Guy Lordinot
Guy Lordinot, né le à Sainte-Marie (Martinique), est un homme politique français.
Guy Lordinot | |
Fonctions | |
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Maire de Sainte-Marie | |
– | |
Successeur | Bruno Nestor Azerot |
– | |
Prédécesseur | Camille Petit |
Député français | |
– (4 ans, 9 mois et 20 jours) |
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Élection | 12 juin 1988 |
Circonscription | 1re de la Martinique |
Législature | IXe (Cinquième République) |
Groupe politique | SOC |
Successeur | Anicet Turinay |
Conseiller régional de la Martinique | |
– | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Sainte-Marie (Martinique) |
Nationalité | Française |
Profession | Pharmacien |
Pharmacien de profession, il a notamment demandé une prolongation de l’utilisation du chlordécone dans les DOM malgré l’interdiction de ce pesticide.
En juin 2020, il crée la polémique en expliquant que « l'arrivée régulière d’une population de race blanche (en Martinique) montre qu’un génocide par substitution est en marche ».
Biographie
Sa réélection à la mairie de Sainte-Marie lors des municipales de 1989 est annulée[1].
Le , il se retire du conseil régional de la Martinique[2].
Il est candidat aux législatives de 1993, de 1997[3] - [4], de 2002[5] et de 2007[6].
Il est battu lors des municipales de 2008 par Bruno Nestor Azerot[7].
Il mène une liste lors des régionales de 2010[8] mais il est battu[9].
DĂ©tail des fonctions et des mandats
Mandats locaux
- 2008 - 2014 : Conseiller municipal de Sainte-Marie
- - 1989 : Maire de Sainte-Marie
- 1989 - 2008 : Maire de Sainte-Marie
- 1990 - : Conseiller régional de la Martinique
Mandat parlementaire
- - : Député de la 1re circonscription de la Martinique[10]
Polémiques
Demande de prologation d’utilisation du chlordécone
Le 23 avril 1990, lors de son mandat de député de la première circonscription de la Martinique, en relayant les demandes des producteurs de bananes (notamment Y.Hayot, le président du SICABAM et aussi directeur général de la société Lagarrigue — Gedimat depuis 2016[11]— qui commercialisait le chlordécone[12] - [13]), il a notamment demandé une prolongation de l’utilisation du chlordécone dans les DOM après l’interdiction de ce pesticide sur tout le territoire français. Puis, le 30 avril 1990, tout en connaissant le caractère nocif du produit, ce pharmacien de profession avait réitéré sa demande de prolongation d’utilisation de 5 ans au-delà de 1990 (cf. la lettre au ministre en annexe I-G du rapport No 2430 de l’assemblée nationale) ; néanmoins, cette demande avait été refusée par le ministre[14] - [15] - [16].
GĂ©nocide par substitution en Martinique
En juin 2020, il crée la polémique en expliquant que « l'arrivée régulière d’une population de race blanche (en Martinique) montre qu’un génocide par substitution est en marche ». Il affirme que « ce génocide par substitution se déroule implacablement sous nos yeux », mettant en cause l'État et sa « politique coloniale » et relance un débat sur les races « Les lois de l’hérédité font donc que les Martiniquais sont des métis, ceci ne peut être contesté. À l’exception des békés qui ont partiellement réussi à conserver leur peau blanche. »[17] - [18].
Notes et références
- EN AVRIL, LAGUARIGUE DEVIENT GEDIMAT LAGUARIGUE. Groupe Nesmond, 22 avril 2016
- Chlordécone : Merci Hayot, Faustine Vincent pour LeMonde, 27 mars 2019
- Scandale du chlordécone aux Antilles : « L’État a fait en sorte d’en dire le moins possible », Stéphane Foucart et Faustine Vincent , "(...) l’entreprise Laguarigue a reconstitué un stock gigantesque de chlordécone alors que le produit n’était déjà plus homologué. Or « au moins un service de l’État a été informé de cette “importation” », puisque ces 1 560 tonnes « ont bien été dédouanées à leur arrivée aux Antilles » en 1990 et 1991, précisent les enquêteurs (...)", le monde.fr, juin 2018
- Chronologie d’un empoisonnement latribunedesantilles, 21 janvier 2018
- « Le chlordécone pesticide ultra-toxique : les Antilles (nature et humains) empoisonnées pour des générations », sur npa45.org, (consulté le )
- « N° 1267 - Proposition de résolution de M. Jean-Luc Mélenchon tendant à la création d'une commission d'enquête sur le scandale humain, sanitaire et écologique du chlordécone dans les Antilles françaises », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
- « "L'arrivée régulière d’une population de race blanche montre qu’un génocide par substitution est en marche" (Guy Lordinot, ancien député) », sur Martinique la 1ère (consulté le )
- (DĂ©bats) Sera-t-on Martiniquais demain ? Guy Lordinot, franceantilles, 24 juin 2020