Élise Fraysse
Élise Fraysse née le à Moissac et morte le à Nanterre, est une sténo-dactylo et journaliste française.
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Décès |
(Ă 37 ans) Nanterre |
Nom de naissance |
Lucienne Élise Amylla Lasserre |
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A travaillé pour |
Femmes françaises ( - Mazda |
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Elle fut dirigeante de l’Union des femmes françaises et rédactrice en chef du magazine féministe et communiste Femmes françaises.
Biographie
Enfance et jeunesse
Élise Lasserre est la fille d’un coiffeur et d’une employée de commerce[1]. Elle rejoint l’Union des jeunes filles de France (UJFF) avant 1939 et la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT)[1].
Engagement
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Élise Lasserre est secrétaire pour le fabricant de voitures Mazda situé à Courbevoie et adhère en octobre 1943 au Parti communiste parisien[1]. Ainsi, elle prend part aux activités clandestine du parti et à celles des Forces unies de la jeunesse patriotique (FUJP)[1].
De 1945 à 1949, Élise Fraysse est secrétaire générale[2] puis présidente de l'UJFF[1] puis d’octobre 1949 à mai 1952 elle devient rédactrice en chef du journal de l'Union des femmes françaises (UFF), Femmes françaises[1]. C'est dans ce cadre qu'elle relate les manifestations pour l’indépendance de la Tunisie ; elle y est arrêtée et en est expulsée en février 1952[3]. Elle couvre également le congrès de l'UFF les 28 et 29 octobre 1949 pour sa première intervention dans le magazine[4].
Au début des années 1950, elle dirige le comité départemental de l'UFF puis est élue au bureau fédéral du parti communiste en mai 1954[1]. En mars 1954, elle dirige l'UFF[1].
Elle siège également à la Fédération démocratique internationale des femmes[1]. En 1955, elle est réélue au bureau fédéral[1].
Elle meurt prématurément en juin 1957[5]. Madeleine Vincent, Étienne Fajon, Léon Feix, Georges Brichot et Maurice Carroué représentent le parti communiste français lors de son inhumation[1].
Vie privée
Le 8 août 1946 elle se marie à Gros-Chastang avec un agriculteur communiste, Louis Fraysse[1]'[5]. Ils ont un fils en 1949, Jean, qui sera professeur de lycée[5] et une fille, Jacqueline Fraysse, née dans le 12e arrondissement de Paris, qui deviendra cardiologue et sénatrice-maire communiste de Nanterre[1].
Références
- Paul Boulland, « FRAYSSE Élise, LASSERRE Élise », dans née LASSERRE Lucienne, Élise, Amylla, Maitron/Éditions de l'Atelier, (lire en ligne).
- Pierre Louty, Au cœur du maquis, Éditions de la Veytizou, (ISBN 978-2-35192-066-4, lire en ligne).
- Notes et études documentaires, La Documentation Française, (lire en ligne).
- Élise Fraysse, « Au conseil national de l'Union des femmes françaises » , sur Gallica, Femmes françaises / édité par France d'abord, (consulté le ).
- Claude Pennetier, Marc Giovaninetti, « FRAYSSE Louis », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne).