Gilbert Mitterrand

Gilbert Mitterrand fait des études de droit et et devient membre du Bureau nationale de l'UNEF en 1971[1], puis il enseigne à l'IUT de Saint-Denis[2].

Fils cadet de François Mitterrand et de Danielle Gouze, il est marié et père de trois enfants (Pascale, Justine et Guillaume)[3] - [4]. Il est administrateur de l'institut François-Mitterrand[5]. Il est professeur de droit à l'université Paris-XIII.

Il préside la fondation Danielle-Mitterrand - France Libertés depuis le décès de sa présidente, sa mère Danielle, en 2011.

Il est proche de Laurent Fabius qu'il soutient à la primaire de 2006[6] et se définit, au sein du PS, comme un éternel « fabiuso-emmanuelliste »[7].

En 1965, il adhère au parti créé par son père, la Convention des institutions républicaines (CIR).

Il est suppléant d'André Soulier, candidat battu aux élections législatives sur Lyon.

Il s'implante en Gironde où il est candidat à Libourne lors des municipales de 1977[8] mais il n'est pas élu. Il est suppléant de Pierre Lart, maire de Sainte-Foy-la-Grande, aux élections législatives de 1978, que ce dernier perd sur la 10^e circonscription de la Gironde. En revanche aux élections législatives suivantes de 1981, Gilbert Mitterrand est élu sur la 9^e circonscription de la Gironde. En 1982, un attentat à la bombe vise sa permanence[9]. Il est de nouveau député en 1997, cette fois ci sur la 10^e circonscription de la Gironde[10].

Aux élections municipales de 1983, il est élu au Conseil municipal de Libourne, dont il deviendra maire en 1989.

Il est membre du bureau fédéral de la fédération du PS de la Gironde[11].

En mars 1987, Gilbert Mitterrand devient Premier secrétaire de la Fédération socialiste de Gironde, en vue de gagner les cantonales de 1988 et la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB) en 1989 . Malgré des succès socialistes remarqués aux municipales de 1989[10], la CUB reste présidée par le RPR, Jacques Chaban-Delmas. Gilbert Mitterrand reste à la tête des socialistes girondins jusqu'en avril 1990, date à laquelle lui succède Serge Lamaison, maire de Saint-Médard-en-Jalles.

• Chevalier de la Légion d'honneur[16] - [17] - [18]

• Alain Anziani, Cent ans de socialisme en Gironde, Bordeaux, Editions du Populaire girondin, 1999, 207 p. (ISBN 2-9514803-0-X, présentation en ligne)