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Résultats par département des élections législatives françaises de 1997

L'élection des députés de la XIe législature de la Cinquième République française a eu lieu les et . Voici les résultats (à compléter) par département et par circonscription[1].

En cas de triangulaires, le battu indiqué est le candidat arrivé second. Les candidats élus au premier tour sont indiqués en gras, et le battu est le candidat arrivé second à ce tour

Ain

Résultats des élections législatives de l'Ain en
  • Parti socialiste
  • Rassemblement pour la République
  • Union pour la démocratie française
  • La droite manque de peu de réitérer le grand chelem réalisé en 1993. En effet, la gauche réussit à remporter la circonscription de Bourg-en-Bresse avec l'élection du maire socialiste de la ville, André Godin face au député sortant. En revanche, la droite conserve toutes les autres circonscriptions avec une avance confortable face aux candidats de gauche

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Jacques Boyon RPR André Godin PS
    2e Lucien Guichon RPR Lucien Guichon RPR
    3e Gérard Armand
    suppléant de Charles Millon
    RPR Charles Millon UDF (AD)
    4e Michel Voisin UDF (FD) Michel Voisin UDF (FD)

    Aisne

    Résultats des élections législatives de l'Aisne en
  • Parti socialiste
  • Parti communiste français
  • Union pour la démocratie française
  • La gauche prend l'avantage dans ce département en inversant complètement le rapport de force entre la gauche et la droite qui est de quatre sièges contre un. La droite ne conserve que le secteur de Soissons où Renaud Dutreil est réélu in extremis lors d'une triangulaire. Dans le reste du département, la gauche reprend tous les sièges perdus en 1993 en battant les députés sortants et conserve la troisième circonscription en obtenant partout une avance conséquente sur la droite.

    Allier

    La gauche réitère le grand chelem de 1988 en reprenant tous les sièges du département face à la droite. Les communistes Pierre Goldberg et André Lajoinie reprennent les sièges qu'ils avaient perdus en 1993 dans les circonscriptions de Montluçon et de Bourbon-l’Archambault, tout comme le socialiste François Colcombet, tandis que le député sortant et maire UDF de Vichy, Claude Malhuret est battu par le candidat radical-socialiste dans son secteur.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Pierre-André Périssol RPR François Colcombet PS
    2e Jean Gravier UDF (PPDF) Pierre Goldberg PCF
    3e Bernard Coulon UDF (PR) André Lajoinie PCF
    4e Claude Malhuret UDF (PR) Gérard Charasse PRS

    Alpes-de-Haute-Provence

    La gauche réussit à reprendre à la droite les deux sièges du département que cette dernière lui avait ravis lors de la vague bleue de 1993. Le maire socialiste de Digne et ancien ministre, Jean-Louis Bianco est élu dans la circonscription de sa ville tandis que le maire radical-socialiste de Manosque ravit de peu la circonscription du nord et de l'ouest du département au député sortant, maire RPR de Forcalquier, Pierre Delmar.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Francis Galizi UDF (AD) Jean-Louis Bianco PS
    2e Pierre Delmar RPR Robert Honde PRS

    Hautes-Alpes

    La gauche et la droite font jeu égal dans ce département. Le socialiste Daniel Chevallier reprend le secteur que lui avait ravi Henriette Martinez en 1993 tandis que Patrick Ollier est réélu pour le RPR, pour un troisième mandat dans la circonscription de Briançon.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Henriette Martinez RPR Daniel Chevallier PS
    2e Patrick Ollier RPR Patrick Ollier RPR

    Alpes-Maritimes

    Plusieurs faits marquants peuvent être retenus de ce scrutin dans ce département très ancré à droite. Tout d'abord, l'élection de l'écologiste André Aschieri, maire de Mouans-Sartoux dans la circonscription de Grasse est remarquable car aucun député de gauche n'avait jamais été élu dans le département depuis 1988. Il semble que M. Aschieri ait réussi à tirer profit des fortes divisions de la droite locale. Le FN a lui aussi su tirer son épingle du jeu en s'imposant comme deuxième force politique dans le département. En effet, le parti arrive à se qualifier pour le second tour dans chacune des circonscriptions du département. La droite conserve sinon les huit premières circonscriptions assez facilement en l'emportant partout avec au moins 60 % des voix.

    Ardèche

    La vague rose déferle sur l'Ardèche et la gauche ravit toutes les circonscriptions à la droite. En effet, les socialistes reprennent la circonscription de Privas grâce au jeune conseiller général, Pascal Terrasse qui triomphe largement face au député sortant UDF et maire de la préfecture, Amédée Imbert, et Stéphane Alaize reprend le siège de son père face au député sortant. Quant au secteur de Annonay, pour la première fois sous la Ve République, celui-ci bascule à gauche grâce à l'élection du maire radical-socialiste de Saint-Agrève, Jacques Dondoux face au député sortant RPR.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Amédée Imbert UDF (PR) Pascal Terrasse PS
    2e Henri-Jean Arnaud RPR Jacques Dondoux PRS
    3e Jean-Marie Roux RPR Stéphane Alaize PS

    Ardennes

    La gauche triomphe et emporte deux des trois circonscriptions du département que tenait la droite. Les socialistes reprennent la circonscription de Mézières-Rethel ainsi que celle de Charleville-Givet à la faveur de triangulaires avec le FN et les députés UDF sortants. En revanche, Jean-Paul Bachy, ancien député socialiste de la circonscription de Sedan-Vouziers, échoue à retrouver son siège face au député RPR sortant, Jean-Luc Warsmann.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Michel Vuibert UDF (FD) Claudine Ledoux PS
    2e Philippe Mathot UDF (PR) Philippe Vuilque PS
    3e Jean-Luc Warsmann RPR Jean-Luc Warsmann RPR

    Ariège

    C'est une victoire incontestable des socialistes dans ce département très ancré à gauche. Henri Nayrou, conseiller général reprend la circonscription de Pamiers avec un score dépassant les 60 % face au député sortant UDF tandis que Augustin Bonrepaux est réélu pour un cinquième mandat avec un score avoisinant les 70 % dans le secteur de Foix.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Augustin Bonrepaux PS Augustin Bonrepaux PS
    2e André Trigano UDF (Rad) Henri Nayrou PS

    Aube

    La droite conserve tant bien que mal les trois circonscriptions de l'Aube. Pierre Micaux est réélu dans la circonscription du nord-est du département lors d'une triangulaire tout comme Robert Galley, élu depuis 1968 dans la circonscription du sud, qui est réélu pour un huitième mandat avec seulement 181 voix d'avance sur le candidat socialiste tandis que le député-maire de Troyes, ancien porte-parole du gouvernement Juppé, François Baroin est réélu dans le nord-ouest du département face au FN.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Pierre Micaux UDF (AD) Pierre Micaux UDF (AD)
    2e Robert Galley RPR Robert Galley RPR
    3e François Baroin RPR François Baroin RPR

    Aude

    La gauche réalise le grand chelem en raflant tous les sièges que la droite lui avait elle-même ravis en 1993. Les trois candidats socialistes sont tous élus avec un score dépassant les 60 % face aux députés sortants de droite.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Gérard Larrat UDF (PR) Jean-Claude Perez PS
    2e Alain Madalle RPR Jacques Bascou PS
    3e Daniel Arata RPR Jean-Paul Dupré PS

    Aveyron

    La vague rose n'affecte que la circonscription de Villefranche-de-Rouergue où le maire radical-socialiste de cette ville retrouve le siège qu'il avait perdu en 1993 face à Serge Roques. Sinon, Jean Briane est réélu pour l'UDF dans le secteur de Rodez tout comme le député-maire RPR de Millau, Jacques Godfrain.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Jean Briane UDF (CDS) Jean Briane UDF (FD)
    2e Serge Roques UDF (PR) Jean Rigal PRS
    3e Jacques Godfrain RPR Jacques Godfrain RPR


    Bouches-du-Rhône

    Calvados

    La vague rose inverse totalement le rapport de force entre droite et gauche établi en 1993 qui est de cinq sièges contre un. En effet la gauche emporte toutes les circonscriptions à l'exception de celle de Honfleur où la députée UDF sortante Nicole Ameline est réélue pour un troisième mandat. Sinon, tous ses anciens collègues de droite sont battus dont André Fanton battu par la célèbre féministe Yvette Roudy, maire de Lisieux, qui retrouve le siège qu'elle avait perdu en 1993. On peut aussi citer la défaite de François d'Harcourt, élu à Bayeux depuis 24 ans, face à Laurence Dumont. Louis Mexandeau, député depuis 1973, est lui à nouveau réélu pour le PS à Caen-est.

