Jean-Louis Beaumont
Jean-Louis Beaumont né le à Paris (Seine) et mort le à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne)[1] - [2], est un homme politique français, de sensibilité divers droite. Il était président du parti politique des Villages dans la Ville.
Jean-Louis Beaumont | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (19 jours) |
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Circonscription | 1re du Val-de-Marne |
Législature | Xe (Cinquième République) |
Prédécesseur | Christiane Papon |
Successeur | Henri Plagnol |
– (3 ans, 1 mois et 19 jours) |
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Circonscription | 5e du Val-de-Marne |
Législature | VIe (Cinquième République) |
Prédécesseur | Pierre Billotte |
Successeur | Laurent Cathala |
Maire de Saint-Maur-des-Fossés | |
– (31 ans) |
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Prédécesseur | Gilbert Noël |
Successeur | Henri Plagnol |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris (France) |
Date de décès | (à 87 ans) |
Lieu de décès | Saint-Maur-des-Fossés |
Nationalité | Française |
Parti politique | UDF |
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Maires de Saint-Maur-des-Fossés | |
Carrière universitaire
Il exerce à l'hôpital Boucicaut de 1950 à 1965, puis devient chef de service à l'hôpital Fernand-Widal de 1966 à 1969. Il devient doyen de la faculté de médecine de Créteil à sa création en 1969, avant de devenir président de l'assemblée constitutive des universités Paris XII et Paris XIII en 1971[3].
Vie politique
Ancien professeur de médecine et président de l'université Paris XII Val-de-Marne, Jean-Louis Beaumont a été maire de Saint-Maur-des-Fossés de 1977 à 2008.
Élu maire de Saint-Maur en 1977, il s'est battu avec succès contre les constructions de logements sociaux. Son parti, « des Villages dans la Ville », a remporté les élections municipales sans interruption de 1977 à 2001 et de nombreux scrutins locaux.
Le , selon L'Humanité, Beaumont, soutenu par le préfet du Val-de-Marne, chasse 300 travailleurs maliens de Saint-Maur et les installe clandestinement dans une propriété de l'office municipal de Vitry[4].
En 1997, Jean-Louis Beaumont et Henri Plagnol sont tous deux candidats à la députation. Plagnol ravit son fauteuil à l'ancien maire. La brouille est consommée entre les deux hommes[5].
Henri Plagnol est battu aux municipales de 2001 par Jean-Louis Beaumont.
En 2005, il se prononce contre le traité constitutionnel européen[6].
En , après plus de 30 ans passé à la tête du conseil municipal, il annonce publiquement qu'il ne se représentera pas au poste de maire[7]. Son dauphin désigné, Jean-Bernard Thonus, échoue cependant à l'élection, Henri Plagnol remportant la mairie.
S'il s'est toujours voulu indépendant, Jean-Louis Beaumont a toutefois été proche du Front national et a siégé comme député « apparenté UDF » à l'Assemblée nationale, entre 1993 et 1997.
Le professeur Beaumont est enterré au cimetière Condé de Saint-Maur-des-Fossés.
Mandats
- 1977 - 2008 : Maire de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne)
- - : Député du Val-de-Marne (1re circonscription) - Non inscrit
- - : Député du Val-de-Marne (1re circonscription) - UDF
Hommages
Une "promenade Jean-Louis Beaumont" sur les bords de Marne honore sa mémoire à Saint-Maur-des-Fossés depuis 2016[8]
Notes et références
- « L'ancien maire de Saint-Maur Jean-Louis Beaumont est mort », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
- Francis Gouge, « Mort de Jean-Louis Beaumont, ancien maire de Saint-Maur-des-Fossés, électron libre de la droite », Le Monde,‎ (lire en ligne).
- Élections de présidents d'université. M. Jean-Louis Beaumont à Paris XII et XIII. Le Figaro, samedi 13 mars 1971
- L'Humanité, .
- Le Point, .
- Lettre appelant à voter NON, sur un blog local.
- Annonce de son retrait à la cérémonie des vœux.
- « Saint-Maur : la promenade au nom de l’ancien maire inaugurée », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :