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Jacqueline Fraysse

Jacqueline Fraysse, née le à Paris, est une cardiologue et femme politique française.

Jacqueline Fraysse
Illustration.
Jacqueline Fraysse en janvier 2007.
Fonctions
Députée française
–
(20 ans et 8 jours)
Élection 1er juin 1997
RĂ©Ă©lection 16 juin 2002
17 juin 2007
17 juin 2012
Circonscription 4e des Hauts-de-Seine
Législature XIe, XIIe, XIIIe et XIVe (Cinquième République)
Groupe politique COM (1997-2007)
GDR (2007-2017)
Prédécesseur Christian Dupuy
Successeur Isabelle Florennes
–
(7 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 17 mars 1978
RĂ©Ă©lection 21 juin 1981
Circonscription 7e des Hauts-de-Seine
Législature VIe et VIIe (Cinquième République)
Groupe politique COM
Prédécesseur Jean Lacombe
Successeur aucun (scrutin proportionnel)
Maire de Nanterre
–
(16 ans, 4 mois et 18 jours)
RĂ©Ă©lection 1989, 1995, 2001
Prédécesseur Yves Saudmont
Successeur Patrick Jarry
SĂ©natrice des Hauts-de-Seine
–
(10 ans, 8 mois et 11 jours)
Élection 28 septembre 1986
RĂ©Ă©lection 24 septembre 1995
Groupe politique Communiste puis CRC
Successeur Michel Duffour
Conseillère générale des Hauts-de-Seine
Élu dans le canton de Nanterre-Nord
–
(6 ans et 7 jours)
Prédécesseur Juliette Dubois
Successeur Michel Laubier
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Paris 12e (France)
Parti politique PCF (jusqu'en 2010)
GC (2010)
FASE (2010-2013)
E! (depuis 2013)
Mère Élise Fraysse
Profession Cardiologue

Biographie

Origines et vie familiale

Jacqueline Paulette Marguerite Fraysse est née le 25 février 1947 à Paris, dans le 12e arrondissement de Paris. Ses deux parents, Louis Fraysse et Élise Lasserre, sont journalistes et militants communistes ; son père est maire de Gros-Chastang de 1947 à 1995[1] - [2].

Le , elle épouse Claude Gauché Cazalis, décédé en 2012[3], avec qui elle aura deux enfants[4]. Son fils, Gilles Gauché-Cazalis, est conseiller municipal de Nanterre depuis 2008[5].

Études et formation

Après des études primaires et secondaires à Nanterre, elle suit les cours de la faculté de médecine de Paris. Elle y obtient son diplôme de docteur en médecine, et un certificat d'études spécialisées de cardiologie[4].

Carrière professionnelle

Elle commence l'exercice de la cardiologie à Nanterre puis poursuit toute sa carrière au centre de santé municipal d'Argenteuil en qualité de cardiologue. Elle prend sa retraite à l'automne 2012[6].

Carrière politique

En 1971, elle est élue conseiller municipal communiste de Nanterre, et en 1976 conseiller général du canton de Nanterre-Nord[4].

En 1978, elle est élue députée dans la septième circonscription des Hauts-de-Seine qui couvre les communes de Nanterre et Suresnes[4] - [Note 1].

Réélue en 1981, elle se spécialise — au sein de la Commission des Affaires culturelles, familiales et sociales — sur les questions d'hygiène et de santé, sur les conditions de travail des femmes et sur l'emploi des jeunes ainsi que sur la situation des étrangers en France.

Elle est élue sénateur des Hauts-de-Seine en 1986 et réélue en 1995. Inscrite au groupe communiste (devenu CRC en 1995), elle participe aux travaux de la commission des lois puis à la commission des affaires sociales[4] - [7].

Le , moins d'un an avant les élections municipales de 1989, elle est élue pour la première fois maire de Nanterre par le conseil municipal, succédant à Yves Saudmond.

Elle démissionne du Sénat à la suite de son élection comme députée dans la quatrième circonscription des Hauts-de-Seine le 1er juin 1997. Réélue le 16 juin 2002 puis le 17 juin 2007, elle est inscrite au groupe communiste, qui devient en 2007 la Gauche démocrate et républicaine[4].