    Cantal

    La droite reste en position de force dans le département en conservant les deux circonscriptions. Alain Marleix n'a aucun mal à se faire réélire dans la circonscription de Mauriac-Saint-Flour et l'emporte à la majorité absolue au premier tour. En revanche, Yves Coussain ne conserve son siège qu'avec 397 voix d'avance sur l'ancien maire socialiste d'Aurillac, René Souchon.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Yves Coussain UDF (PPDF) Yves Coussain UDF (PPDF)
    2e Alain Marleix RPR Alain Marleix RPR

    Charente

    La gauche emporte la totalité des sièges dans ce département. Jean-Claude Beauchaud conserve son siège à Angoulême-Nord tandis que Jérôme Lambert récupère le siège de Confolens qu'il avait perdu face à Henri de Richemont en 1993. Pierre-Rémy Houssin échoue, quant à lui, à se faire réélire pour un quatrième mandat dans le secteur de Cognac et est battu par Marie-Line Reynaud tandis que le maire UDF d'Angoulême, Philippe Mottet ne parvient pas à succéder à Georges Chavanes et est battu par Jean-Claude Viollet.

    Charente-Maritime

    La gauche sort vainqueur des législatives du département en prenant trois des cinq circonscriptions tenues par la droite. Michel Crépeau, maire radical-socialiste de la Rochelle reprend le siège qu'il avait perdu en 1993 tandis que le maire socialiste de Rochefort prend la circonscription de sa ville face au député sortant UDF et Jean Rouger reprend le siège de Saintes à Xavier de Roux que ce dernier avait lui-même pris à la gauche en 1993. À droite, l'UDF doit se contenter de la seule circonscription de Royan-JonzacDominique Bussereau est réélu de justesse et Didier Quentin réussit la succession pour le RPR, de Jean de Lipkowski (arbitre du célèbre duel Defferre-Ribière) à Royan-Oléron.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Jean-Louis Léonard RPR Michel Crépeau PRS
    2e Jean-Guy Branger UDF (AD) Bernard Grasset PS
    3e Xavier de Roux UDF (PR) Jean Rouger PS
    4e Dominique Bussereau UDF (PR) Dominique Bussereau UDF (PR)
    5e Jean de Lipkowski RPR Didier Quentin RPR

    Cher

    La gauche reprend la majorité des circonscriptions du Cher et le département retrouve une configuration similaire à celle de 1988. Après le grand chelem de 1993, la droite ne peut plus se contenter que de la circonscription du nord-est du département où le candidat RPR, Yves Fromion réussit de justesse à succéder à Jean-François Deniau, président du conseil général. Les communistes reprennent quant à eux la circonscription de Vierzon où l'ancien maire de Bourges, Jean-Claude Sandrier sanctionne le député sortant UDF tandis que le socialiste Yann Galut devient le plus jeune député de France métropolitaine en battant le député sortant dans la circonscription de St-Amand-Montrond.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Yves Fromion RPR Yves Fromion RPR
    2e Franck Thomas-Richard UDF (PR) Jean-Claude Sandrier PCF
    3e Serge Lepeltier RPR Yann Galut PS

    Corrèze

    C'est une victoire de la gauche en Corrèze. Le porte-parole du PS, François Hollande, retrouve le siège de Tulle, qu'il avait perdu en 1993, face au député-maire RPR de Tulle, Raymond-Max Aubert. Les socialistes remportent également la circonscription de Brivele député sortant RPR et maire de la ville est battu par son adversaire aux municipales de 1995, Philippe Nauche. Le RPR doit se contenter de la seule circonscription d'UsselJacques Chirac était élu depuis 30 ans. Son ancien suppléant parvient à s'y faire réélire avec un score honorable.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Raymond-Max Aubert RPR François Hollande PS
    2e Bernard Murat RPR Philippe Nauche PS
    3e Jean-Pierre Dupont RPR Jean-Pierre Dupont RPR

    Corse

    Corse-du-Sud

    La droite conserve les deux circonscriptions du département en faisant réélire les deux députés sortants. L'ancien ministre de l'industrie du gouvernement Balladur, José Rossi est réélu pour un troisième mandat dans le secteur d'Ajaccio face au divers gauche Simon Renucci. Jean-Paul de Rocca Serra a plus de mal dans une triangulaire l'opposant à un candidat divers droite et au maire communiste de Sartène mais est finalement réélu avec 489 voix d'avance.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re José Rossi UDF (PR) José Rossi UDF (PR)
    2e Jean-Paul de Rocca Serra RPR Jean-Paul de Rocca Serra RPR

    Haute-Corse

    La gauche et la droite conservent chacun leur circonscription avec des scores plutôt similaires. Le radical-socialiste Émile Zuccarelli, ancien président du MRG et maire de Bastia, est réélu face au candidat RPR tandis que dans le secteur de Calvi, Paul Patriarche devance, au premier tour, de façon assez surprenante le député sortant RPR et ancien ministre Pierre Pasquini qui se désiste en sa faveur et finalement le candidat divers droite triomphe du radical-socialiste, Paul Giacobbi, au second tour.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Émile Zuccarelli PRS Émile Zuccarelli PRS
    2e Pierre Pasquini RPR Paul Patriarche Divers droite

    Côte-d'Or

    La gauche reprend deux circonscriptions que la droite lui avait prises en 1993 : celle de Dijon-sud et celle de Beaune où les anciens députés de gauche élus en 1988 reprennent leurs sièges face aux députés sortants de droite. En revanche, les trois autres députés sortants de droite gardent leurs sièges, Robert Poujade, maire RPR de Dijon bat François Rebsamen (qui s'était déjà présenté contre lui aux municipales de 1995, sans succès) avec un score honorable. François Sauvadet bat le conseiller général PS Michel Neugnot sans trop grande difficulté. Louis de Broissia est également réélu mais avec moins d'avance sur son opposante socialiste dans une triangulaire l'opposant au FN.

    Côtes-d'Armor

    La gauche réussit le grand chelem, tout comme en 1988. Le seul député socialiste sortant, Charles Josselin, est réélu dans le secteur de Dinan avec plus de 60 % des voix. Les quatre députés de droite sortants sont tous battus avec au moins 6 points de retard sur leurs tombeurs socialistes ou communistes. Les socialistes reprennent trois sièges : celui de Saint-Brieuc où le député sortant RPR et conseiller général, Christian Daniel est sanctionné, celui de Loudéac-Lamballe que le maire socialiste de Loudéac, Didier Chouat reprend à Marc Le Fur qui le lui avait lui-même pris en 1993 et celui de Lannion que le maire de la ville prend avec près de 10 points d'avance sur son opposant UDF. Le sénateur communiste Félix Leyzour complète le tableau en prenant le siège de Guingamp au député sortant RPR.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Christian Daniel RPR Danielle Bousquet PS
    2e Charles Josselin PS Charles Josselin PS
    3e Marc Le Fur RPR Didier Chouat PS
    4e Daniel Pennec RPR Félix Leyzour PCF
    5e Yvon Bonnot UDF (CDS) Alain Gouriou PS

    Creuse

    Gauche et droite font jeu égal dans ce département. Les socialistes reprennent le siège de Guéret avec une douzaine de points d'avance sur le député sortant RPR. Cependant, le secteur d'Aubusson reste entre les mains de l'apparenté RPR Jean Auclair qui parvient tant bien que mal à se faire réélire.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Bernard de Froment RPR Michel Vergnier PS
    2e Jean Auclair RPR Jean Auclair RPR

    Dordogne

    Après un grand chelem de la gauche en 1988 puis celui de la droite en 1993, la gauche le réalise à nouveau. Les socialistes reprennent les secteurs de Périgueux, où le conseiller général Michel Dasseux bat largement le député sortant RPR, et celui de Sarlat que le conseiller régional et député sortant RPR perd avec plus de 12 points de retard sur son opposant socialiste. Michel Suchod reprend, quant à lui, son ancien siège, sous l'étiquette MDC (et non plus PS) de peu face au député sortant et maire RPR de Bergerac, Daniel Garrigue. Le PCF obtient, lui, le secteur de Nontron grâce à son candidat, le conseiller général de Nontron, René Dutin.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re François Roussel RPR Michel Dasseux PS
    2e Daniel Garrigue RPR Michel Suchod MDC
    3e Frédéric de Saint-Sernin RPR René Dutin PCF
    4e Jean-Jacques de Peretti RPR Germinal Peiro PS

    Doubs

    La vague rose déferle sur le Doubs et permet au PS de prendre quatre des cinq circonscriptions à la droite. Seul le secteur très ancré à droite de Pontarlier reste dans le giron du RPRRoland Vuillaume obtient un sixième mandat avec un score confortable. Mais aucun de ses anciens collègues du département n'a cette chance : le conseiller général RPR, Claude Girard est battu à Besançon-ouest tandis que Paulette Guinchard-Kunstler arrache le secteur de Besançon-est à Michel Jacquemin, député UDF depuis 1986, Joseph Parrenin, maire de Maîche, bat Monique Rousseau à Montbéliard et le secteur de Valentigney sanctionne Jean Geney, très largement battu par Pierre Moscovici.

