Louis-Constant Fleming
Louis-Constant Fleming, né le à Saint-Martin[1], est une personnalité politique française de Saint-Martin.
Louis-Constant Fleming | |
Fonctions | |
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Sénateur français | |
– (5 ans, 2 mois et 30 jours) |
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Élection | 21 septembre 2008 |
Circonscription | Saint-Martin |
Groupe politique | UMP |
Prédécesseur | Fonction créée |
Président du conseil territorial de Saint-Martin | |
– (1 an et 10 jours) |
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Prédécesseur | Fonction créée |
Successeur | Frantz Gumbs |
conseiller général de Guadeloupe | |
– | |
Prédécesseur | Louis Mussington |
Successeur | Canton supprimé |
conseiller général de Guadeloupe | |
– | |
Prédécesseur | Robert Weinum |
Successeur | Louis Mussington |
Conseiller régional de Guadeloupe | |
– | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Martin (Pays-Bas) |
Nationalité | Français |
Profession | Directeur de société |
Biographie
Il est le fils de Louis-Constant Fleming (1898-1949) qui fut maire de Saint-Martin de 1925 à 1949 et conseiller général de 1946 à 1949 et d'Yvette Alexina Beauperthuy (1916-…). Ses grands-pères, Charles Daniel Beauperthuy et Louis Emmanuel Fleming, furent successivement maires de Saint-Martin. Son oncle, Hughes Élie Fleming, fut maire et conseiller général de Saint-Martin de 1949 à 1959, puis maire de 1977 à 1983[1].
Il fait ses études : primaires à Sint Maarten, secondaires à Montréal (Canada) et universitaires à la faculté de droit de Montpellier (1968-1970)[1].
Louis-Constant Fleming est adjoint au maire de Saint-Martin de 1977 Ă 1989, puis conseiller municipal (tĂŞte de liste Rassemblement des Saint-Martinois) de 1989 Ă 1995 et Ă nouveau conseiller municipal (tĂŞte de liste USM) de 2001 Ă 2002[1].
Il est conseiller régional de Guadeloupe de 1986 à 1992, puis conseiller général de Guadeloupe de 1992 à 1998 et à nouveau de 2004 à 2007[1].
Le , il est élu premier président du conseil territorial de Saint-Martin. Il est déclaré inéligible à ce poste pour un an et quitte son poste le [2].
Le , il est élu sénateur de Saint-Martin, par 17 voix sur 24 grands électeurs[3]. Dirigeant du parti local Union pour le progrès, il est, au Sénat, membre du groupe parlementaire Union pour un mouvement populaire.
Le , il est débarqué du conseil d'administration [4] de la Société d’Économie Mixte de Saint-Martin (SEMSAMAR) dont il fut un des membres fondateurs en 1985 et le premier président jusqu’en 1989.
Le le sénateur Fleming annonce sa démission de son mandat de sénateur à la date du , se retirant par la même occasion de la vie politique. Il justifie son choix en invoquant à la fois la santé de sa mère très âgée résidant loin de Paris et sa déception du devenir de la réforme statutaire de Saint-Martin. Cependant, plusieurs observateurs de la vie politique [5] - [6] - [7] ont estimé que la vraie raison de fond ayant provoqué sa démission fut l'obligation faite aux sénateurs de déclarer publiquement l'ensemble de leur patrimoine, ceci à partir du (soit dès le lendemain de sa démission).
Les prochaines élections sénatoriales étaient prévues en (soit dans un délai inférieur à un an), conformément à la Loi[8]. Il ne fut donc pas procédé à une élection partielle et le siège est resté vacant jusqu'à la date du dit scrutin.
En janvier 2017, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a annoncé avoir saisi la justice concernant la déclaration du patrimoine de Louis-Constant Fleming[9].
Hommages
L'hĂ´pital de Saint-Martin porte aujourd'hui son nom, ainsi que de nombreuses rues.
Notes et références
- Site personnel de Louis-Constant Fleming
- Domactu
- Composition du collège électoral sénatorial sur le site du Sénat
- Lire infoantilles
- Lire Mediapart.fr
- St Martin's Week
- Le Pélican (Saint-Martin) n°2354 du 30 décembre 2013
- Remplacement des sénateurs (la Loi)
- « Patrimoine de l'ex-sénateur de Saint-Martin Fleming : la Haute autorité pour la transparence saisit la justice », sur francetvinfo.fr, Outre-mer 1ère, (consulté le ).