂ©lemy. », International Journal of Disaster Risk Reduction, no 78,‎ (lire en ligne)
    10. Audrey Pastel et Pascal Saffache, « Le plan de prĂ©vention des risques naturels (PPRN) : frein ou catalyseur de l’adaptation des territoires insulaires au changement climatique ? Exemple de Saint-Martin suite Ă  l’ouragan Irma », Études caribĂ©ennes, no 48,‎ (ISSN 1779-0980, DOI 10.4000/etudescaribeennes.20935, lire en ligne, consultĂ© le )
    11. AurĂ©lie Germa, Evolution volcano-tectonique de l’üle de la Martinique (arc insulaire des Petites Antilles): nouvelles contraintes gĂ©ochronologiques et gĂ©omorphologiques, Paris, UniversitĂ© Paris Sud - Paris XI, , 363 p. (lire en ligne), p. 33-35
    12. Maurice Burac, Les Petites Antilles : étude géographique des disparités régionales de développemen, Fenixx réédition numérique (atelier national de reproduction), , 566 p. (ISBN 9782402498715)
    13. Gargani J., « Inequality growth and recovery monitoring after disaster using indicators based on energy production : Case study on Hurricane Irma at the Caribbean in 2017. », International Journal of Disaster Risk Reduction, no 79,‎ (lire en ligne)
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    15. https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/3565661/base-cc-serie-historique-2015-com.zip
    16. pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020
    17. « Le créole des ßles Vierges », sur www.axl.cefan.ulaval.ca (consulté le ).
    18. « Part 4- St. Talk in Action (1) » (consulté le ).
    19. (en) « Virgin Islands English Creole », sur Ethnologue (consulté le ).
    20. Clement White, MEET MEH UNDAH DEH BONGOLO & TARK LIKE WE NO : a case for virgin islands creole den an' now & a 
 socio-cultural lexicon., AUTHORHOUSE, (ISBN 1-5462-1846-7 et 978-1-5462-1846-3, OCLC 1023485308, lire en ligne).
    21. Jacques Leclerc, « Îles Vierges britanniques », sur https://www.axl.cefan.ulaval.ca, (consultĂ© le ).
    22. « Basse-Terre ».
    23. « Carte des diocÚses ».
    24. Super User, « L'Ă©vĂȘque de la Guadeloupe », sur guadeloupe.catholique.fr.
    25. Loi no 2007-223 du 21/02/2007.
    26. MinistÚre de l'Intérieur, « Résultats des élections législatives 2017 », sur http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Legislatives/elecresult__legislatives-2017.
    27. Ordonnance du 29 juillet 2009 créant une circonscription unique pour Saint-Martin et Saint-Barthélemy (tableau no 3).
    28. Loi organique no 2007-223 du portant dispositions statutaires et institutionnelles relatives Ă  l'outre-mer.
    29. Rapport de 2011 du député Didier Quentin, p. 9.
    30. Les mardis de Grand Case 2011 - ilesaintmartin.org

    Annexes

    Bibliographie

    L'article détaillé indiqué ci-dessus, récapitule par thÚmes l'ensemble de la bibliographie concernant la partie française. Les thÚmes couvrent l'histoire, la société, l'économie, la nature (faune, flore, géologie, écosystÚme marin), les guides et divers sujets spécifiques à Saint-Martin.

    • Didier Quentin, Rapport no 3248 sur la proposition de loi organique (no 3164), adoptĂ©e par le SĂ©nat, tendant Ă  l’approbation d’accords entre l’État et les collectivitĂ©s territoriales de Saint-Martin, de Saint-BarthĂ©lemy et de PolynĂ©sie française, Paris, AssemblĂ©e nationale, , 64 p. (lire en ligne) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

    Articles connexes

    Liens externes

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