    Drôme

    Le PS réussit le grand chelem en enlevant toutes les circonscriptions du département à la droite. Trois des quatre candidats socialistes sont élus en duel avec moins de 51 % des voix, l'apparentée et écologiste, Michèle Rivasi bat le député sortant et maire de Valence avec 34 voix d'avance, le maire de Donzère, Éric Besson bat le député-maire sortant de Montélimar avec 111 voix d'avance et le maire UDF de Crest, Hervé Mariton, chute dans le secteur de Nyons face à Michel Grégoire. Henri Bertholet, maire de Romans-sur-Isère triomphe, lui, d'une triangulaire l'opposant au FN et au député sortant Georges Durand, élu depuis 1988.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Patrick Labaune RPR Michèle Rivasi Les Verts
    2e Thierry Cornillet UDF (Rad) Éric Besson PS
    3e Hervé Mariton UDF (AD) Michel Grégoire PS
    4e Georges Durand UDF (PR) Henri Bertholet PS

    Eure

    C'est une victoire de la gauche dans ce département dont le conseil général est encore tenu par l'UDF. L'UDF, qui ne conserve que la circonscription de Bernay-Pont-AudemerLadislas Poniatowski, député depuis 1986, obtient l'élection la plus large du département face au maire socialiste de Pont-Audemer mais son ancien collègue Bernard Leroy n'a pas cette chance et est battu au cours d'une triangulaire par l'ancien maire de Brionne, François Loncle. Le RPR, lui, ne conserve que le siège d'Évreux-sudle ministre de l'Intérieur des gouvernements Juppé, Jean-Louis Debré, est réélu. Les socialistes prennent les deux autres sièges du RPR ; celui d'Évreux-nord-ouest où le maire de Conches-en-Ouche, Alfred Recours bat la députée sortante et celui des-Andelys-Vernon où la conseillère régionale, Catherine Picard, est élue face au député sortant et maire de Vernon.

    Eure-et-Loir

    Pour la première fois de son histoire sous la Ve République, l'Eure-et-Loir envoie trois députés de gauche à l'Assemblée nationale. En effet, sur les quatre sièges du département, un seul reste entre les mains du RPR : celui de Dreux que Gérard Hamel parvient à conserver face à l'ancienne députée, Marie-France Stirbois, figure locale du FN. La gauche plurielle remporte le reste des circonscriptions face aux députés sortants : le socialiste Georges Lemoine récupère le siège de Chartres qu'il avait perdu en 1993. Le raidcal-socialiste François Huwart conquiert le siège de la ville dont il est maire, Nogent-le-Rotrou, tandis que la conseillère régionale écologiste, Marie-Hélène Aubert, bat Maurice Dousset, président du conseil régional et député UDF depuis 1973.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Gérard Cornu RPR Georges Lemoine PS
    2e Gérard Hamel RPR Gérard Hamel RPR
    3e Patrick Hoguet UDF (PR) François Huwart PRS
    4e Maurice Dousset UDF (PR) Marie-Hélène Aubert Les Verts

    Finistère

    La gauche prend sa revanche sur la droite. Après que le PS ait dû se contenter d'un siège (celui de Quimperlé-Concarneau que Louis Le Pensec conserve avec l'élection la plus large du département), la droite perd cinq des sept sièges qu'elle détenait jusque-là. Jean-Noël Kerdraon et Marylise Lebranchu reprennent les sièges que le PS avait perdus en 1993 tandis que Brest-Rural élit pour la première fois un député de gauche, l'UDF perd les trois sièges qu'elle détenait : Morlaix, Carhaix-Châteaulin et Douarnenez-Pont-l’Abbé (perdu pour seulement 125 voix). En revanche, l'inamovible Charles Miossec, président RPR du conseil général, est réélu pour un sixième mandat à Landerneau et le socialiste Bernard Poignant, maire de Quimper, ne parvient pas à reconquérir son ancien siège face à André Angot, réélu pour le RPR.

    Gard

    La gauche réalise le grand chelem et le département retrouve ainsi la configuration qu'on lui connaissait en 1988, à l'exception près du secteur de Nîmes qui cette fois-ci est remporté par le PCF, en la personne du maire de Nîmes, Alain Clary, à la faveur d'une triangulaire face à l'UDF et au FN. Le PCF, qui reprend également la circonscription d'Alès-La Grand-Combe, grâce au maire de la Grand-Combe, Patrick Malavieille, qui sanctionne le député sortant et maire d'Alès, Max Roustan. Les socialistes emportent le reste des sièges : ceux de Beaucaire-Saint-Gilles et de Bagnols-sur-Cèze à la faveur de triangulaires face à la droite et au FN et celui du Vigan-Alès que le conseiller général, Damien Alary, remporte face au député sortant.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1e Jean Bousquet UDF (Rad) Alain Clary PCF
    2e Jean-Marie André UDF (PR) Alain Fabre-Pujol PS
    3e Gilbert Baumet MDR Gérard Revol PS
    4e Max Roustan UDF (PR) Patrick Malavieille PCF
    5e Alain Danilet RPR Damien Alary PS

    Haute-Garonne

    Comme dans un certain nombre de départements, la Haute-Garonne retrouve la même disposition concernant les partis qu'en 1988, qui est de sept sièges pour les socialistes et celui de Toulouse-centre pour l'UDF en la personne de Dominique Baudis, maire de Toulouse, qui est réélu pour un troisième mandat. Trois anciens députés socialistes battus en 1993 sont réélus : Gérard Bapt à Toulouse-est, Hélène Mignon à Toulouse-sud-ouest et Lionel Jospin, premier secrétaire du PS, à Lauragais. À Toulouse-sud-est, c'est le maire de Ramonville-Saint-Agne, Pierre Cohen, qui reprend le siège pour les socialistes tandis que Grégoire Carneiro, député sortant RPR de Toulouse-ouest, est sanctionné face à la candidate socialiste. Le seul député sortant socialiste, Jean-Louis Idiart, est réélu très largement à Comminges et enfin Yvette Benayoun Nackache reprend de peu le secteur de Toulouse-sud face au député sortant.

    Gers

    Le Gers bascule, à nouveau, entièrement à gauche avec l'élection de socialistes: Claude Desbons à Auch, par ailleurs maire de la ville et Yvon Montané, ancien conseiller général, qui devance de 280 voix le député sortant UDF.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Yves Rispat RPR Claude Desbons PS
    2e Aymeri de Montesquiou UDF (AD) Yvon Montané PS

    Gironde

    La situation s'inverse totalement en Gironde après qu'en 1993, la droite ait triomphé dans neuf circonscriptions sur onze, c'est cette fois-ci la gauche qui remporte ce nombre de sièges. Seules deux circonscriptions bordelaises restent dans le giron du RPR : Bordeaux-Le Bouscat avec Jean Valleix qui est réélu pour un neuvième mandat et Bordeaux-centre où l'ex-premier ministre, Alain Juppé succède à son prédécesseur à la mairie de Bordeaux. Tandis que l'écologiste Noël Mamère est élu à Bordeaux-Sud, les socialistes remportent le reste du département avec partout au moins 55 % des voix sauf à Arcachon où l'UDF Robert Cazalet échoue à se faire réélire une troisième fois et à LesparrePierre Brana retrouve le siège qu'il avait perdu en 1993 (ce qui est également le cas de Michel Sainte-Marie à Mérignac et de Bernard Madrelle à Blaye).

