Jean-Claude Bireau
Jean-Claude Bireau, né le à Libourne, est un homme politique français.
Jean-Claude Bireau | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (4 ans et 24 jours) |
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Circonscription | 10e de la Gironde |
Législature | XIe (Cinquième République) |
Prédécesseur | Gilbert Mitterrand |
Successeur | Gilbert Mitterrand |
Biographie | |
Date de naissance | |
Nationalité | Française |
Biographie
Kinésithérapeute installé à Libourne, J.-C. Bireau est d'abord élu local. Il entre au conseil municipal de Sablons (canton de Guîtres, arrondissement de Libourne, département de la Gironde) en 1971. Il devient maire en cours de mandat (1975). En 1979 il est élu conseiller général (divers droite) par le canton de Guîtres ; réélu en 1985 et 1992, il est battu en 1998 par le candidat socialiste. Membre du Conseil économique et social en 1980 et 1981, il est conseiller régional d'Aquitaine de 1988 à 1993[1].
En , il est élu député RPR au second tour des élections législatives dans la circonscription de Libourne, devançant le député socialiste sortant, Gilbert Mitterrand, fils du président de la République. Il perd son siège contre le même après la dissolution de l'Assemblée nationale en 1997. Entretemps, en 1995, il ne se représente pas aux élections municipales à Sablons dont il était maire depuis vingt ans pour prendre la tête d'une liste RPR-UDF-divers droite à Libourne, laquelle est battue par celle du maire sortant, Gilbert Mitterrand[2]. Il siège comme conseiller municipal (et préside le principal groupe de l'opposition) de Libourne de 1995 à 2001, année de son retrait de la vie politique.
De 2015 à 2019, nommé par le maire de Libourne, Philippe Buisson, il a présidé le Comité consultatif de prospective de Libourne, qui réunissait des personnalités qualifiées chargées d'étudier des questions soumises par le conseil municipal et de faire des propositions.
Détail des fonctions et des mandats
- Mandat parlementaire
- - : Député RPR de la 10e circonscription de la Gironde
Notes et références
- Élu sur la liste UDF-RPR en 1986, il siège par le jeu des démissions deux ans plus tard, puis est élu au renouvellement de 1992 et démissionne l'année suivante pour satisfaire à la loi sur le cumul des mandats.
- Who's Who in France 2001-2002, Paris, éditions Lafitte, 2001, 33e édition, 2061 p.
- Par décret du 13 juillet 2000 paru au J.O.R.F. du 14 juillet.