Le 26 mars 2002, elle préside une réunion du conseil municipal de Nanterre au terme de laquelle, à 1 h 10 du matin, huit élus municipaux sont tués et dix-neuf autres personnes blessées (dont 14 grièvement) par Richard Durn. Elle regrette, pour le « deuil des familles des victimes », qu'au quai des Orfèvres, le lendemain, ce « déséquilibré » ait pu se suicider.

Le 17 octobre 2004, elle démissionne de la mairie de Nanterre et redevient simple conseillère municipale, tout en restant députée. Le conseil municipal élit Patrick Jarry pour la remplacer. Elle dissocie nettement sa démission du drame de 2002, en précisant qu'il faut quelqu'un de complètement impliqué pour mener à bien les futurs défis de Nanterre notamment le projet d'extension à Nanterre de l'axe historique.

En , elle quitte le PCF en même temps que plusieurs « communistes unitaires », autour de Patrick Braouezec, et rejoint la Fédération pour une alternative sociale et écologique[8], qui adhère elle-même au Front de Gauche en . Elle participe à la création, à Nanterre, de Gauche Citoyenne, un mouvement politique alternatif inspiré notamment de la construction « mouvementiste » des forums sociaux mondiaux.

Elle est réélue députée le 17 juin 2012[Note 2] et inscrite au groupe Gauche démocrate et républicaine (GDR) qui regroupe le parti communiste, le Front de gauche et leurs alliés.

En , son mandat de conseillère municipale de Nanterre prend fin et elle est nommée par le conseil municipal maire honoraire de la ville de Nanterre pour ses 15 ans de mandat à cette responsabilité.

Elle ne se représente pas lors des législatives 2017.

Mandats

Assemblée nationale

SĂ©nat

  • Élue le sĂ©natrice des Hauts-de-Seine
  • RĂ©Ă©lue le ;
  • Fin de mandat le (dĂ©mission : Ă©lue dĂ©putĂ©e).

Mandats locaux

  • 1971[4] : conseillère municipale de Nanterre (Hauts-de-Seine)
  • 14/05/1976 - 21/03/1982 : Conseiller gĂ©nĂ©ral du Canton de Nanterre-Nord (Hauts-de-Seine)
  • 26/05/1988 - 12/03/1989 : maire de Nanterre (Hauts-de-Seine)
  • 20/03/1989 - 18/06/1995 : maire de Nanterre (Hauts-de-Seine)
  • 25/06/1995 - 18/03/2001 : maire de Nanterre (Hauts-de-Seine)
  • 18/03/2001 - 17/10/2004 : maire de Nanterre (Hauts-de-Seine) (dĂ©mission du mandat de maire)

DĂ©corations

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Ce siège était celui de l'ancien député-maire communiste de Nanterre Raymond Barbet, décédé peu avant les élections, et avait été occupé à l'Assemblée nationale par son suppléant Jean Lacombe du 9 mars au 2 avril 1978
  2. En 1993, Jacqueline Fraysse avait été battue par le maire de Suresnes, Christian Dupuy (UMP), qui avait obtenu 52,60 % des suffrages. En 1997, elle l'avait battu avec 53,15 % des suffrages ; en 2002 avec 50,76 % ; en 2007, avec 54,44 % et en 2012 avec 59,14 % des suffrages.

Références

  1. Paul Boulland, « Fraysse Élise, Lasseree Élise [née Lasseree Lucienne, Élise, Amylla] », sur Le Maitron, (consulté le ).
  2. Claude Pennetier et Marc Giovaninetti, « Fraysse Louis », sur Le Maitron, (consulté le ).
  3. « Carnet - Décès de Claude Gauché-Cazalis », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Who's Who in France, Ă©dition 2008, p. 925
  5. Hélène Constanty, « Le système Jarry à Nanterre », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Sa déclaration d'intérêt auprès de la Haute Autorité pour la Transparence et la Vie Publique
  7. Sa fiche sur le site du SĂ©nat
  8. « La députée Jacqueline Fraysse va quitter le Parti communiste », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. Décret du 30 décembre 2017 portant promotion et nomination.
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