    Hérault

    Pour la première fois depuis au moins 1973, l'Hérault n'envoie aucun député de droite à l'Assemblée. En effet, le PCF emporte largement face au FN, la circonscription de Sète, grâce au nouveau maire de la ville, François Liberti. Le divers gauche, Gérard Saumade, ex-PS, conserve la circonscription de Lodève et les socialistes prennent le reste des sièges à la droite. Deux élections se font à la faveur de triangulaires impliquant le FN : celle de Gilbert Roseau à Montpellier-sud-est et celle d'Alain Barrau à Béziers (également ancien maire de la ville). Le maire de Montpellier, Georges Frêche prend le siège de Montpellier-nord tandis que son adjointe est élue à Lunel et enfin, le maire de Capestang, Bernard Nayral, prend le secteur de Bédarieux.

    Ille-et-Vilaine

    Pour la deuxième fois sous la Ve République, l'Ille-et-Vilaine envoie trois députés de gauche à l'Assemblée. Malgré tout, l'UDF conserve la majorité des sièges : quatre sur sept. Pierre Méhaignerie est réélu dès le premier tour à Vitré tandis qu'Alain Madelin et Marie-Thérèse Boisseau sont réélus avec 10 points d'avance sur leurs opposants socialistes à Redon et Fougères, et René Couanau bat la fondatrice de la Gauche socialiste, Isabelle Thomas à Saint-Malo. En revanche, les socialistes renforcent leur emprise sur Rennes avec la réélection très large de Jean-Michel Boucheron à Rennes-sud, l'élection du maire socialiste de la ville à Rennes-nord et enfin celle de Marcel Rogemont à Montfort.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Jean-Michel Boucheron PS Jean-Michel Boucheron PS
    2e Yvon Jacob RPR Edmond Hervé PS
    3e Yves Fréville* UDF (FD) Marcel Rogemont PS
    4e Alain Madelin UDF (PR) Alain Madelin UDF (PR)
    5e Pierre Méhaignerie UDF (FD) Pierre Méhaignerie UDF (FD)
    6e Marie-Thérèse Boisseau UDF (FD) Marie-Thérèse Boisseau UDF (FD)
    7e René Couanau UDF (FD) René Couanau UDF (FD)
    * député sortant ne se représentant pas en 1997

    Indre

    La gauche frôle le grand chelem dans ce département dirigé par l'UDF. Seule la circonscription d'Issoudun reste dans les mains de l'UDF, avec la réélection de justesse de Nicolas Forissier, député-maire de la Châtre face à l'ancien président du conseil général, André Laignel. Sinon, les socialistes triomphent des députés sortants à Châteauroux, où le maire socialiste de la ville bat le député sortant UDF et maire de Déols, et à Le Blanc, où, là encore, le maire de la ville, Jean-Paul Chanteguet bat le député sortant RPR.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Michel Blondeau UDF (FD) Jean-Yves Gateaud PS
    2e Nicolas Forissier UDF (PR) Nicolas Forissier UDF (PR)
    3e René Chabot RPR Jean-Paul Chanteguet PS

    Indre-et-Loire

    La droite est en déroute dans ce département. Après avoir réalisé le grand chelem en 1993, elle perd trois de ses cinq sièges et ne conserve, de justesse, que les secteurs de Langeais où le député RPR et maire de Saint-Cyr-sur-Loire, Philippe Briand, est réélu et celui de ToursRenaud Donnedieu de Vabres conserve, tant bien que mal, le siège où Jean Royer était élu depuis 1958. Sinon, le reste du département bascule donc à gauche : le frère de l'ancien ministre de l'Intérieur, Bernard Debré chute à Amboise, Marisol Touraine bat le député-maire sortant de Loches et Yves Dauge prend le secteur de sa ville, Chinon, face au député sortant UDF.

    Isère

    La vague rose permet d'inverser totalement le rapport de force gauche-droite de six sièges à trois et à l'Isère de retrouver la même composition politique qu'on lui connaissait en 1988. Trois circonscriptions tombent donc entre les mains du PS : celle d'Saint-ÉgrèveFrançois Brottes bat le député-maire sortant, celle de Vienne que Louis Mermaz, ancien président de l'Assemblée nationale et ancien président du conseil général, remporte à la faveur d'une triangulaire face au député sortant UDF et au FN et celle de Voironle maire de Tullins bat le député sortant RPR. Les six autres députés sortants sont réélus : l'UDF conserve les deux sièges de Bourgoin tandis que le RPR garde le secteur de Grenoble-Meylan, le PCF conserve Saint-Martin-d'Hères sans grande difficulté et les socialistes obtiennent la réélection très large (plus de 60 % des voix) du maire de Grenoble et du maire de Seyssins à Grenoble-Fontaine et à Seyssinet-Bourg-d'Oisans.

    Jura

    La vague rose n'a que peu d'effets sur le Jura : seul le secteur de Dole bascule en faveur de la gauche avec l'élection de la porte-parole des Verts, Dominique Voynet, face au député sortant UDF et maire de Dole, Gilbert Barbier. Cependant, le socialiste Yves Colmou n'arrive pas à reprendre l'ancien siège socialiste de Lons-le-Saunier perdu en 1993 et se fait battre par le député-maire sortant RPR, et le secteur de Saint-Claude réélit Jean Charroppin, député RPR, avec un score néanmoins inférieur à ce qu'on a pu connaître.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Jacques Pélissard RPR Jacques Pélissard RPR
    2e Jean Charroppin RPR Jean Charroppin RPR
    3e Gilbert Barbier UDF (AD) Dominique Voynet Les Verts

    Landes

    Les Landes envoient à l'Assemblée, tout comme en 1988, trois députés socialistes. Alain Vidalies retrouve son siège (perdu en 1993) de Mont-de-Marsan face au député sortant RPR, Louis Lauga. Le siège de Dax, est récupéré, quant à lui, par Jean-Pierre Dufau, maire de Capbreton, face au député sortant UDF. Enfin, le siège de Saint-Sever est largement conservé, sans surprise, par l'ancien président de l'Assemblée nationale, Henri Emmanuelli.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Louis Lauga RPR Alain Vidalies PS
    2e Henri Lalanne UDF (PR) Jean-Pierre Dufau PS
    3e Henri Emmanuelli PS Henri Emmanuelli PS

    Loir-et-Cher

    Aucun changement pour ce qui est des partis politiques : le PS, l'UDF et le RPR détiennent toujours un siège chacun. Seul le secteur de Vendôme change de député UDF avec l'élection de Maurice Leroy, qui remplace Jean Dessanlis, député depuis 1973, face au maire socialiste de Vendôme. Le député sortant de Romorantin, Patrice Martin-Lalande, a bien failli perdre son siège face au maire socialiste de la ville mais est finalement réélu avec 124 voix d'avance. Jack Lang est réélu, quant à lui, sans surprise à Blois.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Michel Fromet PS Jack Lang PS
    2e Patrice Martin-Lalande RPR Patrice Martin-Lalande RPR
    3e Jean Desanlis UDF (AD) Maurice Leroy UDF (FD)

    Loire

    Au vu du contexte national, la droite ligérienne résiste bien. Elle ne doit concéder que deux sièges à la gauche : celui de Saint-Étienne-Nord que la tête de liste socialiste de la préfecture aux municipales de 1995, Gérard Lindeperg, prend au député sortant UDF et celui de Firminy où le maire communiste de cette ville est élu en triangulaire face au député sortant UDF et au FN. Les cinq autres députés sortants de droite sont réélus : Christian Cabal, adjoint au maire RPR de Saint-Étienne, à Saint-Étienne-Sud, qui triomphe de seulement 196 voix de son opposant DVG, les UDF François Rochebloine, conseiller général, et Pascal Clément, président du conseil général et ancien ministre, sont tous deux réélus largement dans leurs secteurs Saint-Chamond et de Charlieu-Feurs face au PS tout comme M. Chossy, maire UDF de Saint-Just-Saint-Rambert, face au FN à Montbrison-Forez et enfin, Yves Nicolin, également UDF, triomphe de l'ancien député socialiste, Jean Auroux, à Roanne.

    Haute-Loire

    L'UDF conserve les deux sièges départementaux grâce à la réélection des deux sortants. En revanche, Jacques Barrot comme Jean Proriol doivent, cette fois-ci, attendre le deuxième tour pour se faire réélire face aux candidats socialistes.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Jacques Barrot UDF (CDS) Jacques Barrot UDF (FD)
    2e Jean Proriol UDF (AD) Jean Proriol UDF (PPDF)

    Loire-Atlantique

    Pour la première fois depuis 1945, la majorité des députés de Loire-Atlantique est de gauche. En effet, le PS arrive à prendre six des dix circonscriptions du département : il conserve largement les secteurs de Saint-Herblain, grâce au député-maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, et celui de Nantes-Rezé où le maire de Rezé est réélu. Les socialistes s'emparent également de justesse, avec moins de 51 % des voix, les sièges de Nantes-Orvault, où le conseiller général Patrick Rimbert est élu, de Nantes-centre-sud-est, que l'ancienne ministre RPR de la santé d'Alain Juppé perd au profit de Marie-Françoise Clergeau, et de La BauleRené Leroux triomphe du maire RPR du Croisic de 196 voix. Claude Évin triomphe, lui, seul candidat au second tour à Saint-Nazaire. Enfin, les quatre autres députés sortants de droite sont réélus à Ancenis, Châteaubriant, au pays de Retz et à Vertou-Clisson.

    Loiret

    La droite loirétaine résiste bien à la vague rose puisqu'elle réussit un nouveau grand chelem avec la réélection de tous ses députés : à Orléans-sud et Orléans-est, l'UDF voit la réélection d'Antoine Carré, vice-président du conseil général, face à l'ancien député et maire PS d'Orléans, Jean-Pierre Sueur, et celle de Jean-Louis Bernard, également face à son prédécesseur socialiste. Le RPR garde le reste des sièges : celui de Montargis-Giens que Xavier Deniau, député depuis 1962, conserve face au FN, celui d'Orléans-ouestÉric Doligé, président du conseil général, est réélu face à la candidate écologiste, et celui d'Orléans-nord-Pithiviers.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1e Antoine Carré UDF (PR) Antoine Carré UDF (PR)
    2e Éric Doligé RPR Éric Doligé RPR
    3e Jean-Louis Bernard UDF (Rad) Jean-Louis Bernard UDF (Rad)
    4e Xavier Deniau RPR Xavier Deniau RPR
    5e Jean-Paul Charié RPR Jean-Paul Charié RPR

    Lot

    Sans surprise, les deux députés sortants de gauche sont reconduits. Bernard Charles, député radical-socialiste depuis 1983 et maire de Cahors, triomphe du candidat UDF et Martin Malvy, député-maire socialiste de Figeac depuis 1978 et ancien ministre du Budget, bat dans son secteur le maire RPR de Souillac.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Bernard Charles PRS Bernard Charles PRS
    2e Martin Malvy PS Martin Malvy PS

    Lot-et-Garonne

    Après un grand chelem de la droite en 1993, tous les députés sortants sont battus par les candidats socialistes : Alain Veyret, qui avait déjà battu lors des cantonales de 1994 le président du conseil général dans son canton, sanctionne cette fois le maire UDF d'Agen, Gérard Gouzes, maire de Marmande, bat, lui, dans son secteur, le député sortant RPR et enfin, Jérôme Cahuzac triomphe du maire RPR de Monflanquin et député sortant.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Paul Chollet UDF (FD) Alain Veyret PS
    2e Georges Richard RPR Gérard Gouzes PS
    3e Daniel Soulage UDF (FD) Jérôme Cahuzac PS

    Lozère

    Jean-Claude Chazal emporte une victoire historique à Mende : puisqu'il s'agit de la première fois, sous la Ve République, qu'un député socialiste est élu en Lozère. Celui-ci est élu face au député-maire sortant, Jean-Jacques Delmas. En revanche, c'est sans surprise que Jacques Blanc est réélu pour l'UDF dès le premier tour à Marvejols.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Jean-Jacques Delmas UDF (Rad) Jean-Claude Chazal PS
    2e Jacques Blanc UDF (PR) Jacques Blanc UDF (PR)

    Maine-et-Loire

    À l'image du département du Jura, la vague rose n'a eu que pour seul effet de faire basculer un siège en faveur du candidat écologiste : et ici, il s'agit du siège de Saumur-sudJean-Michel Marchand tire son épingle du jeu en profitant des divisions de la droite pour se faire élire, au second tour, face aux candidats RPR et UDF. Hormis ce secteur, la droite voit tous ses députés réélus : le RPR conserve son seul secteur d'Angers-nord grâce à Roselyne Bachelot, députée depuis 1988 et l'UDF conserve son emprise sur le reste du département ; à Angers-sud et Saumur-nord, les députés sont réélus avec des scores nettement inférieurs à ceux de 1993, M. Grimault perd, par exemple, plus de 12 points. Cependant, Maurice Ligot obtient, à Cholet, un score honorable bien qu'inférieur à celui de 1993 et, à Angers-Mauges et Angers-Segré, Hérvé de Charette et Marc Laffineur sont, cette fois, élus au second tour mais avec des scores confortables.

    Manche

    La Manche retrouve la configuration qu'on lui connaissait en 1988, à savoir, tous les sièges à droite sauf celui de Cherbourg entre les mains du PS. Celui-ci le récupère grâce au maire d'Octeville, Bernard Cazeneuve, qui sanctionne le député sortant UDF. À l'inverse, les autres députés sortants de droite conservent leurs sièges sans difficulté : au premier tour, ils dépassent tous les 40 % des voix, et René André, député RPR depuis 1983 et maire d'Avranches depuis 1989, est même réélu dès le premier tour dans son secteur.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Jean-Claude Lemoine RPR Jean-Claude Lemoine RPR
    2e René André RPR René André RPR
    3e Alain Cousin RPR Alain Cousin RPR
    4e Claude Gatignol UDF (PR) Claude Gatignol UDF (PPDF)
    5e Yves Bonnet UDF (PR) Bernard Cazeneuve PS

    Marne

    Pour ce qui est des nombres d'élus, la Marne ne change rien malgré le contexte : six députés de droite réélus, cinq RPR, un UDF. Cependant, en nombre de voix, le ressenti est différent : le député le mieux élu est Jean Falala à Reims-1, qui avait été réélu au premier tour en 1993, perd plus de 13 points par rapport à 1993, tandis que le seul élu UDF, Charles de Courson, triomphe d'une triangulaire face au FN et à l'ancien député socialiste, Jean-Pierre Bouquet. Le reste des députés RPR sont réélus avec des scores compris entre 50 et 53 %, tous nettement inférieurs à ceux de 1993 (sauf Philippe Martin, élu, cette fois, avec l'investiture du RPR à Épernay-Sézanne).

    CirconscriptionÉlu(e)Battu(e) (seconde place)
    PartiNom% suf.expr.PartiNom% suf.expr.
    1er tour2e tour1er tour2e tour
    1reRPRJean Falala, sortant37,73 %53,48 %PSHubert Carpentier25,84 %46,52 %
    2eRPRJean-Claude Étienne, sortant33,13 %50,95 %PSJean-Claude Laval26,46 %49,05 %
    3eRPRJean-Claude Thomas, sortant32,03 %51,54 %PSAdeline Hazan27,59 %48,46 %
    4eRPRBruno Bourg-Broc, sortant37,14 %52,68 %PSGérard Berthiot20,64 %47,32 %
    5eUDF-FDCharles de Courson, sortant36,43 %46,76 %PSJean-Pierre Bouquet28,64 %38,69 %
    6eRPRPhilippe Martin, sortant27,73 %52,15 %Les VertsMarie-Angèle Klaine19,67 %47,85 %

    Haute-Marne

    Les deux sièges départementaux sont emportés par les maires des deux principales villes du département : Jean-Claude Daniel, maire divers gauche de Chaumont, remporte le siège de sa ville (qui bascule pour la première fois depuis 1958 à gauche) et François Cornut-Gentille, maire RPR de Saint-Dizier, conserve son siège face au FN et au PS.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Charles Fèvre UDF (PR) Jean-Claude Daniel Divers gauche
    2e François Cornut-Gentille RPR François Cornut-Gentille RPR

