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Christian Cuvilliez

Christian Cuvilliez, né le à Fécamp, est un homme politique français, membre du Parti communiste, devenu, à la mort de son prédécesseur en 1989, maire de Dieppe jusqu’en 2001.

Christian Cuvilliez
Fonctions
Député français
–
(5 ans et 6 jours)
Élection 1er juin 1997
Circonscription 11e de la Seine-Maritime
Législature XIe (Cinquième République)
Groupe politique COM
Prédécesseur Édouard Leveau
Successeur Édouard Leveau
Maire de Dieppe
–
(12 ans)
Prédécesseur Irénée Bourgois
Successeur Édouard Leveau
Conseiller général de la Seine-Maritime
–
Circonscription Canton de Dieppe-Est
Successeur Daniel Lefèvre
Conseiller régional de Haute-Normandie
–
–
Maire de Neuville-lès-Dieppe
–
(3 ans)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance FĂ©camp (France)
Nationalité Française
Parti politique PCF

Christian Cuvilliez
Maires de Dieppe

Christian Cuvilliez a également été député de la onzième circonscription de la Seine-Maritime de 1997 à 2002.

Condamné en 2003 à un an de prison avec sursis et à deux ans de suppression des droits civiques, civils et de famille pour détournement de fonds publics et recel, il a été élu de nouveau en mars 2008 comme conseiller municipal de Dieppe sur la liste d'union de la gauche menée par Sébastien Jumel. Il quitte sa dernière fonction élective en 2014[1]. Il fut également conseiller régional de Haute-Normandie de 2008 à 2009 à la suite de la démission de Marie-Françoise Gaouyer.

Carrière syndicale

Enseignant, ayant participé à la grève de mai- dans un centre de formation de la Chambre de commerce et d'industrie de Rouen, la direction de l’établissement refuse de lui attribuer un poste à la rentrée de septembre.

L’administration académique le mute alors à Dieppe à la rentrée de . Il enseignera au lycée du Golf.

Il devient secrétaire du syndicat CGT de l’enseignement technique pour la Seine-Maritime, et est élu membre de la Commission administrative de l’Union Départementale CGT de Seine-Maritime lors du 26e congrès les 12-13 et .

Il quitte l'union départementale CGT à la suite de son élection comme maire de Neuvlle-lès-Dieppe en 1977.

Carrière politique

  • 1968 : il adhère au PCF pendant le mouvement de grève du mois de mai.
  • 1971 : âgĂ© de 30 ans, il conduit une liste du PCF pour les Ă©lections municipales Ă  Neuville-les-Dieppe, mais la liste n’est pas Ă©lue. Au lendemain de ces Ă©lections qui ont vu l'Union de la gauche remporter de justesse les Ă©lections Ă  Dieppe et Arques-la-Bataille, il remplace Guy SĂ©nĂ©cal, devenu maire d'Arques-la-Bataille, comme secrĂ©taire de la section de Dieppe du PCF, responsabilitĂ© qu’il conservera jusqu’en 1977.
  • 1977 : il remporte les Ă©lections municipales Ă  la tĂŞte d'une liste d'Union de la Gauche et est Ă©lu Maire de Neuville-lès-Dieppe de 1977, alors en quasi-faillite. Voulant Ă©viter la mise sous tutelle de Neuville ou la suppression des subventions aux associations, il augmente les impĂ´ts de 40 % et organise la fusion de ce faubourg dieppois avec la ville de Dieppe[1].
  • 1980 : Ă  la suite de la fusion de Neuville avec Dieppe, il devient 1er adjoint au maire de Dieppe et Maire-DĂ©lĂ©guĂ© de la commune de Neuville-lès-Dieppe.
  • 1981 : il est Ă©lu Conseiller rĂ©gional (Haute-Normandie), mandat qu'il conservera jusqu'Ă  son Ă©lection comme dĂ©putĂ© en 1997.
  • 1982 : il est Ă©lu conseiller gĂ©nĂ©ral du nouveau canton de Dieppe-Est, mandat qu'il perdra au renouvellement de 1985
  • 1983 : la gauche, qui s'Ă©tait prĂ©sentĂ©e divisĂ©e au premier tour des Ă©lections municipales, fusionne ses listes et remporte les Ă©lections au 2e tour. Christian Cuvilliez est rĂ©Ă©lu 1er adjoint au maire de Dieppe et Maire-DĂ©lĂ©guĂ© de la commune de Neuville-lès-Dieppe.
  • 1989 : Christian Cuvilliez est rĂ©Ă©lu 1er adjoint au maire de Dieppe et Maire-DĂ©lĂ©guĂ© de la commune de Neuville-lès-Dieppe. Ă€ la mort d'IrĂ©nĂ©e Bourgois, il est Ă©lu maire de Dieppe en juillet 1989 par le conseil municipal.
  • 1993 : prĂ©sentĂ© comme candidat aux Ă©lections lĂ©gislatives par le PCF, il est devancĂ© par le socialiste Jean Beaufils, au profit duquel il se dĂ©siste et qui se sera battu par le candidat RPR Edouard Leveau.
  • 1995 : lors des Ă©lections municipales, la liste d'Union de la Gauche qu'il conduit devance de 80 voix celle conduite par le candidat RPR, le dĂ©putĂ© Édouard Leveau. Celui-ci conteste le rĂ©sultat et l’élection est annulĂ©e par le Conseil constitutionnel pour fraude Ă©lectorale.
  • 1996 : Ă  la suite de l'invalidation des Ă©lections municipales de 1995, de nouvelles Ă©lections sont organisĂ©es. La liste d'Union de la Gauche conduite par Christian Cuvilliez remporte l'Ă©lection avec plus de 1 500 voix d'avance en dĂ©pit d'une nette baisse de la participation Ă©lectorale.
  • 1997: Ă  la suite de la dissolution de l’AssemblĂ©e nationale par le prĂ©sident de la RĂ©publique Jacques Chirac, il est Ă©lu dĂ©putĂ© en juin, en battant le dĂ©putĂ© sortant Édouard Leveau.
  • 2001 : la liste d'Union de la Gauche conduite par Christian Cuvilliez est battue aux Ă©lections municipales par celle d'Édouard Leveau (Ă©lu avec 53 % des voix)
  • 2002 : Ă  la suite de l'Ă©lection prĂ©sidentielle qui voit la rĂ©Ă©lection de Jacques Chirac comme prĂ©sident de la RĂ©publique, l'assemblĂ©e est dissoute. Lors des Ă©lections lĂ©gislatives Christian Cuvilliez est battu par Édouard Leveau qui retrouve son siège de dĂ©putĂ©.
  • 2003 : Christian Cuvilliez est condamnĂ© par la Cour d'appel de Rouen Ă  un an de prison avec sursis et Ă  deux ans de suppression des droits civiques, civils et de famille pour « dĂ©tournement de fonds publics et recel » dans une affaire de deux emplois fictifs en faveur du PCF et de la CGT.
  • 2008 : après avoir rĂ©cupĂ©rĂ© ses droits civiques en dĂ©but d'annĂ©e 2007, Christian Cuvilliez est de nouveau candidat aux Ă©lections municipales Ă  Dieppe sur la liste municipale d'union de la gauche conduite par SĂ©bastien Jumel[2] et est rĂ©Ă©lu au conseil municipal, cinq ans après avoir dĂ» le quitter Ă  la suite de ses dĂ©boires judiciaires. Le , après avoir Ă©tĂ© ovationnĂ© par ses partisans, il dĂ©clare lors de la première rĂ©union du conseil municipal savourer sa revanche et sa rĂ©habilitation par les Ă©lecteurs et c'est Ă  lui, en tant que doyen, qu'il revient de ceindre le nouveau maire communiste, SĂ©bastien Jumel, de son Ă©charpe tricolore. Ce dernier lui rend Ă  son tour hommage dĂ©clarant ainsi « recevoir des mains d’un homme de cette trempe, de cette hauteur de vue, de cette gĂ©nĂ©rositĂ© naturelle » y voyant un symbole juste et lĂ©gitime de rĂ©paration de l’histoire[3]. Il devient Ă©galement conseiller rĂ©gional de Haute-Normandie Ă  la suite de la dĂ©mission de Marie-Françoise Gaouyer, Ă©lue maire de la commune de Eu.
  • 2014 : Après avoir Ă©tĂ© en position non Ă©ligible sur la liste de SĂ©bastien Jumel lors des Ă©lections municipales, il dirige la campagne de Jacky HĂ©nin lors des Ă©lections europĂ©ennes (6,38% des suffrages dans la rĂ©gion nord-ouest).

Mandats locaux

Mandat régional

Mandat de député

  • DĂ©putĂ© PCF de la 11e circonscription de 1997 Ă  2002.

Condamnation pour emplois fictifs

  • Le , Christian Cuvilliez, alors maire de Dieppe, a Ă©tĂ© mise en examen dans une affaire d’emploi fictif[4]. Des salariĂ©s de la ville Ă©taient en fait employĂ©s par la CGT et le PCF. Mis en examen pour « dĂ©tournement de fonds publics », il est condamnĂ© pĂ©nalement en première instance le par le tribunal correctionnel de Dieppe Ă  un an de prison avec sursis, Ă  cinq ans d'inĂ©ligibilitĂ© et Ă  cinq millions de francs de dommages-intĂ©rĂŞts Ă  verser Ă  la collectivitĂ©[4]. Il fait appel et la Cour d'appel de Rouen le le condamne Ă  un an de prison avec sursis et Ă  deux ans de suppression des droits civiques, civils et de famille pour « dĂ©tournement de fonds publics et recel »[5]. L'arrĂŞt est confirmĂ© par la Cour de Cassation le . Concernant le volet civil, la cour d’appel de Caen le le condamne Ă  rembourser 475 000 euros Ă  la ville de Dieppe, solidairement avec les salariĂ©s fictifs, Ă©galement condamnĂ©s.
  • En , Christian Cuvilliez et 5 Ă©lus communistes du conseil municipal ont Ă©tĂ© reconnus coupables de diffamation envers Édouard Leveau par le tribunal correctionnel de Dieppe et condamnĂ©s Ă  3 000 francs de dommages-intĂ©rĂŞts. L’ancien maire de Dieppe Ă©tait soupçonnĂ© d’avoir fait circuler des tracts mettant en cause la probitĂ© de son successeur Ă  la mairie. Le , la cour d'appel de Rouen infirma le jugement et prononça la relaxe des accusĂ©s.

Notes et références

Liens externes

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