    Mayenne

    La droite réussit à nouveau le grand chelem (ce qui est le cas depuis 1958, sauf entre 1986 et 1988) en faisant réélire ses trois députés mais avec des scores nettement inférieurs à ceux de 1993François d'Aubert, élu UDF à Laval, et Henri de Gastines, député RPR de Château-Gontier depuis 1981, avaient été élus dès le premier tour, ils doivent cette fois attendre le second pour être réélu mais avec des scores confortables. Roger Lestas, conseiller général, est lui aussi réélu à Mayenne avec un score en baisse.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re François d'Aubert UDF (PR) François d'Aubert UDF (PR)
    2e Henri de Gastines RPR Henri de Gastines RPR
    3e Roger Lestas UDF (AD) Roger Lestas UDF (AD)

    Meurthe-et-Moselle

    Les socialistes réussissent un coup de force dans ce département qui leur est généralement favorable. Cinq sièges sur sept vont ainsi à la gauche et seuls ceux de Claude Gaillard, député sortant UDF, à Nancy-Ouest et de François Guillaume, ancien ministre de l'Agriculture RPR, à Lunéville sont conservés par la droite in extremis (avec des avances de moins de 15 voix sur leurs opposants socialistes). Sinon, le PS est donc victorieux. La défaite du maire UDF de Nancy et président du Parti radical, André Rossinot, est notable.

    Meuse

    La gauche emporte les deux sièges du département que ce soit à Bar-le-Duc, où le président UDF du conseil régional et ancien ministre, Gérard Longuet, est battu, ou à Verdun, où le maire RPR de Verdun est battu par son prédécesseur socialiste à la mairie de Verdun, Jean-Louis Dumont.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Gérard Longuet UDF (PR) François Dosé PS
    2e Arsène Lux RPR Jean-Louis Dumont PS

    Morbihan

    La droite morbihannaise résiste bien au contexte national en perdant uniquement le secteur de Lorient, que le maire socialiste, emblématique, de cette ville récupère aisément face à la candidate RPR. Les cinq autres circonscriptions restent à droite avec des avances en voix confortables pour cette dernière (y compris à Auray où le fondateur du MJS, Benoît Hamon, échoue à faire chuter Aimé Kergueris, élu UDF depuis 1983) sauf à Hennebont où le PS échoue, à 720 voix près, à revenir.

    Moselle

    Nièvre

    La gauche reprend ses droits sur l'ancienne terre de François Mitterrand. En effet le PS réussit le grand chelem en reprenant les deux sièges que la droite avait emportés en 1993 : celui de Cosne-Cours-sur-Loire, que Gaëtan Gorce, candidat aux municipales de 1995 dans cette même ville, emporte largement face au député sortant, et celui de Château-Chinon, où la conseillère régionale et députée sortante RPR, Simone Rignault, est sévèrement sanctionnée par Christian Paul. Le secteur de Nevers, acquis à la gauche depuis 1967, réélit sans surprise l'ancien suppléant de Pierre Bérégovoy.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Didier Boulaud PS Didier Boulaud PS
    2e Didier Béguin UDF (PPDF) Gaëtan Gorce PS
    3e Simone Rignault RPR Christian Paul PS

    Nord

    Le scrutin législatif dans le Nord est très représentatif de la situation nationale. En effet, la gauche conserve ou prend dix-neuf sièges sur vingt-quatre. Seul le PCF garde les mêmes sièges qu'en 1993 : Marchiennes (16e, acquise depuis 1962), Denain (19e) et Saint-Amand-les-Eaux (20e). En revanche, Fabien Thiémé qui avait perdu son siège en 1993 face à Jean-Louis Borloo, maire UDF de Valenciennes, est à nouveau mis en échec par celui-ci. L'UDF, qui, conserve sinon les secteurs de Lille-4, fief historique de droite, et de Maubeuge. Les Verts font leur apparation avec l'élection de Guy Hascoët, à Roubaix-Lannoy. Le RPR ne conserve sinon que deux sièges sur treize : ceux de Pont-à-Marcq (de justesse) et de Marcq-en-Barœul. Le PS règne en maître, sinon, sur le reste du département.

    Oise

    L'Oise est le seul département français à voir tous ces sièges répartis après des triangulaires. Le PCF obtient son premier élu sous la Ve République grâce à Patrice Carvalho, élu à Noyon face au député sortant UDF et l'ancien député FN, Pierre Descaves. Le RPR passe de cinq à seulement deux sièges : Senlis (ancré à droite, ancienne terre d'élection de Marcel Dassault) et Compiègne, que le PS manque de peu de reprendre. Les socialistes reconquièrent, sinon, le reste du département. Béatrice Marre à Beauvais-Ouest bat le président RPR du conseil général, Jean-François Mancel. Elle est la deuxième femme élue députée de l'Oise après Jeanne Léveillé en 1945.

    Orne

    Malgré le contexte national qui lui est défavorable, la droite réussit un nouveau grand chelem dans l'Orne avec la réélection de ses trois députés. L'UDF conserve les secteurs de Mortagne-L'Aigle (depuis 1973) et d'Argentan-Flers où on aurait pu s'attendre à une victoire socialiste qui avait dirigé ce secteur entre 1981 et 1993, tandis que le RPR reste dans son seul secteur d'Alençon où son député est réélu avec un score honorable.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Yves Deniaud RPR Yves Deniaud RPR
    2e Jean-Claude Lenoir UDF (AD) Jean-Claude Lenoir UDF (AD)
    3e Sylvia Bassot UDF (PR) Sylvia Bassot UDF (PR)

    Pas-de-Calais

    Puy-de-Dôme

    La droite puydômoise subit de plein fouet la vague rose observée à l'échelle nationale : après avoir obtenu un grand chelem en 1993, elle ne sauve la face que grâce à l'ancien président de la République, Valéry Giscard d'Estaing qui est le seul à être réélu face à une adjointe écologiste au maire de Clermont-Ferrand. On retrouve ainsi la même répartition qu'en 1988 : M. Giscard d'Estaing et cinq députés socialistes dont Alain Néri et Maurice Adevah-Pœuf qui avaient perdu leurs sièges en 1993, et Odile Saugues qui devient la première femme députée du département.

    Pyrénées-Atlantiques

    Les Pyrénées-Atlantiques envoient une délégation parlementaire paritaire en deux points, de façon inédite dans les deux cas : trois femmes sont élues ou réélues : à droite, l'ancienne ministre des Sports et maire de Saint-Jean-de-Luz, Michèle Alliot-Marie obtient un quatrième mandat tandis qu'à gauche, ce sont deux femmes socialistes qui permettent au PS d'obtenir la moitié des circonscriptions : Martine Lignières-Cassou à Pau et Nicole Péry qui fait chuter le ministre sortant du Budget, Alain Lamassoure. Sinon, la gauche et la droite font jeu égal avec la réélection de figures locales : François Bayrou, ministre sortant UDF de l'Éducation nationale, qui a bien failli perdre son siège à Pau-Nay, André Labarrère, maire de Pau, qui obtient l'élection la plus large du département pour le PS et Michel Inchauspé, qui tout comme M. Labarrère est élu depuis 1967.

    Hautes-Pyrénées

    Les Hautes-Pyrénées ont choisi la stabilité en reconduisant leurs trois députés. La "vague rose" à l'échelle nationale n'a pas assez d'effet pour permettre à Claude Gaits de retrouver le siège qu'il avait perdu en 1993. Il est donc à nouveau battu par le maire de Lourdes et ministre sortant de la Culture, Philippe Douste-Blazy, qui gagne même 1,5 point par rapport à 1993. Pierre Forgues et Jean Glavany sont donc sinon réélus avec des scores confortables.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Pierre Forgues PS Pierre Forgues PS
    2e Philippe Douste-Blazy UDF (FD) Philippe Douste-Blazy UDF (FD)
    3e Jean Glavany PS Jean Glavany PS

    Pyrénées-Orientales

    La vague rose submerge les Pyrénées-Orientales avec un grand chelem pour la gauche. Le PCF obtient un député après 11 ans d'absence dans le département avec l'élection de Jean Vila, maire de Cabestany, qui fait ainsi chuter Claude Barate, élu depuis 1986. Le PS l'emporte sinon avec la réélection du député-maire de Céret, Henri Sicre, la reconquête du secteur de Perpignan-Canet grâce à Jean Codognès qui l'emporte au terme d'une triangulaire face au député-maire RPR sortant de Rivesaltes, André Bascou, et au FN, et Christian Bourquin, maire de Millas, qui sanctionne François Calvet, député-maire UDF sortant du Soler.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Claude Barate RPR Jean Vila PCF
    2e André Bascou RPR Jean Codognès PS
    3e François Calvet UDF (PR) Christian Bourquin PS
    4e Henri Sicre PS Henri Sicre PS

    Bas-Rhin

    La victoire de la gauche à l'échelle nationale ne se ressent véritablement, dans un département ancré à droite, qu'à Strasbourg où la maire de la ville Catherine Trautmann emporte une victoire historique puisque le siège qu’elle conquiert était à droite depuis 1944. Les deux autres sièges de la préfecture (ré)élisent des députés de droite avec la défaite de l'adjoint à Mme Trautmann, M. Petitdemange face au député sortant, mais aussi, à cause de la répartition trop équitable des voix de gauche entre le député sortant de centre-gauche, Alfred Muller, et le candidat socialiste, l'élection surprenante d'André Schneider, maire RPR de Hœnheim. Sur le reste du département, la gauche ne peut se qualifier que dans une circonscription sur 6, (celle de Sélestat) où le sortant Germain Gengenwin est facilement réélu en triangulaire. La droite, et notamment l'UDF, confirme son emprise sur les cinq autres circonscriptions en écrasant le FN au second tour qui s'impose malgré tout comme deuxième force politique départementale sans jamais dépasser le tiers des voix au second tour.

    Haut-Rhin

    La vague rose nationale permet au PS de retrouver les sièges perdus en 1993 : Jean-Marie Bockel, maire de Mulhouse, et Jean-Pierre Baeumler, maire de Thann, prennent donc leur revanche sur leurs prédécesseurs au cours de triangulaires. C'est également au cours d'une triangulaire que Jo Spiegel, maire PS de Kingersheim, a bien failli battre le président du conseil général, Jean-Jacques Weber, qui est malgré tout réélu pour un troisième mandat. Le RPR dirige sinon le reste du département en réélisant ses trois députés, Gilbert Meyer à Colmar, Jean-Luc Reitzer à Altkirch et Jean Ueberschlag à Huningue (ce dernier affronte le FN seul au second tour) et en soutenant le DVD Marc Dumoulin qui défait ainsi, de façon assez surprenante, Jean-Paul Fuchs, élu depuis 1978 à Ribeauvillé.

    Rhône

    Haute-Saône

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Christian Bergelin RPR Christian Bergelin RPR
    2e Jean-Pierre Michel Divers gauche Jean-Pierre Michel Divers gauche
    3e Philippe Legras RPR Jean-Paul Mariot app. PS

    Saône-et-Loire

    Sarthe

    Savoie

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Dominique Dord UDF (PR) Dominique Dord UDF (PR)
    2e Hervé Gaymard RPR Hervé Gaymard RPR
    3e Michel Bouvard RPR Michel Bouvard RPR

    Haute-Savoie

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Bernard Accoyer RPR Bernard Accoyer RPR
    2e Bernard Bosson UDF (FD) Bernard Bosson UDF (FD)
    3e Michel Meylan UDF (PR) Michel Meylan UDF (AD)
    4e Claude Birraux UDF (FD) Claude Birraux UDF (FD)
    5e Pierre Mazeaud RPR Pierre Mazeaud RPR

    Paris

    Seine-Maritime

    Seine-et-Marne

    Yvelines

    Deux-Sèvres

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Jacques Brossard UDF (PPDF) Geneviève Perrin-Gaillard PS
    2e Ségolène Royal PS Ségolène Royal PS
    3e Jean-Marie Morisset UDF (FD) Jean-Marie Morisset UDF (FD)
    4e Dominique Paillé UDF (AD) Dominique Paillé UDF (AD)
    * député sortant ne se représentant pas en 1997

    Somme

    Tarn

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Paul Quilès PS Paul Quilès PS
    2e Philippe Bonnecarrère RPR Thierry Carcenac PS
    3e Jacques Limouzy RPR Jacques Limouzy RPR
    4e Bernard Carayon RPR Monique Collange PS

    Tarn-et-Garonne

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Jean-Pierre Cave UDF (FD) Roland Garrigues PS
    2e Jacques Briat UDF (PR) Jean-Paul Nunzi PS

    Var

    Vaucluse

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Marie-Josée Roig RPR Élisabeth Guigou PS
    2e Yves Rousset-Rouard UDF (PPDF) André Borel PS
    3e Jean-Michel Ferrand RPR Jean-Michel Ferrand RPR
    4e Thierry Mariani RPR Thierry Mariani RPR

    Vendée

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Jean-Luc Préel UDF (AD) Jean-Luc Préel UDF (AD)
    2e Philippe Mestre UDF (AD) Dominique Caillaud LDI
    3e Louis Guédon RPR Louis Guédon RPR
    4e Philippe de Villiers UDF (PR) Philippe de Villiers MPF
    5e Joël Sarlot UDF (PR) Joël Sarlot UDF (PR)

    Vienne

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Éric Duboc UDF (PPDF) Alain Claeys PS
    2e Jean-Yves Chamard RPR Philippe Decaudin PS
    3e Arnaud Lepercq RPR Arnaud Lepercq RPR
    4e Jean-Pierre Abelin UDF (FD) Jean-Pierre Abelin UDF (FD)
    * député sortant ne se représentant pas en 1997

    Haute-Vienne

    Dans un département habituellement ancré à gauche, la vague rose profite aux candidats socialistes, qui l'emportent nettement dans les 1re, 2e et 3e circonscriptions sur les sortants de droite, retrouvant la situation antérieure au scrutin de 1993. Ces élus inaugurent leur premier mandat de député, tandis que le sortant et maire de Limoges Alain Rodet entame très confortablement un cinquième mandat dans la 4e circonscription.

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Alain Marsaud RPR Claude Lanfranca PS
    2e Évelyne Guilhem RPR Daniel Boisserie PS
    3e Jacques-Michel Faure RPR Marie-Françoise Pérol-Dumont PS
    4e Alain Rodet PS Alain Rodet PS

    Vosges

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Philippe Séguin RPR Philippe Séguin RPR
    2e Gérard Cherpion app. RPR Claude Jacquot PS
    3e François Vannson Divers droite François Vannson RPR
    4e Jean-Pierre Thomas UDF (PR) Christian Franqueville PS

    Yonne

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Jean-Pierre Soisson MDR Jean-Pierre Soisson MDR
    2e Yves Van Haëcke RPR Henri Nallet PS
    3e Philippe Auberger RPR Philippe Auberger RPR

    Territoire de Belfort

    Députés sortants et élus ( )
    Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
    1re Jean Rosselot RPR Raymond Forni PS
    2e Jean-Pierre Chevènement PS Jean-Pierre Chevènement MDC

    Essonne

    Hauts-de-Seine

    Seine-Saint-Denis

    Val-de-Marne

    Val-d'Oise

    Guadeloupe

    Trois députés sortants sur quatre, quelles que soient leurs appartenances politiques, ont été reconduits. Le seul battu est le socialiste Patrice Tirolien dans la 1re circonscription, éliminé dès le premier tour en raison notamment de la candidature dissidente du jeune conseiller régional Éric Jalton. C'est le maire des Abymes Daniel Marsin, membre du mouvement divers gauche Guadeloupe unie, socialisme et réalités (GUSR), qui remporte le siège de député au second tour.

    Circonscription Élu(e) Battu(e) (seconde place)
    Parti Nom % suf.expr. Parti Nom % suf.expr.
    1er tour2e tour1er tour2e tour
    1re DVG[2] Daniel Marsin 20,65 % 55,52 % DVG[3] Henri Bangou 19,26 % 44,48 %
    2e DVG[3] Ernest Moutoussamy, sortant 39,34 % 59,39 % DVD Gabrielle Louis-Carabin 31,23 % 40,61 %
    3e DVG Léo Andy, sortant 27,17 % 59,89 % DVD Joël Beaugendre 19,55 % 40,11 %
    4e RPR Philippe Chaulet, sortant 58,38 %[4] 62,6 % PS Victorin Lurel 18,83 % 37,4 %

    Martinique

    Pour la première fois de son histoire, le Mouvement indépendantiste martiniquais (MIM) obtient un siège de député, dans la 4e circonscription, son président fondateur Alfred Marie-Jeanne, maire de Rivière-Pilote, battant très largement le sortant du RPR André Lesueur. Les autres sortants sont reconduits.

    Circonscription Élu(e) Battu(e) (seconde place)
    Parti Nom % suf.expr. Parti Nom % suf.expr.
    1er tour2e tour1er tour2e tour
    1re RPR Anicet Turinay, sortant 41,55 % 51,12 % DVG Guy Lordinot 33,92 % 48,88 %
    2e RPR Pierre Petit, sortant 55,41 %[4] 56,83 % DVG[5] Claude Cayol 37,22 % 43,17 %
    3e DVG[5] Camille Darsières, sortant 36,46 % 58,21 % PCM Georges Erichot 21,24 % 41,79 %
    4e IND Alfred Marie-Jeanne 38,14 % 64,08 % RPR André Lesueur, sortant 31,43 % 35,92 %

    Guyane

    Les électeurs guyanais ont choisi la stabilité en reconduisant leurs deux députés sortants.

    CirconscriptionÉlu(e)Battu(e) (seconde place)
    PartiNom% suf.expr.PartiNom% suf.expr.
    1er tour2e tour1er tour2e tour
    1re DVG[6] Christiane Taubira, sortante 49,1 % 64,76 % PSG Victor Joseph 20,35 % 35,24 %
    2e RPR Léon Bertrand, sortant 50,62 %[4] 63,38 % DVG[7] Maryse Zulémaro-Gauthier 12,54 % 36,62 %

    Réunion

    La droite réunionnaise, divisée, connaît une importante défaite, en ne conservant qu'une seule des trois circonscriptions qu'elle détenait jusque-là, la 3e du maire divers droite du Tampon André Thien Ah Koon. Le communiste Élie Hoarau reconquiert la 4e circonscription au RPR André-Maurice Pihouée dès le premier tour, tandis que son homonyme et camarade de parti Claude Hoarau, qui a changé de circonscription (député sortant de la 2e, il se présente désormais dans la 5e), bat le député-maire UDF-FD de Saint-André Jean-Paul Virapoullé. Huguette Bello, également du PCR, récupère le siège de Claude Hoarau et devient la première femme députée de La Réunion.

    Circonscription Élu(e) Battu(e) (seconde place)
    Parti Nom % suf.expr. Parti Nom % suf.expr.
    1er tour2e tour1er tour2e tour
    1re PS Michel Tamaya 49,75 % 55,64 % RPR René-Paul Victoria 16,6 % 44,36 %
    2e PCR Huguette Bello 51,36 %[4] 61,76 % RPR Joseph Sinimalé 30,76 % 38,24 %
    3e DVD André Thien Ah Koon, sortant 51,11 % - PS Jean-Claude Fruteau 36,06 % -
    4e PCR Élie Hoarau 54,76 % - RPR André-Maurice Pihouée, sortant 40,9 % -
    5e PCR Claude Hoarau 45,81 % 53,42 % UDF Jean-Paul Virapoullé, sortant 46,71 % 46,58 %

    Saint-Pierre-et-Miquelon

    Le scrutin à Saint-Pierre-et-Miquelon se résume par une nouvelle victoire pour le député UDF-FD sortant Gérard Grignon. À gauche, deux candidats se disputaient les suffrages, tous deux d'anciens députés (et d'anciens sénateurs également) : le maire socialiste de Saint-Pierre Albert Pen et l'ancien président DVG du conseil général Marc Plantegenest. Albert Pen devance de peu Marc Plantegenest, mais décide pourtant de se désister en sa faveur pour le second tour (tout en devenant son suppléant).

    CirconscriptionÉlu(e)Battu(e) (seconde place)
    PartiNom% suf.expr.PartiNom% suf.expr.
    1er tour2e tour1er tour2e tour
    1re UDF Gérard Grignon, sortant 46,5 % 52,34 % DVG Marc Plantegenest 26,72 % 47,66 %

    Mayotte

    Le siège de Mayotte échoit une nouvelle fois au centriste Henry Jean-Baptiste, qui doit toutefois concéder un deuxième tour au même adversaire qu'en 1993, le maire RPR de Sada et vice-président du conseil général Mansour Kamardine.

    Circonscription Élu(e) Battu(e) (seconde place)
    Parti Nom % suf.expr. Parti Nom % suf.expr.
    1er tour2e tour1er tour2e tour
    1re UDF Henry Jean-Baptiste, sortant 46,7 % 51,68 % RPR Mansour Kamardine 43,42 % 48,32 %

    Wallis-et-Futuna

    Le scrutin législatif de 1997 est très disputé à Wallis-et-Futuna. Victor Brial, fils de l'ancien député RPR battu en 1988 Benjamin Brial, l'emporte de peu sur le sortant radical socialiste Kamilo Gata, avec 169 voix d'avance au second tour.

    CirconscriptionÉlu(e)Battu(e) (seconde place)
    PartiNom% suf.expr.PartiNom% suf.expr.
    1er tour2e tour1er tour2e tour
    1re RPR Victor Brial 42,79 % 51,34 % PRS Kamilo Gata, sortant 37,85 % 48,66 %

    Nouvelle-Calédonie

    Principale figure anti-indépendantiste, député depuis 1978, dirigeant fondateur du Rassemblement pour la Calédonie dans la République (RPCR, représentation locale du RPR) et président de la Province Sud, Jacques Lafleur est une nouvelle fois très largement réélu au premier tour dans la 1re circonscription. Dans la 2e circonscription, le maire RPCR du Mont-Dore et président du Congrès du Territoire Pierre Frogier, qui a succédé un an auparavant au précédent député Maurice Nénou à la suite de son décès, obtient une majorité absolue en nombre de suffrages exprimés au premier tour mais l'abstention est telle qu'il est néanmoins mis en ballotage par l'homme d'affaires divers droite Philippe Pentecost. De leurs côtés, les indépendantistes ont boycotté ces élections.

    Circonscription Élu(e) Battu(e) (seconde place)
    Parti Nom % suf.expr. Parti Nom % suf.expr.
    1er tour2e tour1er tour2e tour
    1re RPR Jacques Lafleur, sortant 63,07 % - DVD[8] Didier Leroux 19,6 % -
    2e RPR Pierre Frogier, sortant 56,66 %[4] 60,99 % DVD Philippe Pentecost 27,61 % 39,01 %

    Polynésie française

    Les deux principaux partis autonomistes, le Tahoeraa huiraatira (affilié au RPR) du président de la Polynésie française Gaston Flosse et l’Ai'a Api du maire de Mahina Émile Vernaudon, traditionnellement rivaux, décident de faire front commun aux indépendantistes du Tavini Huiraatira du maire de Faaa Oscar Temaru. Gaston Flosse décide ainsi de ne pas briguer un nouveau mandat dans la 2e circonscription au profit d'Émile Vernaudon, tandis que le maire de Papeete Michel Buillard, membre du Tahoeraa, est investi dans la première où le sortant (et autre traditionnel rival autonomiste de Gaston Flosse) Jean Juventin s'est retiré. Ils obtiennent tous deux la victoire dès le premier tour.

    CirconscriptionÉlu(e)Battu(e) (seconde place)
    PartiNom% suf.expr.PartiNom% suf.expr.
    1er tour2e tour1er tour2e tour
    1re RPR Michel Buillard 51,58 % - IND Oscar Temaru 41,63 % -
    2e DVD[9] Émile Vernaudon 58,91 % - IND James Salmon 23,64 % -

    Notes et références

    Notes

    1. Se représente dans la 4e circonscription de Paris.

    Références

    1. « Résultats des élections législatives de 1997 par circonscription », sur politiquemania.com (consulté le ).
    2. GUSR
    3. PPDG
    4. Un deuxième tour est organisé car le candidat a totalisé moins de 25 % des inscrits.
    5. PPM
    6. Walwari
    7. UFPG
    8. UNCT
    9. Ai'a